Comparution devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord: Obstacles au développement économique autochtone, le 11 février 2022

L'honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones et Christiane Fox, sous-ministre

Table des matières

Services aux Autochtones Canada

Comparution devant

Le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord

Scénario de réunion

Logistique

Date : Vendredi, 11 février, 2022
Heure : de 13 h à 14 h
Lieu : Vidéoconférence (Zoom)
Objet : Obstacles au développement économique autochtone

Témoins de Services aux Autochtones Canada

  1. L'honorable Patty Hajdu, ministre des Services aux Autochtones et ministre responsable de l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario
  2. Christiane Fox, sous-ministre
  3. Christopher Duschenes, directeur général, Élaboration des politiques économiques, Terres et développement économique
  4. Jessica Sultan, directrice générale, Opportunités et développement économique, Terres et développement économique
  5. Manon Brassard, présidente intérimaire, Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario

Témoins de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada

  1. L'honorable Dan Vandal, ministre des Affaires du Nord, ministre responsable de Développement économique Canada pour les Prairies et ministre responsable de l'Agence canadienne de développement économique du Nord
  2. Paula Isaak, présidente de l'Agence canadienne de développement économique du Nord, et sous-ministre déléguée de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada
  3. Serge Beaudoin, sous-ministre adjoint, Affaires du Nord
  4. Mohan Denetto, directeur général, conseiller exécutif, Développement économique Canada pour les Prairies

Contexte

Le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN) a adopté la motion suivante le 1er février 2022 du Parti conservateur du Canada :

Que le Comité entreprenne les études suivantes, dans l'ordre qui paraît ci-dessous, en attribuant un maximum de six réunions à chacune d'entre elles :

Que, conformément à l'article 108 (2) du Règlement, le Comité entreprenne une étude sur les obstacles existants au développement économique autochtone et sur la façon de les éliminer; et que le Comité invite des représentants des institutions autochtones nationales créées dans la Loi sur la gestion financière des premières nations (2005), des représentants du ministère des Finances, des représentants du ministère des Services aux Autochtones, la ministre des Services aux Autochtones, des représentants du ministère des Relations Couronne-Autochtones et des Affaires du Nord, le ministre des Relations Couronne-Autochtones, et le ministre des Affaires du Nord; que toutes les réunions pour cette étude soient télévisées; que le Comité fasse rapport de ses conclusions et recommandations à la Chambre; et que, conformément à l'article 109 du Règlement, le Comité demande au gouvernement de déposer une réponse globale au rapport.

Le Comité a également adopté d'autres motions visant à étudier la restitution des terres aux peuples autochtones, les droits en matière de soins de santé et la préparation aux situations d'urgence.

Contexte de l'étude

INAN a tenu deux réunions sur l'étude des obstacles au développement économique autochtone. Les principales questions soulevées par les membres conservateurs comprennent la réticence du gouvernement à céder le contrôle aux Premières Nations, le financement des Premières Nations, la façon dont le gouvernement peut promouvoir la liberté économique des Premières Nations et les solutions pour réduire le déficit d'infrastructure. Le NPD s'est enquis de l'effet de la pandémie sur le développement économique des communautés autochtones, ainsi que de la manière dont le manque de logements et d'eau potable entrave le développement économique. Le Bloc Québécois a posé une question sur les obstacles que rencontrent les entreprises autochtones dans les collectivités éloignées. Les libéraux ont demandé si les Premières Nations devraient être dotées de pouvoirs d'imposition qui leur permettraient d'améliorer leur économie, comment les traités contribuent au développement économique et comment le gouvernement fédéral peut faciliter le financement des entreprises appartenant à des Autochtones.

Voici un résumé de certains des points clés soulevés par les témoins

Conseil canadien pour le commerce autochtone

  • Nous aimerions que ce Comité recommande une stratégie globale pour l'ensemble du gouvernement fédéral, dirigée par les peuples autochtones, afin de soutenir le [Inaudible]. Une stratégie pour les Autochones en entrepreneuriat ferait de la prospérité des autochtones une priorité pour chaque ministère, agence et organisme de réglementation fédéraux, et fournirait la mise de fonds nécessaire pour soutenir la réconciliation économique.
  • Cette stratégie pour les Autochones en entrepreneuriat devrait inclure les trois piliers suivants : l'accès aux opportunités de marchés et de programmes, l'accès aux marchés et aux réseaux de chaînes d'approvisionnement, et l'accès au financement.
  • Nous considérons que l'élimination des obstacles à l'approvisionnement fédéral, ainsi qu'aux infrastructures pour les entreprises et les collectivités autochtones, sont des étapes essentielles du développement économique autochtone.

Ralliement national des Métis

  • S'engager à rétablir la Stratégie de développement économique des Métis en capitalisant les sociétés de financement des Métis plutôt qu'en les incitant à emprunter, en soutenant la croissance du Programme d'entrepreneuriat autochtone pour répondre à une demande manifeste, en donnant accès au Programme de financement des petites entreprises du Canada et en soutenant l'établissement d'institutions métisses réglementées dans le secteur commercial.
  • Accès équitable aux programmes actuels de développement économique. Les Premières Nations et les Inuits ont accès au Programme des services relatifs aux terres et au développement économique, mais pas les Métis, et aux agences de développement régional
  • Élaboration conjointe de programmes pour remédier aux lacunes. Il n'y a pas d'équivalent de l'Administration financière des Premières nations pour les Métis — cela devrait être conçu conjointement; des programmes conçus conjointement dans l'infrastructure de croissance propre; l'accès à l'assurance de la SCHL et à la modernisation de l'approvisionnement, le financement des registres des entreprises métisses, et un engagement à développer des statistiques significatives pour guider nos efforts conjoints.

British Columbia Assembly of First Nations

  • Les obstacles comprennent le manque de respect des droits des Premières Nations, des compétences — en ce qui concerne les traités — et de nos droits inhérents, le manque de participation aux décisions de planification et de financement du développement économique.
  • Les finances sont toujours un problème en ce qui concerne le financement de certains projets menés par les Premières Nations ou en partenariat avec elles. Il est très difficile d'obtenir le financement nécessaire pour de nombreux projets d'infrastructure ou de développement qui sont importants non seulement pour les collectivités des Premières Nations, mais aussi pour l'économie en général.

Association nationale des sociétés autochtones de financement

  • Propose la création d'un fonds pour le logement autochtone de 150 millions de dollars à partir duquel les institutions financières autochtones pourraient obtenir des financements pour le logement individuel et communautaire.
  • Le financement supplémentaire pour le Programme d'entrepreneuriat autochtone, annoncé dans le budget 2021, doit répondre aux besoins actuels et être rendu permanent.
  • Fournir des accords de financement de dix ans aux institutions qualifiées.

Administration financière des Premières nations

  • Nous avons élaboré une proposition que nous appelons monétisation… La monétisation permettrait à l'Administration financière des Premières nations d'émettre des obligations sur les marchés financiers, qui pourraient être utilisées pour financer des infrastructures et d'autres développements économiques (créant) un impact global plus important que l'approche fédérale actuelle. Ce qui manque dans l'équation, c'est un flux de revenus suffisant pour couvrir le service et le remboursement de la dette.

Conseil de gestion financière des Premières Nations

  • Nous devons permettre la création d'une masse critique de collectivités pour réaliser les économies d'échelle permettant d'offrir les capacités de front et de back office nécessaires pour obtenir les renseignements requis.
  • La nécessité de conclure des accords de transfert modernes entre le Canada et les provinces et les gouvernements des Premières Nations.
  • La nécessité de moderniser notre capacité administrative pour répondre aux questions économiques et de gouvernance auxquelles les collectivités sont confrontées.

Commission de la fiscalité des premières nations

  • Nous proposons une nouvelle institution en vertu de la Loi sur la gestion financière des premières nations, l'Institut des infrastructures des Premières Nations
  • Nous proposons une augmentation des pouvoirs fiscaux pour inclure les taxes sur le carburant, l'alcool, le cannabis et le tabac.
  • Nous proposons une redevance sur les ressources des Premières Nations sur nos terres ancestrales. La mise en œuvre de nos pouvoirs fiscaux est le moyen le plus rapide de mettre fin à la dépendance de l'ère coloniale.

À propos des membres

La plupart des membres sont nouveaux au sein du Comité, à l'exception des députés Jamie Schmale (PCC), Jaime Battiste (Lib), Marcus Powlowski (Lib) et Gary Vidal (PCC).

Le député Gary Vidal (PCC), porte-parole pour Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, a récemment pressé le gouvernement de faire participer les producteurs autochtones de bois d'œuvre aux discussions sur l'élaboration d'un accord sur le bois d'œuvre. « je crois que de nombreux intervenants doivent être inclus dans les négociations pour régler les problèmes que vivent de nombreux Canadiens partout au pays. » (Hansard, 1er décembre 2021)

Martin Shields (PCC), porte-parole pour Services aux Autochtones Canada, ne s'est pas exprimé sur les questions autochtones, mais lors de l'élection fédérale, il a indiqué qu'il chercherait à renforcer les relations existantes avec les nations autochtones comme Siksika en Alberta. Shannon Stubbs (PCC) a exprimé ses inquiétudes quant aux défis disproportionnés auxquels sont confrontés les peuples autochtones, et a indiqué qu'une action concrète était nécessaire. (My Lloyd Minister Now, 3 septembre 2021)

Lori Idlout (NPD), porte-parole pour Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, se concentrera probablement ses questions sur l'économie du Nunavut. Lors de l'élection fédérale, elle a indiqué que ses principales priorités étaient le logement et la santé mentale. Récemment, à la Chambre des communes, elle a exprimé ses préoccupations sur le niveau de vie des habitants du territoire. « Les Nunavummiuts vivent cette crise de façon disproportionnée. En 2016, le coût des aliments au Nunavut était trois fois supérieur à la moyenne nationale. En 2018, 62 % des ménages avec enfants du Nunavut étaient en situation d'insécurité alimentaire. Le coût élevé de la vie affecte l'accès des Nunavummiuts à leurs droits les plus fondamentaux, notamment la nourriture, l'eau, le logement, la santé et la santé mentale. Nous ressentons ces difficultés depuis bien trop longtemps, malgré les programmes et les subventions du gouvernement visant à nous soulager. » (Hansard, 31 janvier 2022)

La députée Marilène Gill (BQ) est une participante active au Comité INAN depuis des années. Par le passé, elle a posé des questions sur les droits des Autochtones, la sécurité alimentaire dans le Nord et l'absence de progrès dans les appels à l'action de la Commission de vérité et de réconciliation. Elle a récemment exprimé la nécessité d'améliorer le développement économique et le logement dans les collectivités autochtones du Nord du Québec. « Les Innus et les Naskapis représentent 15 % de la population sur le territoire de la Côte-Nord… On a besoin d'agir à la base. On parle de développement économique et de l'importance d'arrêter la violence. Les Premières Nations sont plus touchées que les autres par la pandémie. Ce dont elles ont besoin, ce sont des logements. »

Les principaux intérêts du député Pat Weiler (Lib) sont le tourisme, le travail, le logement et l'accessibilité financière. Il a indiqué qu'il était « fier » lorsque la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones a reçu la sanction royale le 21 juin 2021. (Pique News Magazine, 27 août 2021)

La députée Jenica Atwin (Lib) a exprimé ses préoccupations concernant le racisme à l'égard des Autochtones et les problèmes auxquels ils sont confrontés dans les collectivités autochtones en matière d'eau, de logement et d'éducation. « Pour garantir notre réussite et notre bien-être collectif, il est impératif de faire face aux traumatismes dans la société canadienne. La Commission de vérité et réconciliation du Canada nous sensibilise aux traumatismes intergénérationnels qui se répercutent encore aujourd'hui sur des communautés, au sous-financement de l'éducation et des services d'aide à l'enfance, ainsi qu'à la discrimination. » (Hansard, 30 novembre 2021)

Le député Michael Mcleod (Lib) soulèvera probablement des questions qui concernent les collectivités de sa circonscription dans les Territoires du Nord-Ouest. Il a indiqué l'importance d'améliorer les infrastructures. « Plus tôt aujourd'hui, j'ai rencontré le premier ministre Justin Trudeau pour discuter de certaines des priorités des habitants des T.-N.-O., notamment les droits des Autochtones et la réduction des lacunes dans les infrastructures. » (Twitter, 15 décembre 2021)

Le député Jamie Battiste (Lib), qui est également secrétaire parlementaire du ministre de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada, parle souvent de son expérience personnelle et des problèmes qui touchent les Autochtones dans sa circonscription en Nouvelle-Écosse (Sydney-Victoria). Il a également fait part de ses préoccupations quant à la nécessité de s'assurer que des efforts sont déployés pour faire progresser l'autodétermination afin d'améliorer le développement économique. « Les terres sont un atout important pour avancer l'autodétermination, le développement économique et le bien-être. Les ajouts aux réserves jouent un rôle important dans la restitution des terres aux communautés autochtones, le respect des obligations légales, l'amélioration des relations avec les communautés autochtones et la promotion des opportunités économiques. » (Hansard, 31 janvier 2022)

Déroulement de la réunion

La réunion est prévue le 11 février 2022, de 13 h à 14 h, sur la plateforme Zoom.

Tous les témoins seront invités à se connecter à la réunion à 12 h 30. Le lien Zoom sera envoyé directement de la Chambre des communes aux témoins.

Le président ouvre la réunion et donne des instructions pour le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite tous les témoins. Il est recommandé de parler lentement et à un niveau approprié pour que les interprètes puissent vous entendre. Tous les témoins sont priés d'éteindre leur micro quand ils ne parlent pas.

Bien qu'une traduction simultanée soit disponible, il est demandé aux témoins de répondre aux questions dans l'une ou l'autre langue, mais de ne pas passer d'une langue à l'autre, car cela crée souvent des problèmes de technologie et d'interprétation. Il est recommandé de prononcer le discours dans une seule langue officielle.

Après la déclaration préliminaire, il y aura des séries de questions de la part des membres du Comité (comme indiqué ci-dessous).

1. Les membres du Comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :

  • Premier tour (6 minutes pour chaque partie)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Bloc Québécois
    • Nouveau Parti démocratique
  • Deuxième tour
    • Parti conservateur du Canada (5 minutes)
    • Parti libéral du Canada (5 minutes)
    • Bloc Québécois (2,5 minutes)
    • Nouveau Parti démocratique (2,5 minutes)
    • Parti conservateur du Canada (5 minutes)
    • Parti libéral du Canada (5 minutes)

La réunion peut être regardée sur Parlvu, mais il y a un délai de 70 secondes.

Discours d'ouverture

Discours du Ministre Patty Hajdu
Comparution devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord
Obstacles au développement économique autochtone
11 février, 2022
Vérifier à la livraison

Merci beaucoup, monsieur le président et mesdames et messieurs les membres du Comité. Je suis honorée d'être avec vous pour ma première comparution devant ce comité.

Je vous parle aujourd'hui depuis le territoire visé par le traité Robinson-Supérieur, et plus précisément depuis le territoire traditionnel de la Première Nation de Fort William. Il faut bien sûr souligner également la contribution des Métis dans la région au fil de plusieurs générations.

L'établissement d'une relation renouvelée avec les peuples autochtones du Canada fait partie des grandes priorités de notre gouvernement depuis son accession au pouvoir. Je m'emploie à consolider ces liens en valorisant d'abord et avant toute l'équité, la confiance et l'autodétermination, autant de principes essentiels à l'établissement d'une relation saine et durable.

Services aux Autochtones Canada travaille en partenariat avec les partenaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et ce, partout au pays. Nous visons à offrir des services de grande qualité de façon uniforme, en utilisant une approche qui reconnaît les distinctions entre les communautés autochtones.

Tout notre travail s'articule autour d'une croyance profonde en l'égalité réelle des chances et des résultats. Le Canada sera un pays plus fort lorsque chacun et chacune aura une chance équitable de réussir. Pour ce faire, il faut notamment progresser vers l'autodétermination à la faveur d'une croissance économique soutenue et veiller à ce que les Autochtones aient accès aux mesures de soutien aux entreprises.

Toutes les collectivités ont besoin d'une base économique solide pour pouvoir croître et prospérer, mais nous reconnaissons qu'il existe des obstacles supplémentaires au développement économique autochtone. Je veux vous parler aujourd'hui de quelques-uns de ces obstacles et des moyens à prendre pour en venir à bout, car il faut bien comprendre la nature des problèmes pour pouvoir travailler ensemble à la recherche de solutions.

Quels sont donc ces obstacles? Tout d'abord, le manque d'accès au capital est l'une des principales difficultés auxquelles sont confrontés les Autochtones qui veulent lancer une entreprise ou la faire croître.

Pour faciliter l'accès au capital, l'Association nationale des sociétés autochtones de financement administre le Programme d'entrepreneuriat autochtone qui fournit quelque 25 millions de dollars par année en capitaux propres pour permettre à des entrepreneurs autochtones de contracter des prêts commerciaux à un coût abordable. C'est également dans le cadre du Programme d'entrepreneuriat autochtone que l'on offre le nouveau Fonds de croissance autochtone doté d'un budget de 150 millions de dollars. Ce fonds géré et conçu par les Autochtones est une importante initiative de redressement économique qui permettra aux entreprises autochtones d'avoir accès à une source de capitaux totalement indépendante.

Les entreprises autochtones continuent de ressentir les effets négatifs de la COVID-19 qui s'ajoutent aux obstacles auxquels elles étaient déjà confrontées avant la pandémie. Bien que le Conseil canadien pour l'entreprise autochtone ait indiqué la semaine dernière que la situation s'améliore, de nombreuses entreprises autochtones continuent d'être affectées négativement.

Pour combler les lacunes des initiatives de relance économique destinées à l'ensemble de la population dans le contexte de la COVID-19, notre ministère offre aux entreprises autochtones des mesures de soutien ciblées depuis le début de la pandémie. Services aux Autochtones Canada a investi quelque 890 millions de dollars dans ces mesures afin d'appuyer les entreprises autochtones. Cette aide vient s'ajouter aux programmes généraux visant à favoriser le développement économique et aux autres mécanismes de soutien mis en place par le gouvernement du Canada auxquels les entreprises autochtones peuvent également avoir accès dans le cadre du Plan d'intervention économique pour répondre à la COVID-19.

Parmi ces mesures de soutien ciblées, notons le Fonds d'appui aux entreprises communautaires autochtones qui vient en aide aux entreprises admissibles inuites, métisses et des Premières Nations dont les revenus ont diminué en raison de la pandémie.

En Colombie-Britannique, ce fonds a permis d'offrir un soutien d'urgence indispensable de plus de 2 millions de dollars à l'établissement St. Eugene Golf Resort & Casino à Cranbrook. Cette entreprise appartenant à cinq Premières Nations est l'une des pierres d'assise importantes de l'industrie touristique régionale. Elle procure de l'emploi à plus de 200 personnes, y compris de nombreux membres des Premières Nations. On a ainsi aidé l'entreprise à éponger ses frais d'exploitation fixes ainsi que les coûts supplémentaires engagés pour l'adaptation à la pandémie et la préservation des actifs.

