Comparution devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord sur l'amélioration des taux de diplomation et de réussite des étudiants autochtones, 6 mars 2023
Table des matières
- Note de scénario
- Mots d'ouverture
- Mandat de SAC en matière d'éducation et de programmes d'éducation, par groupe de distinction
- Dépenses de SAC en matière d'éducation
- Accords régionaux en matière d'éducation
- Données sur l'éducation de SAC
- Installations scolaires
- Écoles fédérales (Ontario et Alberta)
- Notices biographiques des membres du Comité INAN
Note de scénario
Réunion
Date : 6 mars 2023
Heure : 15 h 30 – 17 h 30
Lieu : Édifice Wellington, 197, rue Sparks, pièce 415 et participation virtuelle
Renseignements sur la comparution en personne :
- Les témoins (en particulier ceux qui n'ont pas de laissez-passer pour la Colline parlementaire) doivent arriver au moins 30 minutes avant le début de la réunion pour passer les contrôles de sécurité.
Témoins :
Services aux Autochtones Canada (SAC)
- L'honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones
- Gina Wilson, sous-ministre, Services aux Autochtones Canada
- Rory O'Connor, directeur général, Direction générale de la mise en œuvre des projets d'infrastructures régionaux, Secteur des opérations régionales
- Jonathan Allen, directeur, Direction des programmes, Direction générale de l'éducation (participation par voie de vidéoconférence)
Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC)
- Angela Bate, directrice générale, Traités et gouvernement autochtone
- Dionne Savill, directrice générale, Direction générale de la mise en œuvre
Diffusion :
- La réunion peut être suivie via ParlVU, mais il peut y avoir un délai de 70 secondes avec le champ. S'il y a une ligne audio en temps réel, elle sera partagée pour cette réunion.
Déroulement de la réunion
Il s'agit d'une réunion hybride.
Les témoins qui comparaissent virtuellement seront invités à accéder à la réunion avant le début de celle-ci afin de procéder à des vérifications du son, de la vidéo et de la connectivité. Le lien Zoom sera envoyé directement par la Chambre des Communes aux témoins.
Le président ouvrira la séance et donne des instructions sur le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite les témoins et la ministre prononcera son discours d'ouverture (5 minutes). Cette présentation sera suivie d'une période de questions et réponses (détails ci-dessous).
On recommande à tous de parler lentement et à un volume approprié pour s'assurer d'être entendus par les interprètes. On demande à tous les témoins de couper le son de leur micro, sauf s'ils prennent la parole.
Bien qu'une traduction simultanée soit disponible, les témoins sont invités à répondre aux questions en anglais ou en français, mais à éviter de passer d'une langue à l'autre, car cela pose souvent des problèmes de technologie et d'interprétation. Il est recommandé que les discours soient prononcés dans une seule langue officielle.
Après le discours d'ouverture, les membres du comité pourront poser des questions (voir la liste ci-dessous).
Les membres du comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :
- Première ronde (6 minutes pour chaque Parti)
- Parti conservateur du Canada
- Parti libéral du Canada
- Bloc Québécois
- Nouveau parti démocratique du Canada
- Deuxième ronde
- Parti conservateur du Canada (5 minutes)
- Parti libéral du Canada (5 minutes)
- Bloc Québécois (2,5 minutes)
- Nouveau parti démocratique du Canada (2,5 minutes)
- Parti conservateur du Canada (5 minutes)
- Parti libéral du Canada (5 minutes)
Contexte
Domaines d'intérêt potentiels pour les membres du comité :
- Comme ils ont récemment tenu des réunions sur les langues autochtones, il se pourrait que les députés posent des questions sur les programmes d'éducation offerts dans les langues autochtones. Ainsi, lors de la réunion du 6 février 2023, la députée Idlout (NPD) a demandé au ministre du Patrimoine s'il était prêt à s'engager à construire 13 écoles au Nunavut pour soutenir l'enseignement en inuktitut.
- Les membres du Comité représentant le nord de l'Ontario — les députés Melillo (PCC) et Powlowski (Lib) — pourraient soulever des questions en ce qui concerne la mise en œuvre de l'accord en matière d'éducation conclu avec la nation des Aninshinabes.
- Les membres du Comité représentant la Colombie-Britannique — les députés Weiler (Lib) et Zimmer (BC) — pourraient poser des questions en ce qui concerne la mise en œuvre des accords en matière d'éducation en Colombie‑Britannique.
- Le secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones, M. Battiste (Lib), pourrait poser des questions sur la mise en œuvre de la Loi sur l'éducation des Mi'kmaq. .
- Les députés Idlout (NPD) et McLeod (Lib) devraient axer leurs questions sur les initiatives en matière d'éducation dans le Nord.
Dans les médias :
- Le 1er février 2023, le conseil scolaire du district de Toronto a procédé à un vote en vue de remplacer son cours d'anglais obligatoire de 11e année par un cours axé sur les écrivains autochtones, adoptant ainsi l'éducation autochtone obligatoire dans tout le conseil scolaire (non disponible en français).
- Le 28 février 2023, un article a été publié sur les investissements réalisés par le gouvernement du Canada et la Première nation de Doig River, en Colombie‑Britannique, dans des programmes d'éducation et de formation professionnelle pour leur communauté (non disponible en français).
Contexte :
Le 21 novembre 2022, le Comité INAN adoptait la suivante :
Il est convenu – Que, conformément à l'article 108(2) du Règlement, le comité examine les structures de financement et de la gouvernance du système de l'éducation, en commençant par l'apprentissage précoce jusqu'à la douzième année et l'éducation postsecondaire pour les Autochtones et fournisse des recommandations pour améliorer les taux de diplomation et des résultats fructueux pour des étudiants et comment fermer l'écart de réalisation de l'éducation postsecondaire; que le comité entende des parties prenantes et des experts en la matière de toutes les régions du Canada concernant les structures de financement de la gouvernance existantes, et fournisse des recommandations; que le ministre des Relations Couronne-Autochtones et la ministre des Services aux Autochtones soient invités pour donner les informations pertinentes de leurs ministères et pour répondre aux questions pertinentes des députés; que le comité rapporte les conclusions à la Chambre; et que, conformément à l'article 109 du Règlement, le comité demande que le gouvernement présente une réponse complète au rapport.
Le 13 février 2023, le Comité INAN a tenu sa première réunion dans le cadre de cette étude et a entendu des représentants de l'Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) et du Ralliement national des Métis (RNM). Des questions ont été posées sur la vision de l'ITK en ce qui concerne la réforme de l'éducation dans le Nord, la représentation des Métis dans le système d'éducation, y compris l'accès aux programmes en Michif, la mise en œuvre des appels à l'action 52 à 65 de la CVR, l'apprentissage précoce et l'accord sur l'éducation conclu par l'ITK avec la Couronne.
Le Comité n'a pas entrepris d'étude spécifique sur l'éducation depuis au moins la 42e législature, mais le sujet a été abordé dans le cadre d'autres études :
- 44e législature,1re session
- Rapport 2 — Obstacles au développement économique dans les communautés autochtones
- Recommandation 10 : Que le gouvernement du Canada collabore avec le Conseil national de développement économique des Autochtones, ainsi qu'avec d'autres organisations autochtones et organisations éducatives qui travaillent en partenariat avec les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis pour soutenir l'alphabétisation, comme la Martin Family Initiative, afin d'étudier la possibilité de créer une institution ou un centre d'excellence national pour l'éducation des Autochtones.
- Rapport 2 — Obstacles au développement économique dans les communautés autochtones
- 42e législature, 1re session
- Rapport 22 — Résumé des témoignages : renforcement des capacités dans les réserves
- Le rapport résume les témoignages entendus, notamment la nécessité d'accords de financement garantis à long terme avec les communautés autochtones pour l'éducation, au même titre que les financements provinciaux, en particulier dans les communautés éloignées. Des témoins ont indiqué que l'apprentissage à distance était une initiative prometteuse, mais qu'elle serait entravée par le manque de connectivité dans les communautés qui en bénéficieraient le plus. Des témoignages ont été entendus sur l'importance d'inclure les langues autochtones dans les programmes d'éducation. Enfin, le rapport critique les conclusions du rapport de 2018 du BVG concernant les programmes de formation en matière de compétences et d'emploi d'EDSC, selon lesquelles ISC a surestimé les taux d'obtention de diplômes d'études secondaires dans le cas des Premières nations.
- Rapport 9 — Point de rupture : La crise de suicides dans les communautés autochtones
- Recommandation 7 : Que le gouvernement du Canada, en partenariat avec les gouvernements provinciaux, territoriaux et autochtones, veille à ce que les résultats des étudiants autochtones soient équivalents à ceux des étudiants non autochtones, en mettant l'accent sur leur capacité de poursuivre des études de niveau postsecondaire et/ou une formation professionnelle.
- Recommandation 24 : Que le gouvernement du Canada aide les communautés autochtones à élaborer des plans d'action pour identifier les ressources spécialisées et les protocoles d'intervention dans les secteurs de l'éducation, des affaires sociales, de la justice et de la santé, en veillant à ce que ces personnes puissent fournir des services dans la langue locale.
- Rapport 22 — Résumé des témoignages : renforcement des capacités dans les réserves
Études récentes du Comité INAN :
- Langues autochtones (quatre réunions du 12 décembre 2022 au 6 février 2023).
