2023-2024 Analyse comparative entre les sexes (ACS) Plus
Table des matières
- Partie 1 : Gouvernance et capacité institutionnelle relative à l'ACS Plus
- Partie 2 : Incidences liées au genre et à la diversité par programme
Partie 1 : Gouvernance et capacité institutionnelle relative à l'ACS Plus
Structures de gouvernance et responsabilisation
L'unité responsable de l'approche d'analyse comparative entre les sexes plus (ACS Plus) pour Services aux Autochtones Canada (SAC), aussi appelée Centre de responsabilité, a été créée à la fin de l'exercice 2020-2021 au sein du Secteur de la politique stratégique et des partenariats.
La vision de SAC pour l'ACS Plus, initialement exprimée dans une déclaration d'intention en 2019, est ancrée dans le travail d'ACS Plus des organisations nationales de femmes autochtones. Cela nécessite de mettre l'accent sur l'intégration de cadres politiques et d'appels à l'action complémentaires, et de soutenir l'avancement du travail sur l'équité et l'inclusion de manière plus générale. Tout au long de l'année 2023-2024, le Centre de responsabilité de l'ACS Plus a reçu le soutien d'un champion de la direction, soit le sous-ministre adjoint du Secteur de la politique stratégique et des partenariats. SAC dispose également de points de contact pour l'ACS Plus dans chaque secteur, ainsi que de groupes de services internes essentiels qui soutiennent la sensibilisation et le développement des compétences, et qui collaborent avec le Centre de responsabilité de l'ACS Plus pour garantir une fonction de remise en question de haute qualité. Il existe également une communauté de pratique informelle de l'approche d'ACS Plus avec plus de 200 représentants de l'ensemble du Ministère.
Pour faciliter l'appui de la haute direction dans l'ensemble du Ministère et faire progresser la mise en œuvre de l'ACS Plus, le Comité de la haute direction de SAC a approuvé une stratégie de cinq ans au printemps 2023. En outre, au printemps 2024, un cadre de reddition de compte et de responsabilisation pour l'ACS Plus a été approuvé. Ce cadre permettra au Ministère de déterminer et de combler plus précisément les lacunes en matière de capacité et de mise en œuvre de l'ACS Plus. À l'heure actuelle, le Centre de responsabilité recueille des analyses à l'échelle des initiatives sur la qualité de l'intégration de l'ACS Plus dans l'ensemble des demandes budgétaires et hors cycle, des mémoires au Cabinet et des présentations au Conseil du Trésor, ainsi que des données à l'échelle des sous-programmes sur la qualité de l'ACS Plus dans les activités de planification, de production de rapports et de mesure du rendement. Le Centre de responsabilité recueille également des données sur les obstacles auxquels se heurtent les programmes et les services internes, ou les obstacles qui les limitent dans l'application de l'ACS Plus, dans la manière dont l'ACS Plus est utilisée dans les principales initiatives, dans les plans de collecte de données et de preuves concernant l'ACS Plus et dans la qualité de l'intégration de l'ACS Plus dans les indicateurs de programme. Les renseignements issus de ces processus de collecte de données seront utilisés pour présenter des rapports à la haute direction et élaborer des plans de mise en œuvre de l'ACS Plus à l'échelle sectorielle afin de combler les lacunes cernées.
Capacité
Au cours de l'exercice 2023-2024, le Ministère a maintenu une fonction de remise en question cohérente et de haute qualité pour évaluer l'application de l'ACS Plus dans les mémoires au Cabinet, les présentations au Conseil du Trésor, ainsi que et les propositions budgétaires et hors cycle, ce qui a donné lieu à des conseils ou à des recommandations sur plus de 80 documents de ce type tout au long de l'exercice.
En réponse au témoignage devant le Comité sénatorial permanent des affaires sociales, des sciences et de la technologie à l'automne 2022, SAC donne la priorité à une approche de renforcement des capacités qui se concentre sur des communautés fonctionnelles particulières. Par exemple, au cours de la période 2023-2024, le Ministère a achevé et fourni une boîte à outils de l'ACS Plus et une formation pour les spécialistes de la communication, et des produits d'apprentissage similaires conçus pour les groupes fonctionnels sont prévus pour l'avenir. SAC a également fait progresser l'intégration significative de l'ACS Plus dans la mesure des performances et a approfondi sa collaboration avec les partenaires autochtones sur l'ACS Plus en créant le groupe de travail sur l'ACS Plus, qui regroupe des représentants de SAC et des partenaires afin de déterminer les réussites, d'ajuster l'approche de l'ACS Plus de l'organisation et de répondre aux priorités émergentes ainsi qu'aux contextes changeants.
En 2024-2025, le Centre de responsabilité de l'ACS Plus continuera de faire progresser la mise en œuvre et la systématisation de l'ACS Plus dans l'ensemble du Ministère, tel que décrit dans le plan ministériel et complété par les constatations de son nouveau cadre de responsabilisation.
Données
À SAC, le paysage de données complexe est influencé par des facteurs comme le mandat du Ministère de faire progresser le transfert de responsabilités, la nécessité de réduire la charge de travail en matière de production de rapports pour les partenaires autochtones, et le respect des principes de propriété, de contrôle, d'accès et de possession (PCAP) des Premières Nations et de la souveraineté des données autochtones de manière plus générale. Ces facteurs peuvent avoir un effet sur la capacité actuelle du Ministère à fournir des descriptions détaillées de l'incidence des programmes sur divers groupes, comme le font d'autres ministères (p. ex., par l'entremise de la collecte de données sur les programmes et de statistiques désagrégées à l'échelle de la population). Pour contourner ce problème, SAC a développé des orientations et des capacités pour appliquer l'ACS Plus à l'aide d'une analyse des communautés soutenue par des données socioéconomiques à l'échelle communautaire dérivées du Recensement, de l'Enquête auprès des peuples autochtones et d'autres sources. SAC continuera de travailler avec les partenaires autochtones et d'appliquer l'ACS Plus pour appuyer ses travaux sur les approches transformatrices des données autochtones, les profils d'information sur le rendement des programmes, la collecte de données sur les programmes et d'autres domaines de la collecte et de l'interprétation des données. La Stratégie ministérielle en matière de données de SAC intègre l'ACS Plus adaptée à la culture en tant que concept fondamental en reconnaissance du fait qu'il s'agit d'un outil essentiel pour appuyer l'élaboration de politiques, de programmes et de services équitables qui répondent aux priorités et aux besoins des partenaires des Premières Nations, des Inuit et des Métis.
Les détails des résultats de SAC concernant l'application de l'ACS Plus à ses activités à l'échelle des programmes sont décrits dans le tableau d'informations complémentaires ci-dessous. Au besoin, pour assurer l'exhaustivité et la clarté du rapport, les informations à l'échelle des programmes ont été divisées en composantes à l'échelle des « sous-programmes ».
Partie 2 : Incidences liées au genre et à la diversité, par programme
Domaine de service : Santé
Promotion de la santé publique et prévention des maladies
Le Programme de promotion de la santé publique et de prévention des maladies offre aux Premières Nations et aux Inuit la souplesse nécessaire pour mettre en œuvre des services de santé intégrés et holistiques, tout en soutenant le transfert de ces services à leurs communautés. Les activités clés du programme englobent cinq domaines principaux : le bien-être mental, un mode de vie sain, le développement de l'enfant, le contrôle des maladies transmissibles et la santé environnementale et publique. Ces services communautaires adaptés à la culture sont principalement offerts par les peuples autochtones.
Contrôle et gestion des maladies transmissibles
Contexte du sous-programme
Le Programme de contrôle et de gestion des maladies transmissibles (CGMT) vise à réduire l'incidence et les effets des maladies transmissibles au sein des Premières Nations dans les réserves et au sein des communautés inuites. Les principales activités comprennent la prévention, le traitement, la lutte contre les épidémies et l'éducation du public en matière de prévention des infections. Le programme reconnaît les effets durables de la colonisation, qui créent des obstacles à l'accès et contribuent aux disparités en matière de santé, en particulier au sein des sous-populations. En intégrant les considérations liées à l'ACS Plus, le Programme de CGMT aide les régions à collaborer avec les communautés pour mettre en œuvre des mesures ciblées.
Population cible
Les communautés des Premières Nations et les Inuits dans les provinces, ainsi que les programmes de lutte contre la tuberculose pour les Inuits dans les territoires.
Objectifs du programme
Étant donné des limites importantes, l'ACS Plus n'a pas été appliquée dans la conception du sous-programme Contrôle et gestion des maladies transmissibles et, en fonction de la disponibilité des données et de l'évolution des ententes de partage de données, le programme a une capacité limitée à rendre compte des progrès accomplis dans la lutte contre les effets des maladies transmissibles sur divers groupes de personnes ou diverses communautés.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Globalement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations; Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
L'intersection des problèmes sanitaires et socioéconomiques crée des facteurs de risque et des obstacles supplémentaires (problèmes socioéconomiques comme le surpeuplement des logements, la malnutrition et la toxicomanie) pour certaines populations au sein des communautés, ce qui accroît leur risque de contracter des maladies transmissibles. La recherche dans le cadre de l'ACS Plus a indiqué que les maladies transmissibles ont une incidence disproportionnée sur des groupes comme les femmes, les enfants, les personnes âgées, les personnes 2ELGBTQI+ et les personnes en situation de handicap, entre autres.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022 : Premières Nations : 21,4 cas pour 100 000 habitants Inuit : 136,7 cas pour 100 000 habitants |
L'impact de la pandémie de la COVID-19 et la nécessité de réaffecter des ressources de santé publique limitées pour y faire face ont affecté la disponibilité et l'accessibilité des programmes de prévention et de soins de la tuberculose (TB) dans l'ensemble du Canada, et ont retardé la communication annuelle des résultats. La stigmatisation et la discrimination associées à la tuberculose continuent de réduire l'accessibilité au dépistage de la maladie dans tous les groupes d'âge au Canada |
Sources des données : Agence de la santé publique du Canada (ASPC) via le Système canadien de déclaration des cas de tuberculose (SCDCT). |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022 : Globalement : 26,7 cas pour 100 000 habitants Hommes : 27,0 cas pour 100 000 habitants Femmes : 35,9 cas pour 100 000 habitants Âge <18 ans : 1,4 cas pour 100 000 habitants Hommes : 0,0 cas pour 100 000 habitants Femmes : 2,8 cas pour 100 000 habitants Age 18-34 ans : 42,3 cas pour 100 000 habitants Hommes : 42,6 cas pour 100 000 habitants Femmes : 41,9 cas pour 100 000 habitants 35 ans et plus : 35,7 cas pour 100 000 habitants Hommes : 32,4 cas pour 100 000 habitants Femmes : 38,8 cas pour 100 000 habitants |
La pandémie de la COVID-19 a affecté la surveillance et retardé la déclaration pour 2022, car les ressources ont été réaffectées à d'autres maladies. Elle a également perturbé l'accès à la prévention et aux soins pour les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS). La stigmatisation, les déséquilibres de pouvoir et les cas asymptomatiques ont encore limité les tests de dépistage des ITSS, comme la syphilis, dans tous les groupes d'âge. |
Sources des données : Bureaux régionaux |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022 : Globalement : 782,3 cas pour 100 000 habitants Hommes : 660,4 cas pour 100 000 habitants Femmes : 914,8 cas pour 100 000 habitants Âge <18 ans : 119,4 cas pour 100 000 habitants Hommes : 48,5 cas pour 100 000 habitants Femmes : 193,3 cas pour 100 000 habitants Âge 18-34 ans : 1286,5 cas pour 100 000 habitants Hommes : 1004,3 cas pour 100 000 habitants Femmes : 1582,8 cas pour 100 000 habitants Âge 35+ ans : 609,4 cas pour 100 000 habitants Hommes : 658,4 cas pour 100 000 habitants Femmes : 562,0 cas pour 100 000 habitants |
Les taux sont calculés à partir des comptes de cas et de population fournis par les équipes régionales de la DGSPNI, englobant toutes les régions qui ont communiqué des données pour l'année en question. Les données pour 2022 doivent être interprétées avec prudence car la réaffectation des ressources de santé publique et de soins primaires pour répondre à la pandémie de la COVID-19 a limité les capacités de surveillance pour d'autres maladies transmissibles. |
Sources des données : Bureaux régionaux |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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72 % d'utilisation du RRO (2022) | La pandémie de la COVID-19 et la nécessité de réaffecter les ressources de santé publique ont perturbé les programmes d'immunisation dans tout le Canada et retardé les rapports annuels. L'hésitation vaccinale et la lassitude du public ont encore réduit la couverture vaccinale, y compris chez les enfants. Les données sur les taux d'immunisation sont basées sur les rapports régionaux de la DGSPNI et reflètent la proportion d'enfants de 2 ans dans les communautés des Premières Nations qui ont reçu au moins une dose du vaccin RRO. Si deux doses sont requises mais que seules des données partielles sont disponibles, seuls les enfants ayant reçu deux doses sont comptabilisés. Les données pour 2022 doivent être interprétées avec prudence en raison de l'impact de la pandémie sur la surveillance. |
Sources des données : Bureaux régionaux |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Programme de contrôle et de gestion des maladies transmissibles (CGMT) recueille des données ventilées selon le sexe sur diverses maladies transmissibles, y compris les infections transmissibles sexuellement et par le sang (VIH, hépatite C, syphilis), la tuberculose et les maladies évitables par la vaccination. Ces données permettent de suivre les tendances et d'évaluer l'incidence des programmes. Le programme utilise des données provenant de diverses sources, dont l'Agence de la santé publique du Canada et les systèmes de surveillance provinciaux, afin d'évaluer la prise en charge des maladies et l'efficacité du programme pour divers groupes.
Pour 2022, le programme a reçu des données ventilées selon le sexe et les utilisera comme base de référence pour suivre le fardeau des maladies et les incidences du programme. Le Programme de CGMT travaille avec les communautés des Premières Nations à l'élaboration de nouvelles ententes de partage de données et a investi dans des systèmes de données en temps réel pour améliorer la gestion de cas et la surveillance. Un projet pilote est en cours pour remplacer les rapports sur la syphilis infectieuse, qui reposent sur des méthodes Excel, par des outils intégrés et plus rapides. Le programme est également axé sur la collecte systématique de données en fonction du sexe, de l'âge et d'autres déterminants de la santé, conformément aux principes PCAP®.
Hygiène du milieu
Contexte du sous-programme
Les services de santé environnementale et publique (SEP) visent à déterminer, atténuer et prévenir les risques pour la santé humaine associés à l'exposition aux dangers dans les environnements naturels et bâtis des communautés des Premières Nations au sud du 60e parallèle et, dans certains cas, dans le Nord. Ces services permettent de résoudre des problèmes comme les logements et les conditions de vie insalubres, la mauvaise qualité de l'eau potable et les systèmes de traitement des eaux usées mal exploités, le manque d'opérateurs certifiés dans les usines de traitement de l'eau, le changement climatique, l'emplacement géographique et les inégalités socioéconomiques. Les principales activités comprennent l'éducation du public, la formation, l'évaluation de la santé environnementale et publique et la formulation d'avis et de recommandations. Les agents de SEP travaillent avec les autorités des Premières Nations pour déterminer les priorités et les risques en matière de santé environnementale et publique. Les services de SEP aident également les Premières Nations à comprendre leur exposition aux contaminants environnementaux, les effets sur la santé du changement climatique et les effets potentiels sur la santé des développements industriels à grande échelle, notamment par l'entremise de la recherche communautaire.
Population cible
Services régionaux : Tous les membres des Premières Nations vivant dans les réserves au sud du 60e parallèle.
Programme de lutte contre les contaminants de l'environnement chez les Premières Nations : Tous les membres des Premières Nations vivant dans les réserves, à l'exclusion des Premières Nations de la Colombie-Britannique, en particulier les jeunes, les Aînés et d'autres populations présentant un risque plus élevé de certaines expositions.
Programme sur le changement climatique et l'adaptation du secteur de la santé : Tous les membres des Premières Nations vivant dans les réserves et les Inuit du Nord, en particulier les jeunes et les Aînés.
Programme d'évaluation de base des Premières Nations en matière de santé et d'environnement : Toutes les communautés des Premières Nations situées au sud du 60e parallèle, à l'exclusion des communautés de la Colombie-Britannique.
Agents de santé environnementale et publique : Professionnels de la santé certifiés, employés par SAC ou les organisations des Premières Nations, qui fournissent des services de santé environnementale et publique directement aux communautés des Premières Nations.
Objectifs du programme
Les agents de santé environnementale et publique déterminent, atténuent et préviennent les risques pour la santé humaine associés à l'exposition aux dangers et aux risques potentiels dans les lieux où les membres des Premières Nations vivent, apprennent, travaillent et se divertissent dans les communautés des Premières Nations. Les agents de santé environnementale et publique travaillent avec les autorités des Premières Nations pour identifier les priorités et les risques. Ils donnent la priorité aux zones et aux installations où des populations plus vulnérables, notamment les nourrissons, les enfants, les femmes qui allaitent et les personnes âgées, pourraient être présentes, afin d'évaluer les risques accrus auxquels elles pourraient être exposées.
Le Programme d'évaluation de base des Premières Nations en matière de santé et d'environnement est un programme de recherche communautaire qui réunit les communautés des Premières Nations, des chercheurs principaux et des scientifiques afin de recueillir des données de base sur la santé humaine et l'environnement. Une évaluation de base mesure l'état actuel des indicateurs de la santé humaine et de l'environnement, afin qu'ils puissent être utilisés pour illustrer les changements au fil du temps. Les projets soutiennent la participation de diverses sous-populations, comme les personnes en situation de handicap, les personnes de diverses identités de genre et les chasseurs-cueilleurs.
Le Programme sur le changement climatique et l'adaptation du secteur de la santé (PCCASS) exige que tous les projets communautaires financés comportent un volet consacré aux jeunes et aux Aînés afin de s'assurer que les expériences générationnelles sont prises en compte.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations; Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
Les services sont proposés à l'échelle communautaire et profitent principalement aux personnes les plus vulnérables aux risques de santé environnementale et publique, comme les enfants, les jeunes, les Aînés et les personnes souffrant de problèmes de santé sous-jacents. Ces risques sont continuellement réévalués à mesure que de nouvelles informations apparaissent. Le Programme sur le changement climatique et l'adaptation du secteur de la santé (PCCASS) vise à soutenir tous les membres de la communauté, en mettant particulièrement l'accent sur les enfants et les jeunes, qui subiront le plus durement les effets du changement climatique au fil du temps.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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126 (2022-2023) | Les résultats pour 2023-2024 sont attendus pour l'automne 2024. Les résultats détaillés n'ont pas encore été communiqués. Des efforts sont en cours avec les RH pour explorer la possibilité de séparer les données existantes de SAC par sexe et par identité autochtone. |
Sources des données : Systèmes de ressources humaines et communautés des Premières Nations |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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22,2 % (2022-2023) | Les résultats détaillés ne sont pas rapportés. |
Sources des données : Système d'information sur la santé environnementale et système Hedgehog© en Alberta |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie de recrutement et de maintien en poste des agents de santé environnementale et publique de SAC, les services de santé environnementale et publique suivront le nombre de personnes autochtones et de femmes qui s'identifient comme telles et qui sont recrutées par SAC. Le volet du Service d'étude d'impact et de santé organise des ateliers avec les communautés, les conseils tribaux et les Premières Nations de la région afin de recueillir leurs points de vue et leurs préoccupations. Les résultats seront analysés en fonction des caractéristiques identitaires déclarées.
L'étude de recherche sur l'alimentation, l'environnement, la santé et la nutrition des enfants et des jeunes des Premières Nations intègre l'ACS Plus lors de l'analyse des données, y compris les caractéristiques démographiques, l'apport en nutriments et l'exposition aux contaminants selon le sexe et le groupe d'âge. Le Programme sur le changement climatique et l'adaptation du secteur de la santé (PCCASS) recueille des données sur la participation des Aînés et des jeunes ainsi que sur les incidences dans les rapports d'activité finaux.
Développement des enfants en santé
Contexte du sous-programme
Les services Développement des enfants en santé soutiennent les services communautaires dans le cadre d'un continuum de soins de la préconception et de la grossesse jusqu'à la naissance et le développement de la petite enfance. Les domaines d'intervention comprennent la santé prénatale, la santé postnatale et les soins aux nouveau-nés, la nutrition, l'alphabétisation et l'apprentissage précoces, ainsi que la santé physique, émotionnelle et mentale.
Population cible
Les communautés des Premières Nations et les Inuits.
Objectifs du programme
Le programme continuera à travailler avec des partenaires autochtones, notamment le Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones, ainsi que dans le cadre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones, afin de veiller à ce que les nouveaux programmes soient conçus et guidés par les peuples autochtones, conformément aux pratiques exemplaires de l'ACS Plus.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexe
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations; Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
La répartition selon le sexe des prestations du groupe de programmes Développement des enfants en santé (DSE) varie selon les programmes. Le Programme de soins de santé maternelle et infantile et le Programme canadien de nutrition prénatale s'adressent principalement aux femmes. Le Programme de lutte contre l'ensemble des troubles causés par l'alcoolisation fœtale assure la prévention auprès des femmes enceintes ainsi que le dépistage et la prise en charge des enfants, sans distinction de sexe. Le Programme d'aide préscolaire aux Autochtones dans les réserves s'adresse aux enfants, de la naissance jusqu'à l'âge de 6 ans, ainsi qu'à leurs familles, sans distinction de sexe.
Le Programme de soins de santé maternelle et infantile s'adapte aux besoins des parents des Premières Nations et des Inuit, qui sont souvent plus jeunes, ont plus d'enfants et sont moins susceptibles d'être mariés ou de vivre en union libre que les parents non-autochtones. Les familles des régions rurales et isolées sont confrontées à des difficultés supplémentaires en matière d'accès aux services. Les quatre régions de l'Inuit Nunangat – Inuvialuit, Nunavut, Nunavik et Nunatsiavut – ont conclu des ententes sur l'autonomie gouvernementale qui prévoient le financement des programmes DSE. Chaque région adapte ses programmes aux priorités et besoins particuliers de ses bénéficiaires.
Statistiques sur les incidences clés du programme
À l'avenir, le programme rendra compte de cet indicateur : Pourcentage de communautés ayant accès à des services de sage-femme et/ou d'accompagnante à la naissance.
Autres incidences clés du programme
Le groupe de programmes Développement des enfants en santé continue de fournir des aides prénatales et maternelles aux femmes enceintes, ainsi que des aides destinées à garantir aux enfants le meilleur départ possible dans la vie en leur donnant les moyens d'exceller à l'école grâce à des bases solides dans leur langue et leur culture.
Le Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones continue de fournir une plateforme aux organisations au service des femmes autochtones, des jeunes, des personnes bispirituelles, queer et non binaires pour défendre les interventions politiques et programmatiques les plus importantes pour les membres qu'elles servent. Ce comité crée un espace permettant au ministère de veiller à ce que l'élaboration des politiques soit intersectionnelle.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
À l'avenir, le programme continuera à travailler avec des partenaires autochtones, notamment le Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones, ainsi que dans le cadre de l'Initiative de transformation de l'apprentissage et de la garde des jeunes enfants autochtones, afin de veiller à ce que les nouveaux programmes et cadres de résultats soient conçus et guidés par les peuples autochtones, conformément aux pratiques exemplaires de l'ACS Plus.
Vie saine
Contexte du sous-programme
Le programme Vie saine vise à s'attaquer aux facteurs de risque et aux résultats en matière de santé liés aux maladies chroniques comme le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires, ainsi qu'aux blessures, chez les personnes et les communautés des Premières Nations et des Inuit. Il finance et soutient des politiques et des programmes communautaires adaptés à la culture et axés sur l'alimentation saine, la sécurité alimentaire, l'activité physique, la prévention et l'arrêt du tabagisme, la gestion des maladies chroniques et la prévention des blessures.
Le programme Vie saine comprend plusieurs domaines clés : l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones, les initiatives d'éducation en matière de nutrition de Nutrition Nord Canada, la Stratégie canadienne sur le tabac, la politique en matière de nutrition, la politique de prévention des maladies chroniques et la politique de prévention des blessures. Il collabore avec les services Développement des enfants en santé, le Programme de bien-être mental, les services de santé environnementale et publique, les services de soins à domicile et en milieu communautaire, les partenaires des Premières Nations et des Inuit, d'autres ministères fédéraux et les gouvernements provinciaux et territoriaux afin d'améliorer les politiques et les services qui favorisent la santé et le bien-être.
Population cible
Les communautés des Premières Nations et les Inuits.
Objectifs du programme
Les programmes et services Vie saine sont soutenus par un financement flexible et communautaire, permettant aux communautés de concevoir et de mettre en œuvre des activités adaptées à leurs priorités et besoins particuliers. Les communautés peuvent adapter leurs programmes pour garantir l'accessibilité à leurs populations et sous-populations prioritaires. Elles ont la possibilité d'organiser des séances de mobilisation et de recueillir les commentaires de ces groupes afin de mieux comprendre leurs besoins et leurs préférences, ce qui permet d'obtenir des résultats plus efficaces et plus inclusifs. La flexibilité du programme Vie saine permet aux communautés d'intégrer leurs valeurs et préférences culturelles dans la conception et la mise en œuvre de leurs programmes et services.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations; Inuits; Métis
Résultats de groupes démographiques précis
Le sous-programme Vie saine ne peut pas rendre compte de l'incidence sur des sous-populations ou des groupes démographiques particuliers.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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35 729 (2022-2023) | Les données sur le sexe et l'âge pour l'exercice 2022-2023 ont été collectées et sont actuellement en cours d'analyse. Les résultats détaillés seront disponibles en 2024-2025. Les résultats ministériels de SAC 2023-2024 refléteront les rapports annuels des communautés pour l'exercice 2022-2023, alignés sur le cycle de rapport et les dates limites de soumission des communautés et des bénéficiaires de financement. |
Sources des données : Rapport annuel des Initiatives d'éducation en nutrition - (NNC ICD # HC-P011) |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus :
Les programmes Vie saine ne recueillent pas directement de données suffisantes pour surveiller les effets en fonction du sexe et de la diversité, et se concentrent plutôt sur les rapports à l'échelle communautaire pour réduire la charge de travail en matière de production de rapports et soutenir l'autodétermination. Bien que les rapports ne contiennent pas de données à l'échelle individuelle, les discussions avec les partenaires, comme la communauté de pratique autochtone pour la Stratégie canadienne sur le tabac, permettent de recueillir des informations qualitatives liées à l'ACS Plus. Le programme recherche également des données à partir d'outils comme l'Enquête régionale sur la santé des Premières Nations et Qanuippitaa? L'enquête nationale sur la santé des Inuit, qui fournissent des statistiques sur des indicateurs comme les taux de maladies chroniques et les résultats en matière de santé, qui peuvent être ventilés selon le sexe, l'âge et l'emplacement géographique. Des données démographiques limitées (sexe, âge) provenant des initiatives d'éducation en matière de nutrition de Nutrition Nord Canada sont en cours d'analyse pour 2022-2023 et seront disponibles plus tard en 2024-2025, d'autres révisions des modèles de rapport étant prévues pour 2025-2026.
Bien-être mental
Contexte du sous-programme
Le Programme de bien-être mental vise à favoriser la santé mentale des personnes, des familles et des communautés des Premières Nations et des Inuit. Il finance les communautés et les organisations autochtones pour qu'elles fournissent des services de bien-être mental. Les activités admissibles comprennent la promotion du bien-être mental, la prévention de la toxicomanie et du suicide, la mise en place d'équipes de bien-être mental et l'offre de services de consultation émotionnelle, culturelle et en santé mentale aux personnes touchées par les questions liées aux pensionnats indiens, aux externats indiens fédéraux et aux femmes et filles autochtones disparues et assassinées. Le programme collabore avec d'autres initiatives de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuit (DGSPNI), comme le Programme des prestations supplémentaires en santé, afin d'améliorer l'accès aux services de bien-être mental et les résultats.
Population cible
Les Premières Nations vivant dans les réserves et les Inuit vivant dans des communautés inuites légalement reconnues. Indépendamment de leur statut ou de leur lieu de résidence, les survivants et les survivants intergénérationnels des pensionnats indiens, les survivants et les survivants intergénérationnels des externats indiens fédéraux et les survivants, les membres de la famille et les personnes directement touchées par la crise actuelle des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues et assassinées.
Résultats de groupes démographiques précis
Les éléments du programme de bien-être mental sont destinés à fournir un soutien et des services adaptés à des groupes spécifiques, y compris, entre autres, les survivants et les survivants intergénérationnels des pensionnats indiens; les personnes touchées par la question des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ disparues et assassinées; les anciens élèves des externats indiens fédéraux et les membres de leur famille; et les Autochtones touchés par les préjudices coloniaux.
Objectifs du programme
Le Programme de bien-être mental travaille en étroite collaboration avec des partenaires, des organisations et des communautés autochtones pour soutenir des services de bien-être mental dirigés par les Autochtones, adaptés à la culture, tenant compte des traumatismes, communautaires et inclusifs. Les efforts du programme sont fortement guidés par des cadres autochtones, qui présentent une approche globale, fondée sur les points forts, qui détermine le besoin de soutiens particuliers pour les populations à risque, y compris les personnes de tous sexes et celles qui s'identifient comme personne 2ELGBTQI+.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés.
- Par géographie : Dans les réserves; centres urbains; zones rurales; régions éloignées/isolées; Inuit Nunangat; régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations; Inuits; Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Globalement : 50,5 % (2015-2016) Femmes : 49,9 % (2015-2016) Hommes : 51,1 % (2015-2016) |
Le Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations (CGIPN) recueille ces données tous les cinq ans. Les dernières données disponibles pour les Premières Nations (dans les réserves) (âgées de 18 ans et plus) proviennent de l'Enquête régionale sur la santé de 2015-2016. L'enquête est réalisée sur un cycle de cinq ans, mais le cycle actuel a été considérablement retardé en raison de la pandémie de la COVID-19. La prochaine série de résultats de l'enquête devrait être mise à disposition par le Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations en 2027. |
Sources des données :L'enquête régionale sur la santé des Premières Nations (ERS) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Globalement : 51,8 % (2017) Femmes : 47,9 % (2017) Hommes : 56,8 % (2017) |
Les dernières données disponibles pour l'Inuit Nunangat (18 ans et plus) proviennent de l'Enquête sur les peuples autochtones de 2017. La prochaine série de résultats devrait être disponible en 2024. En outre, les résultats de l'enquête nationale sur la santé des Inuits devraient être disponibles en 2027. |
Sources des données : Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Globalement : 42,5 % (2017) Femmes : 40,5 % (2017) Hommes : 44,8 % (2017) |
La dernière enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) a été menée en 2022 et 2023, et les résultats sont attendus à la fin de l'été 2024. À l'avenir, la collecte des données sera assurée par l'enquête nationale sur la santé des Inuits de Qanuippitaa (QNIHS), gérée par Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), dont les résultats seront analysés et publiés par ITK. |
Sources des données : Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Globalement : 56,3 % (2017) Femmes : 52,8 % (2017) Hommes : 60,1 % (2017) |
La dernière enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) a été menée en 2022 et 2023, les résultats étant attendus à la fin de l'été 2024. |
Sources des données : Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) |
Autres incidences clés du programme
En 2023-2024, SAC a fait progresser ses stratégies en matière de santé mentale et de bien-être fondées sur les distinctions pour les Premières Nations, les Inuit et les Métis. Ce financement a favorisé des initiatives dirigées par les Autochtones et adaptées à la culture, comme la promotion du bien-être mental à l'échelle communautaire, la prévention du suicide, les interventions en cas de crise et le traitement de la toxicomanie. Le Programme de bien-être mental a élargi l'accès aux soutiens communautaires, a amélioré le traitement et la prévention de la toxicomanie et a soutenu le perfectionnement de la main-d'œuvre. En outre, des efforts ont été déployés pour lutter contre les taux élevés de suicide grâce à des initiatives comme la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuit, dirigée par les Inuit, et le Fonds de l'espoir pour les jeunes.
Les programmes de santé et de soutien culturel tenant compte des traumatismes, ont continué à fournir des soutiens culturels et émotionnels, y compris l'accès à des Aînés, à des travailleurs de la santé et à des services de consultation en santé mentale. Ces programmes ont également financé des services de transport afin d'améliorer l'accès aux soutiens nécessaires. Pour surmonter les obstacles comme l'isolement géographique et les handicaps, le financement comprend des lignes de crise et d'assistance téléphonique disponibles 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 dans plusieurs langues. En outre, SAC soutient 75 équipes de bien-être mental au Canada, qui offrent des services de bien-être mental diversifiés et axés sur la communauté, et finance un réseau de 45 centres de traitement et sites de traitement par agonistes des opioïdes pour lutter contre la toxicomanie et la crise des opioïdes.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Pour les programmes de bien-être mental, les partenaires financiers sont responsables de la conception et de la prestation de services de santé communautaires adaptés à leurs priorités et besoins particuliers. Afin de réduire la charge de travail en matière de production de rapports pour ces partenaires, les processus de collecte de données sont régulièrement revus et rationalisés. Les résultats et rapports annuels des instruments de collecte de données pour les contributions au Programme de bien-être mental sont recueillis par les régions au deuxième trimestre de l'exercice financier suivant, et les résultats sont publiés au quatrième trimestre. Par conséquent, les résultats pour 2023-2024 ne sont pas encore disponibles.
Le Programme de bien-être mental continuera à utiliser des données provenant d'enquêtes comme l'Enquête régionale sur la santé, l'Enquête auprès des peuples autochtones et la prochaine Enquête nationale sur la santé des Inuit. De nouvelles données sur la santé mentale auto-évaluée sont attendues de l'enquête par panel initiale auprès des Premières Nations vivant hors réserve, des Métis et des Inuit, qui s'appuie sur l'Enquête auprès des peuples autochtones 2022-2023. Le programme donne la priorité aux stratégies en matière de données menées par les Autochtones qui se concentrent sur les distinctions et les rapports agrégés fondés sur les résultats, en soutenant le contrôle des communautés autochtones sur leurs données et leurs récits. Il étudie également les moyens d'intégrer dans ses rapports des indicateurs et des mesures élaborés par les Autochtones.
Soins à domicile et soins de longue durée
Le Programme de soins à domicile et de soins de longue durée offre des soins de santé et des soutiens sociaux continus aux membres des Premières Nations et aux Inuit qui ont divers besoins en raison d'une autonomie réduite, y compris les personnes de tous âges ayant des besoins complexes en matière de soins, les personnes en situation de handicap et les personnes qui ont besoin de soutien pour exécuter des tâches quotidiennes et vivre de façon autonome. Conformément au mandat du Ministère concernant le soutien du transfert de responsabilités et de l'autodétermination, les programmes de soins de longue durée de SAC ont été intégrés en un seul programme; cependant, à SAC, sur le plan opérationnel, les soutiens sont offerts par l'entremise de deux programmes distincts dans deux secteurs différents : le Programme d'aide à la vie autonome (Développement social) et le Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières Nations et des Inuit (Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières Nations et des Inuit : Santé).
Soins à domicile et en milieu communautaire
Contexte du sous-programme
L'objectif du Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières Nations et des Inuit est de fournir des services de soins à domicile et en milieu communautaire aux Premières Nations et aux Inuit. Les principaux services de soins à domicile et en milieu communautaire sont les suivants : 1) les services essentiels (y compris les évaluations des clients, la gestion de cas, les soins infirmiers, les soins personnels et de soutien, les services de répit à domicile, ainsi que les liens et les aiguillages vers d'autres services sociaux et de santé); et 2) les services de soutien (qui peuvent inclure la réadaptation et d'autres thérapies, les soins palliatifs à domicile, les soins de jour pour adultes, les programmes de repas et les soins de santé mentale à domicile). Les services de soins à domicile et en milieu communautaire travaillent en étroite collaboration avec les programmes Vie saine pour former les infirmières aux stratégies de gestion des maladies chroniques.
Population cible
Les membres des Premières Nations vivant dans les réserves et les Inuits vivant dans les communautés inuites, quel que soit leur âge.
Objectifs du programme
Le Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières Nations et des Inuit est presque entièrement transféré et couvre une vaste zone (98 % des communautés des Premières Nations et 100 % des communautés inuites, dans 686 communautés des Premières Nations et des Inuit). Les bénéficiaires du programme sont responsables de la gestion des ressources humaines en santé ainsi que l'admission et l'évaluation des membres des Premières Nations et des Inuit qui ont besoin de services de soins à domicile et en milieu communautaire. La grande décentralisation du programme vers les communautés est considérée comme permettant à ces dernières de fournir des services sûrs et de qualité à toute personne ayant des besoins médicaux, quel que soit son âge ou son revenu, d'une manière qui garantit l'alignement sur leurs propres priorités et comprend une série de services de soins primaires essentiels fournis aux Premières Nations et aux Inuit de tous âges, y compris les personnes âgées vulnérables et les personnes qui vivent avec des handicaps ou des maladies aiguës ou chroniques.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux baby-boomers ou aux aînés
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, et Inuit Nunangat
- Par distinction : Premières Nations; Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
Le programme offre un soutien aux personnes ayant des besoins complexes en matière de soins continus, y compris les personnes âgées et les personnes qui vivent avec des handicaps ou des maladies aiguës ou chroniques. Il met en œuvre des plans de soins pour maintenir ou améliorer leur fonctionnement et leur permettre de demeurer dans le cadre de soins qu'ils préfèrent, qui est souvent leur domicile. Les professionnels de la santé à domicile évaluent régulièrement les clients pour détecter les exacerbations de leur état de santé et appliquent des interventions pour prévenir ou traiter ces problèmes, ce qui permet d'éviter des conséquences négatives sur la santé, des hospitalisations ou des placements en établissement.
Le programme fournit également des soins à court terme aux personnes souffrant de maladies aiguës, dispensés à domicile par des fournisseurs de soins de santé certifiés comme des infirmières et des préposés aux soins personnels. Ces soins facilitent le rétablissement après une intervention chirurgicale ou une maladie aiguë, ce qui permet d'éviter les hospitalisations en dehors de la communauté d'origine et de favoriser une sortie rapide de l'hôpital. En outre, grâce au Programme de soins à domicile et en milieu communautaire des Premières Nations et des Inuit, les personnes autochtones reçoivent des soins palliatifs et de fin de vie adaptés à la culture, ce qui leur permet de rester près de leur famille et de leur communauté. En 2023-2024, le programme a collaboré avec Santé Canada pour améliorer l'accès à ces soins en finançant des initiatives de mobilisation autochtone, ce qui a donné lieu à un cadre de soins palliatifs autochtones dont la publication est prévue pour 2024-2025. Bien qu'il s'adresse principalement aux personnes âgées, le programme soutient également les clients pédiatriques qui ont besoin d'interventions infirmières complexes et d'une gestion de cas globale dans leur communauté d'origine.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2020-2021 : 0,81 équivalent temps plein d'infirmières (IA, IPA combinées) pour 1 000 habitants des réservesNote de tableau 1 (n=493) 1,43 ETP travailleurs de soutien aux programmes pour 1 000 habitants dans les réservesNote de tableau 1 (n=705) |
Le rapport pour 2023-2024 devait être remis le 30 juin 2024, les données sont donc encore en cours de compilation. |
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Sources des données : SDMCPN ICD HC-P016 |
Autres incidences clés du programme
Comme le soulignent depuis longtemps les organisations et les communautés des Premières Nations et des Inuits, il est essentiel d'offrir des soins à domicile constamment accessibles et culturellement appropriés pour améliorer les résultats des programmes de soins à domicile et en milieu communautaire, y compris en ce qui concerne les soins palliatifs. En 2023-2034, SAC a collaboré avec Santé Canada pour faire avancer le cadre et le plan d'action du gouvernement sur les soins palliatifs et jeter de meilleures bases pour réduire les inégalités en matière de santé en offrant des soins palliatifs de haute qualité, culturellement sûrs et accessibles à proximité du domicile. Cet investissement de 1,17 million de dollars a permis de financer quatre partenaires autochtones afin d'élaborer un cadre de soins palliatifs fondé sur les distinctions autochtones et d'examiner les points de vue autochtones sur l'aide médicale à mourir (AMM). Le cadre sera publié par Santé Canada en 2024-2025.
Dans les communautés autochtones, les maladies vasculaires et le diabète sont à l'origine d'un nombre particulièrement important d'amputations non traumatiques des membres inférieurs, dont beaucoup pourraient être évitées. Afin de réduire les inégalités en matière de santé, d'améliorer les résultats sanitaires et de promouvoir un meilleur accès à des soins de qualité et culturellement adaptés, SAC organise tous les deux mois un cercle de partage des connaissances sur la préservation des membres inférieurs, où les prestataires de première ligne des communautés des Premières Nations et des Inuits peuvent partager leurs connaissances et leurs expériences avec les gardiens des connaissances en matière de soins des plaies sur les pratiques courantes et les meilleures pratiques, ainsi que sur les normes de soins qui soutiennent la prévention, l'évaluation, le traitement et la réadaptation des membres inférieurs. La réduction des amputations des membres inférieurs représente une étape supplémentaire dans la prévention des problèmes de santé évitables et permet aux populations autochtones de vivre dans les meilleures conditions de santé possibles.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Dans le cadre du plan d'action pour la gestion des audits, SAC a créé un groupe de travail sur la stratégie des données à l'automne 2023 afin d'élaborer une nouvelle stratégie des données pour les soins à domicile et les soins de longue durée, en collaboration avec les partenaires autochtones. Cette stratégie vise à refléter les priorités des Autochtones et du gouvernement du Canada, à renforcer la capacité des communautés en matière de données et à soutenir la souveraineté des données alignée sur les visions du monde des Premières Nations. En 2024-2025, le groupe de travail sur les données s'élargira pour inclure des experts et des partenaires autochtones en matière de données sur la santé. SAC travaillera en collaboration avec eux sur la stratégie de données des soins à domicile et de longue durée afin d'intégrer les commentaires issus de l'engagement continu des partenaires autochtones, de soutenir l'élaboration d'une stratégie de données pour mesurer la demande actuelle et prospective des services du programme par rapport à la capacité de les fournir, de permettre une analyse des tendances qui peut être incorporée à d'autres sources de données pour soutenir la prédiction des demandes futures, et de soutenir l'équité en matière de santé. Le groupe de travail étudiera également les options permettant de désagréger les données afin de saisir les schémas de variabilité géographique. La nouvelle stratégie, dont la mise en œuvre est prévue pour 2025-2026, améliorera la prévision des données et l'alignement sur les besoins des clients et des communautés.
Aide à la vie autonome
Contexte du sous-programme
Le Programme d'aide à la vie autonome est une composante du filet de sécurité sociale canadien qui vise à s'harmoniser avec les programmes provinciaux et territoriaux semblables. L'objectif du Programme d'aide à la vie autonome est de faire en sorte que les personnes à faible revenu admissibles maintiennent leur autonomie aussi longtemps que possible en ayant accès aux soins à domicile, à l'hébergement en milieu familial et aux soins en établissement. Ce programme fondé sur le lieu de résidence fournit un financement annuel aux Premières Nations, aux provinces et au territoire du Yukon dans le cadre d'ententes de financement négociées pour les soutiens sociaux non médicaux, ainsi que pour la formation et l'appui à la prestation des services, afin que les personnes âgées et les personnes en situation de handicap puissent garder une autonomie fonctionnelle dans leur communauté. Le programme comprend trois volets : les soins à domicile, l'hébergement pour les adultes et les soins en établissement.
Population cible
Les personnes éligibles qui résident habituellement dans les réserves, ou aux Indiens inscrits du territoire du Yukon qui n'ont pas les moyens d'obtenir ces services par eux-mêmes.
Objectifs du programme
Le sous-programme d'aide à la vie autonome est conçu pour compléter la prestation de services sociaux non médicaux au niveau provincial/territorial hors des réserves pour les personnes résidant habituellement dans les réserves. La fourniture de ces services allège les charges systémiques qui pèsent sur les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées dans les communautés autochtones, dont beaucoup sont éloignées.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux baby-boomers ou aux aînés
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés.
- Par géographie : Dans les réserves, régions éloignées/isolées
- Par distinction : Premières Nations
Résultats de groupes démographiques précis
Le programme d'aide à la vie autonome est conçu pour servir spécifiquement les sous-populations autochtones qui ont des besoins ou une expérience uniques; par exemple, les personnes âgées constituent la majorité des bénéficiaires, mais les personnes handicapées sont également éligibles. Le programme prend des mesures pour s'assurer que certaines sous-populations sont éligibles au financement et que les éléments du programme sont adaptés et répondent à leurs besoins.
À l'heure actuelle, les données existantes ne donnent qu'un aperçu limité de l'incidence différentielle de la disponibilité des services sur les femmes et les hommes. Toutefois, selon les données des provinces et des territoires et les données démographiques des réserves, on suppose que la proportion de femmes soignantes et bénéficiaires qui dépendent des services d'aide à la vie autonome est élevée. Le Ministère reconnaît que les aides à la vie autonome peuvent avoir un impact positif plus important pour les femmes, car les conditions sociales, économiques et culturelles sont susceptibles d'avoir une incidence différente sur les femmes puisqu'elles assument généralement une plus grande part des soins aux enfants et aux adultes ayant des limitations fonctionnelles.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2021-2022 : 627 : 8011 (soit environ 1 : 13) |
Il convient de noter que le taux d'achèvement des rapports était de 83 % en 2019-2020 et de 77 % en 2021-2022. |
Sources des données : « Instrument de collecte de données sur l'aide à la vie autonome » ICD (#455937) |
Autres incidences clés du programme
Le programme d'aide à la vie autonome aide les personnes âgées et les personnes handicapées des Premières Nations à faible revenu à rester dans leur communauté. Le programme garantit l'accès aux soins à domicile, aux soins de longue durée et aux services d'invalidité pour les personnes qui n'ont pas de soutien financier ou familial, jouant ainsi le rôle d'un filet de sécurité vital. En finançant des services de répit et d'aide-ménagère, il allège le fardeau des aidants familiaux, dont la plupart sont des femmes. Il crée également des emplois stables, tout au long de l'année, pour les aides à la personne, les artisans, les administrateurs et les aides ménagères, ce qui stimule les économies locales. De plus en plus, des services culturellement sûrs intégrant des aliments et des médicaments traditionnels sont adoptés, ce qui favorise la préservation et la célébration des connaissances culturelles.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Programme d'aide à la vie autonome, ainsi que les sous-programmes Soins à domicile et en milieu communautaire des Premières Nations et des Inuit, collaborent avec les communautés des Premières Nations, des Inuit et des Métis à l'élaboration d'un nouveau cadre de soins de longue durée et de soins continus fondé sur les distinctions. Ce cadre vise à couvrir un large éventail de services, y compris le soutien aux personnes en situation de handicap, aux femmes autochtones, aux personnes 2ELGBTQI+, aux personnes à faible revenu, aux approches de vieillissement chez soi et à l'amélioration des soins en établissement.
Au fur et à mesure de l'élaboration du cadre, la collecte et l'analyse des données afin de mieux refléter toutes les sous-populations constitueront une préoccupation majeure. Actuellement, il existe d'importantes lacunes dans les données qui affectent la prestation de services pour ces groupes, et qui seront comblées au cours des phases d'élaboration de la politique et de mise en œuvre du cadre. Le plan de collecte et d'analyse des données sera élaboré conjointement de manière à respecter les priorités des partenaires et à leur permettre de disposer des informations dont ils ont besoin pour prendre des décisions.
Soins de santé primaires
Le Programme de soins de santé primaires appuie la prestation de services de soins de santé primaires de haute qualité pour les personnes, les familles et les communautés des Premières Nations et des Inuit, ainsi que l'accès à ces services.
Les soins de santé primaires œuvrent à la modernisation, la transformation, l'amélioration et le maintien des services de soins de santé dans les communautés des Premières Nations. Ils appuient et financent une combinaison d'informations, d'applications, de technologies et de personnes dans le domaine de la santé en ligne (cybersanté) afin d'aider à fournir aux Premières Nations une prestation optimale des services de santé, une surveillance optimale de la santé, des rapports, une planification et une prise de décision efficaces en matière de santé, ainsi qu'une intégration ou une compatibilité avec d'autres systèmes de prestation de services de santé.
Programme des soins cliniques et aux clients
Contexte du sous-programme
Le programme des soins cliniques et aux clients (PSCC) a pour but de soutenir la prestation de services de soins urgents/émergents et de soins primaires aux personnes, familles et communautés des Premières Nations dans des lieux éloignés et isolés, ainsi que l'accès à ces services. Les services du PSCC sont essentiels pour améliorer l'état de santé des Premières Nations dans les communautés qui se trouvent à plusieurs heures de route des services de soins primaires. Les principaux services qui appuient la mise en œuvre du programme comprennent le triage, la réanimation d'urgence et la stabilisation, les soins ambulatoires d'urgence, les services de santé externe non urgents (y compris la santé publique), les soins coordonnés/intégrés et l'orientation vers les niveaux de soins provinciaux secondaires et tertiaires appropriés et, dans deux communautés, les services hospitaliers aux personnes hospitalisées, les services ambulatoires et les services d'urgence.
Population cible
Les services du programme des soins cliniques et aux clients (PSCC) sont fournis dans 74 postes de soins infirmiers, cinq centres de santé avec traitement situés dans cinq régions et deux hôpitaux au Manitoba. SAC est responsable de la prestation directe des services dans 50 communautés des Premières Nations éloignées et isolées dans quatre régions. Le programme s'adresse à toute personne vivant dans les communautés où sont dispensés les soins cliniques et les soins aux clients; cela comprend les professionnels de la santé et d'autres professionnels qui vivent et travaillent dans les communautés (p. ex., les enseignants, les policiers, etc.).
Objectifs du programme
Le programme de soins cliniques et de soins aux clients vise à fournir des services de santé essentiels aux communautés éloignées et isolées dans les régions où les soins primaires ne sont pas disponibles ou ne sont pas dispensés par les systèmes de soins provinciaux. Ces services comprennent la santé préventive, les urgences, les soins ambulatoires et les consultations externes. Le programme répond à des besoins divers en fournissant des soins adaptés à la culture, quel que soit l'âge et l'état de santé, indépendamment des antécédents, de l'identité ou des circonstances, tout en respectant les traditions, en tenant compte des effets spécifiques sur la santé des traumatismes intergénérationnels et en répondant aux besoins particuliers des sous-populations. L'examen et la mise à jour des cheminements de soins cliniques (c'est-à-dire des lignes directrices de pratique clinique) est une initiative permanente visant à adapter les soins aux divers besoins des communautés autochtones isolées. Les cheminements cliniques sont conçus pour être centrés sur le client, tenir compte des traumatismes et être adaptés à la culture, en intégrant une compréhension intersectionnelle des inégalités de santé liées au sexe, au genre, au statut socioéconomique, aux facteurs géographiques et aux injustices historiques.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, régions éloignées/isolées
- Par distinction : Premières Nations
Résultats de groupes démographiques précis
Le Programme des soins cliniques et des soins aux clients est fondé sur des données probantes et sur des pratiques exemplaires, les infirmières fournissant les principaux services. La pratique infirmière est conforme à des codes éthiques qui mettent l'accent sur le respect des personnes, la reconnaissance de la diversité et l'absence de préjugés. Le programme met l'accent sur la collaboration afin de garantir l'accessibilité des services et de lever les obstacles éventuels, en tenant compte du fardeau disproportionné de maladies comme les affections cardiovasculaires et le diabète chez les clients autochtones, en particulier ceux qui vivent dans des communautés isolées.
En outre, les services de soins cliniques et de soins aux clients sont touchés par la nature genrée du personnel de santé, avec une représentation importante de femmes parmi les infirmières. Des efforts sont actuellement déployés pour recruter et maintenir en poste des infirmières qualifiées afin de garantir la continuité des soins, qui bénéficient de la forte représentation de femmes dans ce domaine. Historiquement, l'accès aux services de soins cliniques et de soins aux clients dans les communautés éloignées et isolées a été irrégulier, mais les efforts se concentrent désormais sur l'amélioration de la disponibilité des services pour tous les résidents, travailleurs et visiteurs.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Un nouveau système national de gestion de l'apprentissage est en cours de développement pour héberger les cheminements cliniques. APPRENTISSAGE-DGSPNI permettra de suivre le nombre d'infirmières qui terminent les différents modules de formation (p. ex., sur des sujets comme la sécurité culturelle, les soins respectueux des genres et la santé des adultes plus âgés). Le programme a l'intention de tirer parti de ce système pour recueillir également les commentaires du personnel infirmier afin de s'assurer que les cheminements cliniques et les modules de formation font l'objet d'une rétroaction sous divers angles, y compris la mesure dans laquelle ils abordent adéquatement les questions liées à l'ACS Plus pertinentes pour le personnel infirmier et les clients. La phase pilote devrait débuter à l'automne 2024.
Services communautaires en santé buccodentaire
Contexte du sous-programme
L'objectif des services communautaires de santé buccodentaire, qui comprennent l'initiative de santé buccodentaire pour les enfants et les services de thérapie dentaire, est de répondre aux besoins en matière de santé buccodentaire et de réduire les disparités dans ce domaine. Les services de santé buccodentaire communautaires soutiennent des programmes, des services, des initiatives et des stratégies communautaires culturellement appropriés en matière de santé buccodentaire.
Population cible
Toutes les populations vivant au sein des communautés des Premières Nations et des Inuits.
Objectifs du programme
Le sous-programme de santé buccodentaire communautaire offre les services disponibles dans les communautés les plus isolées et celles qui n'ont pas accès à d'autres services de santé buccodentaire. Le programme des soins cliniques et aux clients est un programme dirigé et géré par la communauté, qui adapte la conception et la mise en œuvre à ses besoins et priorités spécifiques en matière d'ACS+. Les sites sont souvent situés dans les écoles afin d'éliminer les obstacles qui empêchent d'atteindre les enfants, une population cible du Le programme des soins cliniques et aux clients. Les travailleurs communautaires ou les assistants du programme des soins cliniques et aux clients sont formés à la prestation de services préventifs et constituent la pierre angulaire du programme. Ces personnes contribuent à l'accès et à la fourniture de services préventifs aux enfants d'âge préscolaire.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés.
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations; Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
Les services sont offerts dans la plupart des communautés isolées et dans celles qui n'ont pas accès à d'autres services de santé buccodentaire. Les Services communautaires de santé buccodentaire comprennent l'Initiative en santé buccodentaire pour les enfants, qui comprend des services ciblés pour les enfants, leurs soignants et les femmes enceintes, tandis que les services de thérapie dentaire s'adressent à toutes les personnes vivant dans les communautés des Premières Nations et des Inuit. Les services sont disponibles dans la plupart des communautés isolées et dans les communautés qui n'ont pas accès à d'autres services de santé buccodentaire.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Clients masculins : 10 140 Clients féminins : 10 611
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Les données sont approximatives, car nous ne disposons pas encore de toutes les données de toutes les régions téléchargées dans la base de données, et il peut y avoir des retards dans la saisie des données. Les chiffres fournis correspondent au nombre de clients distincts associés à au moins une transaction dans la base de données. |
Sources des données : Base de données dentaire nationale |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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355 : le nombre de communautés disposant d'un accord de financement (prestation directe de services par SAC, accord de contribution ou subvention)
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Les données sont approximatives, car nous ne disposons pas encore de toutes les données de toutes les régions téléchargées dans la base de données. Certaines communautés ont conclu des accords de financement, mais n'ont pas effectué de transactions pour un certain nombre de raisons, comme des retards dans la saisie des données, l'absence d'obligation de rapport (communautés bénéficiant de subventions), des prestataires en congé, la capacité des ressources humaines, etc. |
Sources des données : Base de données dentaire nationale |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Les Services communautaires de santé buccodentaire recueillent des données sur le sexe biologique du client et sur la communauté à laquelle il appartient. Ils recueillent également des données sur l'âge et l'emplacement géographique, ce qui facilite l'analyse des différences d'utilisation des services et des résultats en matière de santé buccodentaire selon l'âge et la région. Ces données servent à cerner toute différence dans l'utilisation des services ainsi que les obstacles à l'accès aux soins par communauté, région et groupe d'âge. Les Services communautaires de santé buccodentaire s'efforceront également de recueillir des renseignements auprès des régions afin d'évaluer les difficultés et les obstacles en matière d'accès aux soins et de prestation de services.
