Comparution devant le Comité permanent des comptes publics du Canada : Le Rapport du BVG sur le Plan Investir dans le Canada. Services aux Autochtones Canada. 11 mai 2021

Table des matières

Aperçu

Scénario de réunion

Logistique

Date : mardi, avril 27, 2021
Heure : 11 h à 13 h.
Lieu : Vidéoconférence (Zoom)
Sujet : Rapport du BVG 9 : Plan Investir dans le Canada

Comparution de Services aux Autochtones Canada

  • Christiane Fox, sous-ministre, Services aux Autochtones Canada
  • Kelly Gillis, sous-ministre, Infrastructure et Collectivités, Bureau de l'infrastructure du Canada
  • Romy Bowers, présidente et première dirigeante, Société canadienne d'hypothèques et de logement
  • Matthew Shea, sous-ministre adjoint, Services ministériels, Bureau du Conseil privé
  • Peter Wallace, Secrétaire du Conseil du Trésor (SCT)
  • Karen Hogan, vérificatrice générale du Canada

Témoins additionelles

  • Joanne Wilkinson, sous-ministre adjointe principale, Opérations régionales, Services aux Autochtones Canada
  • Claudia Ferland, directrice générale, Direction générale de la mise en œuvre des projets d'infrastructure régionaux, Secteur des opérations régionales, Services aux Autochtones Canada
  • Gerard Peets, sous-ministre adjoint, Politiques et résultats, Bureau de l'infrastructure du Canada
  • Sean Keenan, directeur général, Analyse économique et résultats et économiste en chef, Bureau de l'infrastructure du Canada
  • Michel Tremblay, premier vice-président, Politiques et innovation, Société canadienne d'hypothèques et de logement

Contexte

Lors de cette réunion, le comité discutera du Rapport 9 : Plan Investir dans le Canada.

Pendant la réunion de deux heures, incluant des témoins de Services aux Autochtones Canada, Bureau du Conseil privé, Bureau de l'infrastructure du Canada, Société canadienne d'hypothèques et de logement et du Bureau du vérificateur général du Canada. L'infrastructure est le chef de file fédéral pour l'apparition.

Des remarques préliminaires, d'une durée de cinq minutes, seront d'abord formulées par la vérificatrice générale, Bureau de l'infrastructure du Canada, Société canadienne d'hypothèques et de logement et enauite par SAC. Aucune remarque ne sera fournie par la BCP ou le SCT.

Antécédent

Le Comité permanent des comptes publics est présidé par l'opposition. La politique du gouvernement, et la mesure dans laquelle les objectifs politiques sont atteints, ne sont généralement pas examinées par le Comité des comptes publics. Le Comité se concentre plutôt sur l'administration du gouvernement — l'économie et l'efficacité de la prestation des programmes, ainsi que l'adhésion aux politiques, directives et normes gouvernementales. Le Comité cherche à demander au gouvernement de rendre des comptes sur l'efficacité de l'administration publique et le respect des fonds publics.

La vérificatrice générale (VG) s'est présentée au PACP le 13 avril et a parlé de quatre rapports déposés le 25 mars, dont le rapport Investir dans le Canada. Dans ses remarques préliminaires, concernant le plan Investir dans le Canada, elle a souligné qu'INFC n'était pas en mesure de présenter le tableau complet des résultats obtenus et des investissements; que les rapports excluaient près de la moitié des fonds parce que les rapports ne tenaient pas compte des investissements antérieurs à 2016; et que l'absence de rapports clairs et cohérents fait qu'il est difficile pour tous de savoir si des progrès sont réalisés par rapport à l'objectif visé. Elle a fait remarquer que des problèmes affectant le suivi ont été observés dans des audits antérieurs, en particulier lorsque des rapports interministériels ou intergouvernementaux sont requis, notamment pour les dossiers liés aux questions autochtones et au changement climatique.

Les questions relatives au plan Investir dans le Canada ont fait écho à ces commentaires, en mettant l'accent sur les préoccupations relatives à la constatation du BVG selon laquelle Infrastructure Canada n'a pas fourni de rapports clairs et complets, ainsi que sur les problèmes de coordination et d'échange d'information entre les différentes administrations.

La transcription de la réunion du 13 avril et le lien pour regarder la vidéo archivée.