- Objet du Budget supplémentaire des dépenses (B), 2022-23 (une réunion, le 8 décembre 2022).
- Projet de loi S-219, Loi concernant la Journée nationale de la jupe à rubans (une réunion, le 5 décembre 2022)
- Souveraineté, sécurité et préparation aux situations d'urgence des peuples autochtones dans l'Arctique (dix réunions du 3 juin 2022 au 1er décembre 2022).
Déclaration préliminaire par l'honorable Patty Hajdu
Ministre des Services aux Autochtones
Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN) de la Chambre des communes
Étude portant sur l'éducation
Le discours prononcé fait foi
Kwe, Kwe, Tansi, Unnusakkut, Good morning, Bonjour.
Je suis reconnaissante d'être avec vous sur le territoire traditionnel non cédé du peuple algonquin Anishinaabeg.
Je vous remercie de m'avoir invitée à discuter du travail que fait le gouvernement fédéral pour améliorer l'éducation des jeunes autochtones.
Comme vous le savez tous, l'histoire de la colonisation par les Européens et la politique qui en a résulté pour déplacer les Autochtones de leurs terres, de leurs traditions et de leur culture ont fait que, pendant des générations, de nombreux enfants autochtones ont été privés de leur droit de s'épanouir dans des communautés avec leur famille. Ils ont aussi été privés de leur droit d'accéder à une éducation comparable à celle des enfants non autochtones, souvent dans la même région ou le même territoire.
Quel gaspillage de talents! Ce sont des talents dont le Canada a plus que jamais besoin. Ce devrait être notre engagement collectif de changer ces résultats, pour cette génération et celles à venir.
Pour changer ces résultats, nous n'avons pas seulement besoin d'un investissement financier, mais aussi d'un soutien solide pour les dirigeants qui construisent des systèmes scolaires fondés sur la langue et la culture et liés à celles-ci, depuis l'apprentissage de la petite enfance jusqu'aux études postsecondaires. Les écoles traditionnelles n'ont pas bien servi les élèves autochtones, et les effets du racisme, les programmes d'études qui font fi des perspectives et de l'histoire autochtones ont aggravé le problème.
Les élèves des réserves doivent être financés de façon comparable aux élèves des systèmes provinciaux hors réserve, et des investissements doivent être faits dans des domaines critiques tels que la langue et la culture, la maternelle à temps plein et les programmes avant et après l'école.
En 2016, le gouvernement libéral fédéral a commencé le travail de création de nouveaux partenariats avec les peuples autochtones pour réformer le mode de financement de l'enseignement primaire et secondaire. Le gouvernement a établi des formules d'éducation provinciales comme nouvelle base minimale et a accepté des modifications qui répondent aux priorités et aux besoins précis des Premières Nations. Pour donner de la crédibilité à ce travail, le gouvernement a augmenté de 74 % le financement de l'enseignement primaire et secondaire pour les élèves des Premières nations vivant dans les réserves entre 2015 et 2021.
Et nous voyons des signes encourageants qui montrent que notre nouvelle approche fonctionne. En 2021, un peu plus de 53 % des jeunes des Premières nations âgés de 18 à 24 ans avaient un diplôme d'études secondaires ou l'équivalent. L'écart entre le niveau de scolarité des Premières nations et celui des Canadiens non autochtones se réduit. Il est maintenant de 37 % par opposition à l'écart de 44,5 % observé en 2016, ce qui nous indique que le soutien accru aux jeunes contribue à leur réussite scolaire.
Mais le déficit laissé par 10 ans d'argent frais rare, voire inexistant, consacré aux jeunes autochtones a fait en sorte que les infrastructures étaient souvent décrépites et peu sûres.
Les jeunes autochtones ont besoin d'endroits sûrs pour apprendre et les méritent. Services aux Autochtones Canada et l'APN ont commandé des études qui démontrent l'écart inacceptable et honteux en matière d'infrastructures entre les communautés autochtones et non autochtones.
Depuis 2015, le gouvernement a engagé 2,35 milliards de dollars en financement ciblé pour les installations scolaires. La somme de 2,27 milliards a été versée, ce qui a permis de financer 250 projets, dont 70 nouvelles écoles. Sur les 250 projets, 164 sont maintenant terminés et 8 projets sont en cours. Ces investissements dans les infrastructures servent à environ 313 000 élèves de 270 communautés.
Il s'agit d'une étape importante pour combler l'écart en matière de durabilité des infrastructures d'ici 2030.
Le gouvernement fédéral a utilisé les formules provinciales comme base minimale pour combler l'écart d'équité. Les partenaires ont exprimé que chaque zone régionale est unique, certaines communautés nécessitant un soutien pour le transport, les résidences des enseignants et les repas sains dans le cadre de leurs systèmes d'éducation.
De nombreux partenaires autochtones poursuivent une éducation autodéterminée. Neuf accords régionaux sur l'éducation ont été signés pour redonner aux Premières Nations le contrôle de la conception et de la prestation de l'éducation dans les réserves, et veillent à ce que l'apprentissage soit ancré dans la culture et la langue et que les formules de financement fonctionnent au mieux pour chaque région unique.
En juillet 2022, j'ai eu l'honneur de me joindre aux grands chefs et aux chefs du Conseil en Éducation des Premières Nations (CEPN) pour signer une entente régionale en matière d'éducation de plusieurs millions de dollars avec le Conseil en Éducation des Premières Nations, qui représente 22 communautés au Québec.
Lors de cet événement, j'ai été émue par une jeune fille qui a ouvert la cérémonie en s'exprimant dans sa propre langue autochtone, le mohawk Kanien'keha. Elle a appris sa langue grâce à un programme d'immersion qu'elle a fréquenté en maternelle.
Nous soutenons le travail avec les Premières nations en vue de la conclusion de près de 50 nouveaux accords et les dirigeants sont déterminés à offrir une éducation visant à former des adultes confiants et capables, enracinés dans la culture et la langue.
En janvier, j'ai rendu visite à Dianne Roach, directrice des opérations du Shingwauk Kinoomaage Gamigm, qui nous a fait visiter leur nouvel établissement postsecondaire Anishinaabe, partiellement financé par FedNor. L'établissement travaille à préserver l'intégrité du savoir et de la compréhension Anishinaabe. J'ai été accueillie par des étudiants qui apprennent et enseignent l'ojibwe. La confiance, les liens et la force que ces étudiants développent en eux sont un cadeau pour leurs communautés et pour les générations à venir.
La promesse de la réconciliation est que chaque personne dans ce pays ait la fierté et la confiance en soi qu'elle peut atteindre son plein potentiel. En effet, notre pays ne peut prospérer que si chaque enfant des Premières Nations, inuit et métis a de l'espoir pour son avenir et la confiance qu'il peut apprendre, grandir et apporter sa contribution à sa famille, sa communauté, sa nation et au monde. Que les enfants se voient offrir les meilleures possibilités en matière d'apprentissage, d'éducation et d'économie, pour qu'ils aient la promesse d'un avenir brillant, plein de réussites et de prospérité.
Et nous y parviendrons en veillant à ce que les éducateurs des Premières Nations, des Inuit et des Métis disposent des outils et des ressources dont ils ont besoin pour prendre en charge et donner à juste titre l'éducation que leurs jeunes méritent.
Le mandat et l'ensemble des programmes d'éducation de SAC, par groupe de distinction
Éducation de SAC – Engagements et pouvoirs fédéraux
Principaux messages
- La Loi sur le ministère des Services aux Autochtones (2019) décrit la responsabilité du ministre des Services aux Autochtones de veiller à ce que les services d'éducation soient fournis aux personnes admissibles, ainsi que de faire avancer le transfert progressif des responsabilités ministérielles aux collectivités, gouvernements et organisations autochtones.
- Services aux Autochtones Canada(SAC) fournit un soutien aux programmes d'éducation primaire et secondaire destinés aux élèves des Premières Nations résidant habituellement dans une réserve. Pour les élèves des Premières Nations du Nord (Yukon/T.N.-O.), les Premières Nations hors réserve, les Inuit et les Métis, l'éducation est fournie par leur province ou territoire respectif.
- SAC soutient également l'éducation postsecondaire des Premières Nations, des Inuit et des Métis, et fournit des fonds pour trois stratégies d'éducation postsecondaire fondées sur des distinctions et des programmes visant à soutenir l'emploi et le perfectionnement des compétences des jeunes des Premières Nations et des Inuit.
- Pour compléter ce travail sur l'éducation primaire, secondaire et postsecondaire, le gouvernement du Canada joue également un rôle important dans l'apprentissage et la garde des jeunes enfants des Autochtones, et les efforts déployés à ce chapitre sont dirigés par le ministre des Familles, des Enfants et du Développement social.
Contexte
- Depuis 1972, le gouvernement du Canada maintient un engagement à l'égard d'une politique de contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations pour l'éducation primaire et secondaire. SAC est également déterminé à respecter le principe du contrôle par les Autochtones des stratégies d'éducation postsecondaire fondées sur les distinctions.
- Certaines Premières Nations ont assumé la compétence en matière d'éducation par le biais d'accords sur l'autonomie gouvernementale, qui relèvent des responsabilités de RCAANC.
- Le Canada s'est engagé à mettre en œuvre des appels à l'action (6-12)Note de bas de page 1 de la Commission de vérité et de réconciliation et continue à faire des efforts pour répondre à la tragédie nationale des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées en répondant aux appels à la justice..