L'hôtel se prépare maintenant à ouvrir ses portes au printemps et, bien que l'industrie touristique ne soit pas pleinement relancée, l'aide financière obtenue du Fonds d'appui aux entreprises communautaires autochtones a contribué au maintien de cette entreprise communautaire et des emplois qu'elle offre localement.

Comme je suis également la ministre responsable de l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario (FedNor), je dois absolument souligner que le Fonds d'aide et de relance régionale continue d'aider les entreprises et les organisations autochtones à atténuer les répercussions de la pandémie et à relancer leurs activités. FedNor joue un rôle essentiel en offrant un soutien bien senti à ses clients autochtones dans leurs efforts continus de planification, de développement économique communautaire et de renforcement des capacités.

Services aux autochtones Canada a aussi consenti des investissements pour aider les communautés autochtones à éponger les pertes de revenus autonomes attribuables à la pandémie. L'Initiative de revenus autonomes dans les communautés autochtones a aidé à compenser partiellement la baisse de ces revenus pour que les communautés métisses, inuites et des Premières Nations puissent continuer à offrir à leurs membres les programmes communautaires de base et les services essentiels.

Notre ministère a aussi multiplié les actions en vue d'éliminer les obstacles qui se dressent devant les entreprises autochtones qui souhaitent participer aux marchés publics fédéraux. En août 2021, nous avons mis à jour la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones et annoncé un nouvel objectif obligatoire pour l'ensemble du gouvernement. Ainsi, les entreprises détenues et dirigées par des Autochtones doivent obtenir une proportion d'au moins 5 % de la valeur totale des contrats fédéraux.

Nous allons poursuivre la collaboration avec nos partenaires autochtones afin d'élaborer une approche à long terme pour transformer l'approvisionnement auprès de leurs entreprises.

Les entreprises établies dans la communauté autochtone peuvent également faire face à un manque d'accès aux territoires et aux infrastructures adéquates. Les entrepreneurs autochtones peuvent éprouver des difficultés à trouver un espace physique pour mener leurs affaires et à accéder aux réseaux d'affaires. De plus, leur accès à l'électricité et à une connexion Internet est peu fiable. Enfin, ils peuvent avoir de la difficulté à acheminer les marchandises vers les marchés, en raison de l'éloignement et des infrastructures routières médiocres ou non disponibles. Il s'agit de problèmes complexes.

Notre gouvernement travaille en étroite collaboration avec les Autochtones et les organismes de partout au pays pour s'attaquer aux causes profondes de ces obstacles et pour améliorer les réseautages économiques globaux.

Soutien aux programmes de développement économique

Programmes sectoriels pour les terres et le développement économique
Nom du programme Programme d'entrepreneuriat autochtone (PEA) Programme des services relatifs aux terres et au développement économique (PSTDE) Programme de préparation des collectivités aux possibilités économiques (PPCPE Initiative sur les partenariats stratégiques(IPS) Gestion des terres des Premières Nations (GTPN) Programme de gestion de l'environnement et des terres de réserve (PGETR
Titulaire du
programme
  • Association nationale des sociétés autochtones de financement
  • Sociétés métisses de financement
  • Inuits (en cours)
Services aux Autochtones Canada (SAC) SAC SAC
Objectif Soutenir les activités de prêt commercial aux petites et moyennes entreprises autochtones (pour que les prêts restent abordables pour les emprunteurs et les prêteurs). Le Programme des services relatifs aux terres et au développement économique (PSTDE) offre du soutien aux collectivités des Premières Nations et des Inuits afin d'aider à stimuler le développement économique, la gestion des terres et la capacité environnementale des collectivités, de favoriser l'établissement de conditions favorables au développement économique et d'accroître leur participation à l'économie. Le Programme de préparation des collectivités aux possibilités économiques (PPCPE) offre aux communautés des Premières Nations et des Inuits des fonds axés sur les projets pour une gamme d'activités visant à soutenir la recherche de possibilités économiques pour les communautés. Lorsque les communautés des Premières Nations et des Inuits, ou les organismes qui les représentent, cernent des possibilités, mais n'ont pas les ressources financières pour les mener à terme, le PPCPE leur permettra de présenter des propositions pour demander des fonds additionnels. L'Initiative sur les partenariats stratégiques (IPS) est un mécanisme pangouvernemental hébergé à SAC, qui vise à accroître et à soutenir la participation des Autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits) dans des possibilités de développement économique pluriannuelles complexes et de grande envergure qui s'étendent à un éventail de secteurs. Les Premières Nations se soustraient à l'application des 44 articles de la Loi sur les Indiens portant sur la gestion des terres et fonctionnent selon un code foncier élaboré et approuvé par la collectivité, ce qui permet d'agir au rythme des opérations tout en aidant les Premières Nations à tirer parti des ressources précieuses et du potentiel économique d'une manière axée sur l'autodétermination. À ce jour, 99 Premières Nations ont repris le contrôle de la régie des terres par l'entremise de la gestion des terres des Premières Nations et sont régies par un code foncier, tandis que 62 autres Premières Nations travaillent activement à l'élaboration de leurs codes fonciers. Permet aux Premières Nations d'exercer davantage de contrôle sur les terres de réserve, les ressources et l'environnement au nom du ministre et conformément à la Loi sur les Indiens. À ce jour, 130 Premières Nations participent au programme.
Approche/
Structure
  • Fournit un maximum de 99 999 dollars pour les particuliers et de 250 000 dollars pour les communautés, sous forme de capitaux propres (contributions non remboursables) et de services de soutien aux entreprises (par exemple, aide à la rédaction d'un plan d'affaires), aux entrepreneurs autochtones afin qu'ils remplissent les conditions pour obtenir des prêts abordables
  • Le PEA compense également les coûts pour les prêteurs autochtones (institutions financières autochtones [IFA] et sociétés métisses de financement [SMF]) afin qu'ils puissent rester viables.
Allocations de base du PSTDE, notamment :
  • des allocations de fonds aux collectivités des Premières Nations et des Inuits et aux organismes pour offrir des services de développement économique. Les allocations ont pour but de permettre la planification du développement économique communautaire, d'entreprendre des initiatives de renforcement des capacités, de préparer des propositions pour obtenir des ressources financières et de réaliser des activités de développement économique;
  • des allocations de fonds aux Premières Nations pour respecter le désir des collectivités d'élargir leurs responsabilités liées à la gestion des terres et de l'environnement, notamment en ce qui a trait aux plans d'aménagement du territoire, à la gestion environnementale et au respect des normes environnementales, au nom du ministre et conformément à la Loi sur les Indiens;
  • des allocations de fonds aux signataires de l'Accord cadre relatif à la gestion des terres des Premières Nations, mis en vigueur en vertu de la Loi sur la gestion des terres des Premières Nations (LGTPN).

Un soutien financier axé sur des propositions en vue d'aider les collectivités des Premières Nations et des Inuits dans leur recherche de possibilités économiques et de contribuer à leur participation à des projets de développement économique.

SAC évalue les propositions en fonction de leur capacité actuelle ou future à attirer du financement du secteur privé et de leurs retombées économiques pour la communauté et soutient les projets qui tireront le plus profit d'autres sources de financement, y compris le secteur privé, et qui généreront le plus de retombées pour leurs communautés.

Les modalités horizontales de l'IPS peuvent être utilisées pour acheminer le financement à tous les bénéficiaires autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis), même lorsque les autorisations de programme existantes ne sont pas disponibles pour tous les groupes autochtones. Cela dit, l'IPS n'est pas répartie ni attribuée selon des distinctions ou des droits, bien que la souplesse du programme autorise les initiatives qui cibleraient expressément un groupe autochtone déterminé.

Aide, par l'entremise du Centre de ressources sur la gestion des terres des Premières Nations (CRGTPN), les Premières Nations à élaborer des codes fonciers et à les faire approuver par les collectivités.

Une fois que le code foncier d'une collectivité est approuvé, verse directement des fonds de fonctionnement à la collectivité en guise de contribution à la gestion de ses terres de réserve et de son environnement.

Soutient la formation des gestionnaires des terres par le biais du Programme d'attestation professionnelle en gestion des terres et de l'Association nationale des gestionnaires des terres autochtones (ANGTA).

Fournit un soutien direct aux collectivités pour qu'elles entreprennent des activités de gestion des terres en vertu de la Loi sur les Indiens.

Partenaires
  • L'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF)
  • 54 institutions financières autochtones (IFA)
  • Les cinq sociétés métisses de financement (SMF)
  • L'Association des sociétés métisses de financement (ASMF), qui sera bientôt lancée
  • L'Inuit Tapiriit Kanatami travaille avec SAC pour finaliser la prestation de services fondée sur les distinctions
Bureaux régionaux Bureaux régionaux

Agriculture et Agroalimentaire Canada

Agence de promotion économique du Canada atlantique

Développement économique Canada pour les régions du Québec

Conseil consultatif des terres (CCT)

Centre de ressources sur la gestion des terres des Premières Nations

Association nationale des gestionnaires des terres autochtones

Tulo Centre of Indigenous Economics

Fonds : Montant et
statut
  • 34,5 millions de dollars par an
  • Contribution non remboursable
  • Financement prévu pour les services votés
  • 53,7 M$ annuellement pour les allocations de base aux communautés
  • 4,9 M$ annuellement pour les propositions
  • $38 M annuellement
Pour chaque dollar de financement de l'IPS, l'initiative a permis de mobiliser environ 4 $ de financement supplémentaire d'autres sources, près de 500 millions de dollars d'autres ministères fédéraux, des gouvernements provinciaux et territoriaux, et du secteur privé.

Budget de 2021-2022 :
66,4 M$

Formule basée sur :

Les Premières Nations appartiennent à une des quatre catégories, lesquelles sont déterminées en fonction de la population, de la taille de la réserve et du nombre de transactions dans le Système d'enregistrement des terres indiennes (SETI), de la conformité, de l'environnement et l'aménagement du territoire.

Budget de 2021-2022 : 18,4 M$

Formule basée sur : Population, taille de la réserve et nombre de protocoles sur les terres enregistrés dans le SETI.

Annonce(s)
budgétaire(s)

Budget de 2019

  • 17 M$ (sur 3 ans) pour soutenir l'utilisation accrue du PEA pour accompagner les prêts commerciaux du Fonds de croissance autochtone qui a été officiellement lancé en 2021.

Budget de 2021

  • 42 M$ (sur 3 ans) pour élargir le Programme d'entrepreneuriat autochtone
  • 22 M$ (sur 3 ans) pour soutenir l'initiative pour les femmes autochtones en entrepreneuriat de l'Association nationale des sociétés autochtones de financement
Programme de services votés Programme de services votés; 15,8 M$ supplémentaires fournis dans le cadre du budget de 2019 pour le volet national du programme

Budget de 2021

36 M$ sur trois ans, à compter de 2021 2022, pour renforcer la capacité relativement à des projets d'énergie propre locaux et économiquement durables dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et pour soutenir les possibilités de développement économique

Budget de 2018 - $143 M sur cinq ans pour l'expansion de la gestion des terres des Premières Nations  
Clientèle Petites et moyennes entreprises autochtones (entrepreneurs métis, inuits et membres des Premières Nations inscrits et non inscrits, dans les réserves et en dehors) Communautés des Premières Nations et des Inuits au sud du 60e parallèle (celles qui se trouvent dans les territoires sont admissibles aux services offerts par l'entremise de CanNor) Communautés des Premières Nations et des Inuits au sud du 60e parallèle (celles qui se trouvent dans les territoires sont admissibles aux services offerts par l'entremise de CanNor) Coordonner les partenaires engagés dans des possibilités de développement économique complexes qui profitent aux communautés autochtones (Premières Nations, Inuits et Métis) Les collectivités des Premières Nations qui ont des terres de réserve et qui souhaitent récupérer leur compétence sur leurs terres. Les collectivités des Premières Nations dont les terres de réserve sont régies par la Loi sur les Indiens.
Transfert de
services

L'administration du PEA a été transférée de SAC à l'ANSAF en 2015. En 2019-2020, les SMF ont commencé à administrer elles-mêmes deux composantes du programme pour les Métis.

SAC travaille avec l'Inuit Tapiriit Kanatami pour répondre aux priorités des entrepreneurs inuits

Admissible à un transfert aux organisations autochtones Admissible à un transfert aux organisations autochtones N'est pas prise en considération pour le transfert des responsabilités; toutefois, l'IPS peut servir à soutenir les initiatives qui facilitent le transfert

Le CRGTPN assume de plus en plus de responsabilités en ce qui a trait à l'accueil et au soutien des collectivités en développement, ainsi qu'à l'octroi de financement par projet.

La gestion du programme de l'initiative d'aménagement du territoire pour les Premières Nations visées par la GTPN a été transférée au CRGTPN.

La gestion du programme de l'Initiative d'aménagement du territoire, le financement des projets d'arpentage et le Programme d'attestation professionnelle en gestion des terres ont été transférés à l'Association nationale des gestionnaires des terres autochtones.

Exemples de réussites d'entreprises grâce aux programmes de développement économique de SAC

Programme d'entrepreneuriat autochtone (PEA)
Jacob & Samuel Drilling Ltd. – Shannon Bennett, Sudbury (Ontario)

Jacob & Samuel Drilling Ltd. (créé en 2012) se spécialise dans l'extraction de minerais et l'extraction de carottes pour les sociétés minières à l'aide de foreuses au diamant. Leur objectif est d'extraire les carottes de la meilleure qualité par les moyens les plus rentables. L'entreprise a été financée à la fois par le Fonds de développement Métis Voyageur et la Waubetek Business Development Corporation. Comme le dit Shannon [traduction], « les gens du Fonds de développement Métis Voyageur ont été incroyables... ils ont pris le temps de nous aider à élaborer les plans d'affaires et le matériel promotionnel. Ils ont fait le gros du travail. Et la Waubetek Business Development Corporation m'a aidée à obtenir des subventions pour mes arrière-plans et mes articles promotionnels, ce qui est vraiment important pour la croissance. » Shannon-Bennett-Bio. (version pdf, 115.16 KB, 1 page) (non disponible en français) and Jacob Samuel Drilling Ltd (non dispoible en français).

McKenn Contracting – Ken Atcheynum, Battlefords (Saskatchewan)

Ken Atcheynum est un jeune entrepreneur et un membre de la Première Nation de Sweetgrass, dans la région de Battlefords, en Saskatchewan. Ken a travaillé aux côtés de son père dans l'industrie de la construction, mais il avait l'ambition de lancer sa propre entreprise. [traduction] « En 2009, Ken a acheté une niveleuse et a officiellement lancé sa propre entreprise. Aujourd'hui, McKenn Contracting propose des services d'aménagement paysager, d'aqueduc et d'égout, de sous-sols et de construction résidentielle et commerciale. Ken a indiqué que la Saskatchewan Indian Equity Foundation a joué un rôle essentiel dans le financement de démarrage nécessaire à la réalisation de son rêve d'entreprise et dans les services consultatifs en matière de planification et d'expansion. McKenn Contracting exploite maintenant un certain nombre de machineries lourdes, et Ken envisage toujours de développer et d'agrandir son entreprise afin de mener à bien de plus grands projets à l'avenir. » Client-Ken-Atcheynum-Poster (version pdf, 351,49 KB, 1 page) (non disponible en français).

PPCPE (Programme de préparation des collectivités aux possibilités économiques)

Projet de réalignement et de carrefour giratoire de la route Tk'emlups te Secwepemc
Un financement de 1 514 496 $ pour appuyer les possibilités de location commerciale dans la réserve des Tk'emlups te Secwepemc grâce à l'aménagement d'un carrefour giratoire, au réalignement de la route et à la prestation de services d'infrastructure.

Parc industriel Menaik – Nation crie de Samson
Un financement de 2 239 931 $ pour appuyer la construction du parc industriel Menaik par la Nation crie de Samson.

Première Nation de Membertou – Expansion de Green Diamond par la Première Nation de Membertou
Un financement de 977 549 $ pour aider la Première Nation de Membertou à développer son entreprise immobilière, Membertou Properties Limited, en préparant le site et en construisant un bâtiment situé dans le complexe de Seventh Exchange.

Expansion de la pêche commerciale – Première Nation d'Eel Ground
Un financement de 1 000 000 $ pour aider la Première Nation d'Eel Ground à étendre ses activités de pêche commerciale en se procurant un permis de pêche du crabe des neiges et de l'équipement de pêche.

Première Nation de Millbrook, Première Nation malécite de Madawaska et Première Nation de Membertou
Un financement de 1 000 000 $ pour appuyer l'agrandissement des immeubles d'appartements Millbrook de Cole Harbour afin de construire un nouveau complexe d'appartements dans la réserve de Cole Harbour.

PSTDE (Programme des services relatifs aux terres et au développement économique)

CAADA – Conseil pour l'avancement des agents de développement autochtones (768  500 $ sur 3 ans 2020-2023)
Le CAADA continue de renforcer les capacités dans les principaux secteurs fonctionnels qui consolident les économies autochtones en offrant des programmes et des services aux agents de développement autochtones (ADE) qui travaillent au développement économique des communautés autochtones dans le cadre des programmes suivants : certification, éducation et formation, bourses d'études, outils éducatifs et communication pour les ADE, réseautage, projets spéciaux.

Phase III de l'Initiative de développement économique communautaire (IDEC) : (2 880 000 $ sur 4 ans)
Administré par CAADA, l'IDEC est un programme national qui regroupe les Premières Nations, les conseils tribaux, les administrations municipales et régionales, les sociétés de développement économique communautaire et d'autres organismes afin qu'ils collaborent à la planification conjointe à long terme de l'utilisation des terres et du développement économique.

IPS (Initiative sur les partenariats stratégiques)

L'Initiative sur les partenariats stratégiques (IPS) s'articule autour d'initiatives axées sur des possibilités de développement économique complexes et précises, souvent à l'échelle sectorielle ou régionale. Les principales initiatives comprennent, sans s'y limiter, les suivantes :

L'initiative Forêt en valeur

Lancée en 2018 et d'une durée de quatre exercices financiers, cette IPS coadministrée est dirigée par Services aux Autochtones Canada et Ressources naturelles Canada. Elle vise le développement économique des communautés autochtones généré par la conversion des ressources forestières en produits et services à valeur ajoutée comme les biocarburants, les biofertilisants, les biotextiles et les produits forestiers non ligneux (PFNL). L'initiative Forêt en valeur mise sur la convergence des connaissances traditionnelles et scientifiques et a pour objectif de mettre en place une gouvernance innovante et inclusive (participation active des Premières Nations). Elle fait intervenir principalement sept communautés autochtones du Québec, regroupées en fonction de trois projets différents porteurs de possibilités. Un financement de l'IPS à hauteur d'environ 3,65 millions de dollars a été affecté à l'initiative Forêt en valeur : 805 000 $ pour 2018-2019; 980 000 $ pour 2019-2020; 970 000 $ pour 2020-2021; et 895 000 $ pour 2021-2022.

Initiative sur l'énergie propre pour les Autochtones de la Colombie-Britannique (IEPA CB)
Lancée en 2016, l'IEPA CB de l'Initiative sur les partenariats stratégiques est une initiative codirigée par PacifiCan et SAC, région de la Colombie-Britannique qui, au fil du temps, a évolué pour s'adjoindre de nombreux autres partenaires clés, notamment la province de la Colombie-Britannique, BC Hydro ainsi que la New Relationship Trust (une organisation autochtone). L'initiative offre un soutien tôt dans les processus pour renforcer les capacités et la préparation des communautés autochtones en vue de faire avancer les projets locaux touchant les énergies propres dans les communautés autochtones de la Colombie-Britannique. Jusqu'à maintenant, l'Initiative sur l'énergie propre pour les Autochtones de la Colombie-Britannique a eu d'importants avantages économiques et environnementaux, notamment : le financement de 45 communautés des Premières Nations, le soutien de 56 projets d'énergie propre, la mobilisation de 100 communautés autochtones, la création de 1 089 emplois, la formation de 609 personnes et une réduction annuelle de 2 216 321 litres de diesel. Environ 8,9 millions de dollars de financement de l'IPS ont été affectés à l'IEPA CB.

Soutien aux entreprises pendant le COVID-19

Mesures d'aide liées à la COVID-19
Nom du programme L'Initiative de soutien aux entreprises autochtones pendant la pandémie de COVID-19
306,8 millions de dollars
Fonds d'appui aux entreprises communautaires autochtones
(FAECA)
234 millions de dollars (2 annonces de 117 M$)
Initiative de revenus autonomes
dans les communautés
autochtones
(IRACA)
332,8 millions de dollars
Objectif Aider les petites et moyennes entreprises autochtones à atténuer les effets négatifs de la pandémie de COVID-19 sur leurs activités. Aider les communautés et les entreprises autochtones affectées par la pandémie de COVID-19 qui ne sont pas admissibles à d'autres mesures fédérales de soutien. Compenser en partie les baisses de revenus autonomes causées par la pandémie de COVID-19 afin d'aider les collectivités inuites, métisses et des Premières Nations à continuer d'offrir des programmes et des services communautaires essentiels.
Approche/
Structure
  • L'annonce initiale de 2020 prévoyait un prêt sans intérêt de 30 000 $ accompagné d'une contribution non remboursable de 10 000 $.
  • Le 8 décembre 2020, somme supplémentaire de 20 000 $ (10 000 $ remboursables, 10 000 $ non remboursables).
  • La somme supplémentaire de 20 000 $ a augmenté l'enveloppe de financement maximale pour les clients actuels admissibles et l'a portée à 60 000 $ (40 000 $ remboursables, 20 000 $ non remboursables) pour les nouveaux clients.
  • L'Initiative de soutien aux entreprises autochtones pendant la pandémie de COVID-19 a également accordé des fonds pour compenser les pertes subies par les prêteurs autochtones sur les prêts accordés avant la pandémie.
  • Le programme a pris fin le 30 juin 2021.
  • Volet 1 : Les fonds sont versés directement aux communautés et aux regroupements pour soutenir sans délai leurs priorités économiques dans le contexte pandémique.
  • Volet 2 : Le financement sera octroyé après étude des propositions, puis versé aux bénéficiaires. Le financement des Premières Nations et des Inuits sera administré par les bureaux régionaux. Le financement destiné aux Métis sera administré par des sociétés métisses de financement désignées et un membre dirigeant du Ralliement national des Métis.
332,8 M$ seront versés pour compenser en partie la baisse des revenus autonomes dans les collectivités inuites, métisses et des Premières Nations. L'aide financière sera versée après étude de la demande. Le programme est ouvert aux communautés autochtones qui ont connu une baisse de revenus autonomes en 2020-2021 en raison des restrictions liées à la pandémie de COVID-19.
Partenaires
  • L'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF)
  • 37 institutions financières autochtones (IFA)
  • Les cinq sociétés métisses de financement (SMF)
  • Bureaux régionaux
  • Le financement destiné aux Métis sera administré par des sociétés métisses de financement désignées et un membre dirigeant du Ralliement national des Métis.
  • Bureaux régionaux Conseil de gestion financière des Premières Nations (CGFPN) Commission de la fiscalité des Premières Nations (CFPN) Commission de développement économique des Premières Nations du Québec et du Labrador (CDEPNQL)
Fonds : Montant et statut 306,8 millions de dollars en 5 volets :
  1. 180 M$ pour des prêts sans intérêt
  2. 60 M$ pour des contributions non remboursables
  3. 27 M$ pour les frais de fonctionnement des IFA
  4. 38 M$ pour un fonds de prévoyance pour couvrir les pertes subies par l'ANSAF et les SMF sur les prêts consentis avant la pandémie.
  5. 1,8 M$ de financement opérationnel pour l'ANSAF, pour l'administration de l'Initiative de soutien aux entreprises autochtones pendant la pandémie de COVID-19.
  • Le budget 2020-2021 de 117 M$ a été entièrement dépensé.
  • Au 31 janvier 2022, 109,1 M$ ont été dépensés; le solde de 7,9 M$ sera engagé d'ici la fin de l'exercice.
  • 950 000 $ pour les partenaires autochtones
  • 2,8 M$ au crédit 1 (salaires/F et E)
  • 329,05 M$ en financement pour les collectivités
Mise à jour de la disponibilité du financement

Au 30 juin 2021, l'Initiative de soutien aux entreprises autochtones pendant la pandémie de COVID-19 a pris fin avec 20,9 millions de dollars de prêts sans intérêt et de contribution non remboursable (volets 1 et 2) restant à SAC.

Les IFA et les SMF ont accordé 188,1 millions de dollars à 3 9XX entreprises (ce qui représente 6 090 prêts). Sur les 3 658 entreprises qui ont bénéficié d'une aide de l'Initiative de soutien aux entreprises autochtones pendant la pandémie de COVID 19, 1 111 étaient des entreprises détenues majoritairement par des femmes.

Le fonds de prévoyance (volet 4) couvre les pertes en capital et en intérêts subies par l'ANSAF et les SMF sur les prêts consentis avant la pandémie. SAC a accordé 24 millions de dollars aux prêteurs depuis le début de la pandémie en 2020.

Le fonds de prévoyance a un solde de 14 millions de dollars et reste ouvert jusqu'au 31 mars 2022.

  • Budget 2021 : Renouvellement du financement initial de 117 M$ avec un financement supplémentaire de 117 M$.
  • La somme initiale de 332,8 M$ annoncée dans l'Énoncé économique de l'automne 2020 devrait être entièrement allouée d'ici la fin de l'exercice 2021-2022.
Clientèle Petites et moyennes entreprises autochtones (entrepreneurs métis, inuits et membres des Premières Nations inscrits et non inscrits, dans les réserves et en dehors). Les collectivités inuites, métisses et des Premières Nations pour le volet 1 ou les collectivités appartenant collectivement aux Premières Nations, aux Inuits ou aux Métis pour le volet 2 dont la demande a été refusée ou qui ne sont pas admissibles à d'autres mesures fédérales de soutien. Les collectivités des Premières Nations, des Inuits ou des Métis, les Premières Nations signataires de traités modernes et d'ententes sur l'autonomie gouvernementale, les conseils tribaux et les gouvernements communautaires qui ont connu des baisses de revenus autonomes en raison de la pandémie de COVID-19.
Transfert de services Non pris en compte pour le transfert de services Non pris en compte pour le transfert de services. Non pris en compte pour le transfert de services.

Approvisionnement auprès des Autochtones

Introduction

  • En 2016, Services publics et Approvisionnement Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor ont lancé une initiative de modernisation de l'approvisionnement, y compris un examen de la façon dont le gouvernement fédéral abordait la participation des Autochtones à l'approvisionnement fédéral et l'amorce de vastes consultations et discussions externes.
  • En 2018, SAC et Services publics et Approvisionnement Canada ont signé et envoyé des lettres à 62 organisations fédérales clés en leur demandant de se fixer volontairement un objectif à atteindre en cinq ans en matière d'approvisionnement auprès des Autochtones.
  • En décembre 2019 et 2021, au moyen des lettres de mandat ministérielles, Services publics et Approvisionnement Canada a été chargé, sur le plan opérationnel, de faire en sorte, avec l'aide de SAC et du Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada, qu'au moins 5 % des acquisitions du gouvernement du Canada soient faites auprès des entreprises autochtones.
  • Les trois ministères collaborent avec d'autres ministères fédéraux clés et les partenaires autochtones pour atteindre l'objectif minimum obligatoire et pour parfaire les divers volets de la politique et du programme.
  • Le Groupe de référence autochtone (GRA) mis sur pied au début de 2020 fournit des conseils sur les changements possibles à apporter à la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA) et sur la nécessité de collaborer au perfectionnement de divers éléments de la politique.
  • La présente note vous est adressée uniquement à titre d'information.

Contexte

  • Le travail a commencé en 2016 pour moderniser l'approvisionnement et accroître la participation des Autochtones au processus fédéral d'approvisionnement, 60 % de tous les ministères et organismes s'étant engagés à atteindre l'objectif minimum obligatoire de 5 % d'ici la fin de l'exercice financier 2022-2023.
  • Afin d'appuyer ce travail, le Groupe de référence autochtone (GRA) a été mis sur pied au début de 2020 pour poursuivre le dialogue avec les principaux partenaires autochtones.
  • En 2021, le gouvernement du Canada a annoncé l'apport prochain de changements à la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA) et l'élargissement de la définition de l'expression « entreprises autochtones ».
  • Les lettres de mandat adressées par le premier ministre au ministre des Services publics et de l'Approvisionnement (SPAC) énoncent l'engagement suivant : « […] Travailler avec le ministre des Services aux Autochtones et le président du Conseil du Trésor pour donner davantage l'occasion aux entreprises autochtones de réussir et de croître en fixant une nouvelle cible de sorte qu'au moins cinq pour cent des contrats du gouvernement fédéral soient attribués à des entreprises gérées et dirigées par des Autochtones. »
  • Le Cabinet a autorisé SAC, SPAC et le SCT à moderniser la SAEA, qui existe depuis 1996, et à faire en sorte que, d'ici 2024, 5 % des contrats fédéraux soient progressivement adjugés à des entreprises appartenant à des Autochtones, ce qui correspond à l'objectif minimum obligatoire.
  • En 2022, SAC a écrit à 94 organisations mentionnées dans les annexes I, I.1 et II de la Loi sur la gestion des finances publiques pour leur demander leurs plans d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones et pour confirmer les stades définis par le Ministère.
  • En 2020, des ensembles de données ont révélé qu'environ 2 % des dépenses du gouvernement ont été engagées auprès d'entreprises autochtones.
  • Des attentes ont été suscitées chez les partenaires autochtones relativement à l'élaboration conjointe de la stratégie de transformation de l'approvisionnement auprès des entreprises autochtones. Le GRA s'est dit préoccupé par le fait que des travaux ont été accomplis sans sa participation. Il a été convenu que les intervenants se réuniraient plus régulièrement et que le GRA ferait partie d'équipes spéciales et du groupe de travail des DG sur la réalisation de l'objectif de 5 %.
  • Le gouvernement du Canada continuera, par le biais des tables bilatérales et multilatérales, d'entretenir le dialogue avec les entreprises autochtones, les organisations autochtones de développement économique et leurs membres, les titulaires de droits en vertu des traités modernes et des ententes d'autonomie gouvernementale, les gouvernements provinciaux et municipaux, les milieux d'affaires canadiens et les partenaires internationaux dans le domaine de l'approvisionnement auprès des Autochtones.
  • SAC et SPAC aident le SCT à rédiger un document sur les procédures obligatoires et un guide d'accompagnement pour appuyer les ministères et les organismes dans les efforts qu'ils font pour se conformer à ce nouvel objectif minimum pangouvernemental.
  • Parallèlement, SAC prépare un second cycle de discussions et de consultations pour moderniser davantage l'approvisionnement auprès des Autochtones et cheminer vers le transfert de certains services à une organisation dirigée par des Autochtones.

Doubler la liste des entreprises autochtones

  • Le Répertoire des entreprises autochtones (REA) est conçu pour aider et soutenir les entreprises autochtones dans la recherche de possibilités d'affaires, y compris les marchés d'approvisionnement du gouvernement fédéral. Le REA est une ressource accessible à tous les ordres de gouvernement et au secteur privé et il leur permet de trouver des fournisseurs autochtones.
  • Le fait d'avoir un profil d'entreprise dans le REA accroît la visibilité et peut aussi permettre aux entreprises de faire une soumission pour obtenir des marchés du gouvernement fédéral qui sont réservés aux entreprises autochtones grâce à la Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA), en tant que politique par laquelle le gouvernement du Canada aide les entreprises autochtones à profiter des projets de marché.
  • Le nombre d'entreprises autochtones inscrites dans le REA est passé de 1 609 en 2018 à 2 441 aujourd'hui. C'est une hausse de plus de 50 % en quatre ans.
  • Il est à prévoir que ce nombre continuera d'augmenter grâce aux changements apportés à la SAEA et à l'objectif obligatoire de 5 % fixé pour l'adjudication de marchés du gouvernement du Canada aux entreprises autochtones. Voici en quoi consistent ces changements :
    • modifier la définition de l'expression « entreprise autochtone », pour qu'il soit plus facile de satisfaire aux critères;
    • mieux informer les services internes de l'approvisionnement du gouvernement du Canada et les sensibiliser au fait que les entreprises autochtones doivent être inscrites dans le Répertoire des entreprises autochtones avant qu'un contrat puisse leur être adjugé;
    • mieux informer et sensibiliser les entreprises, les partenaires et les organisations de développement économique autochtones;
    • Augmentation des ressources de SAC pour l'inscription des entreprises;
    • financer l'élaboration des stratégies avec les partenaires autochtones à l'égard des secteurs d'approvisionnement du gouvernement où les capacités des entreprises autochtones font défaut;
    • dresser un nouveau plan de communications et créer de nouveaux produits pour accroître la sensibilisation des intervenants à ces possibilités.

Projet pilote d'encadrement – Le Programme d'entraînement d'équipages aériens

  • Le Programme d'entraînement d'équipages aériens a le mandat suivant :
    • Élaborer un programme d'entraînement pour les pilotes, les officiers de systèmes de combat aérien et les opérateurs de détecteurs électroniques aéroportés pour répondre aux futurs besoins aérospatiaux des Forces armées canadiennes.
  • Ce contrat pluriannuel de six à huit milliards de dollars au Manitoba et en Saskatchewan prévoit que les soumissionnaires doivent avoir un plan sur les retombées destinées aux Autochtones comportant, par exemple, un plan d'emploi digne de ce nom, des marchés en sous-traitance, une formation, des programmes de perfectionnement des compétences et d'apprentissage et l'ouverture d'horizons pour les entreprises et les peuples autochtones pendant toute la durée du contrat.
  • Les responsables de l'Initiative sur les partenariats stratégiques (IPS) pangouvernementale s'efforcent de déterminer si ce vaste projet d'approvisionnement pourrait constituer une IPS dans le cadre de laquelle les partenaires conjugueraient leurs efforts pour favoriser la formation et le renforcement des capacités nécessaires pour que les entreprises autochtones de la Saskatchewan et du Manitoba puissent répondre à la demande inhérente au contrat.
  • Cette initiative en est au tout début de la discussion, et il importe de souligner que l'élaboration d'une initiative nécessite d'habitude de nombreux mois et deux cycles d'approbation de la part des 22 partenaires au Comité d'investissement des directeurs généraux.

Cas de réussite – Approvisionnement / Développement des entreprises

  • La Direction du développement des entreprises (DDE) de SAC milite pour l'approvisionnement auprès des Autochtones dans les autres ministères et organismes fédéraux. La DDE s'intéresse aux grands projets pour qu'ils comprennent des possibilités de participation pour les Autochtones.
  • Parmi les projets actuels sur lesquels la DDE travaille, mentionnons le futur système d'instruction navale et l'entraînement initial des pilotes de chasse avec le MDN et ISDE. Ce dernier ministère a fait connaître les deux projets à la DDE en mai 2021 pour qu'elle le conseille sur l'inclusion de volets autochtones dans la prochaine demande d'information.
  • L'adjudication du contrat d'exploitation et d'entretien du Système d'alerte du Nord à la Nasittuq Corporation, qui est dirigée par des Inuits, représente un exemple récent de réussite. Le Programme d'entrepreneuriat autochtone, au sein de SAC, a aidé la Nasittuq Corporation à préparer sa soumission avec une contribution non remboursable de 500 000 $ en deux ans. Ce nouveau contrat est d'une durée initiale de sept ans et il a une valeur de 592 millions de dollars (527 millions avant l'ajout des taxes).
  • Le contrat prévoit quatre périodes optionnelles de deux ans dont la valeur estimative totale atteint 1,3 milliard de dollars (un milliard, avant l'ajout des taxes). Ce contrat fédéral prévoit des avantages pour les collectivités inuites qui comprennent : un engagement en matière de contrat représentant 50,37 % en avantages pour les Inuits, avec une hausse de 1 % tous les deux ans; le paiement aux employés inuits d'un pourcentage minimum du total des traitements et salaires; l'emploi d'au moins quatre surveillants ou gestionnaires inuits; un programme de formation et de perfectionnement de 2,5 millions de dollars qui met l'accent sur tous les niveaux d'emploi dans l'ensemble du Système d'alerte du Nord.
  • Le programme a aussi aidé la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits de SAC et les autorités contractantes de Services publics et Approvisionnement Canada à élaborer un contrat pluriannuel relatif aux services d'information sur les prestations de santé non assurées et de traitement des réclamations, contrat qui prévoit un engagement à accorder une participation de 25 % aux Autochtones, sous la forme de retombées directes de 20 % (sous-traitance, emploi et perfectionnement des compétences) et de retombées indirectes de 5 % (bourses d'études et d'apprentissage, etc.). Le contrat a été adjugé à Express Scripts Canada Inc. en janvier 2018 et il comprend une étape de mise en oeuvre, une étape de fonctionnement de cinq ans, avec option de le prolonger de six autres années, et une période de clôture progressive. La valeur estimative totale du contrat s'établit à 116 millions de dollars.