Infostructure de la cybersanté
Contexte du sous-programme
L'objectif du Programme d'infostructure de la cybersanté consiste à améliorer l'efficacité des services de santé offerts aux personnes, aux familles et aux communautés des Premières Nations grâce à l'utilisation de technologies de cybersanté dans le but de définir, de recueillir, de communiquer, de gérer, de diffuser et d'utiliser les données. Les fournisseurs de soins de première ligne sont donc mieux positionnés pour offrir des services de santé dans les communautés des Premières Nations grâce aux partenariats, technologies, outils et services de cybersanté. Le Programme d'infostructure de la cybersanté soutient et permet la surveillance de la santé publique, la prestation de services de santé (y compris les soins primaires et communautaires), la production de rapports sur la santé, la planification et la prise de décision, ainsi que l'intégration et la compatibilité avec d'autres partenaires de prestation de services de santé. Le Programme d'infostructure de la cybersanté partage des synergies avec d'autres programmes comme le Programme des soins cliniques et des soins aux clients, ainsi qu'avec des partenaires externes. Ces derniers comprennent les organisations autochtones nationales (comme l'Assemblée des Premières Nations), les ministères fédéraux, les gouvernements provinciaux et les associations nationales et régionales.
Population cible
Communautés et institutions des Premières Nations
Objectifs du programme
Le programme d'infostructure de la cybersanté en ligne a intégré des considérations relatives aux besoins de santé spécifiques et aux interactions du système de soins de santé des jeunes, des femmes, des hommes, des personnes âgées et des personnes de sexe différent dans sa conception et sa mise en œuvre, y compris pour la santé numérique et les dossiers médicaux électroniques.
L'accès à la santé numérique est crucial pour améliorer l'accès aux soins de santé pour les Premières Nations vivant dans des communautés éloignées et isolées où l'accès aux soins en personne est limité. En outre, les technologies de santé numérique permettent un meilleur accès aux soins et réduisent la nécessité de déplacements médicaux pour les groupes intersectoriels qui rencontrent des difficultés supplémentaires pour accéder aux soins en personne, tels que les personnes âgées et les personnes handicapées.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées
- Par distinction : Premières Nations
Résultats de groupes démographiques précis
Les séances de télésanté clinique du Programme d'infostructure de la cybersanté ont considérablement réduit les obstacles auxquels se heurtent les femmes et les personnes enceintes, en leur permettant de surmonter des difficultés comme les longs déplacements et l'éloignement des environnements de soutien qui peuvent avoir une incidence sur les décisions en matière de soins prénatals. Pour les jeunes, la télésanté offre des avantages dans le domaine du bien-être mental en préservant la confidentialité, et dans le domaine des soins pédiatriques en permettant aux familles de rester ensemble pendant les traitements médicaux prolongés.
Les services de télésanté améliorent l'accès aux soins pour les résidents des Premières Nations dans les communautés éloignées et isolées, en résolvant des problèmes comme les barrières linguistiques et les déplacements coûteux. En permettant aux patients de recevoir des soins dans leur communauté, la télésanté réduit les disparités en matière de santé par rapport aux Canadiens non autochtones. Elle offre également des espaces sûrs et accessibles aux personnes de diverses identités de genre, en proposant des services de bien-être mental essentiels, des services de santé généraux, ainsi que des soins de réassignation sexuelle qui pourraient autrement être difficiles à obtenir.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 9 500 | Les rapports annuels de fin d'année pour l'Infostructure de la cybersanté sont remis à l'automne de chaque année. Les résultats pour 2023-2024 seront disponibles à l'automne 2024. |
Sources des données : Rapports régionaux annuels de fin d'année |
Dans les prochains rapports, l'infostructure de la cybersanté rendra compte des indicateurs « % d'établissements de santé des Premières Nations disposant d'un haut débit résilient (forme de connectivité de secours adéquate à l'internet pour une prestation cohérente de services médicaux, dans la mesure du possible, en cas de catastrophe naturelle ou d'autres événements imprévus) » et « Nombre d'établissements de santé des Premières Nations avec des professionnels de la santé de la DGSPNI, avec des vitesses de connectivité inférieures à 50 Mbps/10 Mbps »
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
En ce qui concerne les séances virtuelles particulières (cybersanté), il y a un manque de données désagrégées disponibles pour mesurer l'incidence selon le sexe ou le genre. Cependant, il est possible de désagréger les indicateurs en fonction de l'éloignement (voir l'indice d'éloignement de Statistique Canada).
La cybersanté de SAC recueille des données sur le nombre de séances de télésanté clinique dispensées, selon les rapports annuels de fin d'année des communautés bénéficiaires.
Bien que l'éloignement ne soit pas en soi une mesure économique déterminant l'incidence sur les communautés des Premières Nations, selon Statistique Canada, « la proximité géographique avec les centres de services et les centres de population est un déterminant important des résultats socioéconomiques et des résultats en matière de santé » (Indice d'éloignement de Statistique Canada). En 2024-2025, le Programme d'infostructure de la cybersanté rendra compte des indicateurs ci-dessus en les ventilant selon l'éloignement.
Soutien aux systèmes de santé
Population cible
Communautés et institutions des Premières Nations
Contexte du programme
Le Programme de soutien aux systèmes de santé élabore des initiatives visant à transformer les systèmes de santé et à amener le Ministère et les Premières Nations vers le transfert de responsabilités. Cela comprend l'aide aux communautés et aux partenaires autochtones pour renforcer la capacité de prestation de services en favorisant l'accréditation et l'intégration de normes pour des services de qualité et adaptés à la culture, en favorisant l'intégration avec les systèmes de santé provinciaux et territoriaux existants, en soutenant les initiatives de planification des services de santé communautaires et en faisant progresser les objectifs des peuples autochtones en matière de gouvernance de la santé.
Les éléments du programme comprennent la planification de la santé communautaire, le Fonds d'intégration des services de santé, l'initiative de transformation de la santé, la gouvernance tripartite de la Colombie-Britannique en matière de santé, les accréditations, les ressources humaines en santé et le financement des enquêtes sur la santé menées par les Autochtones.
Résultats de groupes démographiques précis
Les programmes et initiatives de soutien des systèmes de santé soutiennent largement les systèmes de santé des communautés plus petites et plus rurales. Ces communautés peuvent être moins formellement intégrées à leurs autorités sanitaires locales et sont souvent confrontées à des problèmes de capacité liés à des économies d'échelle et à la disponibilité limitée des ressources humaines en santé. Ces communautés ont davantage besoin de projets et de ressources pour améliorer leur intégration en matière de santé et mettre en œuvre des normes de soins. Le soutien des capacités des systèmes de santé dans les communautés plus petites et plus rurales permet d'offrir un plus grand nombre de services aux personnes ayant des besoins particuliers en matière de santé.
Objectifs du programme
L'ACS Plus a été intégrée dans une formule de financement qui répond particulièrement aux besoins des communautés rurales et éloignées qui desservent des populations vulnérables. Les résultats en matière de santé des Autochtones sont généralement inférieurs à la moyenne canadienne, l'accès aux services de santé étant particulièrement limité dans les régions éloignées et isolées. Le programme met l'accent sur le soutien à ces communautés mal desservies, qui sont confrontées à des problèmes et à des inégalités uniques.
En Colombie-Britannique, l'Autorité sanitaire des Premières Nations (ASPN) promeut des objectifs d'égalité généraux par l'entremise de ses systèmes de santé, comme indiqué dans son ébauche de plan de santé pluriannuel 2022-2023 à 2026-2027. La vision et les directives de l'ASPN honorent les matriarches traditionnelles et soutiennent les leaders 2ELGBTQQIA+ dans la décolonisation des rôles des genres au sein des cultures des Premières Nations. Le financement de la transformation de la santé est administré à l'échelle régionale et adapté aux communautés des Premières Nations, en tenant compte de facteurs comme l'éloignement et la pertinence culturelle. Les travaux politiques en cours visent à combler les lacunes, à étendre l'inclusion aux projets inuits et métis et à améliorer la mise en œuvre selon les leçons tirées de l'expérience de l'Autorité sanitaire des Premières Nations de la Colombie-Britannique.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées
- Par distinction : Premières Nations Inuits
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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93,4 % (2023-24) | Pas de commentaire |
Sources des données : Système de gestion d'information des subventions et contributions |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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57,3 % (2015-2016) | La phase 4 de l'Enquête régionale sur la santé des Premières Nations est en cours de collecte de données |
Sources des données : Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations (CGIPN) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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3,3 % (2021) | Pas de commentaire |
Sources des données : Enquête nationale auprès des ménages |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Programme de soutien aux systèmes de santé finance des partenaires autochtones pour développer et administrer des enquêtes sur la santé et collabore avec Statistique Canada pour éclairer ces enquêtes. Le programme travaille en étroite collaboration avec le Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations (CGIPN) sur l'Enquête régionale sur la santé des Premières Nations, qui permet de recueillir des données autodéclarées sur les perspectives de santé occidentales et traditionnelles des communautés dans les réserves. Cette collaboration permet de déterminer les lacunes en matière de santé et les obstacles aux services pour les membres des Premières Nations, les Inuit et les Métis, en particulier ceux qui ont diverses identités de genre et qui appartiennent à des groupes d'âge différents. Le programme continuera à explorer la manière dont les résultats de l'enquête peuvent être ventilés selon des facteurs comme l'éloignement de la communauté afin d'améliorer l'analyse intersectionnelle des résultats en matière de santé et de résoudre les problèmes liés à l'accès aux soins de santé et aux ressources humaines en santé.
En Colombie-Britannique, le Canada collabore avec l'Autorité sanitaire des Premières Nations pour évaluer l'Accord-cadre tripartite, qui est axé sur la mise en place d'un système de santé intégré, l'amélioration des déterminants de la santé et des résultats et le renforcement de la gouvernance et de la responsabilisation. Des indicateurs de rendement seront élaborés pour évaluer si les Premières Nations de la Colombie-Britannique ont un meilleur accès aux services de santé et aux soins intégrés. Parallèlement, les travaux politiques s'attaquent aux lacunes de la transformation de la santé, en vue d'étendre la couverture et de surmonter les obstacles à la participation dans les différentes régions. L'initiative permettra de suivre les progrès réalisés pour doter les communautés des Premières Nations de la gouvernance nécessaire pour gérer leurs propres services de santé, tout en veillant à ce que les différents points de vue soient représentés dans l'élaboration des modèles de gouvernance en matière de santé.
Prestations supplémentaires en santé
Contexte du programme
Le Programme des prestations supplémentaires en santé (aussi connu sous le nom de Programme des services de santé non assurés) est un programme national qui offre aux Premières Nations inscrites et aux Inuit reconnus une couverture pour une gamme de prestations de santé qui ne sont pas couvertes par d'autres régimes privés ou programmes sociaux et de santé provinciaux ou territoriaux. Ces prestations couvrent les médicaments d'ordonnance et certains médicaments en vente libre, les soins dentaires et les soins de la vue, les fournitures et les équipements médicaux, les services de consultation en santé mentale, ainsi que le transport requis pour obtenir des services de santé qui ne sont pas offerts localement.
Population cible
Le Programme des prestations supplémentaires en santé (services de santé non assurés [SSNA]) offre une couverture aux clients inscrits des Premières Nations et aux clients inuits reconnus, quel que soit leur lieu de résidence au Canada ou leur niveau de revenu.
Objectifs du programme
Les tendances d'utilisation du Programme des SSNA peuvent varier en fonction de facteurs sociodémographiques comme le sexe. Lorsque la demande est inférieure aux attentes, le programme collabore avec les partenaires des Premières Nations et des Inuit afin d'explorer et d'éliminer les obstacles potentiels à l'accès. Ce processus permet de déterminer et d'atténuer efficacement tout problème ayant une incidence sur l'utilisation des prestations. Le Programme des SSNA offre une couverture aux clients admissibles des Premières Nations et des Inuit dans tout le pays, sans égard à l'âge, au revenu ou à l'emplacement géographique, avec des prestations adaptées à leurs besoins particuliers. Cela inclut la couverture des interventions liées à l'affirmation du genre ou à la réassignation sexuelle, afin de garantir que tous les clients reçoivent le soutien dont ils ont besoin.
Le programme s'attaque également aux variations dans la disponibilité des services de santé en fournissant des transports médicaux et des services contractuels dans les communautés rurales, éloignées et isolées. La mobilisation avec les partenaires des Premières Nations et des Inuit est continue et contribue à l'amélioration constante de la mise en œuvre des programmes. Les interventions particulières comprennent la couverture des produits en vente libre souvent utilisés par les femmes, comme la contraception d'urgence et les vitamines prénatales. Le programme fournit également des accompagnateurs de voyage aux clients qui ont besoin d'aide, que ce soit pour des soins prénatals ou d'autres besoins, et soutient des services adaptés à la culture comme les services de guérisseurs traditionnels dans le cadre de projets menés par les Premières Nations et les Inuit. En outre, des mesures ont été mises en place pour faciliter l'accès des clients, notamment l'intervention de navigateurs pour les aider à trouver des services et des prestations, des options de facturation directe pour les fournisseurs de services et des améliorations du Système de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de santé pour la soumission des demandes en ligne. Des ententes de contribution et un soutien à la formation sont fournis aux partenaires des Premières Nations et des Inuit pour leur permettre d'offrir les avantages du programme directement à leurs communautés.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes et comprenant des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de genre différent.
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : N/D - Ne recueille pas de données sur les revenus
- Par géographie : Les prestations des SSNA sont uniformes et transférables à l'échelle nationale, et la couverture est offerte aux membres admissibles des Premières Nations et aux Inuits reconnus, peu importe leur lieu de résidence.
- Par distinction : Premières Nations, Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
En collaboration avec les partenaires des Premières Nations et des Inuit, le Programme des SSNA s'efforce de déterminer et d'atténuer les obstacles qui peuvent entraver l'accès aux prestations. Par exemple, comme indiqué dans la section sur les progrès, le programme comporte des interventions politiques et programmatiques particulières conçues pour répondre aux différences en matière d'incidence et de besoins, notamment la couverture des prestations principalement utilisées par les personnes s'identifiant comme des femmes, la couverture des prestations liées à l'âge, la couverture des prestations liées à l'état de santé et la couverture des prestations pour les personnes vivant avec un handicap. Ces interventions sont conçues sur la base de données solides, de preuves cliniques et d'une analyse et d'un développement continus des politiques.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2023-2024 : Total : 74 %
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Cette analyse porte sur le nombre de demandeurs distincts pour cinq prestations des SSNA : pharmacie, fournitures et équipements médicaux, soins dentaires, soins de la vue et santé mentale. Cependant, en raison des limites du système et des données, les demandeurs de prestations de transport médical des SSNA ne sont pas inclus dans cette analyse. |
Sources des données : Données administratives provenant du système de traitement des demandes de remboursement du programme des SSNA |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Les données administratives pour cet indicateur continuent d'être recueillies par l'entremise du traitement des demandes de prestations de santé payées à l'acte dans le Système de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de santé du Programme des SSNA. Les données recueillies concernent uniquement les services de santé admissibles demandés par les clients admissibles des Premières Nations et des Inuit. Seules les informations nécessaires pour étayer les demandes de prestations sont recueillies et disponibles pour l'analyse et le rapport agrégés. Les données recueillies par le Programme des SSNA peuvent être désagrégées selon divers facteurs identitaires à des fins d'analyse et de gestion du programme, et sont utilisées pour éclairer l'élaboration de politiques ou d'interventions visant à remédier aux différences en matière d'incidence.
Le Programme des SSNA reconnaît l'importance de disposer de données représentatives de notre population de clients de diverses identités de genre. La troisième génération du Système de traitement des renseignements et des demandes de paiement pour services de santé, qui est entrée en vigueur en juin 2020, inclut le « genre X » comme valeur de champ de données, ce qui permet de ventiler davantage les données relatives au genre.
Principe de Jordan et l'Initiative : Les enfants inuits d'abord
Contexte du programme
Le principe de Jordan et l'Initiative : Les enfants inuits d'abord visent à permettre à tous les enfants des Premières Nations et des Inuit du Canada d'avoir accès aux produits, aux services et au soutien nécessaires. Le financement peut permettre de répondre à un grand nombre de besoins en matière de santé, de services sociaux et d'éducation, comme l'orthophonie, l'équipement médical, le soutien à l'éducation et les services de santé mentale.
Le principe de Jordan est une obligation légale issue d'une décision sur le fond rendue en 2016 par le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP), qui a ordonné au Canada de cesser d'appliquer une définition restrictive du principe de Jordan et de mettre en œuvre immédiatement sa pleine signification et sa portée intégrale. L'implémentation initiale du principe de Jordan visait essentiellement les conflits de compétence impliquant des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves avec plusieurs handicaps nécessitant des services de plusieurs fournisseurs. Les ordonnances ultérieures émises par le TCDP ont fait évoluer le champ d'application et l'approche de mise en œuvre du principe de Jordan.
L'Initiative : Les enfants inuits d'abord a été mise sur pied en septembre 2018 pour répondre aux besoins non comblés des enfants inuits et veiller à ce qu'ils aient accès à des produits, à des services et à des soutiens essentiels en matière de santé, de services sociaux et d'éducation financés par le gouvernement, peu importe où ils vivent au Canada.
Population cible
Les enfants des Premières Nations (dans les réserves et hors réserves) et les enfants inuits qui ont besoin de produits, de services et de soutien. Cela s'applique aux individus âgés de 0 à 18 ans, et de 19 ans dans certaines provinces.
Objectifs du programme
Le principe de Jordan stipule que le gouvernement ou le ministère qui reçoit en premier une demande de paiement pour un service doit en couvrir le coût et résoudre ensuite toute question de compétence. Cela signifie que le principe de Jordan et l'Initiative : Les enfants inuits d'abord statueront sur les demandes admissibles et les financeront, quel que soit le fournisseur de services habituel, afin de réduire les obstacles à l'accès aux services.
Les demandes présentées dans le cadre du principe de Jordan sont traitées d'une manière non discriminatoire qui se concentre sur les besoins et l'intérêt supérieur de l'enfant, tout en tenant compte de la situation particulière de sa communauté. La procédure est conçue pour être simple, rapide et proactivement équitable, en minimisant le fardeau administratif pour les familles. Le principe de Jordan et l'Initiative : Les enfants inuits d'abord ont financé divers services, notamment l'éducation (évaluations, technologies d'assistance), le transport médical (repas et hébergement), les services paramédicaux (orthophonie et ergothérapie) et les produits pour le développement sain des enfants. Les autres domaines financés comprennent les services de répit, les soutiens au bien-être mental, la santé buccodentaire, les services sociaux (camps, programmes culturels) et les produits de première nécessité comme le loyer, les services publics et l'épicerie.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes et comprenant des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de genre différent.
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations; Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
Le principe de Jordan traite les demandes individuelles et de groupe, les données démographiques n'étant disponibles que pour les demandes individuelles. Pour les enfants des Premières Nations en 2022-2023, le bénéficiaire type était un garçon de 8 ans, sans maladie chronique, résidant hors réserve. Ces enfants étaient de nouveaux utilisateurs, ont fait en moyenne trois demandes et ont attendu environ 6,9 jours par demande. En moyenne, chaque enfant a été approuvé pour un montant de 3 600 $, avec une probabilité plus élevée de demander un soutien économique. Parmi les enfants ayant bénéficié de l'initiative, 54 % étaient des garçons et 52 % résidaient hors réserve. Le montant total approuvé était plus élevé pour les garçons (4 100 $) que pour les filles (3 500 $), principalement en raison des montants plus élevés demandés. Pour les garçons, les demandes concernaient surtout les services de santé, le matériel et les fournitures médicaux, les services de répit et l'éducation, tandis que pour les filles, les demandes concernaient davantage les soins de la vue et les services de santé buccodentaire. Les enfants vivant hors réserve étaient généralement plus âgés et plus susceptibles de faire l'objet de demandes de services de bien-être mental, de services de santé, d'éducation et de soutien économique, tandis que ceux vivant dans les réserves faisaient plus fréquemment l'objet de demandes de déplacements pour raisons médicales.
Pour les enfants inuits en 2022-2023, le bénéficiaire type était également un garçon de 8 ans sans maladie chronique, un nouvel utilisateur qui a fait trois demandes et a attendu 7 jours par demande. Chaque enfant a reçu 3 800 $, la demande la plus fréquente étant celle d'un soutien économique. Parmi ces enfants, 52 % étaient des garçons. Les garçons étaient plus enclins à faire l'objet de demandes de services de répit, tandis que les filles étaient plus enclines à faire l'objet de demandes de services de santé buccodentaire.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2 808 659 Par sexe (demandes individuelles uniquement) :
Par région :
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Les produits, services et aides font référence au nombre estimé de produits, de services et d'aides associés à une demande. Les produits, services et soutiens sont calculés sur la base du nombre d'individus qu'une demande est censée servir. L'analyse par sexe est limitée aux demandes individuelles et exclut les demandes d'enfants dont le sexe est « inconnu » ou non renseigné. |
Sources des données : SGCJP (Système de Gestion des Cas du Principe de Jordan.) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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93 355 Par sexe (demandes individuelles uniquement) :
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Les produits, services et aides font référence au nombre estimé de produits, de services et d'aides associés à une demande. Les produits, services et aides sont calculés sur la base du nombre d'individus qu'une demande est censée servir. L'analyse par sexe est limitée aux demandes individuelles et exclut les demandes d'enfants dont le sexe est « inconnu » ou non renseigné. |
Sources des données : SGCJP (Système de Gestion des Cas du Principe de Jordan.) |
Autres incidences clés du programme
La demande de produits, de services et de soutiens liés au principe de Jordan a augmenté de manière spectaculaire. Au cours de l'exercice 2022-2023, le programme a traité 104 039 demandes, portant sur plus de 1,2 million de produits, services et soutiens, pour un total de 1,1 milliard de dollars de fonds approuvés. Cela représente des augmentations importantes de 103 % des demandes, de 161 % des produits et de 108 % des fonds par rapport aux années précédentes. Grâce au principe de Jordan, les enfants obtiennent des services qui comblent les lacunes des programmes fédéraux et provinciaux, plus de la moitié des demandes approuvées portant sur le transport médical, l'éducation et le soutien économique. Plus précisément, 55 327 demandes ont été approuvées pour le transport médical (y compris les repas, l'hébergement et le transport), l'aide à l'éducation (comme les assistants en éducation et les évaluations psychopédagogiques) et le soutien économique (comme le loyer, les services publics et l'épicerie).
Une part importante du financement approuvé, soit 585,3 millions de dollars, a été allouée à l'éducation et aux services de bien-être mental. Les services d'aide à l'éducation, en particulier, restent un domaine où les besoins sont criants, puisqu'ils représentent 94 %, soit 308,6 millions de dollars, de tous les financements liés à l'éducation. En outre, l'Initiative : Les enfants inuits d'abord a permis de remédier de manière importante à l'insécurité alimentaire au Canada, en particulier dans le Nord. Les demandes de soutien alimentaire dans le cadre de l'Initiative : Les enfants inuits d'abord ont augmenté de 787 % entre 2021-2022 et 2022-2023, avec 3 356 enfants inuits ayant accès à des soutiens à la sécurité alimentaire comme des produits alimentaires et des préparations pour nourrissons par l'entremise du modèle de demande individuelle.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le principe de Jordan et l'Initiative : Les enfants inuits d'abord s'appuient principalement sur des données administratives pour statuer sur les demandes, suivre les résultats et rendre compte d'indicateurs comme le nombre de demandes approuvées, la portée des produits, services et soutiens approuvés, et le financement associé. Les données recueillies comprennent des détails sur le sexe, l'âge et le lieu de résidence de l'enfant, ainsi que son statut d'inscription en vertu de la Loi sur les Indiens ou son association avec une organisation de revendication territoriale. En raison du caractère sensible des renseignements personnels, toute extension de la collecte de données doit faire l'objet de négociations avec les parties concernées par la plainte déposée auprès du Tribunal canadien des droits de la personne.
Plusieurs mesures sont proposées pour améliorer le suivi et la production de rapports sur les incidences du principe de Jordan et de l'Initiative : Les enfants inuits d'abord du point de vue de l'égalité des sexes et de la diversité. Ces mesures comprennent l'amélioration de la méthode de collecte de données structurées afin de permettre aux demandeurs de sélectionner des options supplémentaires en matière de sexe et d'identité de genre, comme les identités 2ELGBTQI+. Les outils analytiques existants seront également améliorés pour mieux suivre et rendre compte des tendances chez les enfants et les jeunes des Premières Nations et des Inuits en ce qui concerne la diversité des genres. En outre, des partenariats avec des organisations autochtones seront établis afin de recueillir des données, d'évaluer les tendances chez les demandeurs une fois que leur financement a été approuvé et d'évaluer l'amélioration ou la diminution subséquente des résultats selon le sexe.
Domaine de service : Enfants et Familles
Services de sécurité et de prévention
Les programmes des Services de sécurité et de prévention soutiennent les objectifs relatifs à la violence fondée sur le sexe et à l'accès à la justice du Cadre des résultats relatifs aux genres du Canada et contribuent à l'objectif de développement durable no 5 (égalité entre les sexes). L'Initiative de maisons d'hébergement et de logements de transition pour les Autochtones permettra de créer au moins 38 refuges d'urgence et 50 maisons de transition pour les femmes, les enfants et les personnes 2ELGBTQI+ autochtones qui fuient la violence fondée sur le sexe dans les régions urbaines et nordiques, conformément aux recommandations de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. L'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres finance également des projets qui favorisent la sécurité globale des communautés et donnent la priorité au bien-être des femmes et des filles autochtones.
Programme pour la prévention de la violence familiale
Contexte du sous-programme
Le Programme pour la prévention de la violence familiale fournit des fonds aux Premières Nations pour les services de refuges d'urgence et les activités de prévention de la violence familiale. Le programme comporte deux volets : un financement opérationnel pour les refuges et des projets de prévention fondés sur des propositions, comme des campagnes d'éducation, des ateliers et des services de consultation. Le programme rembourse également l'Alberta et le Yukon pour les services hors réserve et soutient le renforcement des capacités par l'entremise de partenariats avec des organisations comme le Cercle national autochtone contre la violence familiale.
Population cible
Les femmes, les enfants, les familles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones au Canada, y compris les Premières Nations, les Inuit, les Métis et les communautés autochtones urbaines, ainsi que les organisations autochtones.
Objectifs du programme
Le programme renforce la sécurité des femmes, des enfants, des familles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones au Canada grâce au fonctionnement et renforcement des capacités des refuges et des logements de transition (de deuxième étape); au financement des opérations quotidiennes des refuges d'urgence et des maisons de transition (logements de deuxième étape); et au financement de la formation, de l'engagement et des projets de prévention culturellement appropriés menés par les communautés afin de sensibiliser à la violence basée sur le genre.
Les modalités du programme ont été révisées pour élargir l'admissibilité et mieux représenter tous les groupes autochtones, en mettant l'accent sur les populations fondées sur les distinctions et sous-représentées. L'appel à propositions 2023-2024 donne la priorité aux projets desservant les populations inuites et métisses, en répondant à des besoins tels que la sensibilisation des femmes, des enfants, des jeunes et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones à la prévention de la violence familiale; l'engagement des hommes et des garçons autochtones dans la prévention de la violence; et la prise en compte de la traite des êtres humains, de l'exploitation sexuelle et des besoins des survivants, entre autres.