- Le projet de loi C-15 visant à mettre en œuvre la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) a reçu la sanction royale en juin 2021, et il fournit une feuille de route pour que le gouvernement et les peuples autochtones travaillent ensemble à la pleine mise en œuvre de la Déclaration (DNUDPA, article 14). La DNUDPA promeut les droits des Autochtones en matière d'éducation, notamment la mise en place et le contrôle de leurs systèmes d'éducation soutenant la langue et la culture.
- Les programmes d'éducation de SAC soutiennent les efforts déployés par le Canada pour atteindre les Objectifs de développement durable des Nations Unies en alignant les programmes pour soutenir l'Objectif 4 : Une éducation de qualité, qui vise à assurer une éducation de qualité inclusive et équitable et la promotion des possibilités d'apprentissage tout au long de la vie.
Situation actuelle
- En 2016, le gouvernement du Canada a établi des mécanismes bilatéraux permanents avec les dirigeants des Premières Nations, des Inuit et de la Nation métisse en tant que forum pour définir des priorités communes, élaborer ensemble des politiques et faire état des progrès, ce qui inclut le respect des engagements relativement à l'Appel à l'action 10, à savoir élaborer de nouvelles dispositions législatives sur l'éducation des Autochtones avec la pleine participation et le consentement éclairé des peuples autochtones.
- L'éducation figure dans toutes les discussions des mécanismes bilatéraux. Elle occupe une place prépondérante au Comité de partenariat entre les Inuit et la Couronne et, plus récemment, à la table du Mécanisme bilatéral permanent de la Nation métisse.
- Dans le contexte de l'éducation des Premières Nations, l'accent est mis sur la transformation conjointe de l'éducation primaire et secondaire et sur la voie à suivre pour soutenir l'éducation postsecondaire et l'apprentissage tout au long de la vie.
Le mandat et l'ensemble des programmes d'éducation de SAC, par groupe de distinction (Programme d'éducation primaire et secondaire)
Principaux messages
Premières Nations
- Le Programme d'éducation primaire et secondaire de SAC appuie l'éducation à temps plein de la maternelle (quatre et cinq ans) à la 12e année pour les élèves des Premières Nations admissibles qui résident dans une réserve, en fournissant des fonds directement aux bénéficiaires des Premières Nations et aux organismes d'éducation désignés par les Premières Nations.
- Le concept fondamental du contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations guide tout le travail de SAC dans ce domaine.
- Le 1er avril 2019, SAC a mis en œuvre une approche en matière de politique et de financement élaborée conjointement — appelée Transformation de l'éducation — qui est fondée sur la comparabilité avec le financement des systèmes d'éducation provinciaux.
- Cette approche est guidée par les principes de transparence, de prévisibilité, de stabilité et de souplesse.
- En vertu de cette approche, le financement de base de l'éducation primaire et secondaire des Premières Nations est alloué selon des formules de financement régionales provisoires qui reflètent le nombre d'étudiants, la comparabilité provinciale, plus les adaptations et le financement axé sur l'amélioration au-delà de la comparabilité provinciale.
- Voici des exemples de domaines de financement non comparables : la maternelle à temps plein pour les élèves âgés de quatre et cinq ans, le financement supplémentaire pour la langue et la culture, et les programmes avant et après l'école.
- La transformation de l'éducation comprend également un effort accru pour soutenir la diversité régionale et locale des approches éducatives des Premières Nations par l'élaboration et l'établissement d'ententes régionales en matière d'éducation adaptées aux priorités et aux objectifs locaux ou régionaux particuliers des Premières Nations.
Contexte
Premières Nations
- Outre le financement de base de l'éducation primaire et secondaire, SAC fournit des fonds dans le cadre de programmes d'éducation ciblés :
- Le Programme des partenariats en éducation soutient l'établissement de partenariats entre les organisations et les écoles des Premières Nations, les systèmes d'éducation provinciaux et le Canada. Il soutient également le renforcement de la capacité et finance l'élaboration de tables techniques et d'ententes en matière d'éducation.
- Le Programme d'éducation spécialisée à coûts élevés permet aux élèves admissibles des Premières Nations ayant des besoins modérés ou importants en éducation spécialisée à coûts élevés d'accéder à des services de soutien.
- Le Programme de recherche et d'apprentissage soutient les projets de recherche qui contribuent aux initiatives en matière d'éducation qui ont une incidence positive sur les élèves des Premières Nations et leurs résultats scolaires.
- Le Programme innovation en éducation soutient l'élaboration et la mise en œuvre de programmes d'éducation novateurs des Premières Nations qui visent à améliorer les résultats scolaires.
- Le soutien à l'éducation des adultes annoncé dans le Budget 2021 est mis en œuvre, à partir de 2022-2023, pour aider les adultes des Premières Nations et dans le Nord à obtenir des diplômes d'études secondaires.
Inuit et Premières Nations
- Le Programme des centres éducatifs et culturels des Premières Nations et des Inuit appuie les collectivités des Premières Nations et des Inuit afin qu'elles puissent exprimer, préserver, développer, revitaliser et promouvoir leur culture, leur langue et leur patrimoine.
Situation actuelle
Premières Nations
- Des améliorations aux formules de financement se poursuivront avec les partenaires des Premières Nations lors de tables techniques tenues dans tout le pays afin de mieux s'aligner sur les données des Premières Nations.
- SAC continue à travailler avec les Premières Nations pour établir et mettre en œuvre des ententes régionales en matière d'éducation, et pour trouver des sources de financement lorsque les allocations actuelles sont insuffisantes.
Plus d'information
- Programme d'éducation primaire et secondaire :
- Programme des partenariats en éducation : Lignes directrices nationales
- Programme d'éducation spécialisée à coûts élevés : Lignes directrices nationales
- Programme de recherche et d'apprentissage : Lignes directrices nationales
- Programme Innovation en éducation : Lignes directrices nationales
- Programme des centres éducatifs et culturels des Premières Nations et des Inuit : Lignes directrices nationales
Le mandat et l'ensemble des programmes d'éducation de SAC, par groupe de distinction
(Éducation postsecondaire)
Principaux messages
- SAC fournit un financement et des soutiens dans le cadre de stratégies d'éducation postsecondaire fondées sur les distinctions pour les Premières Nations, les Inuit et la Nation métisse.
- SAC s'engage à soutenir le contrôle par les Autochtones de l'éducation postsecondaire des Autochtones et continuera à travailler en collaboration avec ses partenaires autochtones pour s'assurer que les apprenants des Premières Nations, des Inuit et de la Nation métisse ont accès aux mêmes services et possibilités d'éducation postsecondaire de haute qualité que les Canadiens non autochtones.
Contexte
Premières Nations :
- La Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations, se compose de quatre volets :
- le Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire (PAENP) : Le PAENP vise à améliorer les résultats socio-économiques des Premières Nations en aidant les Premières Nations à fournir aux étudiants admissibles des fonds pour accéder à des possibilités d'éducation au niveau postsecondaire, conformément au principe du contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations. L'objectif global du programme est d'offrir une éducation inclusive et de qualité en réduisant l'écart d'éducation entre les Premières Nations et les Canadiens non-autochtones.
- le Programme préparatoire à l'entrée au collège et à l'université (PPECU) : Le PPECU offre un soutien financier non-remboursable aux étudiants des Premières Nations qui sont inscrits à des programmes acceptés de préparation à l'entrée à l'université et au collège. Cela leur permet d'atteindre le niveau scolaire requis pour l'admission à des programmes d'obtention de diplômes et de crédits, selon les priorités et les directives des Premières Nations.
- le Programme de partenariats postsecondaires (PPP) : Le PPP aide les Premières Nations à définir leurs propres partenariats avec des établissements afin d'augmenter la disponibilité de programmes d'enseignement postsecondaire adaptés aux besoins culturels et éducatifs des Premières Nations. L'objectif global du programme est d'augmenter le nombre d'étudiants des Premières Nations qui poursuivent des études postsecondaires et de contribuer ainsi à éliminer l'écart en matière de réussite scolaire.
- l'Éducation des adultes : Le programme d'éducation des adultes vise à faire en sorte que toutes les Premières Nations à travers le pays aient accès à des soutiens pour l'éducation des adultes, quel que soit le niveau de soutien provincial. Cette option d'utiliser un mécanisme de mise en œuvre de l'éducation postsecondaire pourrait mieux permettre aux instituts des Premières Nations d'offrir des programmes d'éducation secondaire aux étudiants adultes des Premières Nations admissibles, à savoir ceux qui résident habituellement dans une réserve ou au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest et qui cherchent à terminer ou à améliorer leurs études secondaires.
- Une nouvelle stratégie d'emploi des jeunes des Premières Nations bénéficiaires de l'aide au revenu est mise en œuvre pour aider à chaque année jusqu'à 2 000 jeunes des Premières Nations âgés de 18 à 30 ans qui reçoivent une aide au revenu à devenir autonomes et à faire la transition vers le marché du travail ou à reprendre les études. L'objectif total de jeunes touchés par le projet pilote dépend du coût par placement, qui est influencé par le coût de la vie.