Aides au logement

PROGRAMMES FÉDÉRAUX DE LOGEMENTS POUR LES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES SUR RESERVE ET HORS RÉSERVE

Services aux Autochtones Canada

STRATÉGIE RELATIVE AU LOGEMENT DES PREMIÈRES NATIONS ET AUX INFRASTRUCTURES CONNEXES

  • Co-développé avec les partenaires des Premières Nations
  • Soutenir la transition vers les soins, le contrôle et la gestion du logement des Premières Nations

PROGRAMME D'IMMOBILISATION ET D'ENTRETIEN (~ $149.5 M/année)

  • Politique du logement de 1996 - Financement annuel par l'allocation de capital mineur
  • Approche de de la CB de l'aide au logement - Financement fourni sur la base d'un projet

GUARANTIE D'EMPRUNTS MINISTÉRIELLES (jusqu'à $2.2milliards)

  • Prêts/dettes garantis par le gouvernement pour le logement individuel et communautaire (actuellement à 1,87 milliard de dollars)

AMÉLIORATION DU FINANCEMENT DU BUDGET (sous PIE)

  • Budget 2016 : $416.6M pendant une période de 2 ans
  • Budget 2018 : $600M pendant une période de 3 ans
  • Budget 2021 : $596M pendant une période de 3 ans
  • Soutenir les projets de construction, de rénovation, d'entretien des lots, de capacité et d'innovation

PROGRAMME D'AIDE AU REVENU

  • Allocation de logement (~125 M$/année)
  • Financement fourni dans le cadre du Programme d'aide au revenu dans le cadre des besoins fondamentaux

PROGRAMME POUR LA PRÉVENTION DE LA VIOLENCE FAMILIALE

  • Financement fourni pour le fonctionnement des refuges pour les victimes de violence familiale

PROGRAMME D'AIDE À LA VIE AUTONOME

  • Financement pour aider à fournir des services de soutien social non médicaux aux personnes vivant dans une réserve avec une maladie chronique ou un handicap

PROGRAMME DE SANTÉ ENVIRONNEMENTALE ET PUBLIQUE

  • Inspections sanitaires effectuées sur demande (comprend environ 2 % des logements)

INITIATIVE D'INNOVATION POUR LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS DANS LES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES

  • Fonds de 36 millions de dollars pour soutenir des projets communautaires dirigés par des Autochtones

SCHL

Société canadienne d'hypothèques et de logement

STRATÉGIE NATIONALE SUR LE LOGEMENT DU CANADA

  • Accessible à tous. Les initiatives donnent la priorité aux populations les plus vulnérables, y compris les peuples autochtones.
  • Initiative pour la création rapide de logements – 2,5 milliards de dollars
  • Initiative fédérale de logement communautaire – 500 millions de dollars (supplément de 118,2 millions de dollars sur 7 ans dans le budget de 2021)
  • Initiative canadienne de logement communautaire – 4,3 milliards de dollars
  • Fonds national de co-investissements pour le logement : prêts à l'habitation à long terme et à faible taux d'intérêt.
  • Initiative de financement de la construction de logements locatifs – prêts à faible coût pour les projets de location.
  • 225 millions de dollars dans le cadre de la Stratégie nationale du logement sont consacrés aux besoins en logement des Autochtones des zones urbaines, rurales et nordiques. Cela comprend :
    • 200 millions de dollars dans le cadre de l'Initiative canadienne de logement communautaire.
    • 25 millions de dollars par le biais du Fonds national de co- investissements dans le logement pour la réparation ou le renouvellement de logements communautaires.

PROGRAMMES DÉDIÉS AUX PEUPLES AUTOCHTONES (~173 M$/an) :

  • Programme de logement sans but lucratif dans les réserves, également appelé "programme de l'article 95"
  • Programmes de rénovation
  • Financement de l'élaboration de propositions
  • Initiatives en matière de compétences et de capacités
  • Stages en habitation pour les jeunes Autochtones (SHJA)

FONDS POUR LES LOGEMENTS DU MARCHÉ DESTINÉS AUX PREMIÈRES NATIONS

  • Fonds fiduciaire de 300 millions de dollars
  • Appuie les Premières Nations dans les réserves
  • Conseil d'administration indépendant
  • Soutien au renforcement des capacités
  • Garantie supplémentaire de 10 % sur les prêts à l'habitation

INITIATIVE DES REFUGES

  • 44,8 millions de dollars sur 5 ans dans le cadre du plan d'intervention économique COVID-19

VIOLENCSTRATÉGIE DE PRÉVENTION DE LA VIOLENCE

  • 724,1 millions de dollars dans le cadre de la réponse du gouvernement à l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

RCAANC

Relations Couronne- Autochtones et Affaires du Nord Canada

LA STRATÉGIE DE LOGEMENT POUR L'INUIT NUNANGAT

  • Co-développée avec des partenaires Inuits
  • La stratégie est fondée sur l'autodétermination.
  • Budget 2018 : 400 millions de dollars sur 10 ans pour soutenir le logement dirigé par les Inuits.

ACCORD AUXILIAIRE SUR LE LODGEMENT DE LA NATION METISSE

  • Co-développé avec des partenaires Métis
  • Budget 2018 : 500 millions de dollars sur 10 ans

FONDS D'INFRASTRUCTURE DES COMMUNAUTÉS AUTOCHTONES

  • Traités modernes et l'autonomie gouvernementale
  • Le budget 2021 pour soutenir les projets en place, les nouveaux projets et les projets prêts à démarrer (y compris le logement) dans les communautés/nations TMAG

EDSC

Emploi et Développement Social Canad
DIRECTIVES DE VERS UN CHEZ-SOI

  • Appuie la Stratégie nationale du logement
  • 2,2 milliards de dollars sur 10 ans, à partir de 2019

CNRC

Conseil national de recherches

  • Guide les recherches et les ateliers sur les codes et les normes de construction

RNCAN Ressources naturelles Canada

  • Directives, normes, R & D et rénovations en matière d'efficacité énergétique

Gérer le logement à partir d'une approche gouvernementale globale :

  • Des relations avec les organisations autochtones nationales (ITK, APN, Nation métisse, Congrès des peuples autochtones) entretenues avec les principaux ministères.
  • La coordination nationale fédérale (par exemple, groupes interministériels axés sur le logement/les sans-abri et la mise en œuvre de programmes).
  • Des tables de coordination régionales avec les ministères partenaires sur le financement et la mise en œuvre des projets.
  • Des tables spécifiques aux partenaires, comme dans les Territoires du Nord-Ouest et avec les détenteurs de traités modernes.
  • Le Conseil national du logement assure la surveillance et l'orientation pour veiller à ce que le gouvernement atteigne les résultats énoncés dans la stratégie nationale du logement.
  • Points à améliorer : améliorer les tables régionales du gouvernement du Canada afin de rationaliser la mise en œuvre des projets et les possibilités de guichet unique; aligner les approches politiques/de financement sur un investissement holistique au niveau communautaire plutôt que sur un financement projet par projet.

Des populations en meilleure santé grâce à l'éducation

  • L'éducation est l'un des domaines prioritaires du Ministère qui contribue à combler les écarts socioéconomiques qui persistent entre les peuples autochtones et les autres Canadiens.
  • L'accès à une éducation de qualité joue un rôle important dans la définition des possibilités d'emploi, l'obtention d'un revenu et la réduction de la pauvreté et constitue un déterminant social important de la santé physique et mentaleFootnote 1. L'éducation influe sur la santé et le bien-être des personnes tout au long de leur vie et englobe, plus largement, le développement communautaire et la santé des populations autochtonesFootnote 2.
  • Le Ministère fournit un financement prévisible et stable fondé sur une formule et comparable au financement provincial directement aux bénéficiaires et aux organismes d'éducation des Premières Nations, afin de soutenir l'enseignement primaire et secondaire des élèves des Premières Nations qui résident habituellement dans une réserve. En 2020-2021, le gouvernement du Canada a investi près de 2,3 milliards de dollars dans l'enseignement primaire et secondaire des Premières Nations dans les réserves, afin de soutenir les écoles gérées par les Premières Nations et de former de nouvelles générations d'apprenants dans des environnements sûrs sur le plan culturel qui amènent également les élèves à renouer avec la terre et leur langue.
  • Pour intervenir face à l'évolution de la pandémie de COVID-19, 112 millions de dollars ont été investis en 2020-2021 pour favoriser un retour à l'école en toute sécurité dans les réserves. Un montant supplémentaire de 112 millions de dollars a été investi pour prolonger ces soutiens afin que les enfants des réserves puissent continuer à fréquenter l'école en toute sécurité au cours de l'année scolaire 2021-2022. Les Premières Nations utilisent ces fonds pour répondre aux besoins qui sont prioritaires pour elles afin d'appuyer, entre autres, l'apprentissage continu des élèves en classe et virtuellement ainsi que le soutien aux enseignants.
  • Un niveau d'éducation plus élevé est également associé à une plus grande espérance de vie et à une diminution de la morbidité et influence les facteurs psychologiques, tels que la perception du contrôle personnelFootnote 3. L'amélioration de l'emploi réduit également le risque de stress et de mauvais résultats sur le plan de l'auto-évaluation de la santéFootnote 4.
  • Dans l'économie du savoir d'aujourd'hui, l'éducation postsecondaire devient rapidement une condition essentielle pour obtenir un emploi. Les données suggèrent que plus le niveau de scolarité de la population active est élevé, plus la productivité du capital est élevée, car les personnes instruites sont plus susceptibles d'innover et d'influencer ainsi les autres personnes avec qui elles interagissentFootnote 5.
  • Un niveau de scolarité plus élevé influe également sur des facteurs sociaux et psychologiques tels que la perception du contrôle personnel et le statut social, souvent liés à une meilleure santé physique et mentaleFootnote 6.
  • Services aux Autochtones Canada fournit des fonds pour soutenir les programmes d'enseignement postsecondaire destinés aux étudiants des Premières Nations, inuits et métis. En 2020-2021, un financement de base d'environ 420 millions de dollars a été alloué à l'enseignement postsecondaire pour les Autochtones.
  • En 2020, pour atténuer les obstacles et les répercussions auxquels les étudiants ont été confrontés en raison de la COVID-19, le gouvernement du Canada a fourni 75,3 millions de dollars pour soutenir les étudiants autochtones de niveau postsecondaire. Un montant supplémentaire de 150,6 millions de dollars est alloué cette année et en 2022-2023 à partir du budget de 2021.
  • Pour soutenir les établissements d'enseignement postsecondaire autochtones pendant la pandémie de COVID-19, 25,9 millions de dollars ont été alloués en 2020-2021. Le budget de 2021 prévoit un investissement supplémentaire de 26,4 millions de dollars pour soutenir les établissements d'enseignement postsecondaire autochtones et les programmes communautaires dirigés par des Autochtones.
  • En 2016, le Conseil national de développement économique des Autochtones a fait remarquer que l'investissement dans les peuples autochtones (notamment dans l'éducation) pourrait permettre de combler l'écart économique entre les peuples non autochtones et les peuples autochtones tout en faisant augmenter le PIB du Canada de 1,5 %. Une population active plus forte et une plus grande prospérité économique augmenteraient la capacité des peuples et des communautés autochtones à répondre aux développements imprévus et à atténuer les risques économiques et financiers futurs.
Financement à l'appui de l'enseignement primaire et secondaire pour les Premières Nations dans les réserves (environ 2,3 milliards de dollars en 2020-2021)
Objectif Fournir du financement pour soutenir l'éducation primaire et secondaire des élèves des Premières Nations admissibles qui résident habituellement dans les réserves.
Résultat
  • En 2019, SAC a mis en oeuvre un cadre de politiques et de financement pour l'éducation élaboré et transformé conjointement, qui apporte un financement comparable au financement provincial, prévisible et stable directement aux bénéficiaires et aux organisations d'éducation des Premières Nations.
  • Les investissements historiques faits dans l'éducation primaire et secondaire dans les réserves dans le cadre des budgets de 2016 et de 2021 ont permis aux Premières Nations d'avoir la flexibilité voulue pour utiliser le financement afin de répondre à leurs priorités uniques.
  • Le modèle de financement actuel a permis d'augmenter le financement de l'éducation, ce qui a permis des améliorations nationales dans les programmes linguistiques et culturels, la maternelle à temps plein dans les écoles des Premières Nations dans les réserves et les programmes offerts avant et après l'école.
Soutien relatif à la
COVID-19
  • En 2020-2021, 112 millions de dollars ont été investis pour soutenir un retour à l'école en toute sécurité dans les réserves, dans le contexte de la pandémie de COVID-19. Le gouvernement a annoncé dans le budget de 2021 un investissement de 112 millions de dollars supplémentaires en 2021-2022 pour élargir ces soutiens afin que les enfants des réserves puissent continuer à fréquenter l'école en toute sécurité, contribuant ainsi à l'amélioration des résultats en matière de santé parmi les populations des Premières Nations et à l'amélioration de la résilience face aux crises sanitaires de la population.
Résultats et
exemples
concrets
Comment le Programme d'enseignement primaire et secondaire de SAC destiné aux membres des Premières Nations vivant dans les réserves contribue à améliorer la santé des populations :
  • Depuis avril 2019, guidé par les principes de transparence, de prévisibilité et de stabilité, le financement de l'éducation de base est mis à jour chaque année afin de mieux refléter l'inscription des étudiants et d'autres facteurs. Ce financement soutient le parcours éducatif des élèves, ce qui améliore la santé des communautés.
  • Un financement d'urgence en 2020-2021 et en 2021-2022 lié à la COVID-19 a été fourni aux Premières Nations pour répondre aux besoins des élèves et des écoles des Premières Nations attribuables à la pandémie.
  • Le financement des programmes offerts avant et après l'école est fourni depuis 2021-2022; ce financement vise à soutenir les programmes scolaires des écoles des Premières Nations et est lié aux services d'enseignement, dans le but de contribuer à la réussite scolaire globale des élèves.
Financement pour soutenir les programmes d'enseignement postsecondaire destinés aux étudiants des Premières Nations, inuits et métis (environ 420 millions de dollars en financement de base en 2020-2021)
Objectif Financer et soutenir au moyen de programme l'éducation postsecondaire autochtone, principalement au moyen de trois principaux types de programmes :
  • Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations, y compris :
    • Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire/Programme préparatoire à l'entrée au collège et à l'université
    • Programme de partenariats postsecondaires
  • Stratégie d'éducation postsecondaire des Inuit
  • Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse
Résultat
  • Actuellement, la Stratégie d'éducation postsecondaire des Premières Nations soutient environ 24 000 étudiants des Premières Nations chaque année.
  • Grâce à la Stratégie d'éducation postsecondaire de la Nation métisse, en 2019-2020, 1 025 étudiants de la Nation métisse ont accédé au programme la première année, chiffre qui a triplé pour atteindre 2 659 étudiants en 2020-2021.
  • Grâce à la Stratégie d'éducation postsecondaire des Inuit, en 2020-2021, un total de 619 étudiants inuits ont reçu de l'aide financière pour suivre un programme d'éducation postsecondaire.
Soutien relatif à la
COVID-19
Soutien financier aux étudiants relatif à la COVID-19
  • En 2020, pour atténuer les obstacles et les répercussions auxquels les étudiants ont été confrontés en raison de la COVID-19, le gouvernement du Canada a annoncé 75,3 millions de dollars pour soutenir les étudiants autochtones de niveau postsecondaire. Dans le budget de 2021, le gouvernement a annoncé un montant supplémentaire de 150,6 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022.

Soutien financier aux établissements relatif à la COVID-19

  • Un montant de 25,9 millions de dollars a été annoncé en 2020-2021 pour soutenir les établissements d'enseignement postsecondaire autochtones. Dans le budget de 2021, le gouvernement a annoncé un montant supplémentaire de 26,4 millions de dollars, en 2021-2022, pour soutenir les établissements d'enseignement postsecondaire autochtones et les programmes communautaires dirigés par des Autochtones.
Résultats et exemples concrets
  • Le budget de 2019 a annoncé des investissements supplémentaires dans l'enseignement postsecondaire autochtone, dont 320 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2019-2020, pour renouveler et élargir le financement du Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire et du Programme de préparation à l'entrée au collège et à l'université. Ces investissements ont aidé des étudiants autochtones à accéder à l'enseignement postsecondaire et à suivre des études postsecondaires, ce qui augmente les possibilités d'emploi, permet d'obtenir un revenu et réduit la pauvreté, contribuant en fin de compte à l'amélioration de la santé des individus et des communautés.
Fonds pour soutenir la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations – (environ 56,7 millions de dollars en 2020- 2021)
Objectif Le Ministère offre deux programmes dans le cadre de la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations :
Résultat
  • Le financement de base de la Stratégie soutient environ 3 931 jeunes des Premières Nations et jeunes inuits par année.
  • Grâce au financement supplémentaire reçu en 2021-2022, SAC devrait atteindre 8 942 jeunes en 2021-2022 (plus du double du financement des services votés, soit 3 931 jeunes), ainsi que 2 000 jeunes supplémentaires bénéficiant d'une aide au revenu en offrant des incitations aux employeurs.
Soutien relatif à la
COVID-19
  • Le 22 avril 2020, le premier ministre a annoncé que le financement d'urgence pour les étudiants postsecondaires et les nouveaux diplômés comprenait un complément d'allocation d'un an de 30,6 millions de dollars en 2020-2021 pour la Stratégie, afin de soutenir l'emploi des jeunes des Premières Nations et des jeunes inuits pendant la période de reprise à la suite de la pandémie de COVID-19.
Résultats et exemples concrets

Exemples de la manière dont les programmes de la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations de SAC contribuent à la santé des populations :

  • Des fonds provenant de la Stratégie d'emploi pour les jeunes inuits et des Premières Nations ont été accordés à la Kitikmeot Inuit Association pour financer les programmes d'Actua dans la région de Kitikmeot. En raison de la pandémie, Actua a restructuré ses programmes et sa méthode d'exécution pour permettre aux jeunes de la région de réaliser les programmes. Cela a permis à ses programmes de sciences, de technologie, d'ingénierie et de mathématiques (STIM) de se poursuivre dans cinq communautés inuites.
  • Un projet relatif à la COVID-19, financé par la région du Manitoba, a permis à trois organismes autochtones représentatifs de recevoir des fonds pour gérer un projet exploratoire :
    • L'Assemblée des chefs du Manitoba représente les 63 Premières Nations du Manitoba;
    • L'Organisation des chefs du Sud représente 80 000 membres des 34 Premières Nations du Sud du Manitoba;
    • Manitoba Keewatinowi Okimakanak (MKO) représente 23 Premières Nations du Nord.
  • Les responsables des projets exploratoires ont été engagés pour :
    • aider les Premières Nations et les membres à accéder à tous les programmes du gouvernement fédéral pour lesquels ils ont le droit de faire une demande;
    • compléter les efforts régionaux dans la phase initiale du processus de demande du Fonds d'appui aux entreprises communautaires autochtones où il existe des liens directs avec les programmes d'aide économique relatifs à la COVID-19, tels que la Subvention d'urgence du Canada pour le loyer et la Subvention salariale d'urgence du Canada;
    • soutenir les Premières Nations en leur apportant un soutien initial pour les demandes et en cas d'annonces ultérieures d'aide liée à la COVID-19 tout au long de l'exercice.

Des populations autochtones en meilleure santé grâce à l'éducation et à la santé

Information à l'intention de la sous-ministre

SOMMAIRE

  • L'objet de la présente note est d'appuyer la prochaine comparution de la sous ministre devant l'INAN (Comité permanent des affaires autochtones et du Nord) au sujet du développement économique des Autochtones, en décrivant la contribution de SAC à des populations en meilleure santé grâce à l'éducation et à la santé.
  • Pour bâtir des collectivités autochtones plus saines, il faut une approche globale et multisectorielle dirigée par les Autochtones et souple pour répondre aux besoins des collectivités. La santé et l'éducation sont des facteurs importants de cette approche.
  • La lutte contre les inégalités subies par les populations autochtones en matière de santé et d'éducation est une priorité clé pour SAC. Des progrès sont réalisés grâce à de nouveaux investissements importants prévus dans le budget de 2021 pour soutenir des initiatives nouvelles et continues et l'innovation.

MISE EN CONTEXTE

Les populations autochtones font face à des défis importants en matière de santé et d'éducation (voir l'annexe A pour des indicateurs sur les résultats en matière de santé et d'éducation). La lutte contre les inégalités subies par les peuples, les familles, les collectivités et les populations autochtones dans ces régions est un domaine clé pour réaliser des progrès dans l'édification de populations autochtones en meilleure santé.

SAC aide les populations autochtones à améliorer leur santé et leur bien-être grâce à une vaste gamme de programmes, de services et de soutiens qui reconnaissent l'importance des approches dirigées par les Autochtones, de l'autodétermination ainsi que de la culture et de la langue autochtones, abordant l'héritage de la colonisation et les liens importants entre la santé et les déterminants sociaux de la santé. En 2019 2020, les dépenses totales de SAC se chiffraient à 13 milliards de dollars, dont 6,2 milliards de dollars pour les services sociaux et la santé (voir la figure 1 pour les dépenses et les dépenses prévues).

Voici les principales priorités de SAC en 2021-2022 :

  1. Faire progresser la santé, y compris relever les défis continus posés par la pandémie de COVID-19.
  2. Soutenir les familles, notamment par la mise en oeuvre continue de réformes des services à l'enfance et à la famille fondées sur les distinctions par l'entremise de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et la mise en oeuvre complète du principe de Jordan.
  3. Aider à bâtir des collectivités durables, notamment en éliminant tous les avis à long terme concernant la qualité de l'eau potable dans les réserves, en élaborant une stratégie à long terme pour l'eau et les eaux usées, en élaborant conjointement des plans d'infrastructure communautaire fondés sur les distinctions, et en travaillant avec des partenaires autochtones pour créer et renforcer des possibilités pour les entreprises et les entrepreneurs autochtones afin de rebâtir l'économie.
  4. Soutenir les collectivités autochtones dans l'autodétermination.
Figure 1 : Ressources financières budgétaires prévues*
Équivalent textuel pour la Figure 1 : Ressources financières budgétaires prévues

Un diagramme à barres illustre un résumé des ressources financières budgétaires prévues pour la santé et les services sociaux, les services et les prestations aux individus, les services de gouvernance et de développement communautaire, et les services autodéterminés par les Autochtones en fonction des dépenses des exercices de 2018 2019 et de 2019 2020, des prévisions des dépenses de l'exercice 2020 2021, des dépenses budgétaires pour l'exercice de 2021 2022 et des dépenses prévues pour les exercices de 2022 2023 et de 2023 2024. Ces données ne comprennent pas les services internes.

Dépenses en 2018 2019

  • Santé et services sociaux : 6,2 G$
  • Services et prestations aux individus : 1,7 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 3,1 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 491 M$

Dépenses en 2019-2020

  • Santé et services sociaux : 6,6 G$
  • Services et prestations aux individus : 1,9 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 3,3 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 1,3 G$

Dépenses prévues en 2020-2021

  • Santé et services sociaux : 8,5 G$
  • Services et prestations aux individus : 2,5 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 4,9 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 1,6 G$

Dépenses budgétaires en 2021-2022

  • Santé et services sociaux : 5,8 G$
  • Services et prestations aux individus : 2 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 3,1 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 2,4 G$

Dépenses prévues en 2021-2022

  • Santé et services sociaux : 5,8 G$
  • Services et prestations aux individus : 2 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 3,1 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 2,4 G$

Dépenses prévues en 2022-2023

  • Santé et services sociaux : 5,4 G$
  • Services et prestations aux individus : 2 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 2 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 2,5 G$

Dépenses prévues en 2023-2024

  • Santé et services sociaux : 5,6 G$
  • Services et prestations aux individus : 2,2 G$
  • Services de gouvernance et de développement communautaire : 2,1 G$
  • Services autodéterminés par les Autochtones : 1,9 G$

*ne comprend pas les services internes

Le budget de 2021 a fourni un nouvel investissement historique de plus de 18 milliards de dollars afin d'améliorer la qualité de vie et de créer de nouvelles possibilités pour les peuples autochtones. Voici des exemples d'investissements pertinents pour la santé et l'éducation :

  • 1,2 milliard de dollars pour continuer à soutenir la réponse à la pandémie de COVID-19 dans les collectivités autochtones.
  • 1,4 milliard de dollars dont 40,6 millions de dollars par année afin de maintenir des services de soins de santé essentiels pour les Premières Nations et pour les Inuits, de contribuer à la transformation des systèmes de santé et de répondre aux répercussions des changements climatiques sur la santé. Cela s'ajoute à l'engagement du gouvernement à élaborer conjointement des lois sur la santé des Autochtones fondées sur les distinctions.
  • 597,6 millions de dollars sur trois ans pour des stratégies de mieux-être mental fondées sur les distinctions, en collaboration avec les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse, y compris le renouvellement du Programme de soutien en santé pour les pensionnats indiens et de la ligne d'écoute téléphonique.
  • Un financement de 1,2 milliard de dollars sur cinq ans, dont un financement continu de 181,8 millions de dollars pour assurer aux enfants des Premières Nations une éducation de grande qualité, garantir un financement prévisible aux écoles des Premières Nations et élargir l'aide liée à la pandémie de sorte que les enfants des réserves puissent continuer d'aller à l'école en toute sécurité.
  • 2,2 milliards de dollars pour accélérer les travaux liés au Plan d'action national en réponse aux appels à la justice de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, y compris 126,7 millions de dollars pour soutenir les systèmes de santé exempts de racisme et de discrimination.
  • 2,5 milliards de dollars pour renforcer l'approche actuelle d'apprentissage et de garde des jeunes enfants autochtones fondée sur les distinctions.
  • 100 millions de dollars sur trois ans pour soutenir des projets d'interventions novatrices en santé mentale pour les populations touchées de façon disproportionnée par la pandémie, y compris les peuples autochtones.
  • 150,6 millions de dollars sur deux ans pour soutenir les étudiants autochtones et 26,4 millions de dollars pour soutenir les établissements postsecondaires autochtones par l'entremise du Programme de soutien aux établissements postsecondaires et des stratégies d'éducation postsecondaire des Inuits et de la Nation métisse en réponse aux répercussions de la pandémie.

La mesure des progrès sera axée sur deux résultats clés : 1. Des services de qualité en temps opportun sont fournis directement aux Autochtones. 2. Les services de santé offerts aux Autochtones contribuent à améliorer les résultats en matière de santé. Se reporter à l'annexe B pour connaître les progrès relatifs à ces résultats.

Les Services de santé et les services sociaux de SAC sont offerts en partenariat avec les collectivités et les organisations autochtones, les provinces, les territoires et des organismes. Ensemble, ils sont axés sur la santé et le mieux-être des Autochtones. Ils comprennent des services de santé visant à renforcer les collectivités autochtones dans des domaines comme la vie saine, la lutte contre les maladies transmissibles, le développement des enfants en santé et les soins communautaires. Ils comprennent également les services sociaux qui mettent l'accent sur les enfants et les familles et les services d'éducation de la maternelle à l'enseignement postsecondaire.

Dans ce domaine, SAC se concentrera sur trois résultats clés. Se reporter à l'annexe B pour connaître les progrès relatifs à ces résultats :

  1. Les personnes et collectivités autochtones sont en meilleure santé.
  2. Les Autochtones reçoivent des services sociaux qui répondent aux besoins de la collectivité.
  3. Les étudiants autochtones reçoivent une éducation inclusive et de qualité.

Santé

SAC finance ou fournit directement des services de santé qui complètent ceux des provinces et des territoires, y compris les soins de santé primaires, les modes de vie sains, le contrôle des maladies transmissibles, le développement sain des enfants, les soins communautaires et le mieux-être mental. Le Programme des services de santé non assurés offre aux Premières Nations et aux Inuits admissibles une couverture pour une gamme de services de santé qui ne sont pas couverts par d'autres programmes, régimes ou assurance-maladie.

Voici des exemples d'initiatives précises à noter en 2021-2022 :

  • continuer de soutenir une réponse à la COVID-19 dirigée par les Autochtones, y compris le financement, le soutien médical et la priorisation de l'accès aux vaccins pour les peuples et les collectivités autochtones en collaborant avec les dirigeants autochtones, les experts médicaux, les provinces et les territoires;
  • poursuivre la mise en oeuvre de la Stratégie de recrutement et de maintien en poste des infirmières et du Centre d'intervention des services de soins infirmiers pour appuyer les infirmières qui travaillent dans les collectivités autochtones;
  • élaborer conjointement avec les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse des lois sur la santé des Autochtones fondées sur les distinctions;
  • prendre des mesures concrètes pour lutter contre le racisme autochtone dans les soins de santé en tenant compte des expériences vécues et de la culture des peuples autochtones et appuyer les travaux visant à faire progresser le principe de Joyce;
  • continuer d'appuyer les approches du mieux-être mental des Autochtones fondées sur les distinctions;
  • faciliter l'accès des membres des Premières Nations et des Inuits aux prestations médicales auxquelles ils ont droit;
  • élaborer et mettre en oeuvre des stratégies fondées sur les distinctions pour réduire le tabagisme commercial.

Éducation

En 2021-2022, SAC continuera de s'appuyer sur la politique et l'approche de financement élaborées conjointement, qui soutiennent l'éducation des Premières Nations grâce à un financement de base prévisible qui est plus directement comparable à ce que reçoivent les élèves inscrits dans les systèmes d'éducation provinciaux. Il comprend également des fonds supplémentaires pour la langue et la culture ainsi que pour la maternelle à temps plein. Le Ministère continuera également de prendre des mesures pour confirmer que les étudiants autochtones de niveau postsecondaire ont le soutien dont ils ont besoin pour réussir et accéder à des possibilités de formation et d'acquisition de compétences. Ces mesures de soutien à l'éducation aideront à soutenir l'objectif de bien-être socioéconomique à long terme des familles autochtones, en permettant aux jeunes Autochtones de grandir et d'apprendre d'une manière qui est adaptée à leurs cultures et traditions uniques, et qui les aidera à profiter pleinement des possibilités futures.

Exemples d'initiatives précises à noter en 2021-2022 :

  • établir et mettre en oeuvre des composantes d'un système pancanadien d'apprentissage et de garde des jeunes enfants qui ont atteint l'âge scolaire dans les réserves;
  • élaborer et mettre en oeuvre des ententes régionales en matière d'éducation qui respectent le contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations;
  • continuer de tirer parti des réussites et des leçons tirées du cadre stratégique élaboré conjointement pour l'éducation primaire et secondaire des Premières Nations dans les réserves;
  • continuer de mettre en oeuvre un financement d'urgence en temps opportun pour soutenir l'éducation primaire et secondaire sécuritaire des Premières Nations pendant la pandémie;
  • continuer de mettre en oeuvre des stratégies d'éducation élaborées conjointement et fondées sur les distinctions pour les élèves des Premières Nations, des Inuits et de la Nation métisse.

CONSIDÉRATIONS

  • L'éducation et la santé sont des facteurs clés pour bâtir des familles, des collectivités et des populations autochtones en meilleure santé qui sont également étroitement liées. Ces facteurs sont également influencés par d'autres déterminants de la santé comme la culture, la langue, l'accès aux services, l'autodétermination, le traumatisme intergénérationnel, le logement, la sécurité alimentaire, entre autres.
  • Les rôles et les responsabilités se rattachant au système de soins de santé du Canada sont répartis entre les gouvernements fédéral-provinciaux-territoriaux (FPT). Les gouvernements provinciaux et territoriaux assument la responsabilité première de l'administration et de la prestation des services de soins de santé. Pour les populations autochtones, les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux partagent un certain degré de compétence.
  • SAC s'aligne sur les principes directeurs suivants dans la poursuite de ses objectifs : élaboration conjointe avec les partenaires autochtones; reconnaissance fondée sur les distinctions; égalité réelle. Ses cinq principaux domaines interreliés sont les enfants et les familles, l'éducation, la santé, l'infrastructure et la prospérité économique.
  • La pandémie a entraîné des répercussions importantes sur la santé et le bien-être des peuples autochtones. Les investissements pour la réponse à la pandémie de COVID-19 ont soutenu les réponses communautaires à la pandémie et fourni des augmentations ciblées des ressources en soins de santé primaires pour les collectivités des Premières Nations. Cela comprend une capacité supplémentaire en soins infirmiers de pointe dans les collectivités éloignées et isolées des Premières Nations où le Canada est responsable de la prestation de soins primaires, ainsi que des mesures de santé publique pour prévenir la propagation de la COVID-19. Plus précisément, les efforts et les investissements ont ciblé des activités de santé publique comme l'équipement de protection individuelle pour les travailleurs essentiels dans la collectivité, l'embauche d'infirmières et d'infirmiers supplémentaires en soins primaires, d'infirmières et d'infirmiers en santé publique, d'ambulanciers paramédicaux et de travailleurs communautaires, et la sécurité alimentaire pour soutenir l'isolement physique.
  • Une approche holistique du bien-être mental dirigée par les Autochtones est nécessaire pour répondre aux besoins des jeunes, des familles et des aînés pendant la pandémie. Avant la pandémie, la demande de services de counseling et de soutien en santé mentale était déjà à la hausse (voir la figure 2 pour un exemple de la demande croissante de services de mieux-être mental). La pandémie de COVID-19 a intensifié le besoin de soutien en santé mentale, et des solutions novatrices sont particulièrement nécessaires maintenant. En août 2020, on a annoncé un montant de 82,5 millions de dollars en services de soutien en santé mentale et en mieux-être pour aider les collectivités autochtones à adapter leurs services de mieux-être mental et à en élargir la portée, à améliorer l'accès à ceux-ci et à répondre aux besoins croissants dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
Figure 2 :Bien-être mental - Appels et chats de la ligne d'assistance Hope for Wellness - janvier 2019 à décembre 2021 (augmentation de 321 %).
Équivalent textuel pour la Figure 2 : Bien-être mental - Appels et chats de la ligne d'assistance Hope for Wellness - janvier 2019 à décembre 2021

Un diagramme à ligne brisée illustre les tendances au fil du temps du nombre total d'appels et de clavardages reçus par mois par la Ligne d'écoute d'espoir pour le mieux-être, de janvier 2019 à avril 2022.

Janvier 2019 : 742
Février 2019 : 723
Mars 2019 : 1 151
Avril 2019 : 986
Mai 2019 : 1 069
Juin 2019 : 1 009
Juillet 2019 : 1 439
Août 2019 : 1 956
Septembre 2019 : 1 767
Octobre 2019 : 1 775
Novembre 2019 : 1 638
Décembre 2019 : 1 601
Janvier 2020 : 2 939
Février 2020 : 2 561
Mars 2020 : 2 174
Avril 2020 : 2 355
Mai 2020 : 3 053
Juin 2020 : 2 758
Juillet 2020 : 2 568
Août 2020 : 2 956
Septembre 2020 : 2 923
Octobre 2020 : 2 754
Novembre 2020 : 2 665
Décembre 2020 : 2 667
Janvier 2021 : 2 756
Février 2021 : 2 721
Mars 2021 : 2 948
Avril 2021 : 2 827
Mai 2021 : 3 091
Juin 2021 : 2 863
Juillet 2021 : 3 094
Août 2021 : 2 911
Septembre 2021 : 3 292
Octobre 2021 : 3 387
Novembre 2021 : 3 143
Décembre 2021 : 3 124
Janvier 2022 : 3 421
Février 2022 : 3 356
Mars 2022 : 3 924
Avril 2022 : 3 953

ANNEXES

Annexe A : Aperçu des résultats actuels en matière de santé et d'éducation pour les populations autochtones

Voici un aperçu de certains indicateurs de la santé et de l'éducation des populations autochtones qui ne devrait pas être considéré comme un examen ou une analyse exhaustive.

Santé

Indicateurs pour les Premières Nations vivant dans les réserves et dans les collectivités, Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations : Enquête régionale sur la santé, 2015-2016Footnote 7
Résultat Adultes Jeunes Enfants
Pourcentage ayant déclaré au moins un problème de santé chronique diagnostiqué 60 % 33 % 29 %
Pourcentage ayant déclaré que leur santé mentale était très bonne ou excellente 51 % 56 % Non mesuré
Pourcentage ayant déclaré des symptômes indiquant des troubles de santé mentale modérés ou graves 43 % 23 % Non mesuré
Indicateurs pour les Premières Nations vivant dans les réserves et dans les collectivités, Enquête auprès des peuples autochtones, 20172 Footnote 8
Premières Nations Métis Inuit
Pourcentage ayant déclaré être en excellente ou en très bonne santé 46 % 50 % 42 %
Pourcentage ayant déclaré avoir une excellente ou une très bonne santé mentale 51 % 56 % 46 %
Pourcentage ayant déclaré avoir déjà envisagé sérieusement le suicide 20 % 17 % 22 %
Pourcentage ayant déclaré avoir un médecin régulier 80 % 83 % 34 %
Pourcentage ayant déclaré avoir communiqué avec un professionnel de la santé au moins une fois au cours de l'année précédente 73 % 75 % 67 %
Pourcentage ayant déclaré des soins de santé requis, mais non reçus au cours de l'année précédente 15 % 14 % 16 %

Accès aux soins de santé

  • 14 % des adultes des Premières Nations vivant dans des collectivités urbaines, 11 % dans des collectivités rurales et 5 % dans des collectivités éloignées et à accès spécial considéraient que la qualité des soins de santé reçus était excellente.
  • 35 % des adultes des Premières Nations ont déclaré avoir utilisé la médecine traditionnelle au cours de l'année précédente.

Scolarité

Indicateurs pour la scolarité, Recensement de 2016 Footnote 9
Équivalent textuel pour : Indicateurs pour la scolarité, Recensement de 2016

Un diagramme à barres illustre le niveau de scolarité des Canadiens âgés de 15 ans et plus, selon les pourcentages de 2016. Ce diagramme offre des données sur les populations des Premières Nations, métisses, inuites et non autochtones. Le niveau de scolarité est divisé en trois groupes pour chaque population, c'est à dire : sans diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence, avec un diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence, et certificat, diplôme ou grade postsecondaire (parmi ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou une équivalence).