SAC collabore avec des partenaires autochtones clés, tels que le Cercle national autochtone contre la violence familiale et Pauktuutit Inuit Women of Canada, pour veiller à ce que les considérations liées à l'ACS Plus soient intégrées dans la conception et la mise en œuvre du programme, en utilisant une approche intersectionnelle et flexible.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : 60 % - 79 % de femmes, y compris des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de sexe différent.
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés.
- Par géographie : Dans les réserves, centres urbains, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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47 % des femmes autochtones assassinées (2015-2020) l'ont été par un partenaire intime, un taux similaire à celui des femmes non autochtones (49 %), mais supérieur à celui des hommes autochtones (7,3 %) et des hommes non autochtones (4,6 %). 13 % des autochtones ayant un partenaire actuel ou un ex-partenaire ont subi des violences au cours des cinq dernières années, soit deux fois plus que les non-autochtones (5,7 %). Le taux de femmes autochtones ayant subi des violences de la part de leur partenaire au cours des cinq dernières années a diminué, passant de 15 % en 2009 à 7,5 % en 2019. 26 % des femmes autochtones ont subi des violences sexuelles pendant leur enfance, contre 9,2 % des femmes non autochtones, 5,8 % des hommes autochtones et 2,8 % des hommes non autochtones. Selon l'enquête 2018 sur la sécurité dans les espaces publics et privés, les personnes 2ELGBTQI+ étaient plus de deux fois plus susceptibles que leurs homologues non 2ELGBTQI+ d'avoir connu un certain type de sans-abrisme ou d'insécurité en matière de logement au cours de leur vie (27 % contre 13 %, respectivement). Les personnes 2ELGBTQI+ étaient trois fois plus susceptibles que les personnes non 2ELGBTQI+ (6 % contre 2 %) de déclarer avoir dû vivre dans un refuge, dans la rue ou dans un bâtiment abandonné. Les personnes 2ELGBTQI+ sont également deux fois plus nombreuses (21 %) que les personnes non 2ELGBTQI+ (10 %) à déclarer avoir vécu avec de la famille ou des amis parce qu'elles n'avaient pas d'autre endroit où rester. Parmi les personnes n'ayant pas déclaré ces deux situations, les 2ELGBTQI+ sont deux fois plus nombreuses à déclarer avoir dû vivre temporairement ailleurs que chez elles parce qu'elles quittaient une situation d'abus ou de violence (7 % contre 3 %). Ces résultats suggèrent qu'ils sont plus susceptibles d'avoir un attachement incertain à un logement sûr et sécurisé. En excluant la violence commise par un partenaire intime, les personnes 2ELGBTQI+ étaient plus susceptibles d'avoir subi une agression physique ou sexuelle depuis l'âge de 15 ans et au cours des 12 derniers mois que les Canadiens hétérosexuels. La violence ciblant les Canadiens issus de minorités sexuelles était également plus susceptible d'entraîner des blessures que la violence commise à l'encontre des Canadiens hétérosexuels. En outre, les Canadiens appartenant à une minorité sexuelle étaient moins susceptibles de signaler leur agression physique à la police. Les personnes 2ELGBTQI+ étaient également plus susceptibles que les Canadiens hétérosexuels de déclarer avoir subi des comportements inappropriés en public (57 % contre 22 %), en ligne (37 % contre 15 %) et au travail (44 % contre 22 %) au cours des 12 mois précédant l'enquête. |
Si le programme est l'un des nombreux facteurs de réduction de la violence, le financement de refuges, de logements de transition et de projets de prévention contribuera à une réduction à long terme. Le Programme de prévention de la violence familiale continue de collaborer avec Statistique Canada pour recueillir des données sur les personnes 2ELGBTQI+ au Canada, un sous-ensemble de la population qui est chroniquement sous-représenté. En 2018, Statistique Canada a mis en place plusieurs enquêtes spécifiques aux personnes 2ELGBTQI+ afin de saisir une image plus claire de leurs réalités quotidiennes, notamment :
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Sources des données : La victimisation des Premières Nations, Métis et Inuits au Canada - Enquête de Statistique Canada Enquête de Statistique Canada sur la sécurité dans les espaces publics et privés : Vulnérabilités liées à la COVID-19 chez les Canadiens et les Canadiennes LGBTQ2+ (statcan.gc.ca). Les expériences de victimisation avec violence et de comportements sexuels non désirés vécues par les personnes gaies, lesbiennes, bisexuelles et d'une autre minorité sexuelle, et les personnes transgenres au Canada, 2018 |
À l'avenir, le programme rendra compte des indicateurs suivants : « Pourcentage de services de soutien et d'activités de prévention de la violence qui intègrent des composantes basées sur les distinctions et composantes 2ELGBTQI+ » et « Pourcentage de demandes de résidence de nuit dans des refuges financés par SAC par des femmes, des enfants et des personnes 2ELGBTQIA+ qui sont satisfaites. » Les résultats sont attendus pour 2024-2025.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Programme pour la prévention de la violence familiale (PPVF) a mis à jour son instrument de collecte de données (ICD) en 2023-2024 pour intégrer une optique d'ACS Plus et incorporer une perspective fondée sur les distinctions pour les communautés inuites, métisses, autochtones urbaines et 2ELGBTQI+. La collecte de données a commencé en 2023-2024, et les résultats attendus pour l'automne 2024 permettront de mieux déterminer les besoins en matière de services des groupes autochtones sous-représentés.
Pour tenir compte de la complexité des opérations des refuges, le PPVF a mis en œuvre une approche de production de rapports à deux volets :
- Approche réactive : L'ICD a été révisé en fonction des commentaires des utilisateurs afin de rationaliser les rapports, en créant des ICD distincts pour les opérations des refuges et les activités de prévention de la violence. Cela a accru les responsabilités en matière de rapports, mais a amélioré la clarté.
- Approche proactive : Le programme soutient activement les bénéficiaires de fonds en les aidant à remplir l'ICD afin qu'ils le soumettent dans les délais.
Dans le cadre de la refonte de la formule de financement, le PPVF continue de collaborer avec des partenaires autochtones, notamment des directeurs de refuges, des fournisseurs de logements de transition et le Cercle national autochtone contre la violence familiale (CNACVF), afin d'affiner les modèles d'établissement des coûts pour les refuges et les logements de transition.
Voies vers des communautés autochtones sûres
Contexte du sous-programme
L'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres soutient l'autodétermination des communautés autochtones afin qu'elles conçoivent des interventions en matière de sécurité et de bien-être communautaires qui répondent à leurs besoins. Les rapports refléteront cette approche en permettant aux partenaires autochtones de mesurer et de rendre compte des succès d'une manière qui leur est utile.
Population cible
Les Premières Nations dans les réserves et hors réserves, les communautés inuites, les communautés métisses, les populations autochtones urbaines, les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones dans les réserves et hors réserves.
Objectifs du programme
L'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres soutient les populations autochtones du Canada, y compris les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les populations urbaines, en s'attaquant à divers problèmes de sécurité communautaire. Elle aide en particulier les femmes et les filles autochtones, qui sont confrontées à des taux de violence disproportionnés et une surreprésentation dans les services correctionnels. L'initiative fournit un soutien flexible aux programmes de sécurité et de bien-être menés par les Autochtones, favorisant la réconciliation, la résilience et le renforcement des capacités. Elle répond aux traumatismes intergénérationnels et aux obstacles systémiques et favorise le sentiment d'appartenance.
Elle fait également progresser les objectifs de l'ACS Plus et de la diversité, en répondant à l'intervention policière excessive et au manque de confiance entre les communautés autochtones et les forces de l'ordre. L'initiative vise à combler les lacunes en matière de soutien aux personnes autochtones 2ELGBTQI+ et bispirituelles et s'aligne sur les recommandations de l'Enquête nationale et les perspectives métisses, en finançant des interventions en matière de sécurité et de bien-être conçues par les communautés.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes et comprenant des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de genre différent.
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves, centres urbains, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions nordiques
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Résultats de groupes démographiques précis
L'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres répond à la nécessité de trouver des solutions holistiques en matière de sécurité communautaire qui soient en phase avec les visions autochtones. Les projets financés sont conçus et dirigés par les communautés autochtones et sont mis en œuvre à l'échelle locale. Parmi les projets financés à ce jour, environ 18 étaient axés sur les femmes et les filles, 15 sur les personnes 2ELGBTQI+, 6 sur les hommes et les garçons, 17 sur les enfants et les familles, 10 sur les personnes âgées, 13 sur les populations urbaines et 3 sur les petites communautés et les communautés éloignées.
Les rapports d'incidence pour des sous-populations particulières ne seront disponibles qu'après la réception des rapports finaux des bénéficiaires.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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100 % (28 millions de dollars ont permis de financer 52 projets en 2023-2024). Financement total à ce jour : 100 713 691,16 $
Nombre de projets par groupe cible :
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Ces données reflètent les principaux bénéficiaires prévus sur la base des demandes de projet et des plans de travail; les impacts réels peuvent varier et évoluer en fonction des rapports. |
Sources des données : Données sur l'administration du programme |
À l'avenir, le programme rendra compte des indicateurs suivants : « Pourcentage des projets financés par l'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres qui réalisent des activités de projet liées à la sécurité et au bien-être de la communauté au cours d'un exercice donné » et « Pourcentage des communautés ou organisations bénéficiaires de l'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres qui déclarent que leur projet a amélioré la sécurité et le bien-être de la communauté. » Les résultats sont attendus dans les prochains rapports.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Bien que l'initiative ne dispose pas d'un plan de collecte de données précis, un ICD dédié à l'initiative Voies vers des communautés autochtones sûres recueillera des données qualitatives et quantitatives à partir de l'exercice 2024-2025. Des efforts seront faits pour recueillir des données ventilées, bien que les résultats puissent varier en fonction de la volonté des sous-populations, comme les personnes 2ELGBTQI+, de s'auto-identifier. Les rapports de réussite tiendront compte de la diversité des projets financés, qui vont des investissements en capital d'une année (p. ex., clôtures d'écoles) aux programmes sociaux pluriannuels (p. ex., travailleurs communautaires).
Services à l'enfance et à la famille
L'une des priorités du gouvernement du Canada est de faire en sorte que les enfants des Premières Nations, des Inuit et des Métis restent dans leur famille, qu'ils soient en contact avec leur communauté et leur culture et qu'ils bénéficient de services adaptés sur le plan culturel. Le Programme des services à l'enfance et à la famille aborde ces priorités par l'entremise de deux sous-programmes distincts : le Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations et la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuit et des Métis.
Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis
Contexte du sous-programme
La Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis (la Loi) est entrée en vigueur le 1er janvier 2020. Elle reconnaît le droit à l'autonomie gouvernementale, y compris la compétence en matière de services à l'enfance et à la famille, et établit des principes nationaux pour les services dirigés par les Autochtones. La Loi permet aux communautés des Premières Nations, des Inuit et des Métis de gérer et de fournir des services adaptés à la culture en fonction des besoins qu'ils ont eux-mêmes déterminés. SAC soutient cette démarche en fournissant des fonds pour le renforcement des capacités, en coordonnant les discussions, en finançant la mise en œuvre des lois sur les services à l'enfance et à la famille autochtones et en collaborant avec les partenaires provinciaux, territoriaux et autochtones.
Population cible
Les enfants, les jeunes, les familles, les communautés, les groupes et les peuples des Premières Nations, des Inuit et des Métis qui détiennent des droits reconnus et confirmés par l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982
Objectifs du programme
Les communautés sont les mieux placées pour déterminer les besoins de leurs membres et créer des programmes et des services qui améliorent la vie de tous les sous-groupes. En outre, SAC soutient les corps dirigeants autochtones lors des discussions sur les accords de coordination en fournissant un financement et un soutien politique pour achever les accords qui répondent aux besoins et réduisent les résultats négatifs pour des sous-groupes particuliers.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Résultats de groupes démographiques précis
Bien que la Loi n'ait pas été conçue spécialement pour lutter contre les disparités entre les sexes, elle devrait profiter davantage aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQI+. En effet, ces groupes ont toujours été et continuent d'être touchés de manière disproportionnée par les politiques discriminatoires, d'autant plus alors que de plus en plus de communautés exercent leur compétence.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire | |
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Nombre total d'accords de coordination et d'arrangements fiscaux : |
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L'adhésion des Inuits et des Métis repose sur l'autoidentification; les chiffres sont cumulatifs depuis la mise en œuvre de la loi jusqu'à la fin de l'exercice financier. Aucun accord supplémentaire n'a été conclu au cours de l'exercice 2023-2024. |
Nombre de groupes, communautés ou peuples des Premières Nations, Inuits ou Métis couverts : |
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Nombre de groupes, communautés ou peuples des Premières Nations, Inuits ou Métis par taille de population : |
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Sources des données
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Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire | |
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Nombre total de CDA ayant demandé à conclure des accords de coordination : |
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L'adhésion des Inuits et des Métis repose sur l'autoidentification; les chiffres sont cumulatifs depuis la mise en œuvre de la loi jusqu'à la fin de l'exercice financier. |
Nombre de groupes, communautés ou peuples des Premières Nations, des Inuits et des Métis couverts : |
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Nombre de groupes, communautés ou peuples des Premières Nations, Inuits ou Métis par taille de population : |
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Sources des données
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Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire | |
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Nombre d'instances dirigeantes des Premières Nations qui ont donné un avis pour exercer leur compétence en vertu de la loi : | 83 | Les chiffres des indicateurs sont cumulés depuis la mise en œuvre de la loi jusqu'à la fin de l'année fiscale. Pour ces statistiques, la Tłegǫ́hłı̨ Got'įnę Government/Norman Wells Land Corporation, qui représente les Dénés et les Métis du Sahtu de Norman Wells, a été classée comme une CDA des Premières Nations. Il n'existe pas de données précises sur la population de cette CDA. |
Nombre de groupes, communautés ou peuples des Premières Nations représentés par ces CDA : | 99 | |
Nombre total de membres inscrits des CDA des Premières Nations exerçant leur compétence : | 226 612 | |
Nombre de Premières Nations par nombre de membres (membres inscrits) : |
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Sources des données |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire | |
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Nombre d'instances dirigeantes inuites qui ont donné un avis pour exercer leur compétence en vertu de la loi : | 1 | Comprend les CDA qui ont fourni un avis en vertu de l'article 20(1) et/ou 20(2) de la loi. Les chiffres sont cumulatifs depuis la mise en œuvre de la loi jusqu'à la fin de l'année fiscale. Le nombre de membres inuits est basé sur l'auto-identification dans les données du recensement. Pour la statistique sur les groupes, communautés ou peuples inuits, il y a un groupe reconnu en vertu de l'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982, qui se compose de six communautés individuelles. Les données de 2023-2024 sont les mêmes que celles de 2022-23. |
Nombre de groupes, communautés ou peuples inuits représentés par ces CDA : | 1 | |
Nombre total de bénéficiaires enregistrés pour les CDA exerçant leur compétence : | 3 960 | |
Nombre d'organisations inuites créées en vertu d'un traité, par nombre de membres : |
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Sources des données |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire | |
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Nombre d'instances dirigeantes métisses ayant donné un avis d'exercice de leur compétence en vertu de la loi : | 2 | Comprend les CDA qui ont notifié en vertu de l'article 20(1) et/ou 20(2) de la Loi. Les chiffres sont cumulatifs depuis le début de la loi jusqu'à la fin de l'année fiscale. L'appartenance aux Métis est basée sur l'autoidentification dans les données du recensement. |
Nombre de groupes, communautés ou peuples métis représentés par ces CDA : | 1 | |
Nombre total de bénéficiaires enregistrés pour les CDA exerçant leur compétence : | 89 275 | |
Nombre de groupes, communautés ou peuples métis par nombre de membres : |
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Sources des données |
Autres incidences clés du programme
Les enfants autochtones sont largement surreprésentés dans le système des services à l'enfance et à la famille. En 2021, ils représentaient 53,7 % des enfants placés en famille d'accueil, alors qu'ils ne constituaient que 7,7 % des enfants du Canada. Plus précisément, les enfants des Premières Nations représentaient 42,5 % des enfants placés en famille d'accueil, alors que les enfants des Métis et des Inuit représentaient 7,2 % et 2,8 % de ces enfants, respectivement (Hahmann, Lee et Godin, 2024). La Loi confirme la compétence des Premières Nations, des Inuit et des Métis en matière de services à l'enfance et à la famille. Elle fournit un cadre permettant à ces groupes de créer leurs propres lois et de réduire le nombre d'enfants autochtones pris en charge en gardant les enfants dans leurs familles et en protégeant leur lien avec leur culture.
En 2023-2024, neuf corps dirigeants autochtones, dont huit corps des Premières Nations et un corps métis (Nation métisse de l'Alberta), ont commencé à exercer leur compétence en vertu de la Loi, représentant plus de 20 000 personnes. Un participant de l'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) a souligné l'incidence positive de la Loi, notant un retour aux pratiques d'éducation traditionnelles des enfants et un éloignement des systèmes actuels qui sont préjudiciables (AFAC, 2024).
Bien qu'aucun corps dirigeant inuit n'ait officiellement exercé sa compétence en 2023-2024, des progrès importants ont été réalisés dans les négociations avec la Société régionale inuvialuite (SRI). Les représentants de la SRI estiment que la Loi contribuera à mettre en place des services à l'enfance et à la famille adaptés à la culture, à réduire le nombre d'enfants inuvialuits pris en charge en dehors de leur région et à remédier à l'éloignement des familles et des communautés (Carroll, 2021).
Ces progrès sont conformes aux engagements pris par le Canada dans le cadre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, des appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation et de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
La mise en œuvre de la Loi devrait améliorer la qualité des services et les résultats en favorisant des stratégies en matière de données relevant de plusieurs compétences, élaborées conjointement et fondées sur les distinctions qui respectent la souveraineté des données autochtones. SAC soutient les corps dirigeants autochtones par des financements destinés au renforcement des capacités, des accords de coordination et des efforts de collaboration comme des projets pilotes et des échanges de connaissances. Cette collecte de données améliorée fournira des informations plus précises à l'échelle communautaire, ce qui permettra de mieux surveiller l'incidence de la Loi sur les différents groupes.
En outre, SAC développe une nouvelle solution de gestion de l'information et des données avec des fonctionnalités comme des tableaux de bord et des processus automatisés adaptés au secteur de la réforme des services à l'enfance et à la famille.
Services à l'enfance et à la famille des Premières Nations
Contexte du sous-programme
Les contributions des Services à l'enfance et à la famille des Premières Nations (SEFPN) appuient la sécurité et le bien-être des enfants des Premières Nations dans les réserves. Le programme finance les organismes de services à l'enfance et à la famille des Premières Nations qui sont établis, gérés et contrôlés par les Premières Nations, et qui sont délégués par les responsables provinciaux afin de fournir des services de prévention et de protection. Lorsque ces organismes ne sont pas disponibles, le Ministère finance des services qui sont ensuite fournis par des organismes provinciaux ou territoriaux, des conseils tribaux, des bandes des Premières Nations et d'autres entités conformément aux lois et aux normes locales.
Le 26 janvier 2016, le Tribunal canadien des droits de la personne a jugé le programme discriminatoire dans le cadre d'une plainte déposée en 2007 et a ordonné aux ministères de cesser leurs pratiques discriminatoires et de réformer le programme. Le gouvernement du Canada a accepté la décision et travaille avec les intervenants pour mettre en œuvre des changements immédiats et à long terme dans les services à l'enfance et à la famille dans les réserves.
Population cible
Enfants, jeunes (jusqu'à 26 ans) et familles des Premières Nations vivant dans les réserves ou au Yukon.
Objectifs du programme
Soutien à la prévention :
Le Programme des SEFPN met l'accent sur le passage de la protection à la prévention afin de répondre aux problèmes systémiques et à la surreprésentation des enfants des Premières Nations parmi les enfants pris en charge.
- Depuis le 1er avril 2022, SAC fournit un financement de prévention annuel de 2 500 $ par résident inscrit des Premières Nations dans les réserves et au Yukon, ajusté en fonction de l'inflation et de la population. Ce financement est partagé entre les organismes de SEFPN et les Premières Nations, des montants complets étant fournis aux communautés sans organisme.
- Les Premières Nations peuvent utiliser ce financement pour des services de prévention adaptés à leur situation et à leurs besoins particuliers.
Soutien à des groupes particuliers :
Les dépenses admissibles dans le cadre du Programme des SEFPN comprennent les services pour la neurodiversité, les problèmes de comportement, le soutien à l'identité sexuelle et de genre, et les services inclusifs pour les handicaps, l'orientation sexuelle et la diversité de genre. Ces aides visent à améliorer l'état de santé général, le bien-être et les résultats scolaires.
Mise en œuvre de programmes adaptés à la culture :
En réponse à l'appel à l'action no 57 de la Commission de vérité et réconciliation et à l'ordonnance 2022 TCDP 8, SAC a mis en place une formation obligatoire sur les compétences culturelles. Cette formation garantit le respect de l'ordonnance du TCDP et favorise la sensibilisation culturelle, contribuant ainsi à préserver l'unité des enfants et des familles des Premières Nations.
Combler les lacunes de soutien post-majorité :
Les services de soutien post-majorité comprennent l'éducation financière, les cours de nutrition, les aides au loyer, les traitements en santé mentale et l'orientation scolaire. Ces services s'adressent aux jeunes des Premières Nations, y compris ceux qui sont en situation de handicap et les personnes bispirituelles et LGBTQI+, et garantissent un soutien équitable et adapté à la culture.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : De 60 % à 79 % de femmes et comprenant des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de genre différent.
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations
Résultats de groupes démographiques précis
En 2021, les enfants autochtones représentaient 7,7 % de tous les enfants âgés de 0 à 14 ans au Canada, mais 53,8 % des enfants placés en famille d'accueil. En 2016, 69 % des enfants autochtones placés en famille d'accueil étaient des Indiens inscrits, 13 % étaient des Métis et 3,6 % étaient des Inuit, bien que ces chiffres puissent être inférieurs à la réalité en raison de données incomplètes.
Le programme soutient également les jeunes et les jeunes adultes qui sortent du système de prise en charge ou qui ont déménagé hors de la réserve, en comblant les lacunes dans le soutien qui serait autrement fourni par les parents.
Le nouveau mode de financement des SEFPN met l'accent sur la prévention et la protection. Cette réforme vise à rectifier la discrimination et à garantir que les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations reçoivent des services sûrs sur le plan culturel et fondés sur des données probantes. Les prestations seront concentrées sur des zones géographiques spécifiques où les familles vivent dans les réserves.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Remarque : Pour cette année, ce programme a choisi de ne déclarer qu'un seul indicateur. Le programme accorde la priorité à cet indicateur afin de se concentrer sur la collaboration avec les parties des Premières Nations pour la mise en œuvre du nouveau cadre de mesure du rendement, y compris les rapports sur l'ACS Plus.
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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5,98 % (2020–2021) | Note sur les données 2023-2024 : La FNCFS ne dispose pas de données complètes pour cette période. Ces résultats seront présentés dans les prochains rapports lorsque les données seront disponibles. |
Sources des données : Rapport sur le maintien des services à l'enfance et à la famille (ICD #455917) |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
L'accord de règlement définitif met en place un nouveau cadre de mesure du rendement avec des résultats et des indicateurs actualisés pour évaluer le succès du programme. Le programme travaillera avec les parties des Premières Nations pour affiner la mise en œuvre et les exigences en matière de rapports sur l'ACS Plus pendant la transition vers le programme réformé.
Les données du Programme des SEFPN réformé sont recueillies par les Premières Nations et les organismes de SEFPN délégués. Ces fournisseurs communiqueront des données désagrégées pour évaluer l'incidence du programme dans le cadre de l'ACS Plus, y compris des détails sur le sexe, l'âge et l'emplacement géographique. Cela permettra de répondre aux besoins particuliers des communautés des Premières Nations et de garantir des services équitables et efficaces.
Le Programme des SEFPN a également mis à jour ses instruments de collecte de données afin de recueillir des informations relatives à l'ACS Plus, y compris des données sur les hommes, les femmes, les personnes d'un autre genre et les personnes n'ayant pas déclaré leur genre. Cela facilitera une analyse plus détaillée une fois les données reçues.
Aides au revenu
Contexte du programme
Le programme d'aide au revenu fait partie du filet de sécurité sociale du Canada. Il est conçu pour s'aligner sur les taux et les critères d'admissibilité des programmes provinciaux et du Yukon. Son objectif est de fournir aux personnes et aux familles admissibles vivant dans les réserves des fonds pour la vie quotidienne et des services préalables à l'emploi afin de faciliter leur transition vers le marché du travail. Les fonds sont versés aux communautés et organisations des Premières Nations et a RCAANC (pour offrir des programmes aux membres admissibles des Premières Nations au Yukon seulement), et remboursent la province de l'Ontario pour la prestation du programme Ontario au travail aux communautés des Premières Nations dans le cadre de l'accord Canada-Ontario de 1965. Le programme fonctionne dans toutes les provinces et au Yukon, tandis que le Nunavut et les Territoires du Nord-Ouest gèrent leurs propres programmes. En 2019-2020, 1,1 milliard de dollars ont été dépensés pour soutenir les besoins de base et spéciaux de 84 182 clients et 150 467 bénéficiaires dans 540 Premières Nations, et ont soutenu la prestation de la gestion de cas et du soutien pré-emploi à 29 % des communautés des Premières Nations à travers le Canada (en dehors de l'Ontario).
Population cible
Les revenus faibles des Premières Nations dans les réserves. L'aide au revenu est offerte dans toutes les provinces et au Yukon.
Objectifs du programme
Ce programme finance la gestion de cas et les soutiens préalables à l'emploi afin de favoriser l'insertion économique des bénéficiaires de l'aide au revenu. Une gestion de cas sur mesure permet de répondre aux besoins et aux objectifs individuels en offrant un accès à des plans personnalisés, à une formation adaptée à la culture et à des compétences de vie. Il peut s'agir d'une orientation vers des services de santé mentale, l'éducation des adultes ou des cours de motivation. Ces aides visent à améliorer l'employabilité, à accroître la participation économique et à réduire la pauvreté, avec des effets positifs potentiels sur le bien-être des communautés et des générations futures.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés.
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Résultats de groupes démographiques précis
Le programme fait progresser des objectifs du Cadre des résultats relatifs aux genres, à savoir la réduction de la pauvreté et l'amélioration de la santé et du bien-être, en fournissant aux personnes et aux familles admissibles des réserves qui ont un très faible revenu et qui sont susceptibles d'être au chômage des fonds d'aide au revenu pour couvrir les frais de subsistance essentiels (c.-à-d. la nourriture, l'habillement, le loyer et les services publics). Ces aides peuvent être particulièrement importantes pour les personnes seules et les familles monoparentales qui peuvent avoir moins de soutien familial pour les aider à répondre à leurs besoins.
Les personnes en situation de handicap dans les réserves qui sont en mesure de travailler bénéficient également d'un accès à des soutiens préalables à l'emploi qui les aident à obtenir et à conserver un emploi. Les personnes en situation de handicap sont moins susceptibles d'être employées que les personnes non handicapées. En général, les clients de l'aide au revenu ont un faible revenu, un faible niveau d'instruction et sont plus susceptibles d'avoir un handicap ou une maladie chronique que l'ensemble de la population canadienne.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2019-2020 : 19 885 bénéficiaires.
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Les communautés de la nouvelle relation financière (NRF) ne déclarent ni l'âge ni le sexe. Les données pour 2020-2021 et 2021-2022 seront disponibles début 2024-2025. |
Sources des données : Rapport sur le maintien des services à l'enfance et à la famille (ICD #455917) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2020-2021 : 26,6 % Total des clients et des personnes à charge : 141 031 (y compris les communautés NRF)
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Les communautés NRF ne déclarent ni l'âge ni le sexe. Il y a 130 communautés NRF qui fournissent de l'aide sociale. Les données pour 2020-2021 et 2021-2022 seront disponibles début 2024-2025. |
Sources des données : ICD 455897A, ICD 33315098 (NRF) |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le système actuel de collecte de données du Programme d'aide au revenu permet de recueillir des informations sur le sexe et l'âge, mais l'élargissement de la collecte de données pourrait améliorer les évaluations d'impact. La collaboration continue avec les partenaires des Premières Nations permettra de résoudre les problèmes liés à la collecte de données et à la production de rapports à mesure que le programme s'adapte pour mieux soutenir les transitions de l'aide au revenu vers l'emploi et l'éducation.
Le programme mettra également en œuvre des mesures de soutien au revenu pour les personnes en situation de handicap d'ici 2025-2026, en s'alignant sur les taux des provinces et du Yukon. En 2024-2025, l'ICD sera mis à jour pour recueillir des données ventilées sur les personnes en situation de handicap qui bénéficient du soutien. Le Ministère travaillera avec les partenaires des Premières Nations pour affiner la ventilation des données pour ces nouveaux soutiens.
En outre, un nouveau système de gestion de l'information et de technologie de l'information (GI-TI) est en cours de développement afin d'améliorer les rapports, de permettre de créer des liens entre les données et de mieux mesurer l'efficacité du programme.
Programmes urbains pour les peuples autochtones
Contexte du programme
Le Programme urbain pour les peuples autochtones (PUPA) apporte un soutien financier aux organisations de services autochtones urbaines qui desservent tous les peuples autochtones (Premières Nations, Inuit et Métis). Le programme aide les personnes marginalisées et à risque à s'orienter dans des environnements urbains difficiles et soutient des programmes destinés aux familles à faible revenu, aux femmes, aux filles, aux personnes 2ELGBTQI+, aux personnes vivant dans des logements précaires et aux jeunes autochtones vivant en milieu urbain. Le PUPA couvre plusieurs volets de financement :
- Programmes et services, Capacité organisationnelle, Coalitions, Recherche et innovation, Infrastructure et Logement.
Population cible
Premières Nations, les Inuit et les Métis dans six domaines clés : les femmes, les populations vulnérables (p. ex., les personnes 2ELGBTQI+, les personnes âgées, les personnes sans-abri, les personnes souffrant de dépendances ou les personnes en situation de handicap), les jeunes, les services de transition, les programmes de sensibilisation et le bien-être des communautés.
Le PUPA aide les populations autochtones dans les centres urbains, dans les régions rurales et en dehors des réserves. Un centre urbain est défini comme ayant au moins 1 000 habitants et une densité de 400 habitants par kilomètre carré, bien que certaines régions desservies puissent être rurales même à l'intérieur des centres urbains.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations, Inuits
Résultats de groupes démographiques précis
Le volet Programmes et services soutient des initiatives dans six domaines clés. Il finance des projets visant à aider les femmes, par exemple en facilitant leur sortie des refuges, et les populations vulnérables, notamment les personnes souffrant de dépendances, les personnes en situation de handicap et les personnes âgées. Des projets axés sur les jeunes, comme des activités axées sur la terre et des programmes de mentorat, sont également soutenus. Les services de transition, comme les programmes de navigateur, bénéficient d'un financement, tout comme les efforts de sensibilisation, y compris la formation de sensibilisation culturelle pour les organisations non autochtones. En outre, le volet soutient les initiatives de bien-être communautaire, comme les plans de logement, les efforts de lutte contre le racisme et les soutiens préalables à l'emploi.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Le comité consultatif technique a souligné que l'indicateur actuel est limité par la capacité organisationnelle et les lacunes méthodologiques. Il ne reflète pas les disparités régionales en matière de financement et d'opportunités. Par exemple, le fait de donner la priorité à des régions comme l'Ontario et la Colombie-Britannique sur la base de la densité de population peut réduire les fonds alloués à d'autres régions. Bien que cette mesure fournisse des données générales sur la population, elle ne tient pas compte des complexités de la vie autochtone en milieu urbain. Le nouveau cadre en cours d'élaboration vise à améliorer la collecte et la gestion des données et à donner un aperçu plus précis des tendances, des besoins et des défis des populations autochtones vivant en milieu urbain. |
Sources des données : ICD : 10868729 |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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0 % d'augmentation | Le PUPA a alloué une petite partie du financement pour 2023-2025, prévoyant un renouvellement complet en 2025-2026. Ces fonds ont été alloués aux bénéficiaires existants pour maintenir ou stabiliser les programmes en cours, aucun nouveau projet ne dépassant la période de financement de deux ans. Malgré des ressources limitées, le PUPA a réussi à stabiliser les projets en cours depuis 2022, ce qui prouve que tous les fonds sont pleinement utilisés et qu'ils restent essentiels pour les années à venir. |
Sources des données : ICD : 10868729 |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 (résultats approximatifs)
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Les rapports PUPA 2023-2024 sont attendus en juillet et n'ont pas encore été analysés. L'analyse est attendue pour octobre/novembre et aucun changement majeur n'est prévu. Certaines variations de la base de référence peuvent se produire en raison de la confusion sur la méthodologie 2017, qui sera abordée dans le nouvel ICD et les futurs accords de financement. |
Sources des données : ICD : 10868729 |
Observed results | Commentaire |
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Environ 65 % de la population autochtone urbaine bénéficie de services liés au financement du programme PUPA, les centres d'amitié en desservant la plus grande partie. Les autres programmes représentent environ 3 à 4 %. | Les rapports PUPA 2023-2024 sont attendus en juillet et n'ont pas encore été analysés. L'analyse est prévue pour octobre/novembre et aucun changement majeur n'est attendu. |
Sources des données : Instrument de collecte de données; données de recensement. ICD : 10868729 Programme PUPA en collaboration avec l'équipe de recherche stratégique et d'innovation des données/ Statistique Canada Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA) |
Autres incidences clés du programme
Actuellement, le PUPA est la seule source de financement des programmes autochtones en milieu urbain, ce qui souligne le besoin urgent d'une reconnaissance accrue par le gouvernement de la population autochtone urbaine en croissance rapide, qui demeure sous-financée. Malgré ces contraintes, le PUPA a réussi à soutenir la stabilité et la croissance des bénéficiaires, qui ont effectivement renforcé leurs capacités et répondu aux besoins des communautés.
Le volet Coalitions favorise la présence et l'autodétermination des communautés, tandis que la mobilisation sur le terrain du PUPA permet de mieux comprendre les environnements des bénéficiaires. Cette mobilisation a conduit à l'élaboration de nouveaux indicateurs de rendement alignés sur les principes de la DNUDPA et sur la réconciliation, en mettant l'accent sur la communication ouverte, la stabilité, le bien-être, la responsabilité du gouvernement et les approches holistiques. Le PUPA vise à travailler en étroite collaboration avec les bénéficiaires pour répondre à l'évolution des besoins et contribuer à une croissance urbaine positive.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
L'ICD actuel a été observé comme ayant des paramètres peu clairs et un manque d'alignement avec les valeurs autochtones, ce qui se traduit par des données incomplètes et inexactes. Ce problème découle de l'abandon initial de la Stratégie pour les Autochtones vivant en milieu urbain, sans nouveaux paramètres ou cadres.
Pour répondre à ces préoccupations, le PUPA élabore un nouveau cadre de rendement et un nouvel ICD qui reflètent mieux les valeurs autochtones et garantissent la collecte de données pertinentes. Ce cadre intégrera une composante d'ACS Plus pour des résultats inclusifs et est en cours d'élaboration conjointe avec des partenaires clés par l'entremise de réunions en personne et virtuelles, l'achèvement étant prévu pour mai 2024.
L'évaluation en cours du PUPA comprend 38 conclusions et recommandations préliminaires. SAC achèvera ces conclusions et collaborera avec la direction du programme pour créer un plan d'action de réponse de la direction. Le rapport d'évaluation final du PUPA et le plan d'action de réponse de la direction seront présentés au Comité de la mesure du rendement et de l'évaluation (CMRE) en juin 2024.
Éducation
Éducation primaire et secondaire
Contexte du programme
Ce programme soutient l'enseignement primaire et secondaire pour les élèves, les écoles et les communautés des Premières Nations, conformément à l'engagement du gouvernement du Canada en faveur d'un partenariat de nation à nation. Le programme aide les Premières Nations et leurs organisations à mettre en place des systèmes éducatifs qui respectent et intègrent les méthodes d'enseignement et d'apprentissage des Premières Nations. Il prévoit un enseignement préscolaire adapté à la culture dans les réserves et un financement de l'éducation postsecondaire fondé sur les distinctions pour les étudiants des Premières Nations, des Inuit et des Métis. Le programme collabore également avec les Premières Nations pour élaborer des modèles de transformation, comme des ententes régionales en matière d'éducation, qui permettent aux Premières Nations d'exercer un contrôle sur les services éducatifs autodéterminés.
Population cible
Les élèves admissibles des Premières Nations résidant habituellement dans une réserve, âgés de 4 ans et plus au 31 décembre de l'année scolaire. Les élèves des Premières Nations résidant habituellement dans une réserve et ayant des besoins spéciaux en matière d'éducation.
Objectifs du programme
Services aux Autochtones Canada finance le Programme d'enseignement primaire et secondaire, tandis que les Premières Nations le mettent en œuvre, en veillant à ce que les élèves reçoivent une éducation de haute qualité et adaptée à la culture, conformément à la Loi sur le contrôle par les Premières Nations de leurs systèmes d'éducation. Le programme vise à réduire les obstacles à l'accès à l'éducation en fournissant un financement adapté à des circonstances uniques, notamment l'éloignement; le services d'aide aux étudiants et le services aux étudiants ayant des besoins spéciaux.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés.
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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207 | Le nombre de Premières Nations qui signent des accords en matière d'éducation (c'est-à-dire le modèle d'éducation transformatrice) est en constante augmentation depuis le début de la Transformation de l'éducation en 2019-2020, passant de 177 à 207 en 2023-2024. En mars 2024, SAC a conclu et signé 10 accords régionaux en matière d'éducation avec des partenaires des Premières Nations, ainsi que deux accords sur les conseils scolaires transformateurs antérieurs à 2018. |
Sources des données : Entente régionale de documents du programme de la direction |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Les données ne comprennent que les élèves des Premières Nations admissibles au financement par SAC. Les services de maternelle comprennent l'âge de 4 ans (maternelle) et l'âge de 5 ans (jardin d'enfants). |
Sources des données : Rapport de recensement des élèves et du personnel d'éducation de la liste nominative (#462572) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 :
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Les données ne comprennent que les étudiants des Premières Nations admissibles au financement de SAC. Étant donné le calendrier des rapports et le fait que l'année scolaire et l'exercice financier du ministère ne sont pas alignés, les résultats présentés dans ce rapport sont ceux de l'année précédente. Cela signifie que le résultat rapporté en 2022-2023 se réfère à l'année 2021-2022. |
Sources des données : Rapport de recensement des élèves et du personnel d'éducation de la liste nominative (#462572) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 :
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Les données ne concernent que les étudiants des Premières Nations éligibles au financement par SAC. Les chiffres sont arrondis ou supprimés pour des raisons d'intégrité des données et de confidentialité. Étant donné le calendrier des rapports et le fait que l'année scolaire et l'exercice financier du ministère ne sont pas alignés, les résultats présentés dans ce rapport sont ceux de l'année précédente. Cela signifie que le résultat rapporté en 2022-2023 se réfère à l'année 2021-2022. L'obtention prolongée du diplôme comprend les étudiants de la même cohorte qui ont obtenu leur diplôme dans les délais. Cette augmentation reflète l'utilité de soutenir des années supplémentaires d'études secondaires avec le résultat d'une augmentation des taux d'obtention de diplôme. La fluctuation des résultats n'indique pas un déclin dans la progression ou la réussite des étudiants, mais reflète plutôt la façon dont les bénéficiaires peuvent prioriser le financement en fonction des besoins spécifiques de leur communauté. |
Sources des données : Rapport de recensement des élèves et du personnel d'éducation de la liste nominative (#462572) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 93,6 % | Les données ne concernent que les étudiants des Premières Nations éligibles au financement par SAC. |
Sources des données : Rapport de recensement des élèves et du personnel d'éducation de la liste nominative (#462572) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 93 % | Les données ne concernent que les étudiants des Premières Nations éligibles au financement par SAC. |
Sources des données : Rapport de recensement des élèves et du personnel d'éducation de la liste nominative (#462572) |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
SAC continue de collaborer avec les partenaires des Premières Nations afin de réduire la charge de travail en matière de production de rapports tout en recueillant des données essentielles pour éclairer la politique et le financement de l'éducation. Le système d'information sur l'éducation suit les indicateurs liés à l'ACS Plus, fournissant des informations sur les programmes culturellement et linguistiquement pertinents et sur le niveau d'éducation des divers groupes des Premières Nations. La solution de rapports et d'analyses sur l'éducation facilite la production de rapports ventilés selon le sexe sur les activités et les résultats, y compris les taux d'obtention de diplômes, les évaluations de l'éducation spéciale et les résultats en matière d'alphabétisation et de numératie.
Éducation postsecondaire
Population cible
Bénéficiaires et étudiants des communautés des Premières Nations, des Inuit et des Métis.
Contexte du programme
Le Programme d'éducation postsecondaire offre un financement pour les études postsecondaires afin d'y accroître l'accès et de permettre aux étudiants des Premières Nations, des Inuit et des Métis de réussir grâce à trois stratégies fondées sur les distinctions. Il soutient également les établissements d'enseignement postsecondaire des Premières Nations par l'entremise du Programme de partenariats postsecondaires, qui promeut des programmes d'éducation postsecondaire adaptés à la culture. En outre, la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations offre une expérience professionnelle, des options de carrière et des possibilités de perfectionnement des compétences aux jeunes des Premières Nations et des Inuit.
Résultats de groupes démographiques précis
Les stratégies d'éducation postsecondaire fondées sur les distinctions de SAC sont conçues pour profiter à tous les membres des communautés autochtones, y compris les femmes, les filles, les hommes, les garçons et les personnes de diverses identités de genre, en améliorant l'accès à l'éducation postsecondaire et à une gamme plus large de programmes et de services connexes. Toutefois, les stratégies soutiennent plus de femmes autochtones que d'hommes; environ 70 % des étudiants qui ont reçu un financement dans le cadre des stratégies en 2020-2021 étaient des femmes.
Objectifs du programme
Les stratégies offrent une certaine souplesse aux organisations et aux communautés autochtones, qui peuvent allouer des fonds en fonction de leurs besoins particuliers, y compris des soutiens complets visant à réduire les obstacles à l'obtention d'un diplôme d'études postsecondaires et à faciliter l'accès à des emplois mieux rémunérés. Les soutiens sont les suivants :
- Services de santé mentale
- Soutiens à l'accessibilité pour les étudiants en situation de handicap
- Couverture des frais de subsistance et de garde d'enfants pour les étudiants ayant des personnes à charge
- Environnements d'apprentissage et programmes communautaires adaptés à la culture
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu
- Par géographie : Bénéfice les communautés et/ou les individus autochtones dans les réserves ou situés dans les régions rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Premières Nations
Inuits
Nation métisse
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Premières Nations : Le pourcentage de rapports acceptés (finaux) au moment de la production de l'indicateur : 2022-2023 (41,15 %) et 2023-2024 (44 %). Seuls les rapports acceptés (finaux) sont utilisés pour produire des indicateurs. Inuits : Le pourcentage de rapports acceptés (finaux) au moment où l'indicateur a été produit : 2022-2023 (75 %) et 2023-2024 (75 %). Seuls les rapports acceptés (finaux) sont utilisés pour produire des indicateurs. Les données ventilées par sexe ne sont pas collectées pour cet indicateur. Les résultats sont basés sur les données des rapports reçus des bénéficiaires uniquement. Étant donné que l'année scolaire et l'année fiscale ne sont pas alignées, les résultats ne peuvent être rapportés qu'à l'année fiscale suivante. Par exemple, les résultats pour 2023-2024 se réfèrent à l'année scolaire 2022-2023 et sont basés sur les données soumises par les partenaires bénéficiaires de financement et acceptées (finales) par SAC. |
Sources des données : Registre annuel des étudiants de niveau postsecondaire ICD, Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse ICD |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Premières Nations
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Premières Nations : Le pourcentage de rapports acceptés (finaux) au moment de la production de l'indicateur : 2022-2023 (41,15 %) et 2023-2024 (44 %). Seuls les rapports acceptés (finaux) sont utilisés pour produire les indicateurs. Les données comprennent également les étudiants financés pour participer à un programme dans le cadre du Programme de préparation à l'entrée au collège et à l'université. Inuits : Le pourcentage de rapports acceptés (finaux) au moment de la production de l'indicateur : 2022-2023 (75 %) et 2023-2024 (75 %). Seuls les rapports acceptés (finaux) sont utilisés pour produire les indicateurs. Les Premières Nations ayant conclu des accords d'autonomie gouvernementale n'ont pas d'obligation de produire des rapports sur l'éducation. Les résultats sont basés sur les données des rapports reçus des bénéficiaires uniquement. Étant donné que l'année scolaire et l'année fiscale ne sont pas alignées, les résultats ne peuvent être rapportés que pour l'année fiscale suivante. Par exemple, les résultats pour 2023-2024 se rapportent à l'année scolaire 2022-2023 et sont basés sur les données soumises par les partenaires bénéficiaires de financement et acceptées (finales) par SAC. Le cas échéant, les chiffres ont été arrondis et/ou la suppression des données a été appliquée à des fins d'intégrité des données et de protection de la vie privée. |
Sources des données : Registre annuel des étudiants de niveau postsecondaire ICD, Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse ICD |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Ministère recueille les indicateurs de rendement de l'ACS Plus par l'entremise du système d'information sur l'éducation afin d'éclairer la conception du programme. Ces données donnent un aperçu des programmes adaptés à la culture et du niveau d'éducation, ventilé selon l'âge, le sexe et la région. La solution de rapports et d'analyses sur l'éducation permet de produire des rapports ventilés selon le sexe sur les étudiants et les diplômés financés. La collecte de données a été rationalisée et comprend des indicateurs relatifs au sexe, à la situation de handicap, aux régions éloignées et à l'autoidentification en tant que personne 2ELGBTQI+ dans la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations.
Domaine de service : Infrastructure et environnement
Infrastructures communautaires
SAC finance des programmes d'infrastructure communautaire qui aident les Premières Nations à construire et à entretenir des logements, à mettre en place des établissements d'enseignement gérés par le gouvernement fédéral ou les bandes, à fournir de l'eau potable, à améliorer l'élaboration et la prestation de programmes et de services de santé et à développer d'autres infrastructures communautaires dans les réserves. Ces mesures aident à améliorer et à accroître les infrastructures publiques situées dans les réserves, sur les terres de la Couronne et sur les terres mises de côté à l'usage et au profit d'une Première Nation. L'objectif ultime du financement est d'améliorer la qualité de vie et l'environnement des communautés des Premières Nations. Les initiatives financées appuient également la réduction de la pauvreté et l'amélioration de la santé et du bien-être communautaires en améliorant la gouvernance et le contrôle des services chez les Premières Nations et les Inuit.
Installations d'enseignement
Population cible
Enfants et jeunes des Premières Nations dans les établissements d'enseignement de la maternelle à la 12e année dans les réserves
Contexte du sous-programme
Le sous-programme Installations d'enseignement finance la planification, la conception, la construction, la rénovation et l'entretien des établissements d'enseignement de la maternelle à la 12e année gérés par le gouvernement fédéral ou les bandes, y compris les écoles, les résidences d'enseignants et les résidences d'étudiants. Il couvre également l'évaluation des besoins en mobilier, en équipement et en installations. Les conseils scolaires provinciaux qui desservent les élèves des Premières Nations dans les réserves peuvent également bénéficier d'un financement.
Ces investissements améliorent les environnements d'apprentissage et les résultats socioéconomiques des étudiants des Premières Nations en renforçant les infrastructures communautaires, contribuant ainsi au bien-être social et à la prospérité économique à long terme.
Résultats de groupes démographiques précis
Les installations inadéquates ont une incidence disproportionnée sur les filles, les étudiants 2ELGBTQI+ et les étudiants ayant des besoins spéciaux. Le mauvais état des installations peut accroître les risques de victimisation, exacerber les problèmes de santé et avoir une incidence négative sur les femmes de la communauté, qui travaillent souvent dans ces environnements. L'absence d'écoles dans les réserves a une incidence particulière sur les enfants des régions éloignées, les filles, les enfants 2ELGBTQI+ et les enfants en situation de handicap, ce qui accroît les risques et les difficultés liés à l'éducation hors réserve.
Objectifs du programme
L'ACS Plus a contribué à la révision des Normes sur les surfaces dans les écoles (NSE) afin d'inclure des toilettes non genrées, des espaces adaptés à la culture et des aménagements pour les gardiens du savoir.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes et comprenant des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de genre différent.
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Indicateur : Pourcentage des infrastructures scolaires dans les réserves dont l'état est coté « bon » ou « nouveau »
Zone et région | Pourcentage d'écoles dont l'état est jugé « bon » ou « neuf » |
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Zone 1 | 63,70 % |
Alberta | 60,61 % |
Atlantique | 66,67 % |
Colombie-Britannique | 65,52 % |
Manitoba | 28,57 % |
Ontario | 91,30 % |
Québec | 43,48 % |
Saskatchewan | 72,73 % |
Zone 2 | 56,44 % |
Alberta | 45,16 % |
Atlantique | 100,00 % |
Colombie-Britannique | 50,00 % |
Manitoba | 24,24 % |
Ontario | 75,00 % |
Québec | 75,00 % |
Saskatchewan | 63,49 % |
Zone 3 | 75,00 % |
Colombie-Britannique | 60,00 % |
Québec | 66,67 % |
Saskatchewan | 100,00 % |
Zone 4 | 63,22 % |
Alberta | 80,00 % |
Atlantique | 100,00 % |
Colombie-Britannique | 42,11 % |
Manitoba | 57,89 % |
Ontario | 67,57 % |
Québec | 100,00 % |
Saskatchewan | 100,00 % |
Grand Total | 60,55 % |
Commentaire | |
L'état des infrastructures financées par Services Autochtones Canada est évalué tous les trois ans à l'aide du système de rapport sur l'état des actifs. En collaboration avec les Premières Nations, chaque région choisit comment et quand elle inspecte les actifs au cours de la période de trois ans. 2023-2024 est la première année du cycle actuel (2023-2024 à 2025-2026). Par conséquent, tous les biens n'ont pas été inspectés, ce qui pourrait entraîner des fluctuations dans les résultats réels. Les zones sont une approximation de l'éloignement des communautés. Certaines zones ne reflètent pas l'éloignement ou l'isolement réel d'une école.
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Sources des données : Inspections dans le cadre du Système de rapport étendu sur la condition des biens (SRECB), Système intégré de gestion des immobilisations (SIGI) |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
La collecte de données désagrégées dans le cadre de l'ACS Plus pour les programmes d'infrastructure est difficile en raison du respect de la souveraineté des Premières Nations en matière de données et des efforts déployés pour minimiser la charge de travail en matière de production de rapports. Toutefois, les évaluations des besoins fondées sur l'ACS Plus sont intégrées dans les études de faisabilité, en tenant compte de l'incidence des installations inadéquates sur divers groupes. La collaboration avec le Programme d'enseignement primaire et secondaire vise à analyser l'incidence des investissements dans les infrastructures sur les taux d'obtention de diplômes, avec des données désagrégées pour évaluer les effets selon le sexe.
Établissements de santé
Population cible
Les membres des Premières Nations et les personnes vivant dans les réserves, mais n'appartenant pas aux Premières Nations
Contexte du sous-programme
Le programme soutient le développement et la prestation de services de santé communautaire en finançant la planification, la conception, la construction, la rénovation et la réparation des infrastructures de santé.
Ces investissements aident les communautés des Premières Nations et des Inuit à offrir aux professionnels de la santé des espaces fonctionnels et durables qui leur permettent de fournir des services de santé de manière efficace et sûre.
Résultats de groupes démographiques précis
Les communautés des Premières Nations sont confrontées à des taux élevés de maladies chroniques, exacerbés par des facteurs comme le surpeuplement. Les investissements dans les infrastructures de santé sont essentiels pour atténuer ces effets et améliorer l'accès aux services de santé locaux, y compris les soins prénatals, postnatals et de santé mentale. L'amélioration des installations favorise également la prestation de services adaptés à la culture, améliore le recrutement et le maintien en poste des professionnels de la santé et permet de résoudre les problèmes de personnel dans les régions éloignées.
Objectifs du programme
Le programme collabore directement avec les Premières Nations sur les résultats attendus des projets d'infrastructure de santé, en aidant à déterminer les considérations potentielles de l'ACS Plus et en permettant la collecte de données pertinentes. Le programme encourage l'accessibilité physique dans les installations nouvelles et existantes et soutient l'inclusion de conceptions adaptées à la culture. Des dispositions de contenu local sont recommandées dans l'approvisionnement pour donner la priorité aux entreprises appartenant aux Premières Nations ou à celles qui emploient des travailleurs des Premières Nations.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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80 % (2023-2024) | Pas de commentaire |
Sources des données : Système de rapports sur la condition des biens |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Programme des établissements de santé améliore sa planification préalable aux investissements en collaborant avec les Premières Nations pour mieux déterminer les considérations liées à l'ACS Plus et les besoins en matière de collecte de données. Les améliorations prévues sont les suivantes :
- Collecte de données sur l'accessibilité physique par l'entremise de consultations avec les régions de SAC et les Premières Nations.
- Suivi de l'utilisation des dispositions de contenu local dans les projets d'infrastructures de santé.
Les discussions et la formation continues avec l'équipe de l'ACS Plus de SAC permettront d'affiner les processus de collecte de données tout en réduisant au minimum la charge de travail en matière de production de rapports pour les bénéficiaires.
Logement
Population cible
Premières Nations dans les réserves
Contexte du sous-programme
Le sous-programme sur le logement dans les réserves des Premières Nations soutient le bien-être et l'autodétermination des Autochtones en finançant les Premières Nations pour qu'elles planifient, gèrent et développent des logements dans les réserves. Le programme vise à augmenter l'offre de logements sûrs et adéquats, à améliorer les résultats en matière de logement pour les résidents des réserves et à améliorer les conditions socioéconomiques en s'attaquant aux incidences croisées de la pauvreté, des traumatismes et de la discrimination systémique.
Résultats de groupes démographiques précis
Un logement adéquat est essentiel pour la santé et le bien-être. Cependant, les communautés autochtones sont confrontées à une pénurie de logements de longue date, ce qui entraîne des logements surpeuplés, une mauvaise qualité de l'air intérieur et les risques sanitaires associés, en particulier pour les enfants, les personnes âgées et les personnes en situation de handicap. Les investissements dans le logement peuvent améliorer la qualité de vie, réduire les disparités socioéconomiques et accroître la participation à l'économie.
Objectifs du programme
Le programme développe des projets d'amélioration de la capacité de logement qui comprennent la collecte de données sur l'incidence de la fourniture de logements selon le sexe et d'autres facteurs identitaires, comme les besoins spéciaux et l'appartenance à la communauté 2ELGBTQI+.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, centres urbains, zones rurales, régions éloignées/isolées, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 74,1 % | Les résultats sont basés sur les données du rapport annuel sur les infrastructures communautaires et le logement, qui est publié en dehors du cycle de rapport sur les résultats ministériels. Pour cette raison, les résultats de l'année précédente sont présentés dans le rapport suivant. Le résultat de 2023-2024 sera basé sur les données finalisées à la fin de 2024-2025. Le résultat de 2022-2023 n'était pas disponible auparavant et a depuis été déterminé comme étant de 74,1 %. |
Sources des données : Système intégré de gestion des immobilisations (SIGI), Rapport annuel sur les infrastructures communautaires (ICD 41701) |
À l'avenir, le programme rendra compte des indicateurs suivants : « Pourcentage de ménages des Premières Nations vivant dans un logement qui contient plus d'une personne par chambre à coucher » et « Pourcentage d'enfants des communautés des Premières Nations vivant dans des logements inadaptés ». Les données sont attendues pour 2026.
Autres incidences clés du programme
Des logements sûrs sont essentiels pour aider les membres des Premières Nations à construire des vies et des communautés durables. Depuis 2016, SAC et la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) ont facilité la construction, la rénovation ou l'amélioration de plus de 36 000 logements. Le programme collabore également avec les Premières Nations pour renforcer les capacités de gestion des logements, notamment par la formation et l'innovation financière, afin d'améliorer l'accès aux logements du marché.
SAC collabore avec les Premières Nations pour élaborer et mettre en œuvre des solutions communautaires en matière de logement, afin d'améliorer la santé générale et de réduire les coûts de réparation. Par exemple, le partenariat avec la Première Nation des Chippewas de la Thames et le Pathways Employment Help Centre a permis de former des membres de la communauté à la construction de petites maisons, renforçant ainsi l'expertise locale et augmentant les options de logement.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
En 2023, SAC a engagé un consultant en ACS Plus afin d'évaluer et d'améliorer les processus d'ACS Plus au sein des programmes d'infrastructure. Le rapport du consultant orientera l'intégration de l'ACS Plus dans la planification et la mise en œuvre des programmes, en soulignant la nécessité de nouvelles sources de données et méthodes analytiques. L'une des principales difficultés consiste à comprendre l'incidence des investissements dans le logement en conjonction avec d'autres infrastructures communautaires et à prévoir et établir des rapports sur les différences en matière d'incidence sur les divers groupes au sein des communautés autochtones.
Eaux et eaux usées
Population cible
Premières Nations dans les réserves
Contexte du sous-programme
Le programme « Eaux et eaux usées » contribue au résultat du ministère en fournissant des fonds pour la planification, la conception, la construction, l'acquisition, l'exploitation et l'entretien des réseaux d'eau et d'assainissement, y compris le traitement et la distribution de l'eau et la collecte, le traitement et l'élimination des eaux usées.
Résultats de groupes démographiques précis
L'accès limité à l'eau potable touche de manière disproportionnée les femmes, les personnes âgées, les enfants et les personnes en situation de handicap, qui portent un fardeau plus lourd en matière de soins. Le programme vise à remédier à la sous-représentation des femmes autochtones et des personnes de diverses identités de genre dans les opérations liées à l'eau en déterminant les obstacles et en faisant mieux connaître les carrières dans ce domaine.
Objectifs du programme
Le programme offre un financement pour soutenir la coordination de la formation et le renforcement des capacités pour les activités liées aux installations d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées. Il aide à déterminer les besoins en infrastructures dans les réserves, à élaborer des plans d'investissement pour les projets d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées, et à mettre en œuvre des pratiques de gestion pour l'entretien des installations. L'objectif du programme est d'aider les Premières Nations à se doter d'infrastructures d'eau fiables et durables qui répondent aux normes de santé et de sécurité, en garantissant des niveaux de service comparables à ceux des communautés non autochtones. Les Premières Nations déterminent les priorités et soumettent des propositions de projets au ministère.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, centres urbains, zones rurales, régions éloignées/isolées, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 41,7 % |
Les résultats de 2022-2023 n'étaient pas disponibles auparavant et ont depuis été déterminés comme étant de 41,7 % (eaux usées). Les données relatives aux rapports sur l'eau et les eaux usées sont décalées d'un an en raison du cycle d'inspection annuelle du rendement. Les résultats sont basés sur les données de l'année précédente. Les résultats pour 2023-2024 devraient être disponibles en 2024-2025. |
Sources des données : Rapport d'inspection annuelle du rendement (IAR), Système intégré de gestion des immobilisations (SIGI) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 96,8 % |
Les résultats pour 2022-2023 n'étaient pas disponibles auparavant et ont depuis été déterminés comme étant de 96,8 %. Les données relatives aux rapports sur l'eau et les eaux usées accusent un retard d'un an en raison du cycle d'inspection annuelle du rendement. Les résultats sont basés sur les données de l'année précédente. Les résultats pour 2023-2024 devraient être disponibles en 2024-2025. |
Sources des données : Rapport d'inspection annuelle du rendement (IAR), Système intégré de gestion des immobilisations (SIGI) |
Autres incidences clés du programme
Le programme soutient des initiatives visant à accroître la représentation des femmes et des personnes de diverses identités de genre dans les opérations liées à l'eau :
- Projet des gardiens de l'eau : Désigne des femmes autochtones et des personnes 2ELGBTQQIA+ en tant que protectrices de l'eau et diffuse des connaissances traditionnelles par l'entremise de ressources éducatives.
- Programme de sensibilisation des jeunes aux carrières techniques : Encourage les jeunes des Premières Nations à poursuivre des carrières dans les sciences, les technologies, l'ingénierie et les mathématiques (STIM), en particulier dans le domaine de l'approvisionnement en eau et du traitement des eaux usées, par des activités de sensibilisation, des salons de l'emploi et des présentations scolaires.
- Clan Mothers' Healing Village : Offre une formation à la certification d'opérateur de l'eau et à la réparation de systèmes pour les femmes et les personnes 2ELGBTQQIA+ touchées par un traumatisme.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
La collecte de données désagrégées dans le cadre de l'ACS Plus pour les infrastructures d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées reste difficile, car les Premières Nations gèrent leurs propres projets et collectes de données. Le Ministère a retenu les services d'un expert tiers en 2023-2024 pour évaluer les indicateurs du programme et recommander des améliorations dans la collecte et le suivi des données du point de vue de l'ACS Plus. La mise en œuvre de ces recommandations est prévue pour 2024-2025. Le Ministère explorera la collecte de données qualitatives et la collaboration avec les Premières Nations afin de mieux évaluer l'incidence du financement de l'approvisionnement en eau et du traitement des eaux usées sur les divers membres des communautés.
Autres infrastructures et activités communautaires
Population cible
Le sous-programme cible les Premières Nations dans les réserves, mais finance également des projets hors réserve si le principal bénéficiaire est une ou plusieurs communautés des Premières Nations participantes.
Contexte du sous-programme
Le sous-programme finance la planification, la conception, la construction et l'entretien de huit types d'infrastructures : routes, ponts, systèmes énergétiques, connectivité, atténuation structurelle, protection contre les incendies, installations culturelles et récréatives et bâtiments administratifs. Il soutient également des projets communautaires comme le projet de construction d'infrastructures communautaires de la Bande du Lac-Lubicon, les transferts de services et la planification de la gestion des actifs. Les projets sont évalués en fonction de la santé et de la sécurité, de la protection des actifs, de l'entretien et de la croissance démographique. Ces investissements améliorent le bien-être social et la prospérité économique des communautés des Premières Nations.
Résultats de groupes démographiques précis
Les investissements dans les infrastructures présentent des avantages distincts pour différents groupes :
- Routes/ponts : Profitent aux communautés isolées en améliorant l'accès aux soins de santé, à l'alimentation et aux services, en particulier pour les femmes, les personnes 2ELGBTQI+ et les personnes en situation de handicap.
- Connectivité : Améliore les possibilités d'éducation, la télésanté et l'accès au soutien en ligne, au profit des enfants, des jeunes 2ELGBTQI+, des personnes âgées et des femmes entrepreneures.
- Installations culturelles et récréatives : Soutiennent la santé mentale des jeunes, l'intégration communautaire et les échanges culturels, en particulier pour les Aînés, les survivants de traumatismes, les femmes et les personnes 2ELGBTQI+.
- Protection contre les incendies/atténuation structurelle : Protège les groupes vulnérables, notamment les jeunes enfants, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les familles à faible revenu, contre les blessures, les déplacements et les difficultés financières.
- Systèmes énergétiques : Soutiennent les tâches quotidiennes des femmes, des filles et des personnes en situation de handicap en fournissant une électricité fiable pour les besoins sanitaires et domestiques.
Objectifs du programme
Le sous-programme finance l'élaboration de plans d'infrastructure pour les Premières Nations en fonction de leurs priorités et besoins particuliers. Bien que le programme ne dicte pas comment les projets doivent desservir des sous-populations particulières, il encourage les Premières Nations à prendre en compte la santé et la sécurité de divers groupes dans leurs propositions en demandant comment les projets proposés protégeraient et amélioreraient la santé et la sécurité de certaines sous-populations et de certains groupes.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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42 % des actifs sont jugés « bons » ou « nouveaux ». | Les actifs des infrastructures communautaires sont évalués tous les trois ans à l'aide du système de rapport sur l'état des actifs. Comme 2023-2024 est le début du cycle actuel (2023-2024 à 2025-2026), tous les actifs n'ont pas encore été inspectés, ce qui peut entraîner des fluctuations dans les résultats. L'objectif est fixé à mars 2026, à la fin de ce cycle. |
Sources des données : Système de rapport étendu sur la condition des biens (SRECB), Système intégré de gestion des immobilisations (SIGI) |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
La collecte de données désagrégées dans le cadre de l'ACS Plus reste difficile en raison de l'engagement pris par les ministères de respecter la souveraineté des Premières Nations en matière de données. Toutefois, en janvier 2024, un rapport de consultation sur l'évaluation de l'ACS Plus a déterminé des moyens potentiels d'intégrer les considérations liées à l'ACS Plus dans la planification des infrastructures et la production de rapports. Au cours de l'année prochaine, le sous-programme étudiera les possibilités d'intégrer des données désagrégées dans les rapports à l'échelle communautaire.
Communautés et environnement
Le Programme Communautés et environnement collabore avec les Premières Nations afin d'accroître l'assise territoriale des réserves et de soutenir la gestion durable des terres, de l'environnement et des ressources naturelles. Ce programme favorise le développement communautaire et économique en renforçant l'indépendance des Premières Nations dans la gestion de leurs terres et de leurs ressources. Il fournit un financement de base et un financement ciblé pour soutenir :
- la gestion de l'environnement dans les réserves, y compris la gestion des matières résiduelles, l'assainissement des sites contaminés et les mesures pour le climat;
- le renforcement des capacités et la formation à la gestion des terres, des ressources naturelles et des activités environnementales;
- la modernisation des politiques et des outils d'administration des terres pour les Premières Nations dans le cadre de la Loi sur les Indiens;
- la réponse aux obligations juridiques, à la croissance communautaire et au développement économique au moyen d'ajouts de terres aux réserves;
- le soutien aux Premières Nations qui réclament la compétence sur leurs terres en vertu de l'Accord-cadre relatif à la gestion des terres de Premières Nations.
Développement des terres communautaires
Population cible
Premières Nations dans les réserves
Contexte du sous-programme
Le développement des terres communautaires aide les Premières Nations à mieux contrôler les terres de leurs réserves grâce à des initiatives de gestion et de planification des terres comme la gestion des terres des Premières Nations (GTPN), le Programme de gestion de l'environnement et des terres de réserve (PGETR) et l'initiative de planification de l'aménagement du territoire. La GTPN permet aux Premières Nations de se soustraire aux articles de la Loi sur les Indiens relatifs à la terre en reprenant la compétence sur leurs terres. Le PGETR renforce les capacités de gestion des terres dans le cadre de la Loi sur les Indiens, tandis que l'initiative de planification de l'aménagement du territoire aide à élaborer des plans d'aménagement du territoire approuvés par les communautés, favorisant ainsi leur croissance durable.
Résultats de groupes démographiques précis
Les Premières Nations dont les terres sont plus petites sont moins susceptibles d'adhérer au PGETR en raison de contraintes financières, tandis que la GTPN reste ouverte à tous. Le budget de 2023 a mis en place un financement de base pour remédier à cette situation. L'initiative de planification de l'aménagement du territoire est accessible à toutes les Premières Nations et soutient la planification menée par les communautés, ce qui profite à divers groupes en favorisant l'accessibilité et la durabilité des infrastructures et des services.
Objectifs du programme
Le sous-programme encourage la prise de décision démocratique dans la gestion des terres, les codes fonciers de la GTPN devant être ratifiés par la communauté. L'initiative de planification de l'aménagement du territoire est liée aux objectifs de leadership, de participation économique et d'inclusion, garantissant que tous les membres de la communauté bénéficient de l'aménagement du territoire. Le PGETR a amélioré l'accessibilité grâce à un financement de base, encourageant les communautés plus petites à participer.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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26,7 % (169 sur 634) d'ici au 31 mars 2024 | Pas de commentaire |
Sources des données : Programme des services relatifs aux terres et au développement économique – Activités et rapports de planification (ICD #471935) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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43,1 % (241 sur 554) au 31 mars 2024 | Calcul/Formule (appliquée aux niveaux national et régional de SAC) :
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Sources des données : Données administratives |
Autres incidences clés du programme
Le budget de 2023 a mis en place une nouvelle formule de financement opérationnel pour la GTPN, augmentant le financement de 21 %. Le nouveau plancher de financement de base du PGETR a amélioré l'accès des Premières Nations plus petites, en particulier dans les régions moins peuplées. L'initiative de planification de l'aménagement du territoire a reçu 47 millions de dollars sur cinq ans, visant à établir 55 nouveaux plans d'aménagement du territoire d'ici 2027-2028.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le sous-programme ne dispose pas actuellement d'un plan formel de collecte de données pour l'ACS Plus, car les rapports actuels avec les organisations partenaires n'exigent pas la collecte de données ventilées. Toutefois, des organisations dirigées par les Premières Nations, comme le Centre de ressources sur la gestion des terres des Premières Nations et l'Association nationale des gestionnaires des terres autochtones (ANGTA), ont commencé à recueillir des données intersectionnelles par l'entremise d'études et d'enquêtes volontaires. Des efforts sont en cours pour réviser les pratiques de production de rapports pour le PGETR, en ajoutant éventuellement des indicateurs plus significatifs et des récits narratifs pour mesurer l'incidence du programme.
Gestion des terres et ajouts aux réserves (GTAR)
Population cible
Les Premières Nations vivant dans les réserves au Canada et celles qui cherchent à ajouter, ou qui sont en train d'ajouter, des terres à leur réserve.
Contexte du sous-programme
SAC soutient l'administration et l'ajout de terres de réserve en aidant les Premières Nations à gérer leurs terres et leurs ressources naturelles. Les activités principales comprennent :
- l'élaboration de politiques et d'outils pour la gestion des terres dans le cadre de la Loi sur les Indiens;
- la mise en œuvre de la directive relative à la Politique sur les ajouts aux réserves et les lois connexes;
- la fourniture d'un soutien politique et technique pour rationaliser les processus d'ajout aux réserves;
- l'amélioration des systèmes d'information foncière et des outils pour les demandes foncières;
- la fourniture de conseils sur l'enregistrement des terres pour les Premières Nations en vertu de la Loi sur les Indiens, de la Loi sur la gestion des terres des Premières Nations et des ententes sur l'autonomie gouvernementale.
Résultats de groupes démographiques précis
Le manque de terres de réserve limite les possibilités de logement et d'infrastructure et les possibilités économiques pour les Premières Nations, ce qui a une incidence négative sur le bien-être des communautés. Les ajouts aux réserves élargissent l'accès aux terres, ce qui favorise le développement économique, la sécurité alimentaire et le logement, en particulier pour les communautés éloignées. Les groupes vulnérables, y compris les personnes qui fuient des relations abusives, bénéficient de ces mesures qui créent des options de logement plus sûres et remédient aux pénuries de logements dans les communautés.
Objectifs du programme
La terre est un atout essentiel pour les Premières Nations, car elle permet la gouvernance, soutient le développement économique et favorise le bien-être. Les ajouts aux réserves contribuent à combler les écarts socioéconomiques en donnant accès à des terres pour la croissance économique, le logement et les infrastructures. Les Premières Nations cherchent de plus en plus à ajouter des terres urbaines pour créer des emplois et générer des revenus en réinvestissant dans les services culturels et sociaux au profit de l'ensemble de la communauté.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les communautés à faibles revenus.
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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17 | Pas de commentaire |
Sources des données : Données administratives |
Sites contaminés dans les réserves
Population cible
Les membres des Premières Nations vivant dans les réserves ou à proximité de terres de réserve au sud du 60e parallèle.
Contexte du sous-programme
Le sous-programme Sites contaminés dans les réserves, anciennement connu sous le nom de Programme de gestion des sites contaminés (PGSC), soutient l'évaluation et l'assainissement des sites contaminés sur les terres de réserve et les terres qui sont sous la responsabilité de SAC. Lancé en 2003, il répond aux risques pour la santé humaine et l'environnement, en veillant à ce que les terres soient disponibles pour le développement communautaire et économique. Le sous-programme Sites contaminés dans les réserves donne aux Premières Nations les moyens de gérer directement les sites contaminés en leur fournissant des fonds et en renforçant leurs capacités.
Résultats de groupes démographiques précis
Les groupes vulnérables, comme les enfants, les personnes âgées et les femmes enceintes, sont exposés à des risques sanitaires accrus en raison de la présence de sites contaminés. Les communautés éloignées sont confrontées à des problèmes encore plus importants en raison des ressources limitées dont elles disposent pour l'assainissement, ce qui aggrave l'incidence des risques environnementaux. Les communautés des Premières Nations sont particulièrement touchées, car les disparités de revenus limitent la capacité de leurs membres à s'éloigner des zones dangereuses, ce qui souligne la nécessité de l'assainissement pour leur bien-être. En outre, les projets d'assainissement peuvent stimuler les économies locales, en particulier dans des secteurs comme la logistique et les services alimentaires, ce qui peut indirectement favoriser les possibilités d'emploi pour les femmes.
Objectifs du programme
Le sous-programme Sites contaminés dans les réserves est principalement mis en œuvre par les Premières Nations par l'entremise de subventions et de contributions, le financement de l'évaluation et de l'assainissement des sites contaminés étant versé directement par SAC aux Premières Nations dans le cadre d'ententes de contribution. Cette approche permet aux communautés de renforcer leurs capacités et de faire progresser l'autodétermination. Afin d'améliorer le bien-être des communautés autochtones, le Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux a cherché à accroître la participation des travailleurs locaux et autochtones, ainsi que des entreprises autochtones, aux efforts d'assainissement. Cette initiative réduit la dépendance à l'égard de l'embauche de travailleurs du Sud, qui sont principalement des hommes, et contribue à atténuer les effets négatifs liés à l'apport de main-d'œuvre extérieure.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : La gestion des sites contaminés présente des avantages pour tous les sexes; toutefois, il existe une légère distorsion entre les sexes en matière d'emploi, avec une proportion plus élevée d'emplois occupés par des hommes en raison de la nature des projets relatifs aux sites contaminés.
- Selon le groupe d'âge : La gestion des sites contaminés peut être bénéfique pour toutes les générations, en particulier pour les enfants et les jeunes, en réduisant l'exposition aux contaminants nocifs et en favorisant une croissance saine.
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Total : 97 sites
Par zone d'éloignement :
Par population :
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Pas de commentaire |
Sources des données : Système intégré de gestion de l'environnement (SIGE), Inventaire des sites contaminés fédéraux (ISCF) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Total : 4 Sites Par zone d'éloignement :
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Le nombre indiqué correspond aux sites pour lesquels toutes les activités d'assainissement prévues ont été achevées en 2023-2024. Depuis 2020-2021 et au 31 mars 2024, 31 sites ont été entièrement assainis dans le cadre de la phase IV du PASCF. Il est important de noter que les projets d'assainissement ou de gestion des risques s'étendent généralement sur plusieurs années, au cours desquelles des activités d'assainissement et d'échantillonnage de confirmation ont lieu, ce qui entraîne un délai de plusieurs années avant qu'un site puisse officiellement confirmer l'achèvement de son assainissement. |
Sources des données : Système intégré de gestion de l'environnement (SIGE), Inventaire des sites contaminés fédéraux (ISCF) |
Autres incidences clés du programme
L'assainissement des sites contaminés améliore la santé et le bien-être des communautés des Premières Nations, en particulier des groupes vulnérables comme les personnes âgées, les enfants et les femmes enceintes, en réduisant l'exposition à des contaminants nocifs.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Bien que certaines données relatives à l'ACS Plus soient recueillies dans le cadre du Plan d'action pour les sites contaminés fédéraux, elles sont insuffisantes pour rendre compte des incidences économiques fondées sur le genre et la diversité. SAC travaille avec les partenaires des Premières Nations pour étudier la possibilité d'intégrer les indicateurs de l'ACS Plus dans les nouveaux contrats d'assainissement, en équilibrant le besoin de données et le fardeau administratif qui pèse sur les Premières Nations.
Initiative de gestion des matières résiduelles des Premières Nations
Population cible
Les membres des Premières Nations vivant dans les réserves, y compris les peuples autochtones autonomes et les communautés éloignées.
Contexte du sous-programme
La gestion des matières résiduelles est un service communautaire essentiel pour la santé, la sécurité et la protection de l'environnement. Lancée en 2016, l'Initiative de gestion des matières résiduelles des Premières Nations soutient des systèmes de gestion des matières résiduelles durables par l'entremise d'infrastructures modernes, de formations et de partenariats. Avant 2016, en raison de financements limités, de nombreuses Premières Nations n'avaient pas accès aux infrastructures nécessaires pour la gestion des matières résiduelles, entraînant ainsi la contamination de certains sites sous la responsabilité du gouvernement.
Résultats de groupes démographiques précis
Les groupes différemment affectés par l'Initiative de gestion des matières résiduelles des Premières Nations incluent les personnes handicapées, les aînés et les résidents des communautés éloignées, qui doivent assumer des coûts de gestion des matières résiduelles plus élevés. Les hommes occupent la plupart des emplois dans ce secteur, mais les retombées économiques locales des industries connexes peuvent indirectement soutenir les femmes et les personnes sans formation spécialisée.
Objectifs du programme
L'Initiative de gestion des matières résiduelles des Premières Nations n'a pas encore intégré l'ACS Plus dans la conception de ses programmes, mais elle mène des mesures de sensibilisation auprès de divers groupes, y compris les Aînés et les jeunes. Le programme vise à sensibiliser à la gestion des matières résiduelles et à apporter un soutien aux communautés à faible capacité, en particulier dans les régions éloignées.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Un peu avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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75 %
Par zone :
Par population :
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Les projets comprennent des améliorations, le détournement des déchets, l'achat d'équipements et l'éducation. Les projets identifiés comme ayant plus de 10 bénéficiaires ont été supprimés et n'ont pas été calculés, car plus de 10 bénéficiaires reflètent la « disponibilité potentielle des fonds » et non le « bénéfice réel reçu ». |
Sources des données : Suivi des projets régionaux |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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49,8 % Par zone :
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L'augmentation de 40,5 % à 49,8 % reflète les progrès constants vers une gestion durable des déchets dans les communautés des Premières Nations. |
Sources des données : Suivi des projets régionaux |
Autres incidences clés du programme
Les infrastructures de gestion des matières résiduelles sont particulièrement importantes pour les groupes vulnérables comme les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les personnes souffrant de problèmes de santé. Des infrastructures insuffisantes peuvent entraîner des risques pour la santé, notamment la pollution de l'air et de l'eau. Une gestion fiable des matières résiduelles protège la santé, l'eau potable et l'environnement des communautés.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
L'Initiative de gestion des matières résiduelles des Premières Nations étudie la possibilité de développer une boîte à outils de l'ACS Plus pour la conception de programmes. Le programme suit le nombre d'opérateurs en gestion des matières résiduelles formés, mais ne recueille pas de données ventilées selon le sexe. Les efforts futurs pourraient inclure la collecte de données sur les incidences de la gestion des matières résiduelles sur des groupes particuliers, comme les personnes âgées, les personnes en situation de handicap et les personnes vivant dans des régions éloignées.
Aide à la gestion des urgences
Population cible
Premières Nations dans les réserves
Contexte du programme
Le Programme d'aide à la gestion des urgences (PAGU) collabore avec les communautés des Premières Nations pour fournir une aide d'urgence et soutenir la préparation aux urgences liées à la santé publique et au climat. Le programme finance les interventions d'urgence, le rétablissement et le renforcement de la résilience, en aidant les communautés à gérer et à atténuer les situations d'urgence de manière efficace.
Résultats de groupes démographiques précis
Différents groupes sont plus vulnérables dans les situations d'urgence :
- Les femmes peuvent être confrontées à des responsabilités de soins accrues et à un manque de protection et d'accès aux soins de santé.
- Les personnes en situation de handicap ont des difficultés à accéder aux services essentiels et aux abris.
- Les femmes enceintes et les personnes enceintes peuvent connaître des complications dues au stress.
- Les enfants sont confrontés à des perturbations dans les domaines de l'éducation et des soins de santé, ce qui a une incidence sur leur bien-être.
- Les personnes âgées ayant des problèmes de mobilité et de santé peuvent avoir de la difficulté à évacuer les lieux ou à accéder aux services.
- Les ménages à faible revenu sont confrontés à des risques accrus en raison de ressources limitées et d'infrastructures inadéquates.
- Les communautés éloignées subissent des retards dans la réception de l'aide en raison de problèmes logistiques.
Objectifs du programme
Aligné sur les objectifs de la réduction de la pauvreté et de l'amélioration de la santé et du bien-être, le PAGU s'adapte et répond aux difficultés en constante évolution posées par les situations d'urgence, y compris le changement climatique. Le programme vise à être flexible et adapté à la culture et à réduire les obstacles en matière d'accès dans les communautés des Premières Nations.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
À l'avenir, le programme rendra compte des indicateurs suivants : « Pourcentage de propositions non structurelles d'atténuation et de préparation allouées à des communautés/organisations à risque moyen/élevé »; « Pourcentage de communautés jugées à haut risque qui disposent d'un CEM ou qui y ont accès par l'intermédiaire d'un conseil tribal ou d'une organisation autochtone »; et « Pourcentage des propositions Intelli-feu allouées aux communautés/organisations à risque moyen/élevé ». Les rapports sur ces indicateurs commenceront en 2025.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le Programme d'aide à la gestion des urgences (PAGU) ne dispose pas actuellement de données suffisantes pour contrôler les impacts basés sur le genre ou la diversité, étant donné que de nombreux services sont fournis par des prestataires tiers. Le programme prévoit d'élaborer des accords globaux avec les Premières Nations afin d'améliorer le suivi et l'établissement de rapports. Les bureaux régionaux travaillent en étroite collaboration avec les communautés pour tirer les leçons des expériences et utiliser les enseignements des rapports après action pour éclairer les futures interventions d'urgence.
Domaine de service : Développement économique
Développement économique communautaire
Le programme de développement économique communautaire aide les peuples et les communautés autochtones à développer leurs entreprises et leur croissance économique. Il s'agit notamment de soutenir le développement des capacités autochtones, d'investir dans le développement de partenariats avec les secteurs public et privé, de participer à des opportunités de développement économique ciblées et de fournir des services de planification et de développement économique.
Programmes économiques et gestions (PEG)
Population cible
Communautés des Premières Nations et des Inuits au sud du 60e parallèle
Contexte du sous-programme
PEG soutient les communautés des Premières Nations et des Inuits en fournissant des fonds pour améliorer le développement économique, les capacités foncières et environnementales, créant ainsi les conditions d'une plus grande participation à l'économie.
Résultats de groupes démographiques précis
Les groupes marginalisés, notamment les personnes à faible revenu, les femmes, les jeunes, les personnes handicapées et les personnes 2ELGBTQIA+, subissent des disparités dans les résultats des programmes. Les communautés mal desservies sont également confrontées à des difficultés d'accès aux ressources et aux opportunités.