Premières Nations et Inuit :
- En partenariat avec la Stratégie emploi et compétences jeunesse d'Emploi et Développement social Canada, la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations offre aux jeunes Inuit et des Premières Nations une expérience professionnelle, de l'information sur les perspectives de carrières et les possibilités d'acquérir des compétences qui les aideront à obtenir un emploi intéressant et à réaliser une carrière.
Inuit :
- La stratégie d'éducation postsecondaire des Inuit prévoit l'octroi de fonds aux bénéficiaires inuits qui fournissent ensuite un financement pour les frais d'études et de subsistance aux étudiants inuits qui poursuivent des études postsecondaires. La stratégie prévoit également d'autres soutiens en matière de programmes et de services non universitaires pour les étudiants de niveau postsecondaire, la mobilisation communautaire et la gouvernance et la coordination nationale.
Nation métisse :
- La Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse prévoit l'octroi de fonds aux bénéficiaires de la Nation métisse qui fournissent ensuite un financement pour les frais d'études et de subsistance aux étudiants de la Nation métisse qui poursuivent des études postsecondaires. La stratégie prévoit également d'autres soutiens en matière de programmes et services non universitaires pour les étudiants de niveau postsecondaire, ainsi qu'une capacité de gouvernance en matière d'éducation.
Situation actuelle
Premières Nations :
- Le Budget 2019 a investi 320 millions de dollars sur cinq ans, à partir de l'exercice 2019-2020, pour augmenter le nombre d'étudiants des Premières Nations qui reçoivent un financement pour l'éducation postsecondaire, et 7,5 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2019-2020, pour faire participer les Premières Nations à l'élaboration de modèles régionaux d'éducation postsecondaire à long terme. Cette participation est continue.
- Ce financement a pris fin en 2021-2022; cependant, certains partenaires ont reporté le financement à 2022-2023, et donc la participation se poursuit. Des changements à la Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations pourraient résulter de cette participation.
Premières Nations et Inuit :
- Dans l'Énoncé économique de l'automne 2022, 54 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2023-2024, ont été annoncés pour la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations, et 100,2 millions de dollars sont fournis sur trois ans pour prolonger le projet pilote de la Stratégie d'emploi pour les jeunes des Premières Nations bénéficiaires de l'aide au revenu à compter de 2022-2023.
- En 2021-2022, SAC a lancé un processus de mobilisation des partenaires autochtones, des bénéficiaires de programmes et des jeunes participants sur la modernisation de la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations, qui appuiera la modernisation des modalités de fonctionnement de la stratégie, en fonction des résultats du processus de mobilisation.
Inuit :
- Le budget 2019 a investi 125,5 millions de dollars sur 10 ans et 21,8 millions de dollars en continu pour soutenir une stratégie décennale d'éducation postsecondaire pour les Inuits, y compris des composantes pour le soutien aux étudiants, les programmes et services enveloppants, l'engagement communautaire et la gouvernance et la coordination nationale.
Nation métisse :
- Le budget 2019 a investi 362,0 millions de dollars sur 10 ans, et 40,0 millions de dollars en continu pour soutenir une stratégie décennale d'éducation postsecondaire de la Nation métisse, y compris des composantes pour le soutien aux étudiants, les programmes et services communautaires et la capacité de gouvernance.
Plus d'information
- Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations
- Stratégie d'emploi pour les jeunes Inuits et des Premières Nations
- Subventions et contributions visant à accroître la participation des jeunes Autochtones aux possibilités en éducation et sur le marché du travail
- Stratégie d'emploi pour les jeunes Inuits et des Premières Nations : Programme Connexion compétences : Lignes directrices nationales du programme pour l'exercice de 2021 à 2022
- Stratégie d'éducation postsecondaire des Inuits
- Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse
Dépenses de SAC en matière d'éducation
Fonds | Activité budgétaire | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | ||
335 | B3411 - École des Premières Nations (PN), Non Global | 696 867 379 | 972 985 241 | 678 721 031 | 868 079 135 | 840 751 738 | 972 820 857 | 905 359 750 |
335 | B3411 - École des Premières Nations (PN), Non Global | 326 708 873 | 39 686 645 | 399 126 259 | 53 333 517 | 472 440 387 | 79 747 501 | 531 762 409 |
378 | B3410 – Éducation Primaire/Secondaire Global | 325 825 758 | 315 727 039 | 325 501,849 | ||||
335 | B3410 – Éducation Primaire/Secondaire Global | 383 187 901 | 366 004 366 | 383 187 901 | 312 751 333 | 383 187 901 | 313 745 864 | 383 187 901 |
335 | B3413 – École Prov./Priv. | 5 208 044 | 281 254 | 275 078 | ||||
335 | B3412 – École Fédérale | 1 726 337 | 4 706 658 | 1 726 337 | 3 829 212 | 1 726 337 | 4 179 424 | 1 726 337 |
335 | B341G – Éducation aux Adultes – Programe Prim./Sec. | 61 605 033 | ||||||
337 | B3424 – Éducation aux Adultes – Programe au Nord | 4 248 614 | ||||||
335 | B3430 – Services Autoddéterminés | 285 076 284 | 115 245 815 | 285 076 284 | 246 181 225 | 285 076 284 | 309 644 100 | 334 147 829 |
335 | Mode Optionnel de Financement (MOF) Global Services autodéterminés (Serv.) | 24 989 228 | 22 337 407 | 23 767 814 | ||||
476-NRF | B761P - Nouvelle Relation Financière (NRF) -Éd. Prim./Sec. Maternelle-12E | 414 429 759 | 245 390 143 | 418 783 850 | 305 274 608 | 423 232 197 | 359 061 572 | 427 776 945 |
Financement de Base Total, EPS | 2 107 996 533 | 2 100 041 898 | 2 166 621 662 | 2 127 794 731 | 2 406 414 844 | 2 388 744 059 | 2 649 814 818 | |
335 | B3415 – Recherche et Innovation | 13 300 000 | 11 741 089 | 13 284 925 | 11 531 073 | 13 269 745 | 8 149 999 | 13 134 308 |
337 | B3416 – Centres Culturels | 9 373 182 | 9 388 000 | 9 373 182 | 9 667 706 | 9 373 182 | 9 373 182 | 9 373 182 |
470 – Subvention | B3416 – Centres Culturels | 45 000 | 35 000 | 45 000 | 30 000 | 45 000 | 30 000 | 45 000 |
335 | B341B – Éducation Spéciale à Coûts Élevés Ciblée | 115 000 000 | 128 413 131 | 114 989 460 | 124 847 048 | 114 978 846 | 119 062 560 | 114 968 157 |
335 | B3419 – Init. Partenariats – Éd. | 57 500 000 | 53 827 886 | 44 088 000 | 53 415 566 | 44 088 000 | 56 702 345 | 57 500 000 |
Total Ciblé EPS | 195 218 182 | 203 405 106 | 181 780 567 | 199 491 393 | 181 754 773 | 193 318 086 | 195 020 647 | |
520 (statutaire) | B341E – COVID19 Relance Sécur. Prim./Sec. | 97 722 761 | 97 722 761 | 0 | ||||
520 | B3411 – École des PN, Non Global | 5 537 429 | 5 537 429 | |||||
520 | B3412 – École Fédérale | 295 044 | 295 044 | |||||
308 | B3411 – École des PN, Non Global | 9 210 812 | 9 210 812 | |||||
308 | B3412 – École Fédérale | 457 104 | 457 104 | |||||
314 | B341E – COVID19 Relance Sécur. Prim./Sec. | 109 722 761 | 109 722 761 | 0 | ||||
Total COVID EPS | 0 | 0 | 103 555 234 | 103 555 234 | 119 390 677 | 119 360 678 | 0 | |
Total Éducation Primaire/Secondaire (EPS) | 2 303 214 715 | 2 303 447 004 | 2 451 957 463 | 2 430 841 357 | 2 707 560 294 | 2 701 422 824 | 2 844 835 465 | |
Légende du financement
336/409 Subventions et contributions pour appuyer la Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations
520 (2020-2021 seulement)
|
Fonds | Activité budgétaire | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | ||
337 | B3417 – Stratégie d'Emploi pour les Jeunes | 52 874 088 | 52 911 208 | 26 175 000 | 25 987 235 | 84 306 748 | 84 283 504 | 82 373 397 |
520 | B3417 – Stratégie d'Emploi pour les Jeunes | 0 | 30 391 143 | 30 391 143 | ||||
Total SEJIPN | 52 874 088 | 52 911 208 | 56 566 143 | 56 378 378 | 84 306 748 | 84 283 504 | 82 373 397 |
Fonds | Activité budgétaire | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | ||
336 | B3420 – MOF Global/de Base-Postsec. | 173,082,278 | 189,430,327 | 203,440,649 | 208,341,015 | |||
378 | B3420 – MOF Global/de Base-Postsec. | 106 901 005 | 105 019 146 | 103 804 449 | ||||
409 – Subvention | B3420 – MOF Global/de Base-Postsec. | 947 000 | 947 000 | 947 000 | 424 000 | |||
336 | B3421 – Éducation Postsecondaire | 72 754 611 | 224 723 758 | 72 754 611 | 226 541 181 | 72 063 441 | 246 983 901 | 71 516 157 |
409 – Subvention | B3421 – Éducation Postsecondaire | 553 000 | 485 604 | 553 000 | 454 420 | 30 000 | 418 819 | 553 000 |