Premières Nations

  • Sans diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence : 43,2 %
  • Avec un diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence : 56,8 %
  • Certificat, diplôme ou grade postsecondaire (parmi ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou une équivalence) : 31,5 %

Métis

  • Sans diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence : 29,7 %
  • Avec un diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence : 70,3 %
  • Certificat, diplôme ou grade postsecondaire (parmi ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou une équivalence) : 42 %

Inuits

  • Sans diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence : 60 %
  • Avec un diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence : 40,2 %
  • Certificat, diplôme ou grade postsecondaire (parmi ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou une équivalence) : 20,7 %

Non-Autochtones

  • Sans diplôme d'études secondaires ou attestation d'équivalence : 20 %
  • Avec un diplôme d'études secondaires ou une attestation d'équivalence : 80 %
  • Certificat, diplôme ou grade postsecondaire (parmi ceux qui ont un diplôme d'études secondaires ou une équivalence) : 53,6 %

Indicateurs pour les Premières Nations vivant dans les réserves et dans les collectivités, Centre de gouvernance de l'information des Premières Nations : Enquête régionale sur la petite enfance, l'éducation et l'emploi des Premières Nations, 2016 Footnote 10

  • 53 % des jeunes des Premières Nations participent à des activités culturelles en dehors des heures de classe. 78 % pensent que les enseignements traditionnels sont très importants.
  • 83 % des jeunes des Premières Nations déclarent avoir une certaine connaissance d'une langue des Premières Nations.
  • Parmi les 16 % de jeunes des Premières Nations qui avaient abandonné l'école, 73 % y sont retournés.
  • Les jeunes des Premières Nations qui déclarent une participation de leurs parents et qui déclarent fréquenter une école qui appuie la culture des Premières Nations étaient plus susceptibles de déclarer qu'ils se sentaient heureux à l'école.

Annexe B : Mesure des progrès

Mesure des progrès réalisés dans les principaux domaines prioritaires de SAC

Figure 4 : Progrès dans la prestation de services de qualité et en temps opportun directement aux peuples autochtones

Figure 4a: Pourcentage d'adultes des Premières Nations qui évaluent la qualité des services de santé offerts dans leur communauté comme bonne ou excellente
Équivalent textuel pour la Figure 4a : Pourcentage d'adultes des Premières Nations qui évaluent la qualité des services de santé offerts dans leur communauté comme bonne ou excellente

Un diagramme à barres illustre le pourcentage d'adultes des Premières Nations qui évaluent la qualité des services de santé offerts dans leur communauté comme bonne ou excellente. Les données sont représentées en quatre catégories, à savoir l'objectif à atteindre pour cet indicateur en mars 2022 et les pourcentages pour les exercices financiers de 2017 2018, de 2018 2019 et de 2019 2020.

  • Objectif : 57 %
  • 2017-2018 : 55,2 %
  • 2018-2019 : 55,2 %
  • 2019-2020 : 55,2 %
Figure 4b  : Pourcentage de membres de Premières Nations et d'Inuits qui ont eu accès à au moins un service de santé non assuré dans une année
Équivalent textuel pour la Figure 4a : Pourcentage de membres de Premières Nations et d'Inuits qui ont eu accès à au moins un service de santé non assuré dans une année

Un diagramme à barres illustre le pourcentage de membres de Premières Nations et d'Inuits admissibles qui ont eu accès à au moins un service de santé non assuré dans une année. Les données sont présentées en quatre catégories, à savoir l'objectif à atteindre d'ici mars 2022 pour cet indicateur et les pourcentages pour les exercices de 2017 2018, de 2018 2019 et de 2019 2020.

  • Objectif : 74 %
  • 2017-2018 : 72 %
  • 2018-2019 : 72,6 %
  • 2019-2020 : 72,9 %
Figure 4c: Pourcentage de demandes d'approbation préalable pour la couverture de médicaments traitées dans les 24 heures
Équivalent textuel pour la Figure 4c : Pourcentage de demandes d'approbation préalable pour la couverture de médicaments traitées dans les 24 heures

Un diagramme à barres illustre le pourcentage de demandes d'approbation préalable pour la couverture de médicaments traitées dans les 24 heures. Les données sont présentées en deux catégories, à savoir l'objectif à atteindre d'ici mars 2022 pour cet indicateur et le pourcentage pour l'exercice de 2019 2020.

  • Objectif : 100%
  • 2017-18 : 99,6 %
Figure 4d: Pourcentage de certificats sécurisés de statut d'Indien délivrés aux demandeurs admissibles dans les 16 semaines suivant la date de demande
Équivalent textuel pour la Figure 4d : Pourcentage de certificats sécurisés de statut d'Indien délivrés aux demandeurs admissibles dans les 16 semaines suivant la date de demande

Un diagramme à barres illustre le pourcentage de certificats sécurisés de statut d'Indien délivrés aux demandeurs admissibles dans les 16 semaines suivant la date de demande. Les données sont présentées en deux catégories, à savoir l'objectif à atteindre d'ici mars 2022 pour cet indicateur et le pourcentage pour l'exercice de 2019 2020.

  • Objectif : 90 %
  • 2017-18 : 91,26 %
Figure 5: Progrès en services de santé offerts aux peuples autochtones ayant contribué à améliorer les résultats en santé
Équivalent textuel pour la Figure 5 : Progrès en services de santé offerts aux peuples autochtones ayant contribué à améliorer les résultats en santé

Un diagramme à barres illustre le pourcentage d'adultes des Premières Nations dans les réserves et inuits de l'Inuit Nunangat ayant indiqué être en très bonne ou en excellente santé. Les données sont présentées en deux catégories pour les Premières Nations et les Inuits, à savoir l'objectif à atteindre d'ici mars 2028 pour cet indicateur et les pourcentages fondés sur les données les plus récentes.

  • Objectif : 44 %
  • 2017-18 : 37.8 %

Inuit

  • Objectif : 44 %
  • 2017-18 : 36,9 %
Les résultats prévus pour la Santé et les services sociaux
Résultat Indicateur Cibles Date
d'atteinte
de la cible
Résultat
réel 2017-
2018
Résultat
réel 2018-
2019
Résultat
réel 2019-
2020
Résultats
réels
2020-2021
Les personnes et
collectivités
autochtones
sont en
meilleure
santé.
Taux d'incidence
de la tuberculose
active chez les
Inuits vivant dans
l'Inuit Nunangat
(moyenne sur trois
ans des cas pour
100 000 habitants)
Moyenne
triennale de 0 cas
par
100 000 habitants
Mars
2030
Ne
s'applique pas1
Ne
s'applique pas1
200 (2015–
2017)

189,9 (2014–
2016)

181,3 (2013–
2015)2
211,2 (2016-
2018)
Taux d'incidence
de la tuberculose
active chez les
Premières Nations
dans les réserves
(moyenne sur trois
ans des cas pour
100 000 habitants
Moyenne
triennale de
22 cas par
100 000 habitants
Mars
2028
Ne
s'applique
pas1
Ne s'applique
pas1
26,3 (2015–
2017)

26,5 (2014–
2016)

26,7 (2013–
2015)2
24,3 (2016-
2018)
Taux de nouveaux
cas déclarés de
VIH chez les
Premières Nations
(moyenne sur trois
ans de cas pour
100 000 habitants)
Moyenne
triennale de
19 cas par
100 000 habitants
Mars
2028
Ne
s'applique
pas1
Ne s'applique
pas1
14,7 (2016–
2018)

13,4 (2015–
2017)

13,1 (2014–
2016)3
13,7 (2017-
2019)
Pourcentage
d'adultes des
Premières Nations
diabétiques qui
ont accès à de
nouveaux
médicaments et
qui ne prennent
pas d'insuline
30 % Mars
2023
Ne s'applique
pas1
Ne s'applique
pas1
24,5 % 29,8 %
Les
Autochtones
reçoivent
des services
sociaux qui
répondent
aux besoins
de la
collectivité.
Pourcentage des
collectivités des
Premières
Nations et des
Inuits qui ont
accès à des
services par des
équipes de santé
mentale offerts
50 % Mars 2022 47 % 50 % 50 %
Pourcentage des
collectivités des
Premières Nations
qui offrent des
services de soutien
à la famille visant à
garder les familles
ensemble
À déterminer4 À déterminer4 Ne
s'applique
pas1
Ne s'applique
pas1
51 %
Pourcentage
d'enfants des
Premières Nations
pris en charge dans
une réserve
À
déterminer5
À
déterminer5
6 % 5,77 % Non
disponible6
Pourcentage de
résidents vivant
dans une réserve
qui reçoivent de
l'aide au revenu
À déterminer7 À
déterminer7
Ne s'applique pas 27,70 % Non
disponible8
Nombre de
personnes qui ont
reçu des services
dans le cadre des
Programmes
urbains pour les
peuples
autochtones
À déterminer4 À
déterminer
Ne
s'applique
pas1
Ne
s'applique pas1
Non
disponible9
Les
étudiants
autochtones
reçoivent
une
éducation
inclusive et
de qualité.
Nombre d'élèves
des Premières
Nations qui
reçoivent des
services de
maternelle à temps
plein dans les
écoles administrées
par les Premières
Nations
À déterminer4 À
déterminer10
Ne
s'applique pas11
Ne s'applique
pas11
8 089
Pourcentage
d'élèves
fréquentant des
écoles
administrées par
les Premières
Nations qui
apprennent au
moins une matière
dans une langue
des Premières
Nations
Objectif
provisoire : 89- 93 % Cible finale à
déterminer4, 12
À
déterminer12
Ne
s'applique
pas
88,60 % 82 %13
Pourcentage
d'élèves des
Premières Nations
dans les réserves
qui obtiennent un
diplôme d'études
secondaires
Cible
provisoire :
augmentation
en pourcentage
au fil du temps Cible finale à
déterminer14
À
déterminer
41 % 40,5 %16 39,9 %16
Nombre des élèves
des Premières
Nations, inuits et
métis financés qui
obtiennent un
diplôme d'études
postsecondaires.
Cibles
provisoires :
Premières
Nations : 4 110–
4 494 Inuits : 50
Métis : À
déterminer
Cibles finales à
déterminer(10, 12, 15)
Mars
2025
3 686 3 85216 3 60216
  • 1Il s'agit d'un nouvel indicateur ajouté en 2019-2020.
  • 2Dernières données sur la tuberculose fournies par le Système canadien de déclaration des cas de tuberculose (SCDCT), Agence de la santé publique du Canada (ASPC), 2010-2017. Le SCDCT est un système de surveillance fondé sur les cas qui tient à jour des données non nominales sur les personnes diagnostiquées d'une tuberculose active au Canada. Les données sont recueillies annuellement auprès des provinces et des territoires, analysées par l'ASPC et validées par chaque province et territoire. Veuillez noter que ces données ne comprennent pas la Colombie-Britannique.
  • 3Dernières données sur le VIH fournies par le Système national de surveillance du VIH/sida, ASPC, 2011-2018. Le Système national de surveillance du VIH/sida est un système de surveillance basé sur des cas passifs qui rassemble les données transmises à l'ASPC sur une base volontaire de toutes les autorités de santé publique provinciales et territoriales. Veuillez noter que ces données doivent être interprétées avec prudence, car elles ne comprennent pas la Colombie-Britannique, le Québec ou la Saskatchewan. Les données sur l'origine ethnique ne sont pas déclarées par ces provinces ou ne sont pas ventilées par sousgroupe autochtone.
  • 4Des efforts sont en cours pour établir des cibles dans le contexte de l'élaboration conjointe et de la mobilisation avec les partenaires autochtones plutôt qu'unilatéralement.
  • 5Le Ministère continue de collaborer avec des partenaires autochtones, y compris le Comité de consultation sur le bien-être à l'enfance et le Comité consultatif national sur la réforme du Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations, afin d'examiner l'ensemble des résultats du Programme et leurs indicateurs. L'Institut des finances publiques et de la démocratie (IFPD) a également publié récemment un rapport contenant de vastes recommandations pour réformer la prestation des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations. Les discussions avec les partenaires et l'examen des recommandations de l'IFPD aideront à jeter les bases d'un nouveau cadre de mesure du rendement et d'options pour une nouvelle méthodologie de financement du Programme. La date cible reste à déterminer.
  • 6Selon le cycle de déclaration actuel, les données définitives les plus récentes datent de 2018-2019. Les rapports et les présentations de données des bénéficiaires n'ont pas été finalisés pour l'exercice 2019-2020.
  • 7Un processus national de mobilisation et un groupe de travail technique conjoint avec l'Assemblée des Premières Nations sont en cours pour élaborer conjointement des indicateurs et des cibles. Entre-temps, le Ministère visera à réduire le pourcentage. La compilation de données et la production de rapports pour ce programme accusent habituellement un retard d'un an par rapport à l'année qu'il couvre. La cible et la date d'atteinte seront définies avec les partenaires des Premières Nations d'ici mars 2023 dans le cadre du plan de réponse à l'évaluation, puisque le programme devrait faire l'objet de réformes et que des changements aux indicateurs pourraient être apportés. La COVID-19 pourrait également avoir une incidence sur les délais.
  • 8La compilation de données et la production de rapports pour ce programme accusent habituellement un retard d'un an par rapport à l'année qu'il couvre.
  • 9Les rapports d'activités définitifs de 2020-2021 à remplir par les bénéficiaires des Programmes urbains pour les Autochtones ont été retardés en raison de la COVID-19. Sans ces rapports, les résultats ne peuvent pas être analysés et la cible ne peut pas être identifiée.
  • 10Pour veiller à ce que les processus d'élaboration conjointe prévoient suffisamment de temps pour répondre aux besoins de tous les partenaires qui doivent être consultés, le délai a été prolongé jusqu'en mars 2022 afin de prévoir ce temps pour une mobilisation adéquate.
  • 11En raison des changements apportés aux programmes, 2019-2020 a été la première année de collecte de données et de production de rapports sur cet indicateur.
  • 12Une cible provisoire a déjà été établie, mais cette cible n'a pas été établie ni élaborée conjointement avec les partenaires autochtones. La cible finale doit être établie avec les partenaires d'ici mars 2022.
  • 13En 2019-2020, cet indicateur est recueilli sous forme agrégée plutôt que sous forme de données individuelles sur les élèves. Par conséquent, 2019-2020 est la première année de données de référence pour la nouvelle méthode de collecte de cet indicateur. Le résultat pour cet indicateur en 2019-2020 est inférieur à celui des années précédentes en raison de la nouvelle méthode de collecte.
  • 14Le Ministère est en train d'élaborer une nouvelle méthodologie relative au taux de diplomation en réponse à la vérification de 2018 du BVG. Les données de référence doivent d'abord être générées à l'aide de cette nouvelle méthodologie avant que des cibles puissent être établies. Les données de référence pour cette nouvelle méthodologie devraient être générées au cours de l'exercice 2021-2022.
  • 15En raison des nouvelles stratégies d'enseignement postsecondaire pour les Inuits et les Métis, les données de référence pour cet indicateur ne sont pas encore disponibles pour les Inuits et les Métis.
  • 16En raison du cycle de production de rapports sur les programmes qui est fondé sur l'année scolaire, les données sont déclarées dans l'année suivant leur réception.

Soutien au tourisme

FAITS MARQUANTS

Tout au long de la pandémie, le gouvernement du Canada a soutenu à la fois l'Association Touristique Autochtone du Canada (ATAC) ainsi que des entreprises touristiques autochtones individuelles.

L'ATAC est une association industrielle nationale qui soutient le tourisme autochtone par :

  • Soutien au développement de produits, développement économique touristique, conférences et services-conseils;
  • Support marketing et commercial;
  • Formation et ateliers de perfectionnement professionnel; et,
  • Recherche, statistiques et informations sur l'industrie.

En 2020-2021, l'ATAC a reçu plus de 5 millions de dollars (~ 5 260 750 $) d'entités du gouvernement du Canada (SAC, Destination Canada, plusieurs agences de développement régional et Parcs Canada).

En 2020-2021, les entreprises touristiques autochtones ont reçu 62 M$ (~ 62 299 300 $) en soutien financier d'entités du gouvernement du Canada (SAC et plusieurs agences de développement régional). De ces 62 M$, 16 M$ ont été consacrés sous forme de subventions jusqu'à 25 000 $ spécifiquement aux entreprises touristiques autochtones qui ont connu une baisse de revenus en raison de la COVID-19. L' ATAC a administré la distribution des subventions de 16 millions de dollars aux entreprises touristiques autochtones individuelles.

Il est prouvé que les restrictions liées à la pandémie ont fortement réduit l'activité touristique. Un rapport du Conference Board du Canada a estimé, en comparant 2021 à 2019, une baisse de 51 % de l'emploi dans les industries associées au secteur du tourisme autochtone, passant de près de 37 000 emplois à 18 000. Il est difficile de savoir ce qui se serait passé sans le soutien du gouvernement en réponse au COVID, mais il semble raisonnable de déduire que les impacts auraient été pires.

Alors que la pandémie se poursuit, le soutien sera maintenu.

En 2021-2022, SAC à lui seul a fourni un financement de 2,9 millions de dollars à l'ATAC.

En 2021-2022, Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) a créé le Fonds d'aide au tourisme de 500 millions de dollars, qui est administré par les agences de développement régional. Un minimum de 50 millions de dollars du Fonds d'aide au tourisme soutiendra spécifiquement les initiatives touristiques autochtones. Cela signifie que 10 % du Fonds d'aide au tourisme est consacré aux entreprises touristiques autochtones. Pour le contexte, environ 5 % de la population du Canada s'identifie comme autochtone.

Un problème s'est posé avec le Fonds d'aide au tourisme reconnaissant les entreprises structurées comme des propriétaires uniques. l'ATAC, à leur crédit, a soulevé cette question, car de nombreuses entreprises touristiques autochtones sont des propriétaires uniques. Le Tourism Relief Fund traite désormais les propriétaires uniques comme éligibles au financement.

Questions Anticipées

Q. Pourquoi l'ITAC s'est-elle plainte du financement?

En avril 2021, l'ATAC a publié un communiqué de presse indiquant que l'ATAC était proche de l'insolvabilité et que l'industrie risquait de s'effondrer.

En ce qui concerne la solvabilité de l'ATAC, avant 2021-2022, l'ATAC avait reçu 4 ans de financement de SAC. Au début de 2021-2022, il n'y avait pas de plan renouvelé de financement pluriannuel pour l'ATAC, ce qui l'a laissé profondément inquiet. Le contexte de la COVID est pertinent. Lorsque le financement pluriannuel a commencé pour l'ATAC en 2017, le plan à long terme comprenait l'exploration de modèles de revenus autonomes. En 2021, en pleine pandémie, avec une industrie bouleversée, un modèle de revenus autonomes n'était pas viable. 500 000 $ ont été fournis à l'ATAC au début de 2021-2022 pour répondre aux besoins immédiats, et le budget de 2021 a annoncé que 2,4 millions de dollars supplémentaires seraient fournis à l'ATAC, pour un total de 2,9 millions de dollars en 2021-2022. l'ATAC considérait ce montant comme insuffisant pour mener à bien son travail. De plus, le rôle joué par l'ATAC dans l'administration de 16 millions de dollars en subventions aux entreprises touristiques autochtones a pris fin en 2020-2021, et ils auraient peut-être souhaité continuer ce rôle.

L'accusation selon laquelle l'industrie risquait de s'effondrer a été exprimée comme un ensemble de préoccupations concernant le fait que le financement gouvernemental était trop difficile d'accès. l'ATAC a affirmé que «les demandes de programmes de secours sont longues, remplies de jargon d'entreprise et de processus commerciaux compliqués, et sont très difficiles à gérer, même pour les experts du tourisme autochtone».