Objectifs du programme
Le renforcement des capacités et les investissements dans les entreprises communautaires aident les communautés des Premières Nations et des Inuits à atteindre une plus grande autonomie et une prospérité économique durable.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Régions éloignées/isolées, zones rurales
- Par distinction : Premières Nations, Inuits
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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258 projets supplémentaires Valeur de 48,2 millions de dollars |
Nouveau financement du budget 2022 pour les entreprises appartenant à la communauté. |
Sources des données : SGISC : PPCPE-PF & PPCPE - Dépenses régionales – Codes (Q3VT & Q3VY) Rapports d'évaluation et de synthèse des projets (RESP) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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19,4 % des communautés très éloignées 11,3 % des petites communautés |
Indice d'éloignement utilisé pour identifier les communautés éligibles |
Sources des données : SGISC : PPCPE-PF & PPCPE - Dépenses régionales – Codes (Q3VT & Q3VY) Expenditures Rapports d'évaluation et de synthèse des projets (RESP) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 68,2 % | Les recettes non gouvernementales sont définies comme des revenus générés par la communauté. |
Sources des données : États financiers consolidés audités |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le programme est en cours d'évaluation et devrait être achevé en mars 2025. Les initiatives en cours comprennent la définition de l'accès au financement du Programme de préparation des communautés aux possibilités économiques, l'analyse des incidences du budget de 2022 et la révision de l'instrument de collecte de données du Ministère afin de rationaliser les rapports. Ces efforts permettront d'éclairer les décisions futures en matière de politiques et de programmes.
Pétrole et gaz des terres indiennes
Population cible
Premières Nations
Contexte du sous-programme
Pétrole et gaz des Indiens du Canada (PGIC) gère les ressources pétrolières et gazières sur les terres des Premières Nations, remplissant les obligations de la Couronne et aidant les Premières Nations à atteindre l'autosuffisance et la prospérité économique. PGIC favorise le contrôle par les Premières Nations de leurs ressources et facilite le développement de l'industrie au profit de la communauté.
Résultats de groupes démographiques précis
L'exploitation des ressources pétrolières et gazières par l'industrie sur les terres des Premières Nations vise les communautés des Premières Nations dans le bassin sédimentaire de l'ouest du Canada, principalement en Alberta, en Saskatchewan et dans le nord-est de la Colombie-Britannique. Les revenus tirés de ces activités sont gérés par les dirigeants des communautés. Toutefois, la nature masculine du secteur peut limiter l'inclusion des femmes et des personnes de diverses identités de genre dans les processus de prise de décision.
Les incidences environnementales du développement présentent des risques pour les personnes ayant un mode de vie traditionnel (chasse, cueillette, etc.) et pour les jeunes, qui devront faire face aux conséquences à long terme de la dégradation des sols et du changement climatique. Les baux et les infrastructures abandonnés peuvent affecter ces groupes de manière disproportionnée.
Objectifs du programme
PGIC intègre l'ACS Plus dans ses politiques, ses règlements et sa législation. Le comité technique mixte, avec la participation des Premières Nations et du Conseil des ressources indiennes, a élaboré conjointement les améliorations réglementaires de 2019. Ces règlements visent à faire entendre la voix des diverses communautés dans les ententes avec les sociétés pétrolières et gazières, en veillant à ce que les préoccupations des femmes, des jeunes, des personnes âgées et des personnes qui suivent un mode de vie traditionnel soient prises en compte. D'autres règlements en matière d'environnement et de conservation sont en cours d'élaboration.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : De 60 % à 79 % d'hommes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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36 (dont 1 Premières Nations éteinte; Sharphead) | Pas de commentaire |
Sources des données : Système de gestion des données sur les ressources PGIC |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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171 204,09 hectares (ha)
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Pas de commentaire |
Sources des données : Système de gestion des données sur les ressources PGIC et Rapport trimestriel |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
À l'heure actuelle, PGIC ne recueille pas suffisamment de données pour surveiller l'incidence sur le genre ou la diversité, mais prévoit d'y remédier grâce aux changements réglementaires à venir. Les futures évaluations environnementales, en vertu de la Loi sur l'évaluation d'impact de 2019, prendront en compte les incidences sanitaires, sociales et économiques potentielles sur divers groupes. Les révisions réglementaires à venir visent à répondre aux préoccupations des Premières Nations, notamment en ce qui concerne les délais de remise en état, l'utilisation des connaissances écologiques traditionnelles et la participation des observateurs des Premières Nations.
PGIC consultera les Premières Nations, l'industrie et les provinces une fois que l'ébauche environnementale sera achevée. L'affirmation de la compétence des Premières Nations reste une priorité, et d'autres engagements sont prévus pour faire progresser les initiatives de transfert de responsabilités. Toutefois, la représentation de toutes les sous-populations, comme les jeunes et les femmes, reste une difficulté.
PGIC s'efforcera d'examiner la manière dont ses indicateurs de rendement peuvent être analysés pour mieux soutenir l'application de l'ACS Plus à l'avenir.
Initiative sur les partenariats stratégiques
Population cible
Le financement de l'Initiative sur les partenariats stratégiques (IPS) est disponible pour les groupes des Premières Nations, des Inuit et des Métis. Cela comprend les dirigeants, les organisations et les communautés autochtones, les petites et moyennes entreprises autochtones et les entreprises détenues par des hommes, des femmes et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones dans un large éventail de groupes d'âge et de régions géographiques au Canada.
Contexte du sous-programme
L'IPS renforce la participation des Autochtones aux grandes possibilités économiques pluriannuelles dans des secteurs clés. Elle permet aux partenaires fédéraux de coordonner leurs efforts, de mettre en commun leurs ressources, de combler les déficits de financement et de tirer parti des investissements externes. Le programme propose également un service de navigateur pour aider les entrepreneurs autochtones à accéder aux financements non couverts par les programmes de développement économique de SAC.
Résultats de groupes démographiques précis
L'IPS est accessible à toutes les communautés autochtones, indépendamment des distinctions, de l'emplacement géographique ou de la capacité économique. Au cours de son existence, l'IPS a lancé plus de 50 initiatives à grande échelle au Canada, en ciblant souvent les communautés à faible capacité économique.
Objectifs du programme
Les initiatives de l'IPS sont conçues dans le cadre d'une mobilisation régionale, ce qui permet aux communautés d'exprimer leurs besoins particuliers. Les modalités de l'IPS garantissent que les communautés de tous les groupes de distinction et de toutes les régions sont admissibles. En s'attaquant aux obstacles à la participation économique, l'IPS comble les lacunes socioéconomiques par la création d'emplois, le développement d'entreprises, le renforcement des capacités et la génération de revenus autonomes.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Ne collecte pas de données sur les revenus
- Par géographie : Partout au Canada
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
À l'avenir, le programme rendra compte de l'indicateur : « Valeur des investissements provenant de sources extérieures au ministère ».
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
L'IPS collabore avec Femmes et Égalité des genres Canada et les responsables des initiatives pour intégrer les critères de l'ACS Plus dans les propositions à partir de 2025-2026. Cela permettra de déterminer les obstacles et les risques au cours de la phase de proposition et de garantir des mesures d'atténuation tout au long du cycle de vie du programme.
Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA)
Population cible
Premières Nations, Inuits, Métis
Contexte du sous-programme
Mettre en œuvre l'objectif de 5 % d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones en collaboration avec Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC) et le Secrétariat du Conseil du Trésor (SCT), tout en développant simultanément une Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones. En outre, la supervision de la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones et la gestion du Répertoire des entreprises autochtones sont des éléments essentiels de cet effort.
Résultats de groupes démographiques précis
La Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones applique l'approche d'ACS Plus pour tenir compte de divers facteurs comme le sexe, l'âge et l'identité 2ELGBTQI+ dans l'accès des entrepreneurs autochtones aux marchés publics fédéraux. La Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones vise à garantir des politiques, des initiatives et des programmes inclusifs et équitables pour les Premières Nations, les Inuit et les Métis.
Objectifs du programme
La Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones participe à l'élaboration d'une politique d'approvisionnement transformatrice qui tient compte des réalités de l'ACS Plus. Cette politique pourrait inclure des critères d'évaluation des offres propres aux Autochtones axés sur l'emploi, la formation, la propriété ou la sous-traitance au profit des entreprises autochtones.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Selon le niveau de revenu : Ne collecte pas de données sur les revenus
- Par géographie : Partout au Canada
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
Le programme ne suit pas actuellement d'indicateurs liés à l'ACS Plus. Au fur et à mesure que la Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones développera le suivi de la mobilisation et produira des rapports sur l'objectif de 5 %, les recommandations des entreprises autochtones (y compris les entreprises détenues par des jeunes, des femmes et des personnes 2ELGBTQI+) seront prises en compte.
Autres incidences clés du programme
Il peut y avoir des incidences différentes sur les femmes et les hommes autochtones, car les différences de genre peuvent influer sur l'accessibilité aux marchés du gouvernement fédéral. Bien que cette initiative ne vise pas à traiter ces incidences directement, elle offre une certaine souplesse dans la prestation d'avantages, car l'accent est mis sur les entreprises autochtones dans leur ensemble.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Dans le cadre de la Stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones, SAC prévoit d'étudier la collecte de données détaillées par distinction (Premières Nations, Inuit, Métis) et par emplacement géographique, notamment sur les entreprises détenues par des jeunes, des femmes et des personnes 2ELGBTQI+. La méthodologie de suivi de la mobilisation et la stratégie en matière de données intégreront les recommandations de diverses entreprises autochtones et organisations fondées sur les distinctions.
Entrepreneuriat et développement des entreprises autochtones
Le programme Entrepreneuriat et développement des entreprises autochtones appuie le développement économique et l'innovation des Autochtones, et réduit les écarts socioéconomiques entre les Autochtones et les non-Autochtones au moyen de politiques et de programmes élaborés conjointement et fondés sur les distinctions.
Programme d'entrepreneuriat autochtone – Accès au capital (AAC)
Population cible
Entrepreneurs autochtones, institutions financières autochtones (IFA) et Société métisse de financement (SMF).
Contexte du sous-programme
Le Programme d'entrepreneuriat autochtone – Accès au capital (PEA-AAC) fournit des fonds pour étendre et diversifier le réseau des institutions financières autochtones et des sociétés métisses de financement, améliorant ainsi l'accès au capital pour les entreprises autochtones au Canada. Le PEA a été transféré en 2015 et est administré par l'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF). Depuis 2019, deux composantes ont été transférées aux sociétés métisses de financement.
Résultats de groupes démographiques précis
La plupart des entrepreneurs autochtones étant des hommes, le programme PEA-AAC profite davantage à ce groupe démographique, tandis que le Programme pour les femmes entrepreneures autochtones s'adresse exclusivement aux femmes. Les entrepreneurs autochtones se heurtent à des obstacles dus au colonialisme, comme des revenus plus faibles, l'éloignement, le manque d'accès numérique et le manque de connaissances financières. Ces problèmes sont amplifiés pour les entrepreneurs ayant des identités intersectionnelles (p. ex., les femmes, les jeunes).
Objectifs du programme
Le PEA vise à améliorer l'accès au capital pour les entreprises autochtones en éliminant les obstacles grâce à un financement continu fourni aux institutions financières autochtones et aux sociétés métisses de financement. Le programme soutient les petites et moyennes entreprises autochtones par des contributions non remboursables et des services aux entreprises. Le PEA-AAC finance également les prêteurs pour couvrir les coûts d'emprunt et d'exploitation, améliorant ainsi l'accès au capital pour les entreprises des Premières Nations, des Inuit et des Métis.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : De 60 % à 79 % d'hommes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Très avantageux pour les personnes à faible revenu et les communautés
- Par géographie : Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 1 080 prêts accordés aux entreprises Sexe basé sur la propriété principale : 28 % des entreprises sont détenues par des femmes; 6 % des entreprises sont détenues à parts égales; et 66 % des entreprises sont détenues par des hommes. Âge du propriétaire principal :
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Le PEA étant décentralisé, les données intermédiaires ne sont pas disponibles. Les indicateurs sont convenus avec l'ANSAF, mais des données supplémentaires (industrie, ventilation régionale) peuvent être fournies à la discrétion de l'ANSAF. SAC continue de travailler avec les partenaires pour codévelopper des indicateurs et des mesures plus nuancés, expansifs et efficaces pour la collecte de données basées sur le sexe, le genre et d'autres facteurs d'identité croisés, tels que l'âge (jeunes et personnes âgées), et les populations rurales ou éloignées, tout en respectant les priorités des partenaires et en minimisant le fardeau de la déclaration. Le rapport annuel 2023-2024 devrait être publié dans le courant de l'année. |
Sources des données : Rapport annuel 2022-2023 de l'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 164 | Compte tenu du calendrier de déclaration et de la disponibilité des résultats de la source de données (rapport annuel de l'ANSAF), les résultats déclarés sont ceux de l'exercice précédent, c'est-à-dire que les résultats déclarés dans la colonne 2023-2024 se rapportent à l'année 2022-2023. Le Programme pour les femmes entrepreneures autochtones s'adresse exclusivement aux femmes autochtones. Les données ne sont pas réparties en fonction de l'âge, du lieu de résidence ou de distinctions. Le rapport annuel 2023-2024 devrait être publié plus tard cette année. Le Programme pour les femmes entrepreneures autochtones étant décentralisé, nous n'avons pas accès aux données intermédiaires. |
Sources des données : Rapport annuel 2022-2023 de l'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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18,3 % d'augmentation (d'ici 2022-2023) | Compte tenu du calendrier de déclaration et de la disponibilité des résultats de la source de données (rapport annuel de l'ANSAF), les résultats déclarés sont ceux de l'exercice précédent, c'est-à-dire que les résultats déclarés dans la colonne 2023-2024 se rapportent à l'année 2022-2023. Le résultat reflète l'augmentation de 310 femmes propriétaires ou copropriétaires d'entreprises en 2020-2021, à 367 femmes propriétaires ou copropriétaires d'entreprises en 2022-2023. Étant donné que le Programme pour les femmes entrepreneures autochtones se concentre sur les femmes, une désagrégation plus poussée (par exemple, l'âge, le lieu) n'est pas disponible. Des données supplémentaires, le cas échéant, doivent être demandées à l'ANSAF. Le rapport annuel 2023-2024 devrait être publié plus tard cette année. Le Programme pour les femmes entrepreneures autochtones étant décentralisé, nous n'avons pas accès aux données intermédiaires. |
Sources des données : Rapport annuel 2022-2023 de l'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) |
Autres incidences clés du programme
Le colonialisme et la discrimination systémique continuent d'avoir une incidence sur les entrepreneurs autochtones par un accès limité au capital, aux connaissances financières et aux ressources numériques. Les femmes autochtones sont confrontées à des obstacles particuliers, comme le manque de ressources financières, de confiance en soi et d'accès à des domaines dominés par les hommes. Toutefois, l'entrepreneuriat des femmes autochtones présente des avantages directs et indirects importants, comme l'amélioration des conditions de vie, la création d'emplois et le fait que les femmes entrepreneures deviennent des modèles dans les communautés. Le soutien aux femmes autochtones est également conforme aux recommandations du rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui établit un lien entre l'indépendance financière et la sécurité.
Le développement économique permet d'obtenir de meilleurs résultats en matière de santé, de réduire les disparités et d'améliorer la qualité de vie, ce qui le rend essentiel pour combler les écarts socioéconomiques entre les populations autochtones et non-autochtones.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
La collecte de données est gérée par l'ANSAF et ses partenaires, et comprend une ventilation selon le sexe et l'âge. Des plans visant à améliorer la collecte de données sont en cours dans le cadre de la modernisation du PEA. Des lacunes persistent dans les données, notamment en ce qui concerne le secteur d'activité, l'emplacement géographique et les entrepreneurs 2ELGBTQI+. Des discussions sont en cours pour combler ces lacunes, avec des collaborations potentielles avec des organisations externes comme le Portail de connaissances pour les femmes en entrepreneuriat et Pauktuutit.
Les données qualitatives fournies par les femmes et les jeunes entrepreneurs autochtones permettent de combler certaines lacunes. Des hypothèses fondées sur des recherches menées auprès d'entrepreneurs non-autochtones sont également utilisées pour orienter un soutien personnalisé pour les entrepreneurs 2ELGBTQI+ et les jeunes entrepreneurs.
Accès à des possibilités d'affaires
Population cible
Entrepreneurs des Premières Nations, des Inuits et des Métis
Contexte du sous-programme
Le Programme d'entrepreneuriat autochtone – Accès à des possibilités d'affaires (PEA-APA) :
- favorise l'entrepreneuriat autochtone, l'innovation et l'emploi chez les Autochtones en soutenant leurs capacités commerciales;
- facilite l'approvisionnement pour 26 traités modernes, y compris l'article 24 de l'Accord du Nunavut;
- soutient le développement économique des Inuits par l'entremise du groupe de travail sur le développement économique et l'approvisionnement du Comité de partenariat entre les Inuit et la Couronne;
- collabore avec Innovation, Sciences et Développement économique Canada pour faire progresser la réconciliation économique autochtone par l'entremise du tourisme et de l'innovation.
Le PEA-AAC se concentre principalement sur l'amélioration de l'accès au capital, tandis que le PEA-APA utilise une approche plus large et soutient des programmes qui répondent à l'un des obstacles auxquels les entrepreneurs autochtones sont confrontés ou qui contribuent à soutenir l'entrepreneuriat autochtone. Ces programmes ont notamment pour effet de soutenir le développement économique, qui peut contribuer à la réduction des écarts socioéconomiques et à l'obtention de résultats directs et indirects pour les entrepreneurs et leurs communautés, comme indiqué ci-dessus, y compris l'amélioration des déterminants sociaux de la santé.
Résultats de groupes démographiques précis
Un rapport de 2015 de l'Institut C. D. Howe a montré que les Premières Nations dont les revenus autonomes sont plus élevés investissent davantage dans le développement économique, l'éducation et la santé, ce qui profite à tous les membres de la communauté, en particulier aux jeunes et aux personnes en situation de handicap. Le rapport de 2019 d'Affaires mondiales Canada et du Conseil canadien pour le commerce autochtone indique que 50 % des entrepreneurs autochtones sont jeunes et que 55 % d'entre eux sont confrontés à des difficultés en matière d'accès au capital. Les jeunes constituent un segment croissant de l'entrepreneuriat autochtone, et il y a une corrélation entre l'âge et la réussite de l'entreprise – 35 % des propriétaires d'entreprises autochtones prospères ont moins de 45 ans, contre seulement 7 % des propriétaires d'entreprises moins prospères.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Dans les réserves, zones rurales, régions éloignées/isolées, Inuit Nunangat, régions du Nord, centres urbains
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Autres incidences clés du programme
Un rapport de 2015 de l'Institut C. D. Howe a montré que les Premières Nations dont les revenus autonomes par habitant sont plus élevés augmentent les activités de développement économique et les dépenses consacrées à l'administration générale et à la gestion des entreprises. Le rapport indique que « 1 000 $ de revenus autonomes supplémentaires par habitant augmentent les dépenses en éducation et en santé d'environ 100 $ par personne » et que les dépenses liées aux programmes de développement économique comprennent souvent « le financement de sociétés de développement locales ainsi que des programmes destinés à perfectionner les compétences professionnelles ».
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Le PEA-APA manque de données fondées sur les distinctions ou désagrégées, ce qui rend difficile l'application efficace de l'ACS Plus. À partir d'avril 2024, le programme collaborera avec des experts et des organisations autochtones pour améliorer sa structure de collecte et d'analyse de données afin de mieux répondre aux besoins fondés sur l'identité.
Domaine de service : Gouvernance
Gouvernance autochtone et soutien des capacités
Le programme Soutien à la gouvernance et aux capacités autochtones aligne les programmes de capacités de gouvernance du Ministère afin de renforcer les gouvernements et les communautés autochtones au Canada. Les activités de ce programme comprennent des subventions et des contributions pour soutenir la gouvernance et l'administration de base des gouvernements et des institutions des Premières Nations, des projets de développement des capacités de gouvernance pour les communautés des Premières Nations et des Inuit, des aides globales au développement communautaire pour les Premières Nations, le soutien aux élections des Premières Nations, les responsabilités législatives et administratives fédérales, y compris les cartes de Certificat sécurisé de statut d'Indien et le Registre des Indiens, la fourniture de la subvention pour la nouvelle relation financière aux Premières Nations admissibles, les efforts visant à réformer les programmes de gouvernance et la promotion de la souveraineté des données pour soutenir l'autodétermination autochtone.
Gouvernance et capacités autochtones
Population cible
Communautés des Premières Nations et des Inuits
Contexte du sous-programme
Les sous-programmes Soutien à la gouvernance et aux capacités autochtones appuient les opérations de gouvernance de base pour les gouvernements des Premières Nations, le renforcement des capacités de gouvernance pour les gouvernements des Premières Nations et les communautés inuites, ainsi que la capacité de développement communautaire pour les Premières Nations à l'appui de l'autodétermination et de la voie vers le transfert de responsabilités prévu par la loi.
Résultats de groupes démographiques précis
Le financement des capacités de gouvernance profite à des communautés entières en renforçant le leadership, la planification, les ressources humaines et la participation communautaire, ce qui facilite davantage d'initiatives en matière de diversité et d'inclusion. Cette mobilisation avec les différents membres de la communauté permet d'améliorer les services. Les dirigeants et administrateurs autochtones bénéficient également de ce financement, et les activités communautaires comme les élections, les services d'accueil et la planification communautaire devraient avoir une incidence positive sur les membres des Premières Nations, tant à l'intérieur qu'à l'extérieur des réserves. Les leçons tirées des ententes sur l'autonomie gouvernementale montrent qu'un financement suffisant de la gouvernance peut réduire les obstacles comme l'incapacité à consacrer du temps à la consultation de la communauté et à la mobilisation de divers groupes et le manque de ressources pour des services comme la garde d'enfants, la traduction, le soutien en santé mentale et l'assistance aux personnes âgées.
En outre, un financement suffisant permet aux gouvernements des Premières Nations d'investir dans des initiatives de diversité et d'inclusion, d'améliorer l'accès aux programmes et aux services et d'atténuer les effets négatifs sur les déterminants sociaux de la santé, comme la perte d'emplois et la réduction de la participation communautaire. Toutefois, les obstacles existants en matière de financement et de dotation en personnel ont limité la capacité de certaines communautés à gouverner efficacement. La planification à long terme et le recrutement communautaire se sont avérés liés à des résultats positifs. Un soutien continu par le biais des sous-programmes de SAC est essentiel pour prévenir les réductions de revenus dans les rôles de gouvernance et d'administration, et maintenir ainsi la prestation de services dans les communautés autochtones. Les données suggèrent que, sans un financement suffisant des capacités de gouvernance, les obstacles à la diversité, à l'inclusion et à l'accès aux services risquent d'être exacerbés.
Objectifs du programme
Les sous-programmes Soutien à la gouvernance et aux capacités autochtones est conçu pour soutenir la gouvernance et le développement des capacités des gouvernements et des communautés autochtones dans diverses fonctions gouvernementales, notamment le leadership, l'élaboration de lois, la gestion financière, la planification et la participation des communautés. La conception inclusive du programme permet aux gouvernements autochtones de donner la priorité à leur financement et à leurs activités en fonction de leurs besoins et de leur expertise uniques, en veillant à ce que les facteurs de diversité soient pris en compte dans la prestation et l'impact des services. Cette flexibilité permet aux communautés autochtones de prendre des décisions éclairées sur la meilleure façon d'allouer les ressources pour répondre à leurs priorités.
Pour tenir compte des différences au niveau des communautés et promouvoir des résultats de gouvernance inclusifs, le sous-programme Financement du soutien des bandes (FSB) de la gouvernance et capacités autochtones détermine le financement admissible en fonction de facteurs tels que l'éloignement géographique, les conditions environnementales, la taille de la population et la prestation de services ministériels. Versé sous forme de subvention, le FSB permet aux Premières Nations de gérer les fonds en fonction de leurs besoins distincts en matière de gouvernance. Le programme d'avantages sociaux des employés (AE) de la Gouvernance et capacités autochtones soutient également les Premières Nations en leur offrant des avantages sociaux financés par les cotisations de l'employeur, ce qui devrait permettre d'augmenter les cotisations au régime de retraite et d'améliorer la rétention du personnel. De plus, le programme de financement des conseils tribaux (FCT) contribue à la gouvernance et au soutien administratif pour la prestation de programmes et de services par l'entremise des conseils tribaux, tel que convenu par les Premières Nations membres.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Pas d'impact significatif sur la répartition
- Par distinction : Premières Nations, Inuits
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Montant total alloué : 38 396 233 $ AMontants alloués par région :
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Actuellement, le programme ne décompose pas les données en fonction de tous les groupes de distinction mentionnés, ce qui fait que certaines données décomposées ne sont pas disponibles. Cependant, des plans sont en place pour calculer et communiquer ces données dans un format décomposé à partir de l'exercice 2023-2024. Les données disponibles les plus récentes concernent l'exercice 2022-2023, et les résultats de l'exercice 2023-2024 devraient être publiés à l'automne 2024. |
Sources des données : Processus de rapport et de suivi internes |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Pourcentage total des demandes de projets éligibles financées : 67 % Pourcentage par région :
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Actuellement, le programme ne décompose pas les données en fonction de tous les groupes de distinction mentionnés, ce qui fait que certaines données décomposées ne sont pas disponibles. Cependant, des plans sont en place pour calculer et communiquer ces données dans un format décomposé à partir de l'exercice 2023-2024. Les données disponibles les plus récentes concernent l'exercice 2022-2023, et les résultats de l'exercice 2023-2024 devraient être publiés à l'automne 2024. |
Sources des données : Processus de rapport et de suivi internes |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Montant total alloué : 401,64 millions de dollars Montants alloués par région :
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Actuellement, le programme ne décompose pas les données en fonction de tous les groupes de distinction mentionnés, ce qui fait que certaines données décomposées ne sont pas disponibles. Cependant, des plans sont en place pour calculer et communiquer ces données dans un format décomposé à partir de l'exercice 2023-2024. Les données disponibles les plus récentes concernent l'exercice 2022-2023, et les résultats de l'exercice 2023-2024 devraient être publiés à l'automne 2024. |
Sources des données : Système de gestion d'information des subventions et contributions (SGISC) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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L'éligibilité totale du financement est atteinte : 100 % | Les formules du programme sont désuètes et doivent être réformées pour mieux refléter les responsabilités et les besoins actuels des gouvernements des Premières Nations. Bien que les données décomposées par groupes de distinction ne soient pas actuellement disponibles, le programme prévoit d'explorer des méthodes en 2024-2025 pour potentiellement fournir ces données dans un format décomposé. |
Sources des données : Système de gestion d'information des subventions et contributions (SGISC) et Système de soutien des gouvernements indiens (SSGI) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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43,9 % | Le programme a permis de financer des projets éligibles qui soutiennent le renforcement des capacités des Premières Nations en matière de « planification et de gestion des risques » et de « participation des communautés ». |
Sources des données : Processus de rapport et de suivi internes |
Autres incidences clés du programme
Le financement du soutien des bandes, les avantages sociaux des employés et le financement des conseils tribaux fournissent des subventions et des contributions fondées sur une formule pour soutenir la gouvernance et l'administration de base des Premières Nations et des conseils tribaux. Ces programmes visent à maintenir une gouvernance et une prestation de services fonctionnelles, au bénéfice direct des Premières Nations et de leurs communautés.
Le Programme de développement professionnel et institutionnel (PDPI) soutient le renforcement des capacités de gouvernance dans les communautés des Premières Nations et des Inuit en finançant des projets qui renforcent les dix fonctions essentielles du gouvernement. Ces projets améliorent divers services au profit de communautés entières. Les initiatives de formation axées sur le leadership et la gestion financière ont permis à des sous-groupes, comme les jeunes, de participer à des activités de perfectionnement des compétences liées à la gouvernance. Ces initiatives aident les communautés à déterminer leurs besoins et à faire en sorte que des voix diverses sont représentées dans les processus de planification.
Le financement du PDPI soutient également le développement de la gouvernance dans l'administration et les ressources humaines, ce qui contribue à réduire les obstacles à l'accès aux services. En répondant à divers besoins en matière de gouvernance - tels que la gestion financière, le leadership, les ressources humaines et la participation communautaire - les communautés sont en mesure de mieux répondre à leurs priorités distinctes. Cette amélioration de la capacité de gouvernance renforce en fin de compte la participation communautaire et la prestation de services, ce qui profite aux individus et aux sous-groupes des communautés des Premières Nations et des Inuits, tout en renforçant le cadre général de gouvernance dans ces régions.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Les efforts visant à moderniser le soutien du Canada à la gouvernance des Premières Nations ont inclus l'analyse des incidences des programmes de renforcement des capacités de gouvernance sur les individus, les sous-groupes et les facteurs à l'échelle communautaire. Une étape clé de ce processus a été l'achèvement de la collecte de données sur les salaires ventilées par Statistique Canada en mars 2023. Cette analyse a consisté en un examen préliminaire des ententes sur l'autonomie gouvernementale, qui a permis de déterminer 21 catégories professionnelles liées aux fonctions de gouvernance. L'étude a comparé les salaires moyens de ces catégories dans les communautés des Premières Nations vivant dans les réserves et à l'extérieur de celles-ci avec ceux de la population canadienne en général, en tenant compte de l'éloignement. Les résultats ont révélé que les salaires moyens des Premières Nations dans les réserves étaient inférieurs de 28 % à ceux des communautés canadiennes non éloignées et de 21 % à ceux des communautés éloignées. Cette constatation met en évidence les difficultés que rencontrent les Premières Nations pour offrir des salaires compétitifs, ce qui a une incidence sur leur capacité à embaucher et à conserver du personnel pour les fonctions de gouvernance et d'administration.
Des efforts supplémentaires ont été déployés en 2023-2024 pour améliorer la collecte de données dans le cadre du Programme de développement professionnel et institutionnel, en ciblant particulièrement la participation des groupes d'équité comme les jeunes, les Aînés, les femmes, les personnes en situation de handicap et les personnes 2ELGBTQIA+ dans les projets de gouvernance, et l'incidence sur ces groupes. Ces données pourraient fournir des indications sur la manière dont ces groupes bénéficient des programmes de renforcement des capacités de gouvernance. En outre, d'autres travaux sont prévus en 2024-2025 afin de mieux comprendre les incidences du financement du soutien des bandes, des avantages sociaux des employés et du financement des conseils tribaux par sous-groupe et par facteur communautaire, comme la taille de la population et l'éloignement géographique. Un plan de travail prospectif explorera les possibilités de mesurer les résultats, en se concentrant sur la façon dont les programmes de renforcement des capacités de gouvernance soutiennent l'autodétermination, et sur leur incidence sur divers groupes au sein des communautés des Premières Nations.
Affaires individuelles
Population cible
Les personnes des Premières Nations qui sont éligibles au statut en vertu de la Loi sur les Indiens
Contexte du sous-programme
Le Programme des affaires individuelles des Premières Nations est le principal programme gérant les responsabilités législatives et administratives du gouvernement en ce qui a trait à l'inscription, à l'appartenance, aux cartes de statut, aux fonds de revenu en fiducie, aux successions et aux fonds des bandes. Les travaux du programme soutiennent les droits de l'individu, y compris la tenue d'un Registre des Indiens à jour et exact, la délivrance de documents de preuve d'inscription comme le Certificat sécurisé de statut d'Indien, le versement des annuités prévues par les traités, l'administration des successions conformément à la Loi sur les Indiens et l'accès aux fonds détenus en fiducie par le Canada au nom des individus et des bandes des Premières Nations. Le résultat attendu du programme est que les individus puissent accéder aux services, prestations et programmes auxquels ils ont droit.
Objectifs du programme
Depuis décembre 2020, les personnes qui demandent l'inscription au Registre des Indiens ou une carte de statut d'Indien peuvent choisir le genre masculin (M), le genre féminin (F) ou une troisième option de genre (X) sur les formulaires de demande. Cette approche inclusive, également mise en œuvre dans d'autres formulaires de programmes de la Direction générale des affaires individuelles (DGAI) où le genre est pertinent, vise à soutenir les personnes de diverses identités de genre et à renforcer la sécurité personnelle en omettant les champs de genre lorsqu'ils ne sont pas nécessaires et en offrant une troisième option de genre lorsque nécessaire. En outre, les modifications du projet de loi S-3 étendent le droit au statut d'Indien aux descendants de femmes victimes de discriminations historiques fondées sur le sexe, ce qui pourrait permettre d'accorder le statut d'Indien à environ 270 000 à 450 000 personnes nouvellement admissibles. Plus de 57 000 personnes déjà inscrites, mais qui ne pouvaient pas transmettre leur droit, peuvent désormais le faire grâce aux modifications apportées aux catégories.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes et comprenant des mesures spécifiques pour les personnes bispirituelles ou de genre différent.
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Résultats de groupes démographiques précis
Les personnes vivant dans des régions éloignées ont des difficultés à accéder aux services en personne pour demander l'inscription ou le Certificat sécurisé de statut d'Indien, et doivent souvent recourir à des services postaux en raison d'une infrastructure numérique limitée. Pour remédier à cette situation, les Services d'inscription numériques ont été mis en place dans tous les bureaux régionaux pour traiter les demandes de Certificat sécurisé de statut d'Indien et permettront à terme de traiter les demandes en ligne. En outre, le nombre de partenariats avec des sources fiables est passé à 29, ce qui facilite l'accès aux services d'inscription et aux services de Certificat sécurisé de statut d'Indien.
En ce qui concerne les adultes à charge, le Ministère a mis à jour le Guide des politiques relatives aux adultes à charge afin de répondre aux normes de service actuelles, bien que d'importantes lacunes législatives subsistent dans le cadre de la Loi sur les Indiens. Le sous-programme Successions a également établi des partenariats avec les tuteurs et les curateurs provinciaux afin d'améliorer les niveaux de service et de les aligner sur les normes provinciales. Bien que cette mesure ne résolve pas entièrement les questions réglementaires plus générales, elle offre une amélioration immédiate des soins aux adultes à charge vivant dans les réserves.
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Total : 54,57 % Répartition par âge :
Breakdown Selon le sexe :
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Divers facteurs ont contribué à ce que le programme ne respecte pas sa norme de service, notamment un afflux de demandes à la suite de la réouverture des bureaux après les fermetures du a la COVID-19, huit jours de perte de temps de traitement pendant une grève, et environ 80 heures perdues en raison de pannes du système et du réseau. Par conséquent, l'indicateur de la norme de service a été mis à jour, passant de 16 semaines à 12 semaines à compter de 2023-2024. Par conséquent, les mesures antérieures étaient basées sur la norme de 16 semaines. |
Sources des données : Données administratives - Base de données sécurisée des certificats de statut d'Indien |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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En 2023-2024, 116 propositions de financement de la gestion des successions ont demandé 6,8 millions de dollars. Le montant de financement annuel de base disponible était de 209 000 $. Cependant, grâce à la disponibilité de subventions et de contributions supplémentaires, 4,2 millions de dollars ont été alloués à 57 propositions. Ce financement supplémentaire a permis de financer plus de propositions que le montant de base, sous réserve d'éligibilité et de respect des conditions de financement. | Les rapports pour le programme de financement de la gestion des successions et du patrimoine sont soumis à SAC plusieurs mois après la fin de l'exercice financier, certains rapports étant reportés jusqu'à deux ans. En raison des reports et des décaissements tardifs, les rapports pour l'exercice 2022-2023 commenceront à arriver au printemps/été 2024, les données complètes étant attendues pour la fin de l'année 2024. L'objectif est de décomposer les données pour montrer le montant du financement et le nombre de propositions qui ont soutenu les adultes dépendants, les successions de défunts (y compris le nombre de testaments rédigés), les successions touchées par des règlements, et les populations urbaines ou rurales, ainsi que dans les réserves ou hors réserve. Étant donné la vaste portée des propositions financées, on s'attend à ce que les données varient considérablement. L'analyse des données de 2022-2023 permettra de déterminer comment le financement du programme de financement de la gestion des successions et du patrimoine affecte l'accès aux services successoraux pour les différentes sous-populations, avec d'éventuels ajustements des champs de données si nécessaire. |
Sources des données : Système de gestion d'information des subventions et contributions, ICD #4548549 |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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Total : 34 234 Répartition par âge :
Breakdown Selon le sexe :
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Le Registre des Indiens fournit des données précises sur les Indiens inscrits en vertu de la Loi sur les Indiens. Toutefois, les informations sur les changements de statut de résidence (de réserve à hors réserve) et les événements de la vie (naissances et décès) peuvent être obsolètes, car la déclaration de ces changements est volontaire. |
Sources des données : Système du Registre des Indiens |
Autres incidences clés du programme
Les niveaux de financement et les allocations de nombreux programmes sont fondés sur les données du Registre des Indiens (population totale inscrite). Les programmes fédéraux, provinciaux et territoriaux s'appuient sur l'exactitude du Registre des Indiens pour l'administration des programmes.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Faire le suivi du nombre de demandes d'inscription et de personnes admissibles. Le Système d'inscription des Indiens et l'application Web du Certificat sécurisé de statut d'Indien recueillent des renseignements sur le genre à partir desquels le programme peut extraire des données pour mesurer et évaluer les incidences sur le genre et la diversité. En ce qui concerne l'ACS Plus, les données les plus pertinentes seraient l'âge, le sexe à la naissance et la province de résidence. En raison des iniquités connues fondées sur le sexe dans la Loi sur les Indiens, le programme peut utiliser des événements de la vie, comme la naissance et le mariage, pour évaluer l'incidence du genre sur le droit à l'inscription en vertu de la Loi sur les Indiens.
Le Système de rapports sur les successions fait le suivi des renseignements pertinents pour les adultes à charge relevant de la compétence de SAC, comme le sexe, l'état matrimonial et la résidence dans les réserves et hors réserve.
Nouvelle relation financière
Population cible
Premières Nations
Contexte du sous-programme
La subvention au titre de la nouvelle relation financière (NRF), qui fournit aux Premières Nations un financement prévisible et souple pour toute une série de programmes de base.
Résultats de groupes démographiques précis
Certaines Premières Nations, comme les communautés plus petites et plus éloignées, ont des difficultés à attirer et à retenir des personnes ayant l'expertise financière nécessaire pour les aider à répondre aux critères d'admissibilité de la subvention. La nouvelle relation financière vise à remédier aux disparités à l'échelle communautaire en fournissant aux Premières Nations, par l'entremise du Conseil de gestion financière des Premières Nations, un soutien en matière de capacités de gouvernance, y compris une assistance à distance pour diverses activités d'administration financière et pour les communautés risquant de manquer à leurs obligations. Ce soutien renforce la stabilité et réduit les obstacles auxquels se heurtent les communautés dont les capacités de gouvernance sont réduites pour accéder aux avantages des divers outils d'autodétermination, y compris la subvention. Le sous-programme Soutien à la gouvernance et aux capacités autochtones apporte un soutien supplémentaire aux communautés désireuses de participer à la subvention en finançant le développement professionnel et institutionnel.
Objectifs du programme
La subvention au titre de la NRF est un mécanisme de financement unique visant à aider les communautés des Premières Nations qui ont déjà accès à la subvention ou qui y auront accès en leur offrant la souplesse nécessaire pour investir dans les services et planifier ceux-ci en fonction des priorités communautaires. Les rapports présentés au gouvernement du Canada sont également réduits de manière importante, puisque les niveaux de financement de base ne sont pas recalculés annuellement. Cette subvention répond à un besoin de prévisibilité exprimé par de nombreuses Premières Nations, car le financement à court terme crée un manque de stabilité qui ne permet pas une planification à plus long terme, et est donc un obstacle à l'autodétermination.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2021 :
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Comme cet indicateur repose sur le recensement, d'autres données ne seront pas disponibles avant que le recensement 2026 ne soit incorporé à l'indice de bien-être des communautés, probablement en 2028-2029. Les efforts pour entreprendre la fragmentation des données seront menés en 2024-2025. |
Sources des données : Indice de bien-être des communautés et recensement, tels que suivis par le secrétariat de la nouvelle relation financière |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 263 Premières Nations | La fragmentation des données n'est pas encore disponible. Les données de 2023-2024 pour cet indicateur seront disponibles avec la publication du rapport annuel du Conseil de gestion financière des Premières Nations. Les efforts pour entreprendre la fragmentation seront menés en 2024-2025. |
Sources des données : Rapport annuel du Conseil de gestion financière des Premières Nations |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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165 | Les efforts pour entreprendre la fragmentation des données seront menés en 2024-2025. |
Sources des données : Le Conseil de gestion financière des Premières Nations a procédé à l'examen du rendement financier et des lois sur l'administration financière. |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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2022-2023 : 97 % | La fragmentation des données n'est pas encore disponible. Les résultats pour l'exercice 2023-2024 seront publiés en mars 2025, une fois l'analyse des risques achevée. Les efforts pour entreprendre la fragmentation sont prévus pour 2024-2025. |
Sources des données : Les systèmes de suivi interne du ministère pour le contrôle basé sur le risque de l'éligibilité à la subvention, les réunions annuelles avec les Premières Nations dans le cadre de la subvention et les examens par le Conseil de gestion financière des Premières Nations. |
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Depuis 2019, Services aux Autochtones Canada (SAC) et l'Assemblée des Premières Nations élaborent un cadre national fondé sur les résultats afin d'améliorer la mesure des résultats des Premières Nations. Cette initiative comprenait une mobilisation importante avec des citoyens des Premières Nations, des experts en données, des dirigeants, des organisations autochtones régionales et des conseils tribaux afin d'éclairer les rapports socioéconomiques. Les dernières séances de mobilisation ont été achevées en 2023-2024, et les rapports devraient être publiés en 2024-2025. Les commentaires reçus ont orienté l'évolution du cadre, en l'alignant sur les initiatives récentes en matière de données autochtones et en mettant l'accent sur la souveraineté des données autochtones. Cette approche vise à autonomiser les communautés des Premières Nations en leur fournissant les outils nécessaires pour gérer, protéger et utiliser leurs données de manière efficace, améliorant ainsi leur capacité à fournir des services, à raconter leurs propres histoires et à participer aux processus de prise de décision à l'échelle fédérale.
La Stratégie relative aux données de 2023-2026 pour la fonction publique fédérale soutient ce changement en engageant SAC et le SCT à promouvoir l'autodétermination et la souveraineté des données. Le cadre national fondé sur les résultats s'éloigne des mécanismes de production de rapport prescrits par le gouvernement pour offrir une boîte à outils que les communautés des Premières Nations peuvent personnaliser pour mesurer leur succès en fonction de leurs modes de connaissance autochtones. Ce cadre évoluera au fur et à mesure que les Premières Nations renforceront leurs capacités en matière de données grâce aux travaux en cours du Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations. En outre, l'évaluation de la subvention au titre de la NRF de 2024-2025 déterminera dans quelle mesure les Premières Nations peuvent accéder à la subvention et son incidence sur diverses sous-populations, SAC examinant les corrélations entre la participation à la subvention et des facteurs comme la taille de la communauté, l'éloignement, l'emploi et le revenu. Cette analyse vise à désagréger les indicateurs liés à l'admissibilité et à la participation à la subvention.
Soutien statutaire, législatif et politique à la gouvernance autochtone
Population cible
Premières Nations et personnes qui résident dans les réserves
Contexte du sous-programme
Le programme de gouvernance offre une formation et un soutien aux Premières Nations dans les domaines de la conversion du processus de sélection des dirigeants, de la formation aux élections, de la formation des présidents d'élection, de la formation aux règlements administratifs et du soutien général à la gouvernance.
Résultats de groupes démographiques précis
Les cadres d'élection et de gouvernance soutiennent toutes les communautés des Premières Nations qui sont définies comme des « bandes » en vertu de la Loi sur les Indiens et qui ne mènent pas d'activités dans le cadre d'une entente sur l'autonomie gouvernementale. Des considérations particulières sont prévues pour les membres qui vivent hors réserve pour veiller à ce qu'ils puissent participer aux processus de sélection des dirigeants. Le sous-programme continue d'être réactif en ce qui concerne la prestation de soutiens et de services comme la fourniture d'informations et l'organisation de formations sur les règlements administratifs et les élections. Pour ce faire, il propose un apprentissage en personne et utilise des plateformes de réunion électroniques afin d'atteindre le public le plus large possible au Canada et de tenir compte des différences socioéconomiques et des différences en matière de capacités des communautés des Premières Nations. L'objectif est d'offrir un accès égal à l'information et à la formation en temps opportun à toute personne qui en a besoin ou qui en fait la demande.
Le programme de gouvernance continue d'offrir aux Premières Nations une possibilité égale de s'écarter de la Loi sur les Indiens si elles le jugent approprié et continue également de soutenir les Premières Nations dans leurs initiatives législatives et dans l'examen de nouveaux cadres de gouvernance en continuant d'exploiter les nouvelles technologies et d'améliorer la prestation de services ainsi que l'accès à la formation et au soutien.
Objectifs du programme
Il prévoit des dispositions particulières pour les membres hors réserve afin d'assurer leur participation au processus de sélection des dirigeants. Il propose des formations en personne et en ligne pour atteindre les communautés des Premières Nations, qui peuvent avoir des réalités socioéconomiques et des capacités différentes, afin d'offrir un accès égal et en temps opportun à toute personne qui en a besoin ou qui en fait la demande.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations
Statistiques sur les incidences clés du programme
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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79,87 % | Pas de commentaire |
Sources des données : BSystème de gestion de la gouvernance des bandes (SGBC) (élections et règlements) Gazette des Premières Nations Partie II (Règlements administratifs) |
Résultats observés (2023-2024 ou le plus récent) | Commentaire |
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72 | Actuellement, 211 Premières Nations organisent des élections dans l'un des deux cadres législatifs suivants : la Loi sur les Indiens et la Loi sur les élections au sein des Premières Nations (LEPN). |
Sources des données : Système de gestion de la gouvernance des bandes (SGBC) (élections et règlements) Gazette des Premières Nations Partie II (Règlements administratifs) |
Enquêtes auprès des peuples autochtones
Population cible
Les populations cibles des enquêtes sur les peuples autochtones comprennent les Premières Nations, les Inuit et les Métis. Elles fournissent des données complètes sur les populations autochtones résidant dans les régions urbaines et rurales, ainsi que dans les régions faisant l'objet de revendications territoriales des Inuit. En outre, depuis l'établissement d'un partenariat avec le Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations (CGIPN) en 2011, l'initiative d'enquête fournit des données conformes aux principes de propriété, de contrôle, d'accès et de possession (PCAP) des communautés des Premières Nations dans toutes les régions du Canada.
Contexte du sous-programme
Services aux Autochtones Canada (SAC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC), en partenariat avec Emploi et Développement social Canada, financent le programme des enquêtes sur les peuples autochtones afin d'aider les communautés et organisations autochtones, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux, ainsi que d'autres parties intéressées, à prendre des décisions éclairées sur l'emploi, l'éducation, la santé, la langue, le revenu, le logement et la mobilité des populations des Premières Nations, des Inuit et des Métis.
Le programme consiste en deux enquêtes similaires, mais distinctes. Premièrement, il y a l'Enquête auprès des peuples autochtones (EAPA), menée par Statistique Canada. Il s'agit d'une enquête établie sur les caractéristiques démographiques et socioéconomiques des populations autochtones au Canada. En 2022, SAC a fourni un financement supplémentaire pour soutenir le Supplément sur les Inuit du Nunavut de l'EAPA. Le supplément recueille et analyse des données à l'échelle communautaire afin de mieux refléter les réalités sociales et économiques des Inuit du Nunavut. Deuxièmement, sous la direction du CGIPN, il y a l'Enquête sociale régionale des Premières Nations, une enquête nationale axée sur les enfants et les familles qui vise à fournir des données pertinentes et précieuses pour soutenir l'élaboration de politiques et de programmes et éclairer la prise de décision afin de refléter les besoins actuels des communautés des Premières Nations. Elle permet d'examiner les tendances en matière de bien-être social et économique dans les communautés des Premières Nations au fil du temps.
Résultats de groupes démographiques précis
Il est nécessaire de disposer de données solides qui peuvent être ventilées selon le sexe et selon d'autres caractéristiques clés qui peuvent, seules ou de concert avec le sexe, avoir une incidence sur les besoins et les expériences des individus. En outre, il est nécessaire de recueillir des données sur des questions particulières qui reflètent les expériences uniques des personnes ayant des profils de genre et d'identité différents. Les enquêtes sur les peuples autochtones constituent une source unique de données culturelles qui ne sont pas disponibles auprès d'autres sources et qui sont conçues pour saisir les points de vue uniques, fondés sur les distinctions et liés au genre des personnes autochtones.
Objectifs du programme
Les enquêtes sur les peuples autochtones sont conçues pour permettre une ventilation selon le sexe, ce qui n'est généralement possible qu'à l'échelle nationale. Les variables ventilées selon le sexe comprennent la capacité à parler une langue autochtone, les systèmes de soutien parental, social et scolaire, l'environnement scolaire, les problèmes de santé à long terme, le tabagisme, la sécurité alimentaire, la fréquentation des pensionnats et la fabrication d'objets artisanaux. Dans la mesure du possible, les données ventilées selon le sexe peuvent être décomposées en fonction de facteurs pertinents pour l'ACS Plus, comme l'âge, la région, le groupe de distinction, le niveau d'éducation et le niveau de revenu.
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Bénéficie principalement aux jeunes, aux enfants ou aux générations futures
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations, Inuits, Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
À l'avenir, le programme rendra compte de l'indicateur : « Taux de réponse aux enquêtes : % d'éléments de données pouvant être ventilés par sexe ».
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Comme cela a été fait deux ans après la publication des données du 5e cycle des enquêtes sur les peuples autochtones, une enquête sur la satisfaction sera envoyée aux utilisateurs des données des enquêtes sur les peuples autochtones à SAC et à RCAANC afin d'évaluer leur satisfaction et l'utilité des données recueillies et diffusées dans le cadre du programme des enquêtes sur les peuples autochtones. Cette enquête devrait avoir lieu au cours de l'exercice 2026-2027. La Direction générale de la recherche stratégique et de l'innovation en matière de données suivra également l'utilisation des données des enquêtes sur les peuples autochtones dans les articles de recherche publiés par les revues universitaires, les organisations autochtones nationales et les chercheurs communautaires.
Approche transformationnelle à l'égard des données autochtones
Population cible
Les communautés et organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
Contexte du sous-programme
Lancée pour soutenir l'engagement du Canada pour la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et des appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation, les approches transformatrices des données autochtones (ATDA) se concentrent sur l'amélioration de la capacité des données autochtones à soutenir les forces inhérentes, la résilience et les systèmes de connaissances des peuples autochtones en tant qu'élément fondamental de l'autodétermination autochtone. Cette initiative à phases et volets multiples aboutira à une capacité statistique (dirigée par les Premières Nations, les Inuit et les Métis) sous forme d'établissements, d'organismes ou de fonctions fondés sur les distinctions et structurés et gouvernés en fonction des besoins et des points de vue particuliers de chaque groupe. Dans ce cadre, SAC s'efforce également d'améliorer le partage de données avec les partenaires autochtones, ce qui est la première étape vers le transfert de services, tandis que Statistique Canada s'efforce d'aider les partenaires de prestation autochtones à renforcer les capacités en matière de données autochtones par l'entremise de projets élaborés conjointement et d'améliorer la visibilité des peuples autochtones dans les statistiques nationales.
Résultats de groupes démographiques précis
Le travail de SAC sur le partage de données peut profiter de manière disproportionnée aux Premières Nations, car les données des Premières Nations représentent un pourcentage élevé des fonds de données de SAC.
Les travaux de Statistique Canada visant à améliorer la visibilité des peuples autochtones dans les statistiques nationales auront une incidence positive globale sur la capacité à appliquer l'ACS Plus, car ils se concentreront sur l'amélioration de la disponibilité des données fondées sur les distinctions et des données plus granulaires pour soutenir l'analyse intersectionnelle.
Toutefois, ce travail sera moins bénéfique pour les Premières Nations vivant dans les réserves, et possiblement pour les Inuit du Nord, car les enquêtes sur les ménages de Statistique Canada ne sont généralement pas menées dans les réserves et la couverture du Nord est moins approfondie en raison des coûts élevés et du fardeau des répondants.
Objectifs du programme
Les approches transformatrices des données autochtones visent à soutenir les Premières Nations (dans les réserves et hors réserve), les Inuit et les Métis avec une désagrégation appropriée selon le groupe d'âge, le sexe et la région géographique. Les données désagrégées et les approches fondées sur les distinctions et dirigées par les Autochtones sont essentielles à l'ACS Plus, où le « plus » reconnaît que toutes les personnes ont de multiples facteurs identitaires comme la race, l'ethnicité, l'âge, etc., qui se recoupent pour façonner leurs résultats et leurs expériences vécues.
Les peuples autochtones ont demandé au gouvernement du Canada d'appuyer la souveraineté des données autochtones et d'améliorer la visibilité des peuples autochtones dans les statistiques nationales en produisant des données qui sont adaptées à la culture et suffisamment rigoureuses pour être ventilées selon de multiples volets (intersectionnelles).
Répartition des avantages
- Selon le sexe : Largement équilibré entre les sexes
- Selon le groupe d'âge : Aucune incidence intergénérationnelle significative
- Selon le niveau de revenu : Aucune incidence importante découlant de la répartition du revenu
- Par géographie : Centres urbains, zones rurales, Inuit Nunangat, régions du Nord
- Par distinction : Premières Nations (principalement), Inuits et Métis
Statistiques sur les incidences clés du programme
À l'avenir, le programme rendra compte des indicateurs suivants : « Le pourcentage d'enquêtes actives de Statistique Canada avec des identifiants autochtones qui peuvent produire des estimations par sexe pour au moins un groupe d'identité autochtone » et « Le pourcentage d'enquêtes actives de Statistique Canada avec des identifiants autochtones qui peuvent produire des estimations pour au moins un groupe autochtone décomposé en deux facteurs croisés ou plus (sexe, groupe d'âge et/ou région). »
Afin de soutenir ce travail, Statistique Canada, dans le cadre des projets financés par les ATDA, a développé un processus d'automatisation pour inventorier en temps réel ses fonds de données d'enquête. Cela permettra des mises à jour régulières du nombre d'enquêtes qui peuvent être ventilées par identité autochtone et par sexe, entre autres variables d'intérêt. Le projet a été lancé au cours de l'exercice 2023-2024 et les résultats sont attendus pour l'exercice 2024-2025. Les données seront disponibles dans les prochains rapports.
Plan de collecte de données liées à l'ACS Plus
Les approches transformatrices des données autochtones (ATDA) soutiennent les stratégies en matière de données menées par les Autochtones tout en augmentant la visibilité des peuples autochtones dans les statistiques nationales. Pour 2023-2024 et 2024-2025, le Ministère a alloué 5,6 millions de dollars pour améliorer la collecte de données autochtones fondées sur les distinctions (désagrégées) par l'entremise de l'écosystème d'enquête de Statistique Canada. Ces investissements visent à combler les lacunes connues en matière de données et à améliorer la capacité à rendre compte des incidences en matière de genre et de diversité. SAC s'efforce également d'affiner ses processus internes pour le partage de données et élabore actuellement une politique pour le partage de données externe. Cette politique, qui s'appuie sur les commentaires des partenaires autochtones, guidera la manière dont SAC répond aux demandes de données et vise à accroître les demandes émanant de divers groupes; les résultats de ce travail seront présentés dans les prochains rapports sur l'ACS Plus.
En outre, SAC collabore avec des partenaires autochtones pour développer leurs stratégies et leurs capacités en matière de données, en s'alignant sur leurs visions et leurs besoins particuliers en matière de diversité et d'analyse comparative entre les sexes. Statistique Canada élabore des projets avec des partenaires et des organisations autochtones dans le cadre des ATDA afin de produire des données et des recherches adaptées à la culture. Ces projets explorent les approches de gouvernance afin d'éclairer la manière dont les nouvelles institutions statistiques pourraient contribuer au système statistique national du Canada.