476–NRF | B761Q – NRF-Éducation Postsecondaire | 139 453 941 | 52 280 049 | 140 954 646 | 63 372 016 | 142 488 631 | 69 236 208 | 144 056 670 |
477 NRF indexation | B761Q – NRF-Éducation Postsecondaire | 1 724 809 | 1 724 809 | |||||
336 | B3426 – Stratégie Éd. Postsec. Inuits | 1 446 898 | 1 446 898 | 8 900 515 | 8 522 515 | 9 658 159 | 9 658 159 | 9 714 518 |
336 | B3427 – Stratégie Nat. Éd. Postsec. Métis | 19 842 582 | 19 842 582 | 27 908 405 | 26 822 405 | 34 787 428 | 34 787 428 | 39 765 968 |
Financement de Base Total, EPS | 408 080 310 | 405 679 896 | 441 448 504 | 430 731 683 | 465 140 117 | 466 613 773 | 474 371 328 | |
337 | B3422 – INDSPIRE | 5 817 000 | 5 817 000 | |||||
336 | B3423 – Programme de partenariats postsecondaires (PPPS) | 22 090 137 | 24 207 320 | 22 090 137 | 23 907 453 | 22 090 137 | 24 319 543 | 22 090 137 |
Total Ciblé EPS | 27 907 137 | 30 024 320 | 22 090 137 | 23 907 453 | 22 090 137 | 24 319 543 | 22 090 137 | |
520 (statutaire) | B3421 – COVID 19 – Étudiants et jeunes | 64 943 926 | 64 943 926 | |||||
520 | B3423 – Programme de partenariats postsecondaires (PPPS) | 396 763 | 396 763 | |||||
308 | B3423 – Programme de partenariats postsecondaires (PPPS) | 655 756 | 655 756 | |||||
315 | B3421 – COVID 19 – Étudiants et jeunes | 65 474 923 | 65 474 923 | 65 534 813 | ||||
520 (statutaire) | B3426 – COVID 19 – Étudiants et jeunes | 2 520 000 | 2 520 000 | |||||
315 | B3426 – COVID 19 – Étudiants et jeunes | 2 521 339 | 2 521 339 | 2 521 339 | ||||
520 (statutaire) | B3427 – COVID 19 – Étudiants et jeunes | 7 240 000 | 7 240 000 | |||||
315 | B3427 – COVID 19 – Étudiants et jeunes | 7 243 848 | 7 243 848 | 7 243 848 | ||||
520 (statutaire) | B3428 – COVID 19 Relance Secur. EPS | 23 138 955 | 23 138 955 | |||||
336 | B3428 – COVID 19 Relance Secur. EPS | 2 628 961 | 2 628 791 | |||||
316 | B3428 – COVID 19 Relance Secur. EPS | 25 767 746 | 25 216 899 | |||||
Total COVID EPS | 0 | 0 | 100 868 605 | 100 868 435 | 101 663 612 | 101 112 765 | 75 300 000 | |
Total Éducation Post-Secondaire (EPS) | 435 987 447 | 435 704 217 | 564 407 246 | 555 507 571 | 588 893 866 | 592 046 081 | 571 761 465 |
Fonds Activité / budgétaire | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | Dépenses | Niveaux de référence | |
Total Éducation Primaire/Secondaire (EPS) | 2 303 214 715 | 2 303 447 004 | 2 451 957 463 | 2 430 841 357 | 2 707 560 294 | 2 701 422 824 | 2 844 835 465 |
Total SEJIPN | 52 874 088 | 52 911 208 | 56 566 143 | 56 378 378 | 84 306 748 | 84 283 504 | 82 373 397 |
Total Éducation Post-Secondaire (EPS) | 435 987 447 | 435 704 217 | 564 407 246 | 555 507 571 | 588 893 866 | 592 046 081 | 571 761 465 |
Total Programme d'Éducation | 2 792 076 250 | 2 792 062 429 | 3 072 930 852 | 3 042 727 307 | 3 380 760 908 | 3 377 752 410 | 3 498 970 327 |
Ententes en matière d'éducation de SAC
Principaux messages
- Les ententes régionales en matière d'éducation soutiennent les systèmes d'éducation conçus par les Premières Nations afin d'améliorer la réussite des élèves grâce à la vision et aux objectifs fixés par les Premières Nations pour l'éducation primaire et secondaire.
- Ces ententes sont adaptées au contexte local ou régional et décrivent les plans de conception, de mise en œuvre et de gestion des systèmes d'éducation des Premières Nations, y compris le financement nécessaire pour obtenir de meilleurs résultats pour les élèves, et officialisent l'engagement du Canada à fournir les ressources requises.
- En date d'avril 2022, près de 50 organisations des Premières Nations à travers le Canada ont eu accès au financement pour l'élaboration d'ententes régionales en matière d'éducation, soit en participant à une table technique régionale, soit en s'engageant dans des discussions sur l'élaboration d'ententes régionales en matière d'éducation.
- À ce jour, neuf ententes régionales en matière d'éducation ont été conclues, couvrant environ 28 441 étudiants dans cinq provinces, et des discussions actives sont en cours avec plus de 15 groupes de Premières Nations.
- En juillet 2022, SAC et le Conseil en éducation des Premières Nations au Québec ont signé une nouvelle entente régionale en matière d'éducation qui s'appuie sur une formule de financement adaptée et conçue par les Premières Nations pour répondre aux besoins précis des élèves et améliorer les résultats scolaires. Le Budget 2022 a prévu 310,6 millions de dollars sur cinq ans pour la mise en œuvre de cette entente.
Contexte
- À ce jour, neuf ententes régionales en matière d'éducation ont été signées, et elles visent environ 28 441 élèves.
- Accord tripartite de la Colombie-Britannique sur l'éducation (2018) – soutenu par un modèle de financement basé sur le financement provincial et des investissements particuliers reconnaissant les besoins uniques des élèves des Premières Nations. Cet accord vise 153 Premières Nations et est au service de 10 686 élèves.
- Kee Tas Kee Now Tribal Education Authority en Alberta (2019) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. L'entente vise cinq Premières Nations et est au service de 1 119 élèves.
- Entente régionale en matière d'éducation de la Première Nation de Sunchild en Alberta (2019) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. L'entente vise une Première Nation et est au service de 331 élèves.
- Athabasca Denesuline Education Authority en Saskatchewan (2019) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. L'entente vise trois Premières Nations et est au service de 1 230 élèves.
- Administration scolaire de la Nation crie de Peter Ballantyne en Saskatchewan (2020) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. L'entente vise une Première Nation et est au service de 2 116 élèves.
- Entente régionale en matière d'éducation tripartite de la Première Nation de Whitecap Dakota en Saskatchewan (2020) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. L'entente vise une Première Nation et est au service de 158 élèves.
- Alliance pour l'éducation du Traité en Saskatchewan (2021) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. Cette entente vise quatre Premières Nations et est au service de 771 élèves.
- Administration scolaire de la Première Nation d'Elsipogtog au Nouveau-Brunswick (2021) – le financement est fondé sur la formule de financement régionale provisoire. L'entente vise une Première Nation et est au service de 594 élèves.
- Conseil en éducation des Premières Nations au Québec (2022) – entente fondée sur une formule de financement élaborée par le Conseil en éducation des Premières Nations. Cette entente vise 22 Premières Nations et est au service de 6 345 élèves.
Source : Les données sur les élèves proviennent du Système d'information sur l'éducation (SIE) pour les rapports soumis à SAC et acceptés (finals) le 1er avril 2022.
Situation actuelle
- Des discussions sont en cours avec plus de 50 Premières Nations et organismes d'éducation des Premières Nations pour faire progresser les nouvelles ententes régionales en matière d'éducation dans tout le pays.
Données sur l'éducation de SAC
Principaux messages
Éducation primaire et secondaire
- En 2021-2022, le financement de SAC a soutenu environ 109 000 élèves de l'élémentaire et du secondaire, dont 69 % fréquentaient des écoles administrées par les Premières Nations, 28 % des écoles provinciales, 2 % des écoles privées et 1 % des écoles fédérales.
- Il existe 502 programmes d'éducation administrés par les Premières Nations dans les réserves, offerts dans des écoles classiques, dans d'autres espaces communautaires, à distance et/ou selon des arrangements virtuels.
- Au moins une discipline est enseignée dans une langue des Premières Nations à 92 % des élèves fréquentant des écoles administrées par les Premières Nations.
Éducation postsecondaire
- Le Budget 2019 a soutenu de nouvelles stratégies d'éducation postsecondaire fondées sur les distinctions. Une mesure consistait en la mise en œuvre de deux nouvelles stratégies d'éducation postsecondaire pour soutenir les étudiants des Inuit et de la Nation métisse.
- En 2017-2018, la Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations a fourni un soutien à environ 24 000 étudiants des Premières Nations. Les données des années successives n'ont pas encore atteint les seuils de déclaration permettant de communiquer les résultats.
- Grâce à la Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse, les partenaires de la Nation métisse ont fourni un soutien financier à 3 659 étudiants de niveau postsecondaire de la Nation métisse en 2020-2021.
- Grâce à la Stratégie d'éducation postsecondaire des Inuit, les partenaires inuits ont fourni un soutien financier à 619 étudiants inuits de niveau postsecondaire en 2020-2021.
Collecte de données
- La pandémie de COVID-19 a eu d'importants effets sur la déclaration et la collecte de données. Le Ministère continue de travailler avec ses partenaires autochtones pour s'assurer que des données importantes sur les programmes sont recueillies afin d'éclairer l'élaboration des politiques et la mise en œuvre des programmes.
Contexte
20161 | 20212 | |||
---|---|---|---|---|
Premières Nations dans les réserves | Population non autochtone | Premières Nations dans les réserves | Population non autochtone | |
Total | 43,90 % | 88,40 % | 53,40 % | 90,20 % |
Homme | 42,40 % | 86,60 % | 50,60 % | 88,60 % |
Femme | 45,40 % | 90,40 % | 56,50 % | 91,90 % |
1 Statistique Canada. Tableau Recensement de 2016 de SAC/RCAANC 2016 Tableau de base 10 Population du Canada âgée de 15 ans et plus par géographie, identité autochtone, groupe d'âge, sexe et plus haut certificat, 2016. 2 Statistique Canada. Tableau SAC_2021_Recensement_2AL_DOR_R7_T5 Population du Canada âgée de 15 ans et plus, selon la géographie, l'identité autochtone, le groupe d'âge, le sexe et le plus haut certificat, 2021 |
- Selon le Recensement de la population de 2021, 53 % des membres des Premières Nations vivant dans des réserves et âgés de 18 à 24 ans possèdent un diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence, contre 90 % des Canadiens non autochtones.
- Les niveaux d'instruction ont augmenté entre 2016 et 2021, tant pour les Premières Nations dans les réserves que pour les Canadiens non autochtones. Cela a permis de réduire l'écart de scolarisation entre les deux populations.
- En général, le niveau d'instruction est légèrement plus élevé chez les femmes des Premières Nations vivant dans les réserves que chez les hommes des Premières Nations vivant dans les réserves (18-24 ans).
20213 | |||
---|---|---|---|
Premières Nations (Dans les réserves et hors réserves) |
Inuit | Métis | |
Total | 45,34 % | 33,59 % | 56,34 % |
Hommes+ | 40,12 % | 31,18 % | 51,86 % |
Femmes+ | 49,90 % | 35,77 % | 60,45 % |
3 Statistique Canada. Tableau SAC_2021_Recensement_2AL_DOR_R7_T5 Population du Canada âgée de 15 ans et plus, selon la géographie, l'identité autochtone, le groupe d'âge, le sexe et le plus haut certificat, 2021 |
- En 2021, les taux de scolarisation postsecondaire des personnes âgées de 25 à 64 ans étaient de 45,3 % pour les Premières Nations, 33,6 % pour les Inuit et 56,3 % pour les Métis.
- De nombreux établissements autochtones s'associent à des établissements traditionnels, et les collectivités peuvent également choisir de s'associer directement à des établissements traditionnels pour proposer des programmes adaptés aux apprenants des Premières Nations, des Inuit et des Métis.
Situation actuelle
Éducation primaire et secondaire
- Le Programme d'éducation primaire et secondaire met en œuvre une nouvelle méthodologie pour établir le taux d'obtention du diplôme d'études secondaires fondée sur les cohortes, qui s'aligne mieux sur le taux d'obtention du diplôme d'études secondaires actuel pour tout le Canada.
- La méthodologie fondée sur les cohortes améliorera la capacité de SAC à mesurer la différence des taux d'obtention du diplôme d'études secondaires entre les élèves des Premières Nations vivant dans les réserves et ceux de la population non autochtone du Canada.
- On s'attend à ce que les données de la nouvelle méthodologie du taux d'obtention du diplôme fondée sur la cohorte soient publiées dans le Rapport ministériel 2022-2023 de SAC.
- SAC continue de travailler avec les Premières Nations dans les réserves afin de tirer parti des données pour soutenir les discussions sur les besoins des Premières Nations en matière d'éducation et les défis qui en découlent au chapitre du financement.
Éducation postsecondaire
- SAC continue à travailler avec les partenaires des Premières Nations, Inuit et Métis afin de tirer parti des données pour appuyer les discussions sur les besoins en matière de financement des programmes d'éducation postsecondaire.
Plus d'information
Installations scolaires
Messages Clés
- Services aux Autochtones Canada (SAC) octroie des fonds aux Premières Nations pour la construction de nouvelles écoles, la rénovation et l'agrandissement d'installations existantes, ainsi que pour l'exploitation et l'entretien des infrastructures scolaires existantes, par l'intermédiaire du Fonds accru pour l'infrastructure scolaire (qui fait partie du Programme d'immobilisations et d'entretien (PIE)).
- Les infrastructures scolaires peuvent comprendre des installations scolaires telles que des salles de classe, des gymnases, des laboratoires de sciences, des terrains de sport, des installations d'économie domestique et des ateliers.
- Ces investissements dans l'infrastructure aident les Premières Nations à maximiser le cycle de vie de leurs biens, à atténuer les risques pour la santé et la sécurité, à s'assurer que les biens respectent les codes et les normes applicables et sont gérés de manière rentable et efficace.
- Les écoles sont souvent la pierre angulaire des communautés des Premières Nations, offrant aux élèves un endroit sûr où apprendre et grandir, et servant de lieu de rassemblement pour les événements communautaires et les activités culturelles et, dans certains cas, de centre d'urgence.
- Les investissements dans les installations scolaires contribuent à la création de milieux d'apprentissage de qualité, sûrs et sains, ce qui contribue à rehausser la réussite scolaire des élèves dans les réserves. Ces investissements visent des projets de construction, d'agrandissement, de rénovation ou de réparations majeures d'écoles dans les communautés des Premières Nations
- SAC travaille en partenariat avec les communautés autochtones pour répondre à leurs besoins en matière d'installations scolaires.
- SAC s'est engagé à investir 2,35 milliards de dollars jusqu'en 2024‐2025 (2,27 milliards de dollars excluant le financement des dépenses opérationnelles) dans les installations scolaires des Premières Nations.
- D'avril 2016 au 31 décembre 2022, SAC a investi plus de 1,73 milliard de dollars en fonds ciblés pour soutenir la construction ou la rénovation de 204 écoles, dont 133 sont terminées, ce qui bénéficiera environ 35 000 élèves.
Contexte
- Au total, 450 écoles sont soutenues par SAC dans des communautés des Premières Nations partout au Canada. 402 d'entre elles sont administrées par la bande, 24 sont autonomes, 2 sont privées, 7 sont fédérales et 15 sont provinciales.
- Sur les 450 écoles, environ 40 % ont été évaluées comme étant dans un état moyen ou faible, nécessitant des rénovations, des ajouts ou des remplacements imminents sur la base des inspections du système d'évaluation de l'état des biens menées entre 2015 et mars 2021.
- SAC a commandé une évaluation des besoins en matière d'installations scolaires en mars 2022, qui a révélé un besoin à court terme (5 ans) de 1,49 milliard de dollars et un besoin à long terme (5 à 25 ans) de 6,48 milliards de dollars. L'Assemblée des Premières Nations a commandé sa propre évaluation des besoins en août 2021, qui a révélé des besoins de 4,8 milliards de dollars (à court terme) et de 7,9 milliards de dollars (à long terme). Enfin, l'exercice visant à combler le manque d'infrastructures d'ici 2030 a permis de déterminer des projets scolaires potentiels d'une valeur de plus de 3,12 milliards de dollars. Le haut degré de variabilité des coûts projetés est dû aux différences d'hypothèses et de méthodologies de chaque étude.
Situation Actuelle
À l'heure actuelle, les besoins connus en matière de projets d'infrastructure d'établissements scolaires à travers le pays s'élèvent à 808 millions de dollars et les fonds des budgets précédents ont été entièrement affectés, si bien que les projets ont dû être reportés jusqu'à ce que des sources de financement supplémentaires soient trouvées. Ce manque de financement a été exacerbé par les impacts de la pandémie de la COVID-19, ce qui a entraîné des retards continus et des augmentations de coûts dues aux taux du marché, aux problèmes de la chaîne d'approvisionnement et aux protocoles de santé et de sécurité accrus qui continuent d'avoir un impact sur les projets en cours.
Voici deux exemples de constructions récentes d'écoles :
- La Nation crie Enoch a travaillé en partenariat avec SAC pour la construction de l'école Maskêkosak Kiskinomâtowikamik, qui a été ouverte en septembre 2019 (SAC a versé 22,5 millions de dollars et la Nation crie Enoch 1,5 million de dollars). L'école intègre la langue crie dans tout le bâtiment et présente des photographies et des œuvres d'art qui réunissent le passé et le présent de la Nation. L'école peut accueillir 420 élèves et comprend des cours d'apprentissage sur le terrain et en langue crie.
- SAC a versé 26,9 millions de dollars à la Première Nation d'Elsipogtog pour construire une école communautaire de la maternelle à la 8e année, qui a été ouverte en 2021. L'école intègre l'Eastern Door Center qui fournit une évaluation et une intervention pour les besoins spéciaux complexes. La conception permet aux plans d'apprentissage individuels d'inclure des soutiens et un espace physique adéquat pour répondre aux besoins variables des élèves. Elle comprend également une zone extérieure qui offre un espace sûr pour des expériences culturellement pertinentes plus étroitement liées à la nature, une piste de marche intérieure qui encourage la participation de la communauté pour un environnement holistique, et une clinique dentaire.
Financement des écoles fédérales
Messages clés
- Les écoles fédérales représentent un modèle unique d'éducation dans les réserves, puisqu'il n'en reste que sept au Canada, dont six en Ontario (cinq dans les Six Nations de Grand River et une dans la Première Nation des Mohawks de la baie de Quinte) et une en Alberta (Première Nation de Cold Lake).
- Services aux Autochtones Canada travaille avec les Mohawks de la baie de Quinte, les Six Nations de Grand River et la Première Nation de Cold Lake pour développer des stratégies de soutien à l'apprentissage pour environ 1 600 élèves des écoles fédérales.
- Le Ministère discute depuis plusieurs années du transfert du contrôle et de la prestation des écoles fédérales aux Premières Nations. Les préoccupations portent sur les besoins en infrastructures, les niveaux de financement actuels par rapport aux écoles provinciales, l'impact sur le personnel enseignant (actuellement employé par le gouvernement fédéral) et les discussions exploratoires sur les modèles de cogestion.
- Le Ministère donne la priorité à l'engagement communautaire pour s'assurer que le programme d'études reflète les éléments culturels et traditionnels, y compris la formation linguistique pour les étudiants et le personnel, dans la mesure du possible.
- Le financement des écoles fédérales est généralement aligné sur les normes de financement provinciales, l'accent portant sur la langue et la culture des Premières Nations. Cependant, la seule école fédérale de l'Alberta connaît des difficultés de financement. SAC continue de rechercher des possibilités de collaboration avec les Premières Nations partenaires afin d'améliorer la prestation de services.
- En Alberta, les dirigeants de la Première Nation de Cold Lake continuent de manifester leur intérêt pour que le Canada continue de fournir des programmes et des services éducatifs par l'intermédiaire de l'école gérée par le gouvernement fédéral, qui constitue un élément de leur relation de traité avec le Canada.
Contexte
- Une centaine d'élèves étudient à l'école fédérale d'Alberta, et environ 1 500 élèves étudient dans les six écoles fédérales de l'Ontario. Les élèves sont encadrés par plus de 300 enseignants et membres du personnel employés par le gouvernement fédéral.
- Le personnel de Le Goff (Alberta) comprend à la fois des employés fédéraux et des employés des Premières Nations.
- Les écoles fédérales sont financées au même niveau ou presque que leurs homologues provinciales, mais les coûts salariaux sont légèrement plus élevés en raison des niveaux de personnel et des avantages sociaux fédéraux. Le coût annuel approximatif de l'administration des sept écoles fédérales est d'environ 20 millions de dollars.
- Les écoles fédérales n'ont pas participé à l'élaboration conjointe de la politique de transformation de l'éducation, ni à la formule de financement provisoire qui en découle. Cependant, les écoles administrées par les bandes au sein de ces communautés ont été impliquées.
Statut actuel
Région de l'Ontario
- SAC collabore avec les Six Nations et les Mohawks de la baie de Quinte pour veiller à ce que les niveaux de financement restent conformes aux normes provinciales et à la formule provisoire.
- Le bien-être et la réussite des élèves restent une priorité centrale, l'accent étant mis sur la réussite scolaire, les environnements d'apprentissage sains et sûrs et les enseignements culturels.
- La région de l'Ontario étudie ce que signifierait la cogestion avec les Six Nations. Ces discussions portent notamment sur la garantie d'une éducation de qualité, l'impact des employés fédéraux et l'élaboration éventuelle d'un plan de travail commun.
Région de l'Alberta
- L'école Le Goff, dans la Première Nation de Cold Lake, offre des programmes pour les écoles élémentaires.
- L'engagement récent de la communauté a mis en évidence un intérêt pour le développement d'un modèle qui offre des programmes linguistiques et culturels, des programmes avant et après l'école, et divers soutiens aux élèves (y compris des produits menstruels).
Biographies
INAN biographies
L'honorable Marc Garneau, Notre-Dame-de-Grâce–Westmount, Qc
Président de l'INAN
Biographie
Né à Québec (Québec), l'honorable Marc Garneau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2008, puis réélu en 2011, 2015, 2019 et 2021.
M. Garneau a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie physique du Collège militaire royal du Canada en 1970 et a commencé sa carrière au sein du Commandement maritime des Forces canadiennes. En 1973, il a obtenu un doctorat en génie électrique de l'Imperial College of Science and Technology de Londres, en Angleterre.
De 1982 à 1983, il a étudié au Collège d'état-major et de commandement des Forces canadiennes à Toronto. Pendant cette période, il a été promu au rang de commandant, puis de capitaine. Il a pris sa retraite des Forces armées canadiennes en 1989.
M. Garneau a également été l'un des six premiers astronautes canadiens et il est devenu le premier Canadien à aller dans l'espace en octobre 1984. En février 2001, il a été nommé premier vice-président de l'Agence spatiale canadienne et en est devenu le président en novembre 2001.
M. Garneau a été ministre des Transports de 2015 à 2021 et ministre des Affaires étrangères de janvier à octobre 2021. M. Garneau ne fait actuellement pas partie du Cabinet.
Jamie Schmale, Haliburton—Kawartha Lakes—Brock, Ont.
Porte-parole, Services aux Autochtones; vice-président de l'INAN
Biographie
Né à Brampton (Ontario), Jamie Schmale a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2015, puis réélu en 2019 et 2021.
Avant d'être élu, M. Schmale a travaillé comme adjoint et directeur de campagne de l'ancien député conservateur Barry Devolin (Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario). Il a obtenu un diplôme en radiodiffusion au Collège Loyalist (Ontario) et a commencé sa carrière comme présentateur de nouvelles. Il est devenu par la suite directeur des nouvelles pour CHUM Media.
M. Schmale a été porte-parole pour les Relations Couronne-Autochtones dans la 43e législature. Au cours de la 42e législature, M. Schmale a été porte-parole de l'opposition pour le développement économique du Nord et porte-parole adjoint pour les ressources naturelles. Il a été membre du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2015-2017) et du Comité permanent des ressources naturelles (2017-2019).
Actuellement, M. Schmale occupe le poste de porte-parole de l'opposition pour les Services aux Autochtones.
Marilène Gill, Manicouagan, Qc
Porte-parole, Affaires autochtones et du Nord; vice-présidente de l'INAN
Biographie
Née à Sorel, au Québec, Marilène Gill a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, et a été réélue en 2019 et 2021.
Avant son élection, Mme Gill enseignait au niveau collégial et poursuivait des études de doctorat en littérature. Son parcours comprend également des postes de syndicaliste, d'agent d'aménagement et de coordinatrice de la Table de concertation en condition féminine de la Côte-Nord. Elle participe également au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Elle a également été directrice littéraire des Éditions Trois-Pistoles, où elle a publié des œuvres personnelles pour lesquelles elle a reçu plusieurs prix et bourses. Mme Gill a également été attachée politique de Michel Guimond, ancien député et whip en chef du Bloc Québécois.
Mme Gill est whip adjointe, présidente du Caucus des jeunes familles et porte-parole du Bloc Québécois en matière d'Affaires autochtones et du Nord.
Jenica Atwin, Fredericton, NB
Biographie
Jenica Atwin a grandi à Oromocto, au Nouveau-Brunswick. Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019 en tant que membre du Parti vert avant de se joindre au Parti libéral en juin 2021.
Mme Atwin a obtenu une maîtrise en éducation de l'Université du Nouveau-Brunswick.
Avant d'être élue, elle était consultante en éducation et chercheuse dans un centre d'éducation des Premières Nations. En 2016, elle a coorganisé une activité connexe au mouvement UNIS axée sur la présentation des jeunes des Premières nations les uns aux autres et sur l'aide à ceux qui ont récemment quitté les réserves.
Elle est membre de l'INAN. Elle a siégé au comité sur la pandémie de COVID-19.
Jaime Battiste, Sydney—Victoria, N.-É.
Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones
Biographie
Né dans la Première Nation Eskasoni, en Nouvelle-Écosse, Jaime Battiste a été élu à la Chambre des communes en 2019 et réélu en 2021. Il est le premier député Mi'kmaq au Canada.
M. Battiste a obtenu un diplôme de la Schulich School of Law de l'Université Dalhousie en 2004. Il a occupé des postes de professeur, de conseiller principal, de coordinateur de la citoyenneté et de chef régional de l'Assemblée des Premières Nations.
Au fil des ans, M. Battiste a été bénévole dans les domaines du sport, des droits des jeunes, des événements communautaires et des droits de la nation Mi'kmaq. Il est membre du Cercle sportif autochtone et copropriétaire des Eagles d'Eskasoni Junior B.
M. Battiste a été représentant au Conseil national de la jeunesse de l'Assemblée des Premières Nations de 2001 à 2006. En 2005, la Fondation autochtone de guérison l'a désigné comme l'un des « modèles autochtones nationaux au Canada ». En 2006, en tant que président du Conseil des jeunes de l'Assemblée des Premières Nations, il a été l'un des membres fondateurs du Mi'kmaq Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), une organisation qui représente et défend les intérêts des jeunes Mi'kmaq et Malécites dans la région de l'Atlantique. En 2018, M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles, une reconnaissance canadienne visant à honorer les bénévoles qui ont apporté une contribution importante et continue à leur communauté.