Q. En ce qui concerne le tourisme, les peuples autochtones ont-ils reçu un soutien COVID équitable?

La mise de côté d'au moins 10 % du Fonds d'aide au tourisme (50 millions de dollars) pour aller spécifiquement aux entreprises touristiques autochtones est une indication que les opérateurs touristiques autochtones ne sont pas négligés dans le soutien COVID.

Q. Le soutien gouvernemental au tourisme autochtone pendant la pandémie a-t-il été adéquat?

Pour endiguer les dommages économiques des restrictions liées à la pandémie, le gouvernement du Canada a versé 16 millions de dollars spécifiquement aux exploitants touristiques autochtones en 2020-2021. L'actuel Fonds d'aide au tourisme a engagé un minimum de 50 millions de dollars aux exploitants touristiques autochtones. Ce sont des mesures prises parce que le gouvernement du Canada valorise le tourisme autochtone et reconnaît qu'il est en mesure de faire avancer des priorités clés : élargir la portée de la prospérité économique, l'intendance de la terre et la réconciliation.

Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario

Transformation de FedNor en agence autonome

Question

Le 12 août 2021, FedNor est devenue un organisme de développement régional autonome (ODR). Il se peut que les intervenants aient des questions sur l'incidence du nouveau statut d'organisme de FedNor, et sur les avantages de ce changement pour l'économie du Nord de l'Ontario.

Réponse

  • L'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario (FedNor) est le partenaire fédéral clé du développement économique régional de cette partie du Canada.
  • FedNor a d'abord été établie en tant qu'initiative fédérale en 1987, et elle avait pour mandat de contribuer à l'expansion et à la diversification de l'économie du Nord de l'Ontario. Le 12 août 2021, FedNor est devenue un organisme de développement régional (ODR) autonome.
  • Cette transformation confirme l'importance du rôle des ODR au Canada.
  • Elle permettra au gouvernement fédéral de mieux adapter la mise en œuvre de ses priorités – un développement économique inclusif, durable et équitable – aux besoins du Nord de l'Ontario.
  • Cette transformation a également répondu à un besoin cerné au cours des années par des dirigeants communautaires et des chefs d'entreprise, qui estimaient que le Nord de l'Ontario avait besoin de sa propre agence de développement régional.
  • Tout en continuant d'appuyer la croissance à long terme de l'économie du Nord de l'Ontario, FedNor met en œuvre, avec ses partenaires organismes de développement régional de l'ensemble du Canada, plusieurs mesures fédérales visant à aider les entreprises, les organisations et les communautés de la région qui sont touchées par les répercussions économiques de la pandémie pour appuyer leur rétablissement.

Contexte

Donnant suite à son engagement pris dans le budget de 2021, le gouvernement du Canada a annoncé la transformation de FedNor en organisme autonome le 10 août 2021. L'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario (FedNor) a officiellement été établie par décret le 12 août 2021. FedNor exerçait auparavant ses activités en tant qu'initiative d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada.

Dans le cadre du Plan d'intervention économique du Canada pour répondre à la COVID-19, FedNor a prouvé qu'elle était en mesure d'agir rapidement pour offrir des programmes spéciaux comme le Fonds d'aide et de relance régionale, afin de soutenir les entreprises et les organisations touchées économiquement par la pandémie.

En plus de ses programmes ordinaires, FedNor met en œuvre quatre autres programmes qui injecteront près de 83 millions de dollars à titre de fonds nouveaux dans la région au cours des prochaines années. Ces nouveaux programmes ont été lancés plus tôt cet été et comprennent le Fonds canadien de revitalisation des communautés (19,14 millions de dollars sur deux ans), le Fonds d'aide au tourisme (25,3 millions de dollars sur deux ans), le Fonds pour l'emploi et la croissance (26,6 millions de dollars sur trois ans) et l'Initiative de relance régionale de l'aérospatiale (11,88 millions de dollars sur trois ans).

Programmes ordinaires de FedNor à l'appui du développement économique autochtone

Question

FedNor effectue un certain nombre d'investissements dans le Nord de l'Ontario afin de soutenir le développement des entreprises autochtones et la diversification économique des collectivités autochtones.

Réponse

  • Depuis novembre 2015, l'Agence fédérale de développement économique pour le Nord de l'Ontario a approuvé plus de 118 projets à l'appui du développement économique autochtone, ce qui représente un financement de plus de 40,4 millions de dollars, qui a généré 57,8 millions de dollars et qui a contribué à créer et à conserver plus de 683 emplois.
  • Par l'entremise de ses six bureaux d'affaires communautaires situés dans l'ensemble du Nord de l'Ontario, FedNor agit en tant que facilitateur, guide, ressource et point de service pour les clients autochtones au sujet de FedNor et d'autres programmes fédéraux.
  • FedNor finance également trois sociétés d'aide au développement des collectivités autochtones pour soutenir le développement des entreprises au sein des collectivités et parmi les membres des Premières Nations dans la région.

Réponse supplémentaire

  • On recense 105 collectivités autochtones dans le Nord de l'Ontario. FedNor collabore avec elles pour renforcer leur capacité de profiter des occasions économiques créées par les importants investissements dans l'infrastructure et l'industrie bordant leurs territoires traditionnels.

Contexte

  • On recense 105 collectivités des Premières Nations dans le Nord de l'Ontario, dont plus de 80 % qui ont une population vivant dans les réserves de moins de 1 000 membres résidents. Vingt-neuf de ses collectivités sont considérées comme éloignées parce qu'elles n'ont pas un accès en toutes saisons aux chemins et aux services publics essentiels. Ces collectivités sont accessibles uniquement par voie aérienne et par route d'hiver et dépendent du diesel pour fonctionner. Près de 16 % des habitants du Nord de l'Ontario s'identifient comme étant Autochtones. En 2017, moins de 4 % des PME dans le Nord de l'Ontario étaient détenues majoritairement par des peuples autochtones.
  • Depuis novembre 2015, FedNor a soutenu 118 projets de développement économique autochtone dans le cadre de ses programmes de base :
    • 108 projets du Programme de développement du Nord de l'Ontario (PDNO) d'une valeur de plus de 35,4 millions de dollars. Les types de projets en question comprennent des travaux d'amélioration et de développement de l'infrastructure, des études de faisabilité, la diversification communautaire, la planification stratégique, le renforcement des capacités. Le PDNO a réservé 15 % pour les projets qui profitent aux groupes sous-représentés, notamment les peuples autochtones.
    • 10 ententes du Programme de développement des collectivités (PDC) d'une valeur de 5 millions $, ce qui consiste notamment en un financement opérationnel pour soutenir trois institutions financières autochtones qui font partie du réseau de développement des collectivités dans le Nord de l'Ontario

Exemples de projets financés par FedNor

  • Croissance des entreprises autochtones : En 2020, FedNor a investi 272 000 $ (PDNO) sous forme de contribution non remboursable au programme de scierie pour les jeunes de Pikangikum. Ce projet a soutenu le travail en cours et le développement du programme de scierie pour les jeunes de Pikangikum, qui fournit des produits en bois à vendre, ainsi qu'une expérience professionnelle essentielle pour les jeunes, ce qui a mené à la création et à la conservation d'emplois.
  • En 2018, PLATO a reçu un financement de 2,6 millions de dollars dans le cadre du PDNO pour établir un centre autochtone d'essai de logiciels à Sault Ste. Marie. Le centre donnera une formation en plus d'élaborer et de fournir des services et des solutions d'essai d'applications logicielles et de systèmes à des clients des secteurs public et privé à Sault Ste. Marie et dans le monde entier. Le projet a augmenté le nombre de contrôleurs de logiciels et de professionnels des technologies de l'information compétents dans le Nord de l'Ontario. Il a également permis de s'attaquer aux difficultés en matière de formation et de sous emploi auxquelles sont confrontés les groupes autochtones de la région.
  • Renforcement des capacités  : FedNor a également fourni à la Waubetek Business Development Corporation des fonds pour mettre en œuvre une stratégie d'exploitation minière pour les collectivités autochtones dans la région en 2018. Un important élément de la stratégie est le centre d'excellence minière autochtone, qui est situé à Sudbury et qui fournit aux peuples autochtones et non autochtones de l'information et des conseils sur les rôles, les relations et les méthodes à suivre pour travailler avec les peuples autochtones dans le domaine du développement minier.

BUREAU DES AFFAIRES PARLEMENTAIRES
Marie-Chantale Smith, Secrétariat ministériel, Bureau du SM/Président, 514-235-3263

PRÉPARATION ET APPROBATION
Préparé par : Karen Hoeg, gestionnaire par intérim, Planification, analyse et coordination, 705 929-3482
Personne-ressource au sein du secteur : Stéphanie Duhaime, directrice des politiques, 249 377-5126
Approuvé par : Manon Brassard, présidente par intérim de FedNor, 249 377-6043
Approbation du secteur :

Soutien de FedNor pour aider les organisations et les entreprises autochtones à composer avec les répercussions de la COVID-19

Question

Par le truchement de ses programmes d'aide et de relance, FedNor apporte du soutien aux entreprises et aux collectivités autochtones touchées par les répercussions économiques de la COVID-19 et les aide à se préparer pour les possibilités nouvelles et émergences à exploiter.

Réponse

  • Au moyen du Fonds d'aide et de relance régionale (FARR), plus de 7,3 millions de dollars ont été investis par l'entremise de FedNor et des sociétés d'aide au développement des collectivités partenaires pour aider 81 entreprises et organisations autochtones à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19.
  • FedNor aide les entreprises et les organisations à se redresser et à se repositionner à la suite des répercussions économiques de la COVID-19 grâce à quatre autres programmes de relance annoncés dans le budget de 2021 qui injecteront 83 millions de dollars en nouveaux fonds dans la région au cours des prochaines années.
  • Les programmes d'aide et de relance post-COVID-19 de FedNor reposent sur des critères de financement flexibles pour les collectivités, les organisations et les entreprises autochtones afin de maximiser l'aide financière.

Réponse supplémentaire

  • En plus de soutenir des entreprises autochtones vulnérables et des organisations admissibles touchées par la COVID-19, FedNor continue d'apporter un soutien significatif aux clients autochtones pour les aider dans leurs efforts continus de planification, de développement économique et de renforcement des capacités.

Contexte

  • Les répercussions économiques de la crise de la COVID-19 ont été durement ressenties par les populations autochtones dans le Nord de l'Ontario. De nombreuses collectivités autochtones dans les régions rurales et éloignées ont eu du mal à gérer les répercussions de la COVID-19 faute d'accès à l'infrastructure de base telle que les bandes larges. Les répercussions inégales de la COVID-19 sur les populations autochtones dans le Nord de l'Ontario ont entraîné un taux de chômage élevé, y compris chez les jeunes, et un manque de véritables possibilités de participation économique et de développement économique.
  • Au moyen du Fonds d'aide et de relance régionale (FARR), plus de 7,3 millions de dollars ont été investis par l'entremise de FedNor et des sociétés d'aide au développement des collectivités (SADC) partenaires pour aider plus de 81 entreprises et organisations autochtones à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19.
  • FedNor offre maintenant également quatre autres programmes de relance, annoncés dans le budget de 2021, qui ont été lancés l'été dernier et qui injecteront 83 millions de dollars en nouveaux fonds dans la région au cours des prochaines années. Ce sont :
    • le Fonds canadien de revitalisation des communautés (19,14 millions de dollars sur deux ans),
    • le Fonds d'aide au tourisme (25,3 millions de dollars sur deux ans), avec 10 % du budget mis de côté pour les projets de tourisme autochtone,
    • le Fonds pour l'emploi et la croissance (26,6 millions de dollars sur trois ans),
    • l'Initiative de relance régionale de l'aérospatiale (11,88 millions de dollars sur trois ans).
  • Pour aider les clients à maintenir un flux de trésorerie, FedNor a également a reporté les paiements pour tous les clients et a annulé les intérêts associés jusqu'au 1er janvier 2021.

Exemples de projets financés par FedNor

  • Au moyen du FARR, plus de 1,1 million de dollars a été investi par l'entremise de FedNor et des institutions financières autochtones partenaires dans le réseau des SADC pour aider les entreprises et les organisations dans leurs zones desservies à atténuer les répercussions et à se redresser à la suite de la pandémie de COVID-19.

BUREAU DES AFFAIRES PARLEMENTAIRES
Marie-Chantale Smith, Secrétariat ministériel, Bureau du SM/Président, 514-235-3263

PRÉPARATION ET APPROBATION
Préparé par : Karen Hoeg, gestionnaire par intérim, Planification, analyse et coordination, 705-929-3482

Personne-ressource du secteur : Stéphanie Duhaime, directrice des politiques, 249-377-5126
Approuvé par : Manon Brassard, présidente par intérim de FedNor, 249-377-6043
Approbation du secteur

Aides offertes par FedNor aux entreprises, aux organisations et aux communautés autochtones, y compris pour le redressement de l'après COVID-19

Programmes et
initiatives
Types de Projet Demandeurs
autochtones
admissibles
Principaux éléments
Programme
de base - Nord
de l'Ontario
Programme de
développement du
Nord de l'Ontario
(PDNO)
Développement
économique
communautaire
(DEC)
Collectivités des
Premières Nations et
organisations
autochtones sans but
lucratif
  • Investissements dans des projets tels que la planification stratégique communautaire et commerciale, le renforcement des actifs industriels et commerciaux des collectivités, la mise en œuvre d'initiatives prioritaires, ainsi que l'appui aux stages pour les jeunes.
  • D'une manière générale, l'aide de FedNor soutient jusqu'à 33 % des dépenses en immobilisations admissibles et jusqu'à 50 % des autres dépenses admissibles.
  • Pour les jeunes stagiaires, FedNor peut verser jusqu'à concurrence de 35 000 $ (90 %) pour le salaire et les avantages sociaux d'un employé.
Initiative
d'investissement
communautaire
pour le Nord de
l'Ontario (IICNO)
Collectivités des
Premières Nations et
conseils tribaux
représentant
plusieurs
communautés
  • Aide pour embaucher une personne qualifiée afin de développer l'économie locale.
  • FedNor apportera une contribution pouvant atteindre 90 % des coûts admissibles jusqu'à un maximum de 100 000 $ par année pour une période d'au plus trois années.
  • Un projet régional peut être admissible à une augmentation du financement pouvant aller jusqu'à 170 000 $ en fonction du nombre de collectivités partenaires et de la couverture géographique.
Programmes
de base –
Échelle
nationale
Croissance
économique
régionale par
l'innovation (CERI)
Croissance et
productivité des
entreprises (CPE)
Organisations
autochtones telles
que des entreprises
appartenant à des
Autochtones
  • Sont normalement visés les investissements jusqu'à concurrence de 500 000 $ par projet. À titre exceptionnel, FedNor peut envisager de financer des investissements supérieurs à ce montant.
  • Les demandeurs sont admissibles à un montant pouvant représenter jusqu'à 50 % des coûts de projets admissibles.et pris en charge.
  • Les projets qui appuient l'engagement du gouvernement à l'égard de la croissance inclusive (c. à-d. les Autochtones) peuvent se voir accorder la priorité.
Écosystème
d'innovation
régional (EIR)
Organisations
autochtones telles
que des organismes
sans but lucratif
dirigés par des
Autochtones, et
organisations qui
comprennent,
notamment, les
Premières Nations
représentées par leur
chef et conseil, les
conseils tribaux, les
organisations
autochtones
représentatives, les
organisations
métisses et inuites,
ainsi que les
entreprises
appartenant à des
Autochtones
  • Les demandeurs sont normalement admissibles à un montant pouvant représenter jusqu'à 75 % des coûts de projets admissibles et pris en charge. FedNor peut considérer des projets admissibles jusqu'à concurrence de 100 % des coûts de projets admissibles et pris en charge.
  • Le gouvernement peut cumuler jusqu'à 100 % pour le volet Écosystème d'innovation régional.
  • Les projets qui appuient l'engagement du gouvernement à l'égard de la croissance inclusive (c. à-d. les Autochtones) peuvent se voir accorder la priorité.
  • Les entreprises autochtones constituées en sociétés ne sont pas dans un état prêt pour participer à ce programme.
Programme de
développement des
collectivités (PDC)

SADC et réseaux de
DC
Comprend trois
institutions financières
autochtones (IFA)

  • Les SADC sont des organismes indépendants. Elles fournissent des services aux PME, un accès à du capital, des services consultatifs d'affaires, des services de planification communautaire stratégique et du soutien pour les projets communautaires.
Programmes
à durée
limitée
Fonds d'aide au
tourisme (FAT)
De juin 2021 à
mars 2023
Organismes sans but
lucratif et PME
  • Priorités : entités touristiques qui renforcent les expériences et les destinations pour redresser le secteur touristique.
  • 10 % affectés aux organisations autochtones.
Fonds pour l'emploi
et la croissance
(FEC)
De juin 2021 à
mars 2023
Organismes sans but
lucratif et PME
  • Priorités : croissance propre, croissance inclusive, renforcement de la compétitivité des PME et des secteurs essentiels.
Fonds canadien de
revitalisation des
communautés
(FCRC)
Organismes sans but
lucratif, organisations
municipales et
autochtones
  • Dynamiser les rues principales/centres-villes, améliorer les espaces extérieurs, la croissance propre, et l'accessibilité.

Aide de FedNor pour les occasions d'approvisionnement auprès des Autochtones

Question

Approvisionnement auprès des Autochtones (projet pilote d'encadrement et exemples de réussite)

Réponse

  • La mise en œuvre se fera de façon graduelle dans l'ensemble des ministères fédéraux sur une période de trois ans à partir de l'exercice financier 2022 2023. Compte tenu du nouveau statut d'organisme ministériel de FedNor, elle a été placée à la troisième phase de la SAEA et devra atteindre la cible de 5 % à l'exercice financier 2024-2025.

Contexte

  • La Stratégie d'approvisionnement auprès des entreprises autochtones (SAEA) est la politique du gouvernement du Canada visant à appuyer les entreprises autochtones avec des possibilités d'approvisionnement.
  • Le gouvernement du Canada s'engage à augmenter la participation des entreprises autochtones au processus d'approvisionnement fédéral.
  • Services publics et Approvisionnement Canada collabore avec Services aux Autochtones Canada et le Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada pour fixer un objectif, soit attribuer 5 % des contrats fédéraux à des entreprises gérées et dirigées par des Autochtones.
  • L'objectif de 5 % vise à tirer parti des dépenses gouvernementales pour aider à la croissance des entreprises autochtones et à l'amélioration des conditions socio-économiques des communautés autochtones.

BUREAU DES AFFAIRES PARLEMENTAIRES
Marie-Chantale Smith, Secrétariat ministériel, Bureau du SM/Président, 514-235-3263

PRÉPARATION ET APPROBATION
Préparé par : Karen Hoeg, gestionnaire par intérim, Planification, analyse et coordination, 705-929-3482
Personne-ressource au sein du secteur : Stéphanie Duhaime, directrice des politiques, 249-377-5126
Approuvé par : Manon Brassard, présidente par intérim de FedNor, 249 377-6043
Approbation du secteur :

Aide de FedNor pour soutenir le tourisme autochtone dans le Nord de l'Ontario

Question

FedNor soutient le tourisme autochtone au moyen de ses programmes de base et de ses programmes d'aide et de relance, ce qui consiste notamment à apporter du soutien à l'échelle des entreprises, des collectivités et du secteur de la région.

Réponse

  • FedNor a investi plus de 701 000 $ au titre du Fonds d'aide et de relance régionale (FARR) pour aider les entreprises et les organisations autochtones du secteur touristique à atténuer les répercussions économiques de la pandémie de COVID-19.
  • FedNor appuiera également des projets détenus et dirigés par des Autochtones dans le cadre du Fonds d'aide au tourisme. FedNor a établi comme objectif de verser au moins 10 % du budget de 25 millions de dollars du Fonds d'aide au tourisme pour soutenir le tourisme autochtone.

Réponse supplémentaire

  • Grâce à la Stratégie pour la prospérité et la croissance du Nord de l'Ontario (SPCNO), FedNor continuera de soutenir la croissance du tourisme et des entreprises autochtones en rassemblant le gouvernement fédéral, le gouvernement provincial et le secteur privé pour fournir les services nécessaires pour leur développement et leur croissance à long terme.

Contexte

  • En octobre, 2021, Indigenous Tourism Ontario (ITO) estimait que près de la moitié des 654 millions de dollars contribués au PIB annuel par le tourisme autochtone dans la province avait été perdue en 2020 en raison de la pandémie, y compris 4 000 emplois. Selon ITO, l'Ontario représente environ un tiers des activités du Canada dans le secteur.
  • Pour soutenir le tourisme autochtone dans sa région, FedNor a généralement collaboré avec des institutions financières autochtones, l'organisme sans but lucratif Indigenous Tourism Ontario (ITO) et des conseils tribaux régionaux, ainsi qu'avec des collectivités et des entreprises de Premières Nations individuellement.
  • FedNor a poursuivi cette stratégie avec le Fonds d'aide au tourisme (FAT) annoncé dans le budget de 2021. Le programme national de 500 millions de dollars est en cours de mise en œuvre par l'entremise d'agences de développement régional (ADR), sauf pour un financement de 15 millions de dollars qui sera versé par l'entremise d'Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE) pour soutenir les projets nationaux pancanadiens. Comme pour d'autres ADR, FedNor réserve au moins 10 % de son budget du FAT pour le tourisme autochtone.
  • Établi en 2015, l'ATAC est un organisme sans but lucratif qui a pour mission nationale de soutenir le tourisme autochtone. L'ATAC a n'a pas été active dans le Nord de l'Ontario au cours de son existence. Elle a reçu près de 30 millions de dollars à titre d'aide fédérale depuis 2017, y compris 2,5 millions de dollars en tant que fonds reçus de la part d'ADR en 2019 au titre du Fonds pour les expériences canadiennes.
  • L'ATAC n'était pas satisfaite du niveau d'aide qui lui a été réservé dans le budget de 2021 pour ses efforts de relance de l'industrie (environ 2,4 millions de dollars). Il est attendu que l'ATAC travaille directement avec ISDE pour accéder à l'aide prévue au titre du TRF.
  • Au moyen du FARR, FedNor a versé plus de 701 000 $ pour aider six entreprises et organisations autochtones du Nord de l'Ontario dans le secteur du tourisme pour atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 et relancer le secteur.

Exemples de projets financés par FedNor

En 2020, dans le cadre du Fonds pour les expériences canadiennes, FedNor a annoncé un financement de 611 051 $ pour le projet de développement de l'éco-parc de Point Grondine sur le territoire non cédé de Wiikwemkoong près de Killarney, en Ontario. Cette première phase du projet de développement a entraîné un coût de plus de 3 millions de dollars et incluait l'infrastructure et les commodités pour améliorer l'expérience du visiteur, ce qui a créé un important et nouveau produit de tourisme autochtone d'intérêt pour les visiteurs étrangers.

Également en 2020, et dans le cadre du Fonds pour les expériences canadiennes, FedNor a annoncé un financement de 250 082 $ pour l'Association touristique autochtone du Canada (ATAC), en partenariat avec d'autres ADR, pour soutenir l'étude de marché et la valorisation de la marque pour la campagne de marketing internationale « Destination autochtone » de l'ATAC.

BUREAU DES AFFAIRES PARLEMENTAIRES
Marie-Chantale Smith, Secrétariat ministériel, Bureau du SM/Président, 514-235-3263

PRÉPARATION ET APPROBATION
Préparé par : Arik Theijsmeijer, gestionnaire par intérim, 705-665-3185
Personne-ressource du secteur : Lucie Perrault, directrice de la prestation du programme, 705-690-7865
Approuvé par : Manon Brassard, présidente par intérim de FedNor, 249-377-6043

Biographies

Biographies des membres du comité

L'honorable Marc Garneau, Notre-Dame-de-Grâce—Westmount, QC
Président de l'INAN

Marc Garneau

BIOGRAPHIE

Né à Québec (Québec), l'honorable Marc Garneau a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2008, puis réélu en 2011, 2015, 2019 et 2021.

M. Garneau a obtenu un baccalauréat ès sciences en génie physique du Collège militaire royal du Canada en 1970 et a commencé sa carrière au sein du Commandement maritime des Forces canadiennes. En 1973, il a obtenu un doctorat en génie électrique de l'Imperial College of Science and Technology de Londres, en Angleterre.

De 1982 à 1983, il a étudié au Collège d'état-major et de commandement des Forces canadiennes à Toronto. Pendant cette période, il a été promu au rang de commandant, puis de capitaine. Il a pris sa retraite des Forces armées canadiennes en 1989.

M. Garneau a également été l'un des six premiers astronautes canadiens et il est devenu le premier Canadien à aller dans l'espace en octobre 1984. En février 2001, il a été nommé premier vice-président de l'Agence spatiale canadienne et en est devenu le président en novembre 2001.

M. Garneau a été ministre des Transports de 2015 à 2021 et ministre des Affaires étrangères de janvier à octobre 2021. M. Garneau ne fait actuellement pas partie du Cabinet.

Jamie Schmale, Haliburton—Kawartha Lakes—Brock, ON
Porte-parole, Services aux Autochtones; vice-président de l'INAN

Jamie Schmale

BIOGRAPHIE

Né à Brampton (Ontario), Jamie Schmale a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2015, puis réélu en 2019 et 2021.

Avant d'être élu, M. Schmale a travaillé comme adjoint et directeur de campagne de l'ancien député conservateur Barry Devolin (Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario). Il a obtenu un diplôme en radiodiffusion au Collège Loyalist (Ontario) et a commencé sa carrière comme présentateur de nouvelles. Il est devenu par la suite directeur des nouvelles pour CHUM Media.

M. Schmale a été porte-parole pour les Relations Couronne-Autochtones dans la 43e législature. Au cours de la 42e législature, M. Schmale a été porte-parole de l'opposition pour le développement économique du Nord et porte-parole adjoint pour les ressources naturelles. Il a été membre du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2015-2017) et du Comité permanent des ressources naturelles (2017-2019).

Actuellement, M. Schmale occupe le poste de porte-parole de l'opposition pour les Services aux Autochtones.

Marilène Gill, Manicouagan, QC
Porte-parole, Affaires autochtones et du Nord; vice-présidente de l'INAN

Marilène Gill

BIOGRAPHIE

Née à Sorel, au Québec, Marilène Gill a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, et a été réélue en 2019 et 2021.

Avant son élection, Mme Gill enseignait au niveau collégial et poursuivait des études de doctorat en littérature. Son parcours comprend également des postes de syndicaliste, d'agent d'aménagement et de coordinatrice de la Table de concertation en condition féminine de la Côte-Nord. Elle participe également au Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Elle a également été directrice littéraire des Éditions Trois-Pistoles, où elle a publié des œuvres personnelles pour lesquelles elle a reçu plusieurs prix et bourses. Mme Gill a également été attachée politique de Michel Guimond, ancien député et whip en chef du Bloc Québécois.

Mme Gill est whip adjointe, présidente du Caucus des jeunes familles et porte-parole du Bloc Québécois en matière d'Affaires autochtones et du Nord.

Jenica Atwin, Fredericton, NB

Jenica Atwin

BIOGRAPHIE

Jenica Atwin a grandi à Oromocto, au Nouveau-Brunswick. Elle a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019 en tant que membre du Parti vert avant de se joindre au Parti libéral en juin 2021.

Mme Atwin a obtenu une maîtrise en éducation de l'Université du Nouveau-Brunswick.

Avant d'être élue, elle était consultante en éducation et chercheuse dans un centre d'éducation des Premières Nations. En 2016, elle a coorganisé une activité connexe au mouvement UNIS axée sur la présentation des jeunes des Premières nations les uns aux autres et sur l'aide à ceux qui ont récemment quitté les réserves.

Elle est membre de l'INAN. Elle a siégé au comité sur la pandémie de COVID-19.

Jaime Battiste, Sydney—Victoria, N.-É.
Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones

Jaime Battiste

BIOGRAPHIE

Né dans la Première Nation Eskasoni, en Nouvelle-Écosse, Jaime Battiste a été élu à la Chambre des communes en 2019 et réélu en 2021. Il est le premier député Mi'kmaq au Canada.

M. Battiste a obtenu un diplôme de la Schulich School of Law de l'Université Dalhousie en 2004. Il a occupé des postes de professeur, de conseiller principal, de coordinateur de la citoyenneté et de chef régional de l'Assemblée des Premières Nations.

Au fil des ans, M. Battiste a été bénévole dans les domaines du sport, des droits des jeunes, des événements communautaires et des droits de la nation Mi'kmaq. Il est membre du Cercle sportif autochtone et copropriétaire des Eagles d'Eskasoni Junior B.

M. Battiste a été représentant au Conseil national de la jeunesse de l'Assemblée des Premières Nations de 2001 à 2006. En 2005, la Fondation autochtone de guérison l'a désigné comme l'un des « modèles autochtones nationaux au Canada ». En 2006, en tant que président du Conseil des jeunes de l'Assemblée des Premières Nations, il a été l'un des membres fondateurs du Mi'kmaq Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), une organisation qui représente et défend les intérêts des jeunes Mi'kmaq et Malécites dans la région de l'Atlantique. En 2018, M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles, une reconnaissance canadienne visant à honorer les bénévoles qui ont apporté une contribution importante et continue à leur communauté.

M. Battiste a été nommé Secrétaire parlementaire du ministre des Relations Couronne-Autochtones en décembre 2021.

Il est membre de l'INAN depuis février 2020 et a été précédemment membre du Comité permanent de la pêche et des océans.

Michael V. Mcleod, Territoires du Nord-Ouest, T.N.-O.

Michael V. Mcleod

BIOGRAPHIE

Né à Fort Providence, dans les Territoires du Nord-Ouest, Michael Mcleod a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015 et réélu en 2019 et 2021.

Avant de se lancer en politique fédérale, M. McLeod a servi les résidents des Territoires du Nord-Ouest en tant que membre de l'Assemblée législative de 1999 à 2011 et a conseillé des clients de l'industrie touristique en tant qu'agent de développement touristique pour le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest. Il a également été maire de Fort Providence, président de sa section locale de la Nation métisse et vice-président du conseil régional du Dehcho.

M. McLeod a obtenu un diplôme en gestion du Collège de l'Arctique et a commencé sa carrière comme entrepreneur indépendant. Il a été membre de l'office du tourisme des Territoires du Nord-Ouest, de la Régie des entreprises de services publics des Territoires du Nord-Ouest et du Mackenzie Valley Environmental Impact Review Board. La mission de cette organisation, qui consiste à réaliser des évaluations environnementales équitables et opportunes, demeure un intérêt majeur.

M. McLeod a déjà été membre de l'INAN en 2016-2017 et a été membre du Comité permanent des finances et président du caucus de l'Arctique et du Nord.

Marcus Powlowski, Thunder Bay—Rainy River, Ont.

Marcus Powlowski

BIOGRAPHIE

Né à Fort William, en Ontario, Marcus Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019 et réélu en 2021.

Avant d'être élu, M. Powlowski a été médecin au service des urgences du Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. En plus d'être médecin, il est titulaire de deux diplômes de droit — LL.B et LL.M — obtenus respectivement aux universités de Toronto et Georgetown. Il a également fréquenté l'Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise de santé publique en droit et politique de la santé.

M. Powlowski a travaillé comme médecin pendant deux ans dans des communautés des Premières Nations du Nord, et pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans plusieurs pays en développement d'Afrique et d'Océanie. Pendant plusieurs années, il a travaillé comme consultant en législation sanitaire pour l'Organisation mondiale de la santé. Il a également participé bénévolement à un projet médical en Éthiopie.

M. Powlowski est membre de l'INAN depuis février 2020 et a également siégé au comité sur la pandémie de COVID-19 et au Comité permanent de la santé.

Patrick Weiler, West Vancouver—Sunshine Coast—Sea to Sky Country, C.-B.

Patrick Weiler

BIOGRAPHIE

Né à West Vancouver, en Colombie-Britannique, Patrick Weiler a été élu pour la première fois au Parlement en 2019 et réélu en 2021.

Avant son élection, M. Weiler était un défenseur de la protection de l'environnement en tant qu'avocat spécialisé dans la gestion de l'environnement et des ressources naturelles, représentant des Premières nations, des petites entreprises, des municipalités et des organismes sans but lucratif au Canada et à l'étranger. M. Weiler a également travaillé en partenariat avec les Nations Unies et des agences de développement international, avec pour mission d'améliorer la gouvernance des ressources naturelles et la gestion des écosystèmes aquatiques.

M. Weiler a obtenu un baccalauréat ès arts à l'Université McGill et un doctorat en droit à la faculté de droit de l'Université de la Colombie-Britannique.

M. Weiler a siégé au Comité permanent des ressources naturelles, au Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires, ainsi qu'au caucus bipartite sur le climat et au caucus sur le tourisme.

Martin Shields, Bow River, Alb.
Porte-parole adjoint, Services aux autochtones

Martin Shields

BIOGRAPHIE

Né à Lethbridge, en Alberta, Martin Shields a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis réélu en 2019 et 2021.

Avant son élection à la Chambre des communes, M. Shields a été enseignant et administrateur pendant 30 ans et professeur d'université à temps partiel pendant 20 ans. Il a été maire et conseiller de la ville de Brooks, membre et vice-président du conseil d'administration du Palliser Regional Health Board, de la Shortgrass Regional Library, de l'Alberta Provincial Library Trustees Association, du Bow River Basin Council, ainsi que directeur et vice-président de l'Alberta Urban Municipalities Association.

Il a été directeur de la Strathmore-Brooks Alberta Conservative Constituency Association et président de la Federal Conservative Constituency Association de Medecine Hat.

Il a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de l'environnement et du développement durable, le Comité permanent du patrimoine canadien et le Comité permanent de la condition féminine. Il a également été vice-président du caucus des députés du PCC-Alberta.

M. Shields est actuellement le porte-parole adjoint du PCC pour les services aux autochtones.

Shannon Stubbs, Lakeland, Alb

Shannon Stubbs

BIOGRAPHIE

Née à Chipman, en Alberta, Shannon Stubbs a été élue pour la première fois au Parlement en 2015, puis réélue en 2019 et 2021.

Avant son élection, elle a travaillé pendant plusieurs années dans l'unité opérationnelle des sables bitumineux du ministère de l'Énergie de l'Alberta et dans la division des bureaux et du commerce internationaux du ministère du Développement économique de l'Alberta. Elle a ensuite été conseillère principale chez Hill + Knowlton Canada, où elle a défendu les intérêts de clients dans les secteurs de la santé et des produits pharmaceutiques, du pétrole et du gaz, des organismes sans but lucratif et de bienfaisance, et de l'éducation. Elle a également contribué à une initiative réussie pour l'expansion de l'éducation et de la formation dans le domaine des métiers et de la technologie de l'énergie avec les relations gouvernementales et communautaires à SAIT Polytechnic.

Mme Stubbs est une nouvelle membre de l'INAN. Elle a précédemment occupé les fonctions de porte-parole pour la sécurité publique et la protection civile, et de porte-parole pour les ressources naturelles. Elle a été vice-présidente des comités permanents de la sécurité publique et nationale, des ressources naturelles et du comité spécial permanent pour l'équité salariale.

Gary Vidal, Desnethé—Missinippi—Churchill River, Sask.
Porte-parole pour les Relations Couronne-Autochtones

Gary Vidal

BIOGRAPHIE

Né à Meadow Lake, en Saskatchewan, Gary Vidal a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2019 et réélu en 2021.

Avant son élection, M. Vidal a été maire de Meadow Lake, en Saskatchewan, de 2011 à 2019. Il a étudié à l'Université de la Saskatchewan et au Briercrest Bible College. Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et associé du cabinet comptable Pliska Vidal & Co. depuis 1988. Il a également été vice-président du caucus des maires des villes de la Saskatchewan de 2016 à 2018. Il a été membre du conseil d'administration de SaskWater de 2008 à 2017. À ce poste, il a également été président du comité de gouvernance et de responsabilité d'entreprise, président du comité d'audit et des finances, et président du conseil d'administration de 2015 à 2017.

M. Vidal a été bénévole dans diverses fonctions de direction au sein de son église locale ainsi qu'au conseil d'administration du Bethel Gospel Camp, un camp pluri-confessionnel pour enfants. D'autres activités bénévoles comprennent l'entraînement et la gestion d'équipes mineures de hockey, de baseball et de football. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

M. Vidal a déjà été porte-parole pour les Services aux autochtones et est actuellement porte-parole pour les relations Couronne-Autochtones. Il est membre de l'INAN depuis février 2020 et a également siégé au comité spécial sur la pandémie de COVID-19 au cours de la dernière législature (2019-2021).

Lori Idlout, Nunavut, Nt
Porte-parole – Affaires du Nord; Critique – Services aux Autochtones; Critique – Relations
Couronne-Autochtones

Lori Idlout

BIOGRAPHIE

Née à Igloolik, au Nunavut, Lori Idlout a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2021.

Avant son élection, Mme Idlout a pratiqué le droit à Iqaluit avec son propre cabinet, Qusugaq Law. Elle a représenté le groupe protestant contre l'expansion de la mine de fer de Baffinland, et a servi de conseillère technique pour la Ikajutit Hunters and Trappers Organization lors d'une audience publique sur la question. Entre 2004 et 2011, Mme Idlout a occupé le poste de directrice générale du Nunavut Embrace Life Council, un organisme sans but lucratif voué à la prévention du suicide. Elle avait auparavant travaillé pour le ministère de la Santé du Nunavut et pour Nunavut Tunngavik Incorporated en tant qu'analyste des politiques, et a été la fondatrice de la Coalition of Nunavut DEAs en tant que directrice de l'Iqaluit District Education Authority afin de défendre les services éducatifs.

Mme Idlout a obtenu un baccalauréat en psychologie de l'Université Lakehead en 1997, et un doctorat en droit de l'Université d'Ottawa (2018).

Elle est une nouvelle membre d'INAN et la porte-parole du NPD pour les Relations Couronne-Autochtones, les Affaires du Nord et les Services aux Autochtones.

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