Le 11 mars, le Comité a étudié les rapports déposés le 25 février, dont le Rapport 3 : L'eau potable dans les communautés des Premières Nations. De nombreuses questions ont été soulevées sur l'eau dans les réserves. De plus, les problèmes de formule de financement pour résoudre les avis sur l'eau ont été soulevés, en relation avec le montant du financement nécessaire pour construire et entretenir les systèmes d'eau dans les réserves. Le 29 avril, le Comité entendra les représentants de l'ISC sur le Rapport 3 — Accès à l'eau potable dans les communautés des Premières nations — Services aux Autochtones Canada, 2021 Rapport 1 à 5 du vérificateur général du Canada.

La transcription de la réunion du 11 mars et le lien pour regarder la vidéo archivée.

D'autres études récentes du PACP sur les rapports du BVG ont porté sur la surveillance de la publicité du gouvernement du Canada, le respect en milieu de travail, les renvois d'immigrants, la taxation du commerce électronique et l'aide financière aux étudiants.

Membres du comité et enjeux autochtones

Greg Fergus [Lib]. Pose fréquemment des questions ou soulève des inquiétudes sur les questions autochtones, y compris celles liées au racisme. Lors de la réunion du Comité permanent des comptes publics du 11 mars, M. Fergus a demandé : « Ces nouveaux avis sont-ils strictement dus à la formule de financement caduque qui est utilisée pour les communautés autochtones? Qu'est-ce que cela va prendre pour que le gouvernement mette cette formule à jour? »

Lors de cette même réunion, M. Fergus a demandé : « Tout comme M. Webber, je suis préoccupé au sujet des avis sur la qualité de l'eau potable dans les communautés autochtones. Pouvez-vous nous dire quel était le nombre d'avis sur la qualité de l'eau potable au moment où le gouvernement s'est engagé à régler ce problème? De nouveaux avis sur la qualité de l'eau potable se sont-ils ajoutés à cette liste? »

Lloyd Longfield [Lib]. M. Longfield a parlé des avis sur la qualité de l'eau potable, et a notamment posé une question amicale au ministre des Services aux autochtones pour parler des résultats et des prochaines étapes concernant l'amélioration de l'infrastructure d'approvisionnement en eau. (Période de questions, 8 octobre 2020)

Kody Blois [Lib]. Lors de la réunion du Comité permanent des comptes publics du 11 mars, M. Blois a posé une question sur les avis concernant la qualité de l'eau potable. À la Chambre, il a souvent soulevé le conflit de la pêche au homard en Nouvelle-Écosse, qui était centré dans sa circonscription de Kings-Hants.

Francesco Sorbara [Lib]. A soutenu et s'est prononcé en faveur d'initiatives qui soutiennent les peuples autochtones sur divers points législatifs.

Jean Yip [Lib] a déjà posé des questions pour comprendre l'inclusion des peuples autochtones, notamment autour des femmes autochtones incarcérées (Comptes publics 2018) et a interrogé les services autochtones sur le fait qu'ils n'ont pas informé rapidement les clients et les prestataires de services des changements apportés à certains services (Comptes publics 2018).

Luc Berthold [CPC]. Pendant les blocages de Wet'suwet'en, M. Berthold a demandé à la Chambre de mettre fin aux blocages ferroviaires afin de mettre fin à l'impact sur les entreprises. Il a parlé de Coastal GasLink et a fait pression pour l'adoption du projet de loi C-3, Loi modifiant la Loi sur les juges, sur la sécurité publique, y compris celle des femmes autochtones.

Philip Lawrence [PCC]. Au cours du débat sur la Loi sur la citoyenneté, M. Lawrence a régulièrement fait référence à la relation du Canada avec les peuples autochtones. Tant au Comité de l'agriculture qu'au sujet de la Loi sur la tarification de la pollution par les gaz à effet de serre, il a souligné que les agriculteurs, ainsi que les peuples autochtones, ont été parmi les premiers environnementalistes.

Len Webber [CPC]. Lors de la réunion du Comité permanent des comptes publics du 11 mars, M. Webber a demandé : « Nous savons que nous voulons promouvoir les carrières dans les réserves et nous encourageons fortement le recrutement d'opérateurs autochtones. Dans certaines réserves, ces emplois du secteur de l'approvisionnement en eau sont-ils réservés aux travailleurs autochtones ