La Rencontre, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct Rapport Sommaire - Mai 2023
Catalogue : R1-68F-PDF
ISSN 2369-3398
© Sa Majesté le Roi du chef du Canada, représenté par le ministre des Services aux Autochtones Canada, 2024.
Format PDF (2.69 Mo, 37 Pages)
Table des matières
- Message du Conseil des leaders des Premières Nations, de Services aux Autochtones Canada et de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada sur La Rencontre 2023, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct
- Résumé de l’événement
- Autres points saillants
- Médias sociaux
- Résumés des séances
- Réforme des revendications particulières
- Entretien avec le sous-ministre Daniel Quan-Watson
- Présentation du Conseil des leaders des Premières Nations pour le Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones aux hauts fonctionnaires du ministère de la Justice
- Ressources en matière de logement pour les Premières Nations en Colombie-Britannique
- Lancement de la réforme des infrastructures
- Services à l’enfance et à la famille : Célébration de la réussite des programmes communautaires de prévention
- L’honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones
- Entretien avec l’honorable Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones
- Renforcer les communautés : Un dialogue ouvert sur la collaboration en ce qui a trait aux pensionnats indiens
- Collaboration autochtone, fédérale et provinciale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées : Un accent sur la prévention et le soutien
- Reconnaissance et mise en œuvre des droits inhérents des nations autochtones par l’intermédiaire des mesures 23 et 24 du Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies
- Préparation saisonnière à la gestion des urgences et ressources pour soutenir la gestion des urgences des Premières Nations en Colombie-Britannique
- Vue d’ensemble de la BC First Nations Development Corporation Association : Leçons retenues et pratiques exemplaires concernant les sociétés de développement économique
- Fondements de la communication : Partage de communauté à communauté, passage aux communications gérées
- Services à l’enfance et à la famille – Mise en œuvre de la Loi : Points de vue des Premières Nations lors des discussions sur les ententes de développement des capacités et de coordination
- Le projet de loi C-38 : Du litige à la loi
- Ajouts à l’aperçu et à la refonte de la politique de réserve
- Planification communautaire globale
- Analyse comparative entre les sexes Plus avec l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique
- Revitaliser les langues, les arts, les cultures et le patrimoine des Premières Nations
- Séance des Aînés : Thé pour les Aînés
- Séance des Aînés et des jeunes : Autosoins et mieux-être à travers les générations
- Séance pour les jeunes : Questions et réponses avec les chefs
- Séance pour les jeunes : Baladodiffusion avec Jelly Academy
- Séance pour les jeunes : L’entrepreneuriat autochtone
- Séance pour les jeunes : Votre voix, votre vision – Séance en petits groupes avec des dirigeants régionaux de la Colombie-Britannique
- Points forts de l’évaluation
- Conclusion et prochaines étapes
Message du Conseil des leaders des Premières Nations, de Services aux Autochtones Canada et de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada sur La Rencontre 2023, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct.
Merci à tous ceux qui ont participé à l’événement, en personne ou virtuellement, cette année. Nous avons le plaisir de vous présenter un rapport sommaire, qui met en lumière les principales activités, les conférenciers, les participants, les résumés des séances et les commentaires des participants. Ce fut bien de se rassembler et de vous retrouver en personne et dans de bonnes conditions. Cet événement a été une excellente occasion de nouer de nouvelles relations, de renforcer celles qui existent déjà, d’échanger les pratiques exemplaires et d’entamer un dialogue pour faire avancer les intérêts des Premières Nations de toute la Colombie-Britannique.
Résumé de l’événement
La Rencontre 2023, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct, (précédemment appelé Rencontre), s’est tenue du 16 au 18 mai 2023 sur les territoires traditionnels, non cédés et ancestraux des Coast Salish Peoples, les nations Skwxwú7mesh (Squamish), xʷməθkʷəy̓əm (Musqueam) et səl̓ílwətaʔɬ (Tsleil-Waututh) à l’hôtel J.W. Marriott Parq à Vancouver, Colombie-Britannique. Cette année a marqué la 10e rencontre annuelle, organisée conjointement par le Conseil des leaders des Premières Nations, qui comprend le Sommet des Premières Nations, l’Union of British Columbia Indian Chiefs, l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique, ainsi que Services aux Autochtones Canada (SAC) et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC). L’événement a été planifié avec le soutien du Naut’sa mawt Tribal Council (conseil tribal).
Cet événement s’inscrit dans le cadre de l’engagement de longue date du Canada en faveur d’une discussion et d’une action conjointes sur les questions d’intérêt commun pour les Premières Nations de la Colombie-Britannique. En 2020, le précédent nom de l’événement, Rencontre, est devenu La Rencontre, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct, afin d’honorer notre relation avec nos partenaires et les territoires traditionnels sur lesquels se déroule l’événement.
Présences et aperçu de la séance
Un total de 850 participants ont assisté à cet événement de trois jours, dont 150 virtuellement. Parmi les participants figuraient des chefs, des conseillers, des administrateurs, des Aînés et des jeunes représentant 133 communautés des Premières Nations, des délégués de diverses organisations autochtones, d’autres ministères et des membres du Conseil des leaders des Premières Nations. Un total de 145 employés de SAC et de RCAANC, dont des ombudsmans, des sous-ministres et d’autres cadres supérieurs, étaient également présents sur place pour écouter, présenter et soutenir l’événement.
Le programme comprenait 5 séances plénières et 12 séances interactives en petits groupes. Les participants ont également eu l’occasion de s’entretenir avec l’honorable Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones, et le sous-ministre Daniel Quan-Watson, ainsi qu’un message de l’honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones. Pendant trois jours, les panélistes et les participants se sont exprimés en toute franchise au nom de leurs communautés et de leurs organisations. Les séances interactives ont permis aux participants de faire part des succès, des leçons retenues et des pratiques exemplaires, tout en encourageant les Aînés et les jeunes délégués à exprimer leurs points de vue sur les questions soulevées.
Quarante six (46) Aînés des Premières Nations et des Métis représentant 36 communautés ont participé à l’événement de 2023. Les Aînés ont été invités à participer aux séances plénières et aux réunions en petits groupes pour écouter leur sagesse, en apprendre et en faire part. Les Aînés ont également été invités à participer au thé pour les Aînés et à la séance sur les autosoins et le mieux-être à travers les générations. Les voix des Aînés ont été présentées par l’intermédiaire d’un enregistrement graphique créé par l’artiste Tiaré Lani, dans la salle principale, pour que tout le monde puisse en être témoin.
Un total de 22 jeunes délégués représentant 19 communautés ont participé à l’événement de 2023. Les jeunes ont été invités à participer à de nombreuses séances qui leur étaient consacrées. Il s’agissait notamment d’une séance de questions-réponses avec les chefs, d’une séance de baladodiffusion avec la Jelly Academy, d’une conversation avec les dirigeants régionaux de la Colombie-Britannique et d’un groupe de discussion sur l’entrepreneuriat autochtone. Le dernier jour, ils ont présenté un balado puissant sur leur expérience de l’événement, leur vision de la mobilisation des jeunes et les moyens qu’ils souhaitent mettre en œuvre pour les événements à venir.
Les enregistrements de chacune des séances sont accessibles par l’intermédiaire de l’application HAWK Communications sur l’Apple Store ou le Google Play Store.
Protocoles culturels
La conférence a été ouverte chaque jour par un Aîné respecté. Merci à l’Aîné Martin Sparrow de la Musqueam First Nation, à l’Aîné Sam George de la Squamish Nation et à l’Aîné Bob Baker de la Squamish Nation, qui ont prononcé une salutation, une prière ou un tambour de bienvenue chaque matin. L’Aîné Bob Baker a également participé au thé pour les Aînés avec son groupe de danse, Eagle Song Dancers, le premier jour. Les participants ont été bénis par les magnifiques prières ou chants de l’Aîné Sam George et de son frère de la Squamish Nation, Chris Silver, ainsi que de Katisha Paul, représentante des jeunes de l’Union of British Columbia Indian Chiefs, à l’heure du dîner.
Pour clôturer ces journées de manière positive, des présentations culturelles ont été faites par un groupe de tambours dirigé par l’Aîné Martin Sparrow de la Musqueam First Nation et par Chesha7 iy lha muns, un groupe de 4 générations de mères et de filles qui nous ont fait part de chansons et d’histoires de leurs nations, et qui ont mis en valeur leur riche diversité culturelle et la force que leur confèrent leurs ancêtres. Elles s’efforcent d’apporter des éléments positifs aux communautés auxquelles elles s’adressent.
Pendant les 3 jours, le personnel de la Indian Residential School Survivors Society était présent sur place pour apporter un soutien individuel et donner des explications sur la culture à tous les participants.
Journée portes ouvertes et salon des exposants
La création de nouvelles relations et le renforcement des relations existantes par grâce au réseautage constituent une partie importante de l’événement. Les participants ont eu l’occasion de visiter les exposants et d’en apprendre davantage sur eux, y compris le personnel ministériel de tous les domaines de programme au sein de SAC et de RCAANC, les représentants d’autres ministères et les organisations autochtones. Les délégués ont également eu la possibilité d’organiser une réunion avec le personnel de SAC et de RCAANC grâce au kiosque Demandez-moi et de se rendre au kiosque de réception de demandes de Certificat sécurisé de statut d’Indien.
L’événement a accueilli un certain nombre d’organisations autochtones et d’autres ministères gouvernementaux, notamment :
- Association des agents financiers autochtones de la Colombie-Britannique
- Agriculture et Agroalimentaire Canada
- British Columbia Aboriginal Child Care Society
- British Columbia Aboriginal Network on Disability Society
- British Columbia First Nation Housing and Infrastructure Council
- British Columbia Housing
- Agence du revenu du Canada
- Société canadienne d’hypothèques et de logement
- Patrimoine canadien
- Forces armées canadiennes / ministère de la Défense nationale
- Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
- Ministère de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique
- Environnement et Changement climatique Canada
- Comité de coordination de l’éducation des Premières Nations
- First Nations’ Emergency Services Society
- Conseil de gestion financière des Premières Nations
- Régie sanitaire des Premières Nations
- Fonds pour les logements du marché destinés aux Premières Nations
- Secrétariat de la fonction publique des Premières Nations
- First Peoples’ Cultural Council
- Application HAWK Communications
- Santé Canada
- Indigenous Child and Family Services Directors Secretariat
- Indigenous Services Canada
- Justice Canada
- Ministère du Développement social et de la Réduction de la pauvreté de la Colombie-Britannique
- Campagne Moose Hide
- New Relationship Trust
- Commission de la fonction publique du Canada
- Réconciliation Canada
- Services Canada
- Statistique Canada
- Transports Canada
50 tables d’exposants ont été installées pendant les trois jours de l’événement.
Autres points saillants
Application pour l’événement
En partenariat avec le Nautsa’ mawt Tribal Council, l’application HAWK Communications a été utilisée comme application officielle pour l’événement. L’application a été conçue pour permettre aux Premières Nations de gérer les communications directement avec leurs membres en temps réel, avec des mises à jour et des nouvelles de la communauté, des ressources, des événements et des inscriptions. Quelque 364 utilisateurs ont téléchargé l’application pour l’événement. Les ressources de l’événement, telles que le matériel de présentation et les enregistrements des séances, restent accessibles aux participants inscrits par l’intermédiaire de l’application.
Médias sociaux
SAC et RCAANC ont fait la promotion de La Rencontre 2023, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct sur plusieurs plateformes de médias sociaux différentes. Les participants ont été encouragés à publier des informations, des idées et des réflexions sur leur compte Facebook, Twitter et Instagram tout en utilisant les mots-clés #OurGathering2023 #kexwkexwntsútchet et #təsq̓əq̓ipct. Les comptes de médias sociaux des ministères ont également assuré la promotion des séances plénières, des conférenciers et des événements qui se sont déroulés pendant les trois jours de l’événement. Pour encourager davantage l’échange d’informations et d’idées, toutes les publications Instagram et Twitter qui utilisaient les mots-clés #OurGathering2023, #kexwkexwntsútchet et #təsq̓əq̓ipct ont été mis en évidence en temps réel sur un flux affiché sur des écrans dans l’ensemble du lieu.
Vidéo du 10e anniversaire
À l’occasion du 10e anniversaire du rassemblement, une vidéo rétrospective a été diffusée lors de l’accueil du premier jour. La vidéo est accessible https://vimeo.com/826902080?share=copy (non disponible en français) avec le mot de passe : OG Video.
Résumés des séances
Les séances plénières, en petits groupes, des Aînés et des jeunes sont présentées ci-dessous, accompagnées d’une brève description, des points saillants de ce qui a été entendu, ainsi que des éventuelles mesures à prendre :
Réforme des revendications particulières
Conférenciers
- Chef Dalton Silver, président du British Columbia Specific Claims Working Group
- Stefan Matiation, directeur général, Direction générale des revendications particulières, RCAANC
- Jody Woods, administratrice et directrice de recherche, l’Union of British Columbia Indian Chiefs
Ce qui a été entendu
- Stefan Matiation a décrit comment le règlement des revendications particulières s’est accéléré grâce aux réformes opérationnelles; cependant, le processus doit changer et être plus crédible pour les Premières Nations.
- Le Canada recherche une plus grande collaboration lors de l’évaluation des revendications, en organisant des réunions plus tôt et en trouvant des moyens de regrouper efficacement les revendications et de rationaliser les processus internes. Le gouvernement fédéral met l’accent sur la réconciliation, notamment en abandonnant l’approche de la « capitulation moderne » et en présentant des excuses au niveau ministériel.
- Le Canada travaille avec les Premières Nations à la mise en place d’un centre indépendant pour le règlement des revendications particulières, qui s’occuperait de la réception des revendications et du financement des Premières Nations, fournirait un soutien, notamment des services de médiation, et favoriserait l’inclusion des lois et coutumes autochtones, réduisant ainsi le rôle du Canada dans la prise de décision sur les questions liées à la procédure.
- Jody Woods a reconnu le travail en cours avec le Canada et a souligné son importance. Jody a également annoncé des projets visant à étudier l’impact de la création de réserves sur les femmes autochtones et les coûts humains et culturels du non-règlement des revendications.
- L’Union of British Columbia Indian Chiefs s’est également exprimée ouvertement sur les changements ministériels concernant l’application des lois sur la protection des renseignements personnels et l’accès à l’information, qui entravent le processus. Au moment de la séance plénière, l’Union of British Columbia Indian Chiefs venait de recevoir une réponse du ministre Miller sur ces questions et devait l’examiner de plus près.
- Le chef Dalton Silver a reconnu le travail mentionné par les 2 autres participants et la longueur du processus. Le Canada doit reconnaître l’importance d’une approche fondée sur la restitution des terres et cesser d’exiger des Premières Nations qu’elles « prouvent » qu’elles occupaient des terres.
C’est ce qui ressort des questions-réponses :
- la doctrine de la découverte a été répudiée, mais il faut encore travailler pour en démêler les effets;
- le financement, y compris l’abandon du financement sous forme de prêt, est une question qui est examinée conjointement avec un centre de règlement des revendications particulières;
- la rotation à l’échelle fédérale et législative ralentit le processus et rend difficile l’envoi des preuves;
- les Premières Nations ne souhaitent pas que le montant de l’indemnisation soit plafonné.
Mesures de suivi
- Stefan Matiation, directeur général, Direction générale des revendications particulières, fera le suivi auprès des 2 représentants des Premières Nations au sujet de l’état de leurs revendications particulières, comme il a été demandé.
Entretien avec le sous-ministre Daniel Quan-Watson
Ce qui a été entendu
- Le sous-ministre Daniel Quan-Watson a reconnu que la réconciliation est un processus continu qui ne sera jamais achevé.
- Le sous-ministre a commenté plusieurs mesures remarquables qui vont dans le bon sens, notamment : le leadership dont ont fait preuve les Premières Nations dans la gestion de la réponse à la pandémie de COVID-19; les changements apportés par le gouvernement fédéral aux lois fiscales de l’article 87 pour les nations signataires d’un traité moderne, et les investissements fédéraux attendus depuis longtemps dans la revitalisation de la langue et de la culture autochtones et dans le règlement des revendications particulières.
- Les questions et les commentaires des participants ont porté sur la simplification des processus et des délais de restitution des terres par le gouvernement fédéral, sur les difficultés rencontrées par les nations dont les revendications territoriales se chevauchent largement, et sur les écarts entre les objectifs du plan ministériel de RCAANC et les résultats obtenus.
- Le sous-ministre Quan-Watson a reconnu que, même si des progrès sont réalisés pour répondre aux besoins des Premières Nations dans tous ces domaines, il reste encore beaucoup à faire. Il a insisté sur le fait que le gouvernement fédéral utilisera tous les outils à sa disposition lorsqu’il s’assiéra à la table avec les Premières Nations, et qu’aucune solution ne sera trouvée sans la participation totale des Premières Nations de la Colombie-Britannique.
Présentation du Conseil des leaders des Premières Nations pour le Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones aux hauts fonctionnaires du ministère de la Justice
Conférenciers
- Chef Marilyn Slett, L’Union of British Columbia Indian Chiefs
- Hugh Braker, Sommet des Premières Nations
- Merle Alexander, K.C., conseiller juridique, Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique
- Laurie Sargent, sous-ministre adjointe, Justice Canada, Portefeuille des affaires autochtones
- Keith Smith, directeur général, ministère de la Justice Canada, Secrétariat de la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies
Ce que nous avons entendu
- La chef Marilyn Slett, Hugh Braker et Merle Alexander ont présenté les points saillants de la présentation du Conseil des leaders des Premières Nations (l’Union of British Columbia Indian Chiefs, Sommet des Premières Nations et l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique) pour le Plan d’action national de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
- Les observations de la présentation de l’Union of British Columbia Indian Chiefs ont mis en évidence les changements apportés à la langue, aux mécanismes de cohérence des lois, aux recours, à l’environnement, au changement climatique et à la reconnaissance de la compétence des Premières Nations.
- La présentation du Sommet des Premières Nations a souligné l’inclusion de la Politique sur la reconnaissance et la réconciliation des droits, la répudiation de la doctrine de la découverte et l’élaboration conjointe de remplacements pour les politiques relatives aux revendications globales et aux droits inhérents.
- La présentation de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique souligne que le plan d’action doit être complet, cohérent, progressif et que sa portée doit être claire; il doit également prévoir des mesures de réparation, des normes contraignantes pour la reconnaissance des titres et des droits autochtones, la restitution des terres et la reconnaissance de la pluralité juridique. Il a été noté que le plan d’action est un point de départ et que la mise en œuvre est le début de la défense des droits.
- Laurie Sargent et Keith Smith ont expliqué qu’il s’agissait d’un effort de l’ensemble du gouvernement, avec plus de 25 ministères et organismes concernés dans le plan d’action. On a souligné que les priorités nommées dans les présentations reçues du Conseil des leaders des Premières Nations et des Premières Nations de Colombie-Britannique ont contribué à façonner le plan d’action et sont reflétées dans les mises à jour, en particulier dans les sections sur la vision et les objectifs. Ils ont également indiqué que la mise en œuvre du plan d’action se poursuivra et qu’une lettre d’entente a été signée avec le Conseil des leaders des Premières Nations en vue d’une collaboration. Ils ont reconnu que les Premières Nations de la Colombie-Britannique auront besoin d’être soutenues pour travailler sur les éléments du plan d’action.
- Une discussion a eu lieu sur le calendrier de publication du plan d’action de la Loi sur la déclaration des Nations Unies, sur les accords de non-divulgation de la Loi sur la déclaration des Nations Unies et sur les changements législatifs visant à s’harmoniser avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Il a été noté que le plan d’action sera publié d’ici le 21 juin, que le Conseil des leaders des Premières Nations a signé une Loi sur la Déclaration des Nations Unies et que les lois doivent être conformes à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
Ressources en matière de logement pour les Premières Nations en Colombie-Britannique
Conférenciers
- Jessica Gordon, directrice principale par intérim, Direction de la réforme des services en logement et infrastructure, SAC
- Michael Sadler, directeur exécutif, First Nations Housing and Infrastructure Council
- Rod Hill, directeur par intérim des relations autochtones, BC Housing
- Marcel Vautour, directeur, Politique de logement pour les Autochtones et le Nord, Société canadienne d’hypothèques et de logement
Ce qui a été entendu
- Les présentateurs ont donné un aperçu général de leurs divers programmes d’aide au logement, des annonces budgétaires récentes visant à aider les Premières Nations à répondre à leurs besoins en matière de logement et de la façon dont les Premières Nations peuvent accéder aux divers programmes de financement.
- Les informations recueillies lors de diverses séances de mobilisation avec les Premières Nations ont mis en évidence les priorités, les lacunes et les besoins en matière de logement au sein des communautés. Parmi les mesures prises par les organisations qui ont participé à la conférence, on peut citer, entre autres, les suivantes. Le gouvernement du Canada a annoncé 223 millions de dollars sur 5 ans dans le budget de 2022 pour le financement de l’amélioration du maintien des capacités des Premières Nations, y compris la subvention pour la gestion du logement, la formation et la certification, et les services techniques. SAC travaille à la réforme des politiques et des stratégies afin de mieux soutenir l’autodétermination des Premières Nations et de leur permettre de contrôler les priorités de financement du logement et la prise de décision concernant la planification de la gestion des actifs à long terme.
- Le First Nations Housing and Infrastructure Council continue de travailler avec SAC pour développer son organisation afin de prendre en charge la gestion et le contrôle du logement et des infrastructures des Premières Nations dans le cadre de l’objectif plus large de transfert de services du gouvernement du Canada. Ils continuent également à collaborer avec les partenaires des Premières Nations afin de déceler les lacunes et de proposer des solutions pour créer une organisation qui fournira des services durables, équitables et transparents sur le plan environnemental, qui inclura la diversité et qui apportera un soutien aux membres vivant dans les réserves et à l’extérieur de celles-ci.
- BC Housing dispose de 3 programmes pour aider les Premières Nations à atteindre leurs objectifs en matière de logement :
- Homes for People – Un engagement de 4,2 milliards de dollars supplémentaires sur 3 ans en plus des 7 milliards de dollars précédents sur 10 ans.
- Fonds pour le logement communautaire dans les réserves et hors réserves – Engagement de construire 20 000 logements au cours des prochaines années en tenant compte du modèle de logement social qui procure un sentiment d’appartenance à la communauté. Le prochain appel est prévu pour l’été 2023, ce qui laissera une période plus longue pour permettre une rétroaction.
- Indigenous Housing Fund – Ce fonds a soutenu 3 500 logements en Colombie-Britannique et prévoit soutenir 2 200 logements supplémentaires, reconnaissant qu’il s’agit d’un petit nombre mais d’un pas dans la bonne direction.
- La Société canadienne d’hypothèques et de logement a introduit la Stratégie sur le logement des Autochtones en milieux urbain, rural et nordique, qui est élaborée conjointement avec son ministre et ses partenaires des Premières Nations, et constitue une stratégie autonome par rapport à la Stratégie nationale sur le logement. Pour soutenir la stratégie, le budget de 2022 a annoncé 300 millions de dollars sur 5 ans et le budget de 2023 a annoncé 4 milliards de dollars supplémentaires sur 7 ans.
Mesures de suivi
La période de questions et réponses a mis en évidence les points suivants, que SAC travaillera avec d’autres partenaires financiers régionaux pour mieux les intégrer dans leurs programmes de logement respectifs :
- Préoccupations environnementales et sanitaires – La mise en œuvre et le financement des programmes de logement doivent prendre en compte et inclure l’adaptabilité aux préoccupations environnementales, en particulier avec les changements climatiques en cours.
- Élaboration conjointe – L’accent doit être mis sur la collaboration avec les partenaires pour comprendre ce qu’ils entendent par élaboration conjointe et pour adopter une approche d’élaboration conjointe afin de mettre en place un processus dirigé par les Autochtones.
- Combler le déficit de financement – Les parties devraient étudier les possibilités de mettre en place un mécanisme de financement qui permette de combler le déficit. La réforme des infrastructures est une option possible, mais l’élaboration conjointe avec les partenaires des Premières Nations devrait être un principe fondamental dans l’élaboration de nouvelles politiques et de nouveaux outils pour l’avenir.
Lancement de la réforme des infrastructures
Conférenciers
- Nelson Barbosa, directeur général – Infrastructure communautaire, SAC
- Willie Charlie, directeur général, Sts’ailes First Nation
- Jason Calla, directeur exécutif, Institut des infrastructures des Premières Nations
- Greg Shea, directeur exécutif, projets d’immobilisations, Régie de la santé des Premières Nations
Ce que nous avons entendu
- SAC a fournit des informations sur l’initiative de réforme des infrastructures qui comprend la réforme des programmes, une plus grande disponibilité des outils financiers et l’extension de la programmation actualisée à d’autres ministères. L’initiative vise à combler les lacunes importantes cernées à l’aide de diverses ressources, y compris la mobilisation initiale avec les Premières Nations, et la façon de réformer les approches actuelles pour les rendre plus modernes et les harmoniser avec la vision d’autodétermination et de réconciliation des Premières Nations. Options de développement incluant la monétisation à plus long terme et le transfert de services aux Premières Nations.
- La Sts’ailes First Nation a présenté sa vision de la réforme des infrastructures, qui comprend la monétisation comme pilier central pour soutenir la gestion des actifs à plus long terme par l’intermédiaire d’investissements en capital.
- L’Institut d’infrastructure des Premières Nations a expliqué comment il peut aider les Premières Nations à obtenir le soutien du secteur financier pour leurs projets d’infrastructure.
- La Régie de la santé des Premières Nations a donné un aperçu de la façon dont elle a tiré parti des mesures de soutien pour construire son bâtiment sanitaire le plus récent.
Mesures de suivi
- Le personnel de SAC entamera un dialogue plus approfondi sur la réforme des infrastructures avec les Premières Nations de la Colombie-Britannique. Une lettre et un produit d’information seront envoyés aux chefs et aux conseils des Premières Nations afin de planifier des séances de mobilisation régionales.
Services à l’enfance et à la famille : Célébration de la réussite des programmes communautaires de prévention
Conférenciers
- Catherine Lappe, sous-ministre adjointe, Réforme des services à l’enfance et à la famille, SAC
- Kelley McReynolds, directrice générale de Ayás Mén̓men Child and Family Services et membre de l’Indigenous Child and Family Services Directors Secretariat
- Priscilla Naziel, gestionnaire intérimaire du développement social, Witset First Nation
- Lolly Andrew, directrice de la santé, Seabird Island First Nation
- William (Bill) Yoachim, directeur exécutif, Kw’ùmut Lelum Child and Family Services
Ce qui a été entendu
- Catherine Lappe a fourni des informations générales sur l’Entente de principe sur la réforme à long terme du programme des Services à l’enfance et à la famille, la mise en œuvre à l’échelle nationale de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis et a fait le point sur la négociation en cours de l’entente de règlement finale et du principe de Jordan.
- Kelley McReynolds a pris la parole au nom de l’Indigenous Child and Family Services Agency Directors – Our Children Our Way Society. Elle a évoqué l’histoire du financement de la prévention en Colombie-Britannique, l’ordonnance du Tribunal canadien des droits de la personne relative au financement de la prévention et a souligné l’importance de proposer des programmes et des pratiques de prévention fondés sur la culture afin de réduire et d’éliminer le besoin de réponses plus intrusives.
- Les autres intervenants ont présenté des exemples de réussite, des statistiques et des exemples des différents programmes et activités de prévention qui ont été mis en œuvre dans les communautés grâce au financement de la prévention des services à l’enfance et à la famille.
- Voici quelques-uns des messages principaux que nous avons entendus :
- l’importance d’écouter et de faire entendre la voix des jeunes;
- l’importance de briser les cloisonnements internes afin de fournir des services de prévention holistiques et complets;
- la culture est le fondement de la prévention.
Mesures de suivi
- Communiquer davantage d’informations aux Premières Nations, aux dirigeants et à la communauté sur les aides financières disponibles.
- Créer un espace pour que les communautés se réunissent et apprennent les unes des autres.
- Créer un espace de collaboration entre SAC, le ministère du Développement de l’enfance et de la famille, les Premières Nations et d’autres partenaires.
L’honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones
Ce qui a été entendu
- La ministre a fait part de ses réflexions sur son séjour en Colombie-Britannique au cours de l’année écoulée. Quelques semaines avant l’événement, la ministre a été rejointe par le premier ministre en Colombie Britannique. Ils se sont joints à la Régie de la santé des Premières Nations et au Conseil de la santé des Premières Nations pour annoncer l’entente de financement décennal avec la Régie de la santé des Premières Nations. Fin mars, la ministre s’est rendue à Splatsin pour signer la première entente de coordination en Colombie-Britannique pour les enfants et les familles des Premières Nations, et s’est jointe à Kúkpi7 Rosanne Casimir et Colleen Erickson de la Régie de la santé des Premières Nations pour annoncer la création d’un nouveau centre de guérison à Tk’emlúps te Secwépemc.
- L’une des priorités de la ministre est de continuer à soutenir la construction de logements sûrs et adéquats pour les populations autochtones. La ministre reconnaît les lacunes importantes dans ce domaine et a exprimé son immense gratitude pour avoir assisté à la pose de la première pierre du projet de développement de Sen̓áḵw.
- La ministre a également fait le point sur la proposition de loi sur la salubrité et la propreté de l’eau potable et des eaux usées des Premières Nations, et a mis l’accent sur cinq priorités clés lorsqu’une nouvelle loi est envisagée :
- les droits inhérents des Premières Nations sont reconnus;
- le gouvernement du Canada s’engage à assurer un financement durable et adéquat à long terme;
- les sources d’eau sont protégées dans tout le Canada, en particulier les cours d’eau qui alimentent les Premières Nations;
- élaborer conjointement des normes minimales en matière d’eau potable et faire en sorte que le gouvernement du Canada aide les Premières Nations à respecter ces normes;
- créer une Commission des eaux des Premières Nations pour soutenir la formation sur l’eau, ainsi que sa gouvernance et son contrôle.
Entretien avec l’honorable Marc Miller, ministre des Relations Couronne-Autochtones
Ce qui a été entendu
- L’honorable ministre Marc Miller a remercié les participants de lui avoir donné l’occasion de les rencontrer et de faire avancer les priorités communes des Premières Nations de la Colombie-Britannique et du gouvernement fédéral.
- Parmi les nombreuses priorités des Relations Couronne-Autochtones, le ministre a cité la mise en œuvre du Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies, les investissements réalisés pour faire face à la crise actuelle des femmes et des filles et des personnes 2ELGBTQIA+ autochtones disparues et assassinées, les travaux en cours pour identifier les tombes anonymes sur les sites des anciens pensionnats, les réformes du processus des revendications particulières et l’élaboration de la politique de collaboration du Canada en matière de mise en œuvre des traités modernes.
- Au cours de la séance de questions-réponses, les participants ont soulevé plusieurs questions et préoccupations, notamment sur les montants de financement destinés à réduire la pauvreté dans les communautés des Premières Nations, sur les revendications particulières en suspens avec leurs nations respectives et sur la crise actuelle à laquelle sont confrontées les femmes et les filles autochtones. Les participants ont également demandé davantage de possibilités de consultation sur la Loi sur la Déclaration des Nations Unies et sur d’autres initiatives.
- Le ministre Miller a reconnu que, dans un environnement où de multiples priorités urgentes se disputent le financement et l’attention, les ressources disponibles ne seront jamais aussi importantes qu’il le souhaiterait; mais il s’est engagé à continuer à travailler pour apporter plus de ressources aux communautés des Premières Nations qui luttent contre ces problèmes.
- En ce qui concerne la pauvreté et les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQIA+ autochtones disparues ou assassinées, le ministre Miller a reconnu la gravité de la situation à laquelle sont confrontées de nombreuses communautés autochtones et a réitéré l’engagement du gouvernement fédéral en faveur d’une approche multijuridictionnelle et tenant compte des traumatismes pour résoudre ces crises.
Mesures de suivi
- RCAANC poursuivra sa mobilisation auprès des Premières Nations pour résoudre les revendications particulières en suspens.
- RCAANC et les partenaires fédéraux fourniront aux Premières Nations des informations sur l’évolution des politiques, y compris le Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies.
Renforcer les communautés : Un dialogue ouvert sur la collaboration en ce qui a trait aux pensionnats indiens
Conférenciers
- Patrick Ballay, directeur, Programme des enfants disparus des pensionnats, RCAANC
- Tamatha French, Takla Nation
- Henry Alexander, Aîné de la Takla Nation
- Ashley Whitworth, directrice de projet, Squamish Nation
Ce qui a été entendu
- Patrick Ballay a présenté une vue d’ensemble du Fonds de soutien communautaire pour les enfants disparus des pensionnats et a montré comment le financement peut aider les communautés, qu’elles soient ou non chefs de file, dans leurs initiatives concernant les pensionnats.
- Tammie French et l’Aîné Henry Alexander ont présenté l’initiative communautaire de la Takla Nation en matière de pensionnats, y compris un documentaire vidéo montrant la cérémonie de « Coming Home » organisée pour les survivants de Takla et leurs familles.
- Ashley Whitworth a présenté l’initiative de la Squamish Nation, notamment en tant qu’enquêteure principale d’un pensionnat. Cette présentation s’est appuyée sur des cartes illustrant l’impact des différents pensionnats sur un large éventail de communautés, soulignant la nécessité d’une collaboration en matière de recherche, de mobilisation communautaire, ainsi que d’activités de commémoration.
- Les commentaires des participants sur les présentations ont reflété l’impact dévastateur du système des pensionnats, soulignant plusieurs problèmes qui en résultent, notamment : l’érosion et la perte de la culture, la division des familles, les traumatismes complexes, la violence et la toxicomanie. Certains participants se sont dits déçus par le peu de moyens dont disposent les communautés autochtones et le gouvernement canadien pour faire part de leurs commentaires sur les programmes des pensionnats. Les suggestions de soutien du gouvernement comprennent l’augmentation des ressources et du financement pour traiter les traumatismes des survivants et les traumatismes intergénérationnels, l’éducation communautaire, les externats et les hôpitaux indiens, l’accès aux registres des enfants disparus, le développement de centres de mieux-être et les initiatives de revitalisation de la langue.
- En ce qui concerne le Fonds de soutien communautaire pour les enfants disparus des pensionnats, les participants ont également souligné la nécessité des éléments suivants :
- rencontres en personne;
- financement flexible;
- soutien au mieux-être mental/culturel pour une mobilisation et une consultation efficaces.
Collaboration autochtone, fédérale et provinciale concernant les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones disparues et assassinées : Un accent sur la prévention et le soutien
Conférenciers
- Mary-Luisa Kapelus, sous-ministre adjointe principale, Politiques et orientation stratégique, RCAANC
- Hilda Anderson-Pyrz, présidente, Cercle national des familles et des survivants
- Erna Mazer, analyste principale en matière de politiques, Indigenous Justice Secretariat, Bureau du procureur général de la Colombie-Britannique
- Taryn Walsh, sous-ministre adjointe, Direction de la sécurité communautaire et de la prévention de la criminalité, ministère de la Sécurité publique et du Sollciteur général de la C.-B.
- Leslie Varley, directrice exécutive, Association des centres d’amitié autochtones de la Colombie-Britannique
Ce qui a été entendu
- Cette séance a été l’occasion pour les gouvernements fédéral et provinciaux de faire le point sur leurs travaux actuels en matière de lutte contre la violence à l’égard des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones.
- L’accent a également été mis sur l’importance des organisations locales, et des représentants du Cercle national des familles et des survivantes et de l’Association des centres d’amitié autochtones de la Colombie-Britannique ont été invités à parler de leur travail et de leur vision de la lutte contre la violence à l’égard des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones.
- Hilda Anderson-Pyrz, présidente du Cercle national des familles et des survivantes, a souligné l’importance de placer les familles et les survivants au cœur de tous nos travaux. Hilda a déclaré : « Il est très difficile de créer des passerelles si l’on exclut les personnes qui ont une expérience vécue. » [traduction]
- Leslie Varley, de l’Association des centres d’amitié autochtones de la Colombie-Britannique, a fait la lumière sur le travail accompli par les communautés pour créer des plans de sécurité communautaire fondés sur la culture et dirigés par des Autochtones.
- Le thème de la collaboration a été abordé tout au long de la séance. La nécessité d’une collaboration entre tous les ordres de gouvernement pour faire face à la tragédie de la violence à l’encontre des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones a été réaffirmée.
Mesures de suivi
- Au cours de la séance de questions-réponses, une question a été posée sur la collaboration interprovinciale. Il a été discuté qu’un suivi de la table ronde fédérale-provinciale-territoriale-autochtone du 10 janvier 2023 sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues et assassinées est prévu pour l’automne 2023. Les discussions porteront notamment sur les approches transjuridictionnelles de la prévention de la violence à l’encontre des femmes, des filles et des personnes 2ELGBTQI+ autochtones.
- Il a également été discuté du besoin d’éducation et de sensibilisation culturelle au sein de la police et de la Gendarmerie royale du Canada. Le Rapport d’avancement annuel sur la Voie fédérale sur les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQI+ autochtones disparues et assassinées, publié le 3 juin 2023, comprend des mises à jour d’autres ministères fédéraux sur la prévention de la violence à court terme. Il a également été indiqué que RCAANC a mis en place une formation obligatoire à la compétence culturelle pour tous les employés.
Reconnaissance et mise en œuvre des droits inhérents des nations autochtones par l’intermédiaire des mesures 23 et 24 du Plan d’action de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies
Conférencier
- Carla McGrath, directrice générale, Direction générale de l’élaboration et de la coordination des politiques, Secteur des traités et du gouvernement autochtone, RCAANC
Ce qui a été entendu
- Carla McGrath a donné un aperçu des progrès réalisés ces dernières années pour soutenir la reconnaissance et la mise en œuvre des droits des autochtones par l’intermédiaire d’approches novatrices fondées sur les droits, notamment les tables de discussion sur la reconnaissance des droits des Autochtones et l’autodétermination, et la politique de reconnaissance et de réconciliation des droits pour les négociations de traités en Colombie Britannique.
- Il reste encore du travail à faire pour répondre aux attentes des partenaires et mettre en œuvre les droits par l’intermédiaire d’ententes flexibles, et le Plan d’action du gouvernement fédéral pour la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones est un moyen important de réaliser ces objectifs communs.
- Depuis la publication du projet de Plan d’action en mars 2023, le gouvernement du Canada travaille avec des partenaires autochtones pour tenir compte de leurs commentaires avant la publication finale du plan en juin. Le Plan d’action est conçu comme un document évolutif, élaboré conjointement, qui servira de base et de priorité à l’avancement de l’autodétermination et de la mise en œuvre des droits.
- Les mesures du projet du Plan d’action sont les suivantes :
- 23. Publier une déclaration publique sur l’approche du Canada fondée sur les droits pour la négociation de traités, d’accords et d’autres arrangements constructifs afin de remplacer les politiques sur les revendications territoriales globales et le droit inhérent.
- 24. Élaborer conjointement des approches pour la mise en œuvre du droit à l’autodétermination par l’entremise d’accords négociés, de nouvelles politiques et de mécanismes législatifs.
- La mesure 23 du projet du Plan d’action vise à reconnaître officiellement la fin des politiques relatives au droit inhérent et aux revendications territoriales globales, qui ont longtemps été critiquées comme étant fondées sur le déni des droits et ne reconnaissant pas de manière adéquate les lois et les systèmes de gouvernement existants des peuples autochtones. La mesure 24 du projet du Plan d’action permettra d’élaborer conjointement de nouveaux outils pour éliminer les obstacles à la conclusion d’ententes et pour aider les Premières Nations à s’affranchir de la Loi sur les Indiens. Les solutions seront élaborées en collaboration avec les populations autochtones.
- Les participants ont mis l’accent sur les questions ayant une incidence sur les négociations, telles que les chevauchements territoriaux et les longs processus d’approbation, ainsi que sur les besoins de financement des capacités pour permettre aux communautés de participer à l’élaboration du Plan d’action du gouvernement fédéral pour la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones. Les participants ont souligné l’importance de travailler en collaboration pour résoudre ces questions, ainsi que l’importance de reconnaître et de mettre en œuvre les droits inhérents des Premières Nations.
Préparation saisonnière à la gestion des urgences et ressources pour soutenir la gestion des urgences des Premières Nations en Colombie-Britannique
Conférenciers
- Wayne Schnitzler, directeur général, First Nations’ Emergency Services Society
- Rob Schweitzer, directeur général, BC Wildfire Service
- Ian Cunnings, directeur principal, Opérations régionales, ministère de la Gestion des urgences, province de la Colombie-Britannique
Ce qui a été entendu
- Des experts du ministère de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique, de la First Nations’ Emergency Services Society, du BC Wildfire Service et du River Forecast Centre ont présenté les perspectives de la prochaine saison des feux de forêt en Colombie-Britannique. La séance était technique et axée sur l’échange d’informations.
- Avec un mois de mai plus sec que la normale et de faibles précipitations prévues pour le mois de juin, le personnel prévoit un été sec avec une probabilité de sécheresse et une forte saison des incendies. Les panélistes ont présenté les aides disponibles, orienté les participants vers des guides de préparation et fourni les coordonnées du personnel principal qui peut aider les Premières Nations en cas d’urgence.
- Les questions des participants ont porté sur la nécessité d’augmenter le financement et les communications de secours pour les communautés confrontées à des situations d’urgence. Les participants ont également souligné la nécessité d’améliorer la communication au sein du gouvernement, de financer la préparation et de clarifier les compétences.
Mesure de suivi
- Le ministère de la Gestion des urgences et de la Préparation climatique doit assurer le suivi des changements de politique qui pourraient être apportés actuellement pour soutenir le brûlage culturel sans attendre l’adoption d’une loi modernisée à l’automne 2023.
Vue d’ensemble de la BC First Nations Development Corporation Association : Leçons retenues et pratiques exemplaires concernant les sociétés de développement économique
Conférenciers
- Paul Donald, membre du conseil d’administration, BC First Nations Development Corporation Association
- Carol Danielson, présidente de la Tahltan Nation Development Corporation et directrice de la BC First Nations Development Corporation Association
Ce qui a été entendu
- Un faible pourcentage de participants dans la salle a établi une société de développement économique, mais beaucoup sont intéressés par la création d’une telle société.
- La BC First Nations Development Corporation Association est un lieu et une plateforme d’importance pour discuter des possibilités et des défis communs. Le site Web de la First Nations Business Development Association (non disponible en français) propose des liens vers un certain nombre d’outils de gouvernance et de conception pour toute personne souhaitant créer sa propre société de développement économique.
- Les Premières Nations disposent d’importantes possibilités économiques à court et à long terme. Les possibilités doivent offrir des retours financiers durables aux communautés.
- La BC First Nations Development Corporation Association encourage le gouvernement du Canada à atteindre l’objectif de 5 % d’approvisionnement autochtone et met en place un bureau de l’approvisionnement pour aider les communautés à accéder aux possibilités. Seule une personne présente a vérifié qu’elle disposait d’un contrat d’approvisionnement fédéral.
Mesures de suivi
- SAC continuera à soutenir la First Nations Development Corporation Association afin de garantir l’accès d’un plus grand nombre de communautés aux futurs ateliers. Des invitations seront envoyées aux communautés intéressées. Veuillez vous inscrire à l’adresse https://fnbda.com/ (non disponible en français).
« Il n’est jamais trop tard pour créer une société de développement économique. » [traduction]
Fondements de la communication : Partage de communauté à communauté, passage aux communications gérées
Conférenciers
- Ah-jeh-ma-thot (Davis McKenzie), directeur des communications de la Nation Tl’amin et directeur de Toχʷoχʷ (Becoming Clear) Communications.
- Ellena Neel, gestionnaire des communications, Union of British Columbia Indian Chiefs
- Tamlyn Botel, directrice générale, Assemblée Citxw Nlaka’pamux
- Hazel Desharnais, gestionnaire des communications, SAC région de la Colombie-Britannique
Ce qui a été entendu
- Les panélistes ont discuté de l’exploitation du pouvoir des communications pour amplifier et répéter les récits des Premières Nations par l’intermédiaire des médias traditionnels et sociaux, tout en fixant des limites en ligne. En plus d’être proactifs et de diffuser des messages réfléchis, les panélistes ont souligné l’importance de prendre soin de soi, en particulier lorsqu’il s’agit de gérer des communications d’urgence.
- Quelques-unes des leçons retenues de la séance :
- Les communications couvrent un large éventail, allant de l’information des membres à la recherche du consentement. Il est important de mettre en place les outils de communication nécessaires pour faire participer les membres, obtenir l’adhésion de la communauté et le soutien des décisions.
- Avec la prise de conscience croissante de la société, l’évolution des salles de presse et la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, il existe une occasion sans précédent d’utiliser les communications pour amplifier et raconter à nouveau les histoires des Premières Nations sur leurs territoires, leurs gouvernements, leurs peuples et leur histoire.
- Il est important de réfléchir à la façon dont les messages et les produits de communication sont reçus par les publics. Se contenter d’envoyer des messages par l’intermédiaire de médias sociaux, de sites Web et de courriels n’est pas toujours un moyen efficace d’attirer l’attention du public.