M. Battiste a été nommé Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones en décembre 2021.
Il est membre de l'INAN depuis février 2020 et a été précédemment membre du Comité permanent de la pêche et des océans.
Michael V. Mcleod, Territoires du Nord-Ouest, T.N.-O.
Biographie
Né à Fort Providence, dans les Territoires du Nord-Ouest, Michael Mcleod a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et réélu en 2019 et 2021.
Avant de se lancer en politique fédérale, M. McLeod a servi les résidents des Territoires du Nord-Ouest en tant que membre de l'Assemblée législative de 1999 à 2011 et a conseillé des clients de l'industrie touristique en tant qu'agent de développement touristique pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Il a également été maire de Fort Providence, président de sa section locale de la Nation métisse et vice-président du conseil régional du Dehcho.
M. McLeod a obtenu un diplôme en gestion du Collège de l'Arctique et a commencé sa carrière comme entrepreneur indépendant. Il a été membre de l'office du tourisme des Territoires du Nord-Ouest, de la Régie des entreprises de services publics des Territoires du Nord-Ouest et du Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board. La mission de cette organisation, qui consiste à réaliser des évaluations environnementales équitables et opportunes, demeure un intérêt majeur.
M. McLeod a déjà été membre de l'INAN en 2016-2017 et a été membre du Comité permanent des finances et président du caucus de l'Arctique et du Nord.
Marcus Powlowski, Thunder Bay—Rainy River, Ont.
Biographie
Né à Fort William, en Ontario, Marcus Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019 et réélu en 2021.
Avant d'être élu, M. Powlowski a été médecin au service des urgences du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. En plus d'être médecin, il est titulaire de deux diplômes de droit — LL.B et LL.M — obtenus respectivement aux universités de Toronto et Georgetown. Il a également fréquenté l'Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise de santé publique en droit et politique de la santé.
M. Powlowski a travaillé comme médecin pendant deux ans dans des communautés des Premières Nations du Nord, et pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans plusieurs pays en développement d'Afrique et d'Océanie. Pendant plusieurs années, il a travaillé comme consultant en législation sanitaire pour l'Organisation mondiale de la santé. Il a également participé bénévolement à un projet médical en Éthiopie.
M. Powlowski est membre de l'INAN depuis février 2020 et a également siégé au comité sur la pandémie de COVID-19 et au Comité permanent de la santé.
Patrick Weiler, West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country, C.-B.
Biographie
Né à West Vancouver, en Colombie-Britannique, Patrick Weiler a été élu pour la première fois au Parlement en 2019 et réélu en 2021.
Avant son élection, M. Weiler était un défenseur de la protection de l'environnement en tant qu'avocat spécialisé dans la gestion de l'environnement et des ressources naturelles, représentant des Premières nations, des petites entreprises, des municipalités et des organismes sans but lucratif au Canada et à l'étranger. M. Weiler a également travaillé en partenariat avec les Nations Unies et des agences de développement international, avec pour mission d'améliorer la gouvernance des ressources naturelles et la gestion des écosystèmes aquatiques.
M. Weiler a obtenu un baccalauréat ès arts à l'Université McGill et un doctorat en droit à la faculté de droit de l'Université de la Colombie-Britannique.
M. Weiler a siégé au Comité permanent des ressources naturelles, au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, ainsi qu'au caucus bipartite sur le climat et au caucus sur le tourisme.
Gary Vidal, Desnethé—Missinippi—Churchill River, Sask.
Porte-parole pour les Relations Couronne-Autochtones
Biographie
Gary est né et a grandi à Meadow Lake, dans le district de Desnethé - Missinippi - Churchill River. Il y a vécu, travaillé, joué, fait du bénévolat et servi toute sa vie. Il a obtenu son diplôme à l'école secondaire de Carpenter en 1983 a ensuite étudié à l'Université de la Saskatchewan et au Briercrest Bible College. Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et était un associé du cabinet comptable Pliska Vidal & Co.
Gary a été élu maire de la ville de Meadow Lake en septembre 2011, où il a servi sa communauté jusqu'à sa démission en mars 2019. Il a été élu vice-président du caucus des maires des villes de la Saskatchewan de 2016 à 2018. Il a été nommé au conseil d'administration de SaskWater en 2008, où il a siégé pendant près de dix ans, jusqu'en 2017.. À ce poste, il a également été président du comité de gouvernance et de responsabilité d'entreprise, président du comité d'audit et des finances, et enfin, président du conseil d'administration de 2015 à 2017.
Au cours des années, M. Vidal a été bénévole dans diverses fonctions de direction au sein de son église locale ainsi qu'au conseil d'administration du Bethel Gospel Camp, un camp pluri-confessionnel pour enfants. D'autres activités bénévoles comprennent l'entraînement et la gestion d'équipes mineures de hockey, de baseball et de football.
En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.
M. Vidal a déjà été porte-parole pour les Services aux autochtones et est actuellement porte-parole pour les relations Couronne-Autochtones. Il est membre de l'INAN depuis février 2020 et a également siégé au comité spécial sur la pandémie de COVID-19 au cours de la dernière législature (2019-2021).
Bob Zimmer, Prince George – Peace River – Northern Rockies, BC
Biographie
Bob est né à Dawson Creek, en Colombie-Britannique, et a grandi à Fort St. John, en Colombie-Britannique également. Bob a commencé sa carrière en travaillant dans l'entreprise familiale de charpenterie de son père, où il a appris les valeurs d'honnêteté, d'intégrité et de travail acharné. Grâce à ces principes fondamentaux, Bob a obtenu son certificat de menuisier compagnon du Sceau rouge et a ensuite créé sa propre entreprise de construction.
Il a obtenu un diplôme de premier cycle de la Trinity Western University en cinétique humaine et en histoire/sciences politiques. Bob a également obtenu un baccalauréat en éducation de l'Université de la Colombie Britannique. Il a été entraîneur principal de l'équipe universitaire de rugby de Langley. Après avoir obtenu son diplôme de l'Université de la Colombie-Britannique, Bob est retourné à St. John, où il a enseigné pendant sept ans et a continué à travailler dans le domaine de la construction en bâtissant plusieurs maisons.
Bob a été élu pour la première fois comme député de Prince George – Peace River en 2011, puis réélu comme député de Prince George – Peace River – Northern Rockies en 2015, puis en 2019.
Bob est coprésident du caucus parlementaire du Plein air et a été le ministre du Cabinet fantôme responsable des Affaires du Nord et de l'Agence de développement économique du Nord, de novembre 2019 à septembre 2020.
Depuis son entrée en fonction, Bob a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire, le Comité permanent des ressources naturelles, le Comité permanent des anciens combattants et le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre. Il a également été président du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique, vice-président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées, porte-parole pour la porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, président du Caucus conservateur de la Colombie Britannique et du Yukon et président du Petit-déjeuner – Prière national.
Bob est un membre de longue date du Fort St. John Sunrise Rotary Club, il fait du bénévolat pour de nombreux événements et organismes locaux, et il fréquente son église locale avec sa femme Val et leurs quatre enfants, Kristian, David, Tim et Bobbie.
Eric Melillo, PCC (Kenora, Ont.)
Biographie
Eric Melillo est le député de la circonscription de Kenora. Il a été élu lors des élections générales de 2019 et de 2021.
Avant de se lancer en politique, il a travaillé en tant qu'associé au sein d'une firme de services-conseils aux entreprises et en tant qu'analyste de recherche politique pour un groupe de réflexion non partisan. Eric a également travaillé comme collaborateur politique pendant qu'il terminait son baccalauréat ès arts en économie, à l'université Lakehead.
Depuis son élection au Parlement, Eric a travaillé pour apporter des changements positifs dans le nord-ouest de l'Ontario, en soutenant des projets d'infrastructure essentiels, en apportant un soutien significatif aux communautés autochtones et en créant de meilleures possibilités économiques pour tous. Eric a représenté avec conviction les habitants de la circonscription de Kenora.
Eric est né et a grandi à Kenora, où il vit avec sa femme Danaka et leur chien Oakley.
Lori Idlout, Nunavut, Nt
Porte-parole – Affaires du Nord; Critique – Services aux Autochtones; Critique – Relations Couronne-Autochtones
Biographie
Née à Igloolik, au Nunavut, Lori Idlout a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2021.
Avant son élection, Mme Idlout a pratiqué le droit à Iqaluit avec son propre cabinet, Qusugaq Law. Elle a représenté le groupe protestant contre l'expansion de la mine de fer de Baffinland, et a servi de conseillère technique pour la Ikajutit Hunters and Trappers Organization lors d'une audience publique sur la question. Entre 2004 et 2011, Mme Idlout a occupé le poste de directrice générale du Nunavut Embrace Life Council, un organisme sans but lucratif voué à la prévention du suicide. Elle avait auparavant travaillé pour le ministère de la Santé du Nunavut et pour Nunavut Tunngavik Incorporated en tant qu'analyste des politiques, et a été la fondatrice de la Coalition of Nunavut DEAs en tant que directrice de l'Iqaluit District Education Authority afin de défendre les services éducatifs.
Mme Idlout a obtenu un baccalauréat en psychologie de l'Université Lakehead en 1997, et un doctorat en droit de l'Université d'Ottawa (2018).
Elle est une nouvelle membre d'INAN et la porte-parole du NPD pour les Relations Couronne-Autochtones, les Affaires du Nord et les Services aux Autochtones.