- Pour les communications d’urgence, soyez compatissants et proactifs, ayez des messages en stock et fournissez des mises à jour régulières lorsqu’une crise se produit, car elles peuvent être une bouée de sauvetage pour les membres de la communauté.
Mesures de suivi
- Le Secrétariat de la fonction publique des Premières Nations et Davis McKenzie accueilleront un cours hybride sur les fondements de la communication professionnelle, en janvier 2024.
- Le Secrétariat de la fonction publique des Premières Nations élaborera également une Trousse de communication en 2024.
- Les participants ont demandé un financement pour renforcer les capacités et les infrastructures de communication au sein de leurs communautés. Ces demandes ont été transmises aux responsables de SAC qui peuvent apporter un soutien financier.
Services à l’enfance et à la famille – Mise en œuvre de la Loi : Points de vue des Premières Nations lors des discussions sur les ententes de développement des capacités et de coordination
Conférenciers
- Simpcw First Nation
- Carmen Hance, gestionnaire du développement social
- Allen Cummings, Première Nation Simpcw
- Cowichan Tribes
- Sarah Morales, membre des Cowichan Tribes et professeure agrégée à la faculté de droit de l’Université de Victoria
- Tzeachten First Nation
- Chef Derek Epp
- Tyler Epp, directeur associé des opérations pour la ligne de service Sto:lo par l’intermédiaire de Xyolhemeylh (Fraser Valley Aboriginal Children and Family Services Society)
- Province de la Colombie-Britannique, ministère du Développement de l’enfance et de la famille
- Penny Lloyd, directrice exécutive par intérim, Ententes autochtones
- Tiffany Hamilton, directrice, Mobilisation des populations autochtones
- Jackie Robinson, directrice par intérim, Mobilisation des populations autochtones
- Services aux Autochtones Canada
- Nora Gibson, gestionnaire intérimaire et chef de table, Discussions sur les accords de coordination
- Katie Lloyd, gestionnaire de programme régionale, Colombie-Britannique
Ce qui a été entendu
- Il s’agissait d’une séance interactive de type café mondain, avec trois tours de 20 minutes au cours desquels les participants se rendaient à une table avec des interlocuteurs. Il y avait cinq tables, dont trois étaient animées par des personnes de Premières Nations ayant des expériences différentes en matière de reprise de la compétence sur les services à l’enfance et à la famille. SAC et le ministère du Développement de l’enfance et de la famille ont également organisé des tables pour répondre aux questions sur les compétences en matière de services à l’enfance et à la famille.
- Les participants se sont intéressés aux différentes voies d’accès à l’exercice de la compétence au niveau provincial et fédéral, à l’étendue de la compétence (géographiquement et en termes de services) et à l’expérience des Premières Nations qui ont commencé à renforcer leurs capacités et à revitaliser les lois autochtones.
- Les animateurs de conversation ont souligné l’importance d’établir des liens avec d’autres Premières Nations pour faire part de leurs connaissances et leurs expériences, ainsi que leurs expériences de travail avec les organismes de services à l’enfance et à la famille des Premières Nations, alors qu’elles s’efforcent d’exercer leur compétence. Ils ont également souligné que ce travail est difficile et fait naître des sentiments de perte, et qu’il est important de disposer de soutiens tenant compte des traumatismes.
Mesure de suivi
- SAC fournira aux personnes intéressées les documents relatifs à l’exercice de la compétence en vertu de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
Le projet de loi C-38 : Du litige à la loi
Conférenciers
- Ryan Beaton, avocat principal, Juristes Power Law
- Noelle Bauman, chercheuse en politique sociale, Réforme de l’inscription, SAC
Ce qui a été entendu
- Un participant à la séance a affirmé que la Loi sur les Indiens devait être abrogée dans son intégralité au lieu d’être modifiée – les changements au coup par coup de la Loi sur les Indiens ne sont tout simplement pas suffisants et les nations sont les mieux placées pour savoir ce dont leurs communautés ont besoin. Un Aîné, survivant des pensionnats, a fait part de ses craintes quant à l’avenir des droits des Autochtones au Canada en l’absence de la Loi sur les Indiens, soulignant que bon nombre de nations et d’Aînés se sentent vulnérables lorsqu’ils commencent à aborder la réalité d’un avenir au-delà de la Loi sur les Indiens.
- De nombreux Autochtones comprennent que ces petits changements sont importants et que les personnes – comme les plaignants du procès civil de Nicholas – qui sont victimes de discrimination en raison de la Loi sur les Indiens méritent que leurs droits soient formulés par l’intermédiaire d’un changement législatif. Cela dit, les changements progressifs doivent être effectués en même temps que la transition vers l’abandon de la Loi sur les Indiens.
- Les questions de consultation, d’élaboration conjointe et de coopération. Les progrès doivent être conformes à la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones.
- Les détenteurs de droits doivent être consultés, et pas seulement les organisations autochtones nationales.
- La deuxième lecture du projet de loi doit avoir lieu rapidement; la question de l’exclusion de la deuxième génération n’a pas encore été abordée; et toute consultation en cours doit être conçue dans l’optique de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies et de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, avec une élaboration conjointe et une coopération adéquates.
Ajouts à l’aperçu et à la refonte de la politique de réserve
Conférencier
- Darryl Neufeld, gestionnaire, Mobilisation des ajouts aux réserves, RCAANC
Ce qui a été entendu
- Le conférencier a souligné l’importance d’accélérer les travaux en cours avec les Premières Nations pour la refonte de la politique fédérale en matière d’ajouts aux réserves.
- Le conférencier a cerné la mobilisation comme une première étape importante dans l’élaboration d’options politiques et de processus. La participation devrait être élargie aux organisations autochtones, aux Premières Nations et à d’autres organisations gouvernementales. Grâce à la mobilisation des Premières Nations, les considérations et les recommandations contribueront à l’élaboration d’options pour la refonte de la politique d’ajout aux réserves. La mobilisation des Premières Nations comprend l’ouverture d’un appel à propositions national, la poursuite des contacts avec les partenaires autochtones et le soutien à des projets pilotes. Des fonds ont été mis à la disposition de RCAANC pour lui permettre de travailler avec des partenaires autochtones et d’autres intervenants.
- La révision de la politique ne devrait pas être achevée avant 2025.
- Les représentants des Premières Nations ont souligné l’importance pour les Premières Nations de se mobiliser dans le processus d’ajout aux réserves. Les Premières Nations ont discuté et formulé des commentaires sur les difficultés qu’elles ont rencontrées pour effectuer un ajout à la réserve dans le cadre de la politique actuelle.
Mesures de suivi
- Faire participer les Premières Nations dans la refonte des ajouts aux réserves.
- Utiliser différentes méthodes de mobilisation.
- Affecter des fonds à la mise en place d’une mobilisation considérable.
- Promouvoir et soutenir la mobilisation du Canada à l’égard de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et la mise en œuvre de la Loi sur la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones par l’intermédiaire d’une refonte.
Planification communautaire globale
Conférenciers
- Elaine Alec, conteuse d’histoires transformatrices et animatrice, Naqsmist
- Guinevere Sanderson, gestionnaire, Initiatives communautaires, SAC
Ce qui a été entendu
- Elaine Alec a fait part de son expérience et de ses réussites en matière de planification communautaire globale. Elle a détaillé ses réalisations et décrit comment le fait d’avoir un lien avec la communauté, de rassembler les gens et d’écouter comme une forme de guérison était la clé du succès. L’une des leçons retenues de l’expérience, qui a été soulignée à de nombreuses reprises, est que pour avoir un impact durable, les plans communautaires globaux doivent être pilotés par la communauté.
- Guinevere Sanderson et l’équipe chargée des initiatives communautaires ont donné un aperçu de l’approche régionale de SAC en matière de planification communautaire globale. L’aperçu a permis de souligner que la planification communautaire globale, qui est au cœur de la bonne gouvernance, est un processus qui mobilise les membres de la communauté dans la planification et la mise en œuvre de la vision à long terme de leur communauté. Les plans communautaires globaux sont fondés sur la communauté, pilotés par elle, complets, holistiques, flexibles et réactifs.
Analyse comparative entre les sexes Plus avec l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique
Conférenciers
- Chastity Davis Alphonse, MA
- Dr. Natalie Clark, M.T.S., Ph. D.
- Sarah Froese, analyste principale des politiques, Assemblée des Premières Nations de la Colombie Britannique
Ce qui a été entendu
- Chastity Davis Alphonse et Natalie Clark ont commencé la séance interactive par une reconnaissance des terres et ont invité les participants à se présenter en table ronde afin de comprendre qui était présent dans l’espace et quel était leur point de vue.
- L’Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique a présenté le contexte du travail collaboratif actuel visant à développer une trousse d’outils ACS+ centrée sur les approches des Premières Nations en matière d’inclusion, de diversité, de justice et d’intersectionnalité et sur la façon dont des ressources comme celle-ci peuvent soutenir le travail des Premières Nations.
- Afin d’améliorer la compréhension de la trousse d’outils, Chastity Davis Alphonse et Natalie Clark ont présenté une vue d’ensemble de l’analyse comparative entre les sexes Plus, de l’analyse comparative entre les sexes Plus autochtone et des approches des Premières Nations en matière d’analyse comparative entre les sexes Plus, et ont répondu aux questions des participants.
- Les participants ont été invités à prendre part à un exercice d’exploration et à une série de questions portant sur le passé, la situation actuelle et l’avenir. Les questions et les commentaires concernant les expériences, les enseignements et les connaissances culturelles ont été très instructifs et ont donné lieu à une conversation riche qui contribuera à l’élaboration de la trousse d’outils.
Revitaliser les langues, les arts, les cultures et le patrimoine des Premières Nations
Conférenciers
- Magie-Mae Adams, coach en revitalisation linguistique, First Peoples’ Cultural Council
- Glenn Jim, coach en revitalisation linguistique, First Peoples’ Cultural Council
Ce qui a été entendu
- Le First Peoples’ Cultural Council a donné un aperçu de sa structure et de ses programmes axés sur la revitalisation des arts, de la culture et des langues autochtones en Colombie-Britannique.
- Magie-Mae et Glenn Jim ont évoqué les stratégies du programme linguistique et artistique du First Peoples’ Cultural Council, notamment le programme de technologie linguistique et le programme de planification de la revitalisation linguistique. En outre, ils ont fourni des informations sur le programme d’immersion linguistique qui aide à enseigner les langues autochtones aux apprenants et sur le programme de stratégie ouverte qui aide à la revitalisation des langues.
- Ils ont également fourni des informations sur les stratégies du programme artistique qui soutient les personnes, les organisations, les collectifs et les musiciens afin de revitaliser la pratique artistique et le transfert intergénérationnel de connaissances entre les générations. Dans le cadre de leurs stratégies de programme pour le patrimoine, ils ont mis l’accent sur le financement du rapatriement du patrimoine, qui soutient les efforts des Premières Nations pour rapatrier leurs ancêtres et leurs trésors culturels, sur la subvention pour le savoir tressé, sur le programme d’intendance du patrimoine et sur le programme d’infrastructure du patrimoine.
- Grâce à une approche holistique de la revitalisation et de la réclamation, le First Peoples’ Cultural Council encourage les communautés à s’éloigner de l’approche standard des projets cloisonnés pour adopter un modèle intégré fondé sur un plan de revitalisation de la langue, des arts et du patrimoine.
Séance des Aînés : Thé pour les Aînés
Conférenciers
- Prière d’ouverture : Aîné Bob Baker, Nation Squamish
- Danseurs : Eagle Song Dancers
- Mot de bienvenue et observations d’ouverture : James Moxon, directeur général régional associé, SAC
- Animateurs : Wayne Roberts et Michelle Robinson
Ce qui a été entendu
- Les Aînés ont été invités à réfléchir à ce qu’ils « auraient aimé savoir… dans leurs jeunes années » et aux conseils qu’ils se donneraient à eux-mêmes et qu’ils aimeraient communiquer aux jeunes. Tiaré Lani a consigné les informations dans un document graphique qui sera envoyé à toutes les communautés des Premières Nations de la Colombie-Britannique. Les Aînés ont emmené le groupe dans l’un des plus longs voyages du cœur à la tête.
- Les Aînés ont parlé des effets des pensionnats et des hôpitaux et de la façon dont ils ont déchiré les familles et changé la façon dont les Autochtones se perçoivent et perçoivent le monde qui les entoure. Les Aînés se sont sentis en sécurité pour faire part de leurs expériences. Ils se sont soutenus les uns les autres par des prières, des chants et des tambours. Les survivants des pensionnats indiens ont offert un brossage culturel.
- Les Aînés ont parlé d’espoir, d’amour et de force. Voici quelques citations des Aînés : « Ne vous préoccupez pas tant de ce que les gens pensent de vous. N’ayez pas peur d’être vous-même », « Faites attention à vos mots. On peut vraiment endommager l’esprit de quelqu’un avec des mots, ce qui est bien pire que de frapper quelqu’un », « N’ayez pas peur de vous battre pour ce qui vous appartient », « L’eau est notre premier médicament et notre meilleur médicament. L’entraînement physique est utile, les formations culturelles peuvent commencer dès le plus jeune âge », « Rassemblez-vous d’une seule voix » et « S’aimer soi-même ». [traductions]
Mesures de suivi
- SAC enverra par courriel une copie de l’enregistrement graphique aux bureaux des bandes des Premières Nations de la Colombie-Britannique une fois qu’elle l’aura reçue de Tiare Lani, l’artiste.
Séance des Aînés et des jeunes : Autosoins et mieux-être à travers les générations
Conférencier
- Michelle Robinson, conseillère en initiatives communautaires, SAC
Ce qui a été entendu
- L’animatrice a demandé aux Aînés de réfléchir à leur vie et de faire part aux jeunes d’aujourd’hui les conseils qu’ils se seraient donnés dans leurs jeunes années. L’enregistrement graphique a permis de capturer leurs histoires, leurs parcours et leur vision. Nous espérons que les jeunes pourront utiliser ce guide des Aînés pour les aider dans leur cheminement.
- Les Aînés et les jeunes ont été invités à présenter la façon dont ils prennent soin de tous les aspects de leur personne : l’esprit, le corps, l’âme et les émotions. Ils ont raconté des histoires, joué du tambour, chanté et participé à des conversations constructives soulignant l’importance des autosoins en grandissant, en tissant des liens et en s’occupant de la communauté.
- Les Aînés ont exprimé leur sagesse et leurs enseignements sur les autosoins et la purification spirituelle des traumatismes. Ils ont souligné la nécessité de surmonter le silence et de s’ouvrir aux émotions afin d’améliorer le mieux-être et d’assurer la continuité de la sagesse et de la connaissance.
- Les jeunes ont expliqué qu’ils étaient plus forts parce qu’ils apprenaient la culture et la langue et qu’ils utilisaient leur voix. La séance s’est terminée par le partage de trois chansons d’un Aîné, d’un jeune et d’un survivant des pensionnats indiens.
Séance pour les jeunes : Questions et réponses avec les chefs
Conférenciers
- Chef Lynn Kenoras-Duck, Adams Lake First Nation
- Chef Ken Watts, Tseshaht First Nation
Ce qui a été entendu
- Les jeunes délégués ont rencontré la chef Lynn Kenoras-Duck Chief, chef de la Première Nation d’Adams Lake, et le chef Ken Watts de la Première Nation de Tseshaht. Cette séance a permis aux jeunes de poser des questions à deux chefs des Premières Nations sur le leadership, le rôle des jeunes dans les communautés et la façon dont les jeunes autochtones peuvent faire avancer leurs priorités. Les chefs ont eu l’occasion d’écouter les jeunes, de savoir ce qui était important pour eux et de communiquer leurs conseils et leurs expériences.
- La chef Lynn Kenoras-Duck Chief a souligné l’importance des autosoins, de la santé et du mieux-être, des liens familiaux, de l’éducation et de la spiritualité.
- Le chef Ken Watts a souligné l’importance de la participation des jeunes au conseil.
- Les deux chefs ont reconnu l’importance de la participation des jeunes dans la communauté et ont convenu que le temps des jeunes devait être valorisé et rémunéré.
« Profitez de chaque moment passé avec des personnes en qui vous avez confiance et que vous respectez pour constituer votre propre trousse d’outils. J’ai construit ma propre trousse d’outils et j’ai appris à faire les choses différemment. Mon père a essayé de négocier un traité moderne, ce qui n’est pas ma voie, mais j’ai quand même pris des informations auprès de ces dirigeants et j’ai créé ma propre trousse d’outils. Soyez une éponge et absorbez tout ce que vous pouvez pour construire votre propre trousse d’outils! » [traduction]
« Mon plus grand conseil est de participer et d’être respectueux. …la participation est si importante. Vous devez poser les questions difficiles. Il n’existe pas de mauvaise question. J’aime que les jeunes posent des questions. » [traduction]
Séance pour les jeunes : Baladodiffusion avec Jelly Academy
Conférenciers
- Darian Kovacs, instructeur principal, Jelly Academy
- Brayden Dyczkowski, instructeur de balado, Jelly Academy
Ce qui a été entendu
- Les jeunes délégués ont eu l’occasion d’apprendre à planifier, à enregistrer et à lancer un balado avec Jelly Academy, une école locale de marketing numérique dirigée par des Autochtones.
- Au cours de deux séances, les jeunes ont appris à enregistrer des sons à l’aide d’un équipement d’enregistrement perfectionné ou d’un téléphone portable, ont eu l’occasion de s’exercer mutuellement aux techniques d’entrevue et ont appris à utiliser divers logiciels et outils en ligne pour éditer les enregistrements afin de créer un balado.
- Le troisième jour, les jeunes délégués ont lancé le premier épisode de leur balado « Indigenous Youth Voices (non disponible en français) » qui a été présenté lors du mot de la fin de l’événement. Le balado donne la parole à des jeunes, qui expliquent ce qu’ils considèrent comme les points forts de La Rencontre, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct et ce qu’ils jugent important de faire savoir à tout le monde.
« Il est temps de placer nos jeunes dans les groupes chargés de résoudre les problèmes… Je suis prêt à me mettre au travail. Permettez-moi de donner mon avis. Je veux des conversations plus productives. » [traduction]
« Nous entendons toujours dire que les jeunes sont notre avenir. Nous l’entendons tout le temps. Si les jeunes sont notre avenir, vous devez nous traiter comme tels. » [traduction]
Séance pour les jeunes : L’entrepreneuriat autochtone
Conférenciers
- Senaqwila Wyss, propriétaire et ethnobotaniste à Raven and Hummingbird Tea Co.
- Tiaré Lani, artiste
- Katisha Paul, représentante des jeunes de l’Union of British Columbia Indian Chiefs (animatrice)
Ce qui a été entendu
- Les jeunes délégués ont eu l’occasion d’entrer en contact avec de jeunes entrepreneurs autochtones et d’entendre parler de leur expérience en tant que propriétaires et exploitants de leur propre entreprise. Grâce à une discussion de questions-réponses en groupe, les jeunes ont appris les compétences, les conseils et les astuces pour devenir un entrepreneur, mener à bien leurs projets, tout en conciliant leur vie personnelle.
Parmi les enseignements précieux et les pratiques exemplaires qui ont été présentés :
- Tiaré Lani a mis en lumière leurs idées sur la réflexion profonde et la prise en compte de ses propres valeurs lors de la prise de décisions commerciales.
- Senaqwila Wyss attribue sa réussite au fait qu’elle est restée en contact avec sa famille et qu’elle l’a associée à ses activités quotidiennes. Elle l’a démontré en tenant son jeune enfant dans les bras alors qu’elle s’exprimait en tant que panéliste lors de la séance.
Séance pour les jeunes : Votre voix, votre vision – Séance en petits groupes avec des dirigeants régionaux de la Colombie-Britannique
Conférenciers
- Terry Teegee, chef régional, Assemblée des Premières Nations de la Colombie-Britannique
- Angela Bate, directrice générale, RCAANC
- Allyson Rowe, directrice générale régionale, SAC
- Taylor Behn-Tsakoza, représentante des jeunes de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie Britannique (animatrice)
Ce qui a été entendu
- Les panélistes des dirigeants régionaux de la Colombie-Britannique et les jeunes délégués ont eu l’occasion de faire connaissance grâce à une activité brise-glace de type BINGO, puis chaque dirigeant régional de la Colombie-Britannique a présenté des informations sur le travail de son organisation et sur son parcours.
- Taylor Behn-Tsakoza, représentante des jeunes de l’Assemblée des Premières Nations de la Colombie Britannique, a dirigé les jeunes et les dirigeants régionaux dans une activité « SOAR ». Les jeunes et les dirigeants ont échangé leurs idées sur les forces, les possibilités et les aspirations de chacun. Ensemble, les participants ont élaboré des résultats qui définissent les prochaines étapes et des idées sur la façon dont chaque organisation peut mieux soutenir les jeunes et leurs priorités.
- Au cours de la séance de remue-méninges, des idées ont été suggérées et des réflexions ont été partagées, telles que l’organisation d’événements pour les jeunes par les jeunes, la garantie de la poursuite des programmes coopératifs, la mise en réseau avec les conseils de jeunes, et la volonté des jeunes d’être traités sur un pied d’égalité et de bénéficier des mêmes possibilités que les adultes. Des préoccupations ont également été soulevées, telles que le manque de financement pour les programmes d’éducation et de mentorat, et le coût de la vie en général.
- Les jeunes et les dirigeants se sont remerciés mutuellement pour le temps qu’ils leur ont consacré et ont convenu que les conversations devaient se poursuivre et que des mesures concrètes devaient être prises pour apporter des changements positifs.
Mesures de suivi
- Les jeunes ont recommandé d’organiser une séance similaire avec les dirigeants lors de la prochaine édition de La Rencontre, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct, afin que les jeunes puissent continuer à avoir une tribune et à être entendus par les dirigeants exécutifs.
- Il a été proposé de poursuivre la dynamique afin que les conversations se poursuivent, que les jeunes et les dirigeants continuent à collaborer et que les jeunes se sentent davantage soutenus.
- Les jeunes ont exprimé le souhait de participer davantage aux séances plénières principales avec tous les délégués, par exemple en participant à un panel, en représentant la voix de leur génération ou en menant la conversation sur des sujets qui leur tiennent à cœur.
Points forts de l’évaluation
Les commentaires des délégués sur La Rencontre 2023, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct ont été recueillis tout au long des trois jours par l’intermédiaire de formulaires d’évaluation. Les points saillants des commentaires sont énumérés ci-dessous.
Qu’avez-vous aimé de l’événement?
- Sentiment d’appartenance à une communauté et d’apprentissage de nouvelles choses.
- Variété de choix avec des séances en petits groupes, des séances plénières et des kiosques pour poser des questions.
- Il était agréable que les ministres s’expriment et répondent aux questions.
- Les discussions en groupe et l’ouverture des ministres à entendre nos histoires et à passer à l’action pour les communautés qui se sentent laissées pour compte.
- La présence de l’équipe chargée du statut à l’événement a été appréciée.
- C’est formidable d’avoir l’occasion de parler avec des personnes issues de tant de communautés, et l’ordre du jour comportait une bonne variété de sujets. Le thé pour les Aînés et les messages des jeunes, le brossage du cèdre, l’art représentatif lors du thé pour les Aînés.
- J’ai beaucoup apprécié le temps passé avec d’autres jeunes et le salon de thé pour les Aînés. Cela m’a permis d’écouter la sagesse des Aînés dans un cadre très stable et sûr, et j’ai eu un sentiment de surstimulation.
Quels sont les thèmes qui vous intéressent pour l’année prochaine?
- Plus d’informations sur la langue et la culture, y compris la revitalisation.
- J’aimerais en savoir plus sur la façon dont nous pouvons facilement accéder aux fonds pour nos nations sans passer par trop d’étapes de la part de SAC… J’aimerais voir plus d’action sur le retour des terres.
- Guérison et mieux-être de la communauté, besoins/possibilités/réussites/ressources. Comment communiquer avec Affaires autochtones et trouver des solutions.
- La préparation aux situations d’urgence parce qu’elle change chaque année. Statistiques de l’année précédente et nouvelles ressources.
- Davantage de séances sur les initiatives et les infrastructures de logement à l’aide d’exemples concrets; les services à l’enfance et à la famille; le développement économique, l’Accord-cadre relatif à la gestion des terres des Premières Nations – fonctionnement et mise en œuvre; les questions d’environnement dans les réserves et les résolutions; les ajouts à la réserve.
- Gestion du patrimoine; fiducies de revendications particulières; pratiques exemplaires sur dix ans; abrogation et remplacement de la Loi sur la transparence financière des Premières Nations.
- Mises à jour et plans de la communauté des pensionnats par RCAANC pour les soutiens financiers.
- En savoir plus sur les mandats, les programmes et le financement de SAC, ainsi que sur les rôles de SAC dans son ensemble.
- Revendications territoriales et réconciliation.
- Peut-être des progrès sur les mêmes sujets.
Que pouvons-nous faire pour que l’événement soit encore meilleur l’année prochaine?
- La présence des ministres en personne serait très utile. La situation et les questions dont nous parlons et pour lesquelles nous nous battons semblent vraiment minées lorsque la représentation politique n’est pas assurée.
- De meilleures réponses aux questions difficiles qui sont posées. Lorsqu’un représentant d’une communauté pose une question et que la réponse est « poursuivons cette conversation par la suite en tête-à-tête », le reste du public ne bénéficie pas de la réponse, alors qu’elle est souvent tout aussi pertinente pour eux/nous.
- Avoir des conférenciers et des présentations qui misent plus sur le « comment » que sur le « quoi » – les étapes, les leçons retenues, les recommandations.
- Se concentrer sur des sujets précis afin de disposer de plus de temps pour les discussions.
N’hésitez pas à nous faire part de vos commentaires ou suggestions.
- Nous attendons avec impatience l’année prochaine. Merci beaucoup d’avoir organisé un événement aussi important.
- L’événement a été planifié de manière très réfléchie pour les jeunes, les Aînés et tout le monde. C’était un excellent événement et je vous en remercie.
- La nourriture était un véritable festin et le fait de partager ces repas a créé une base solide pour les liens entre nous tous.
- J’ai apprécié chaque minute de la conférence. Je me réjouis que vous ayez fait participer des Aînés et des jeunes. Comme les jeunes l’ont mentionné, laissez-les participer à la grande salle.
- Continuer à faire preuve de créativité dans l’utilisation des différentes techniques de facilitation en faisant davantage de travail de préparation/de conception pour s’assurer que la technique atteint l’objectif visé, à savoir informer les participants à l’avance, en plus de la présentation puis des questions-réponses.
- Ce fut un réel plaisir d’entrer en contact avec les Premières Nations de la Colombie-Britannique et de les informer de notre situation.
Conclusion et prochaines étapes
Les Premières Nations continuent d’affirmer l’importance de la mise en commun, par les communautés, de leurs réussites et de leurs défis, ainsi que leur souhait d’entendre l’avis des Aînés et des jeunes. L’ordre du jour des prochains événements La Rencontre, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct continuera d’intégrer des suggestions et des recommandations qui répondent aux divers besoins des communautés des Premières Nations.
Si vous avez des suggestions qui nous permettent de poursuivre le dialogue, l’engagement et la mise en réseau de La Rencontre, kexwkexwntsút chet, tə sq̓əq̓ip ct, veuillez nous en faire part par courriel à l’adresse ourgathering@sac-isc.gc.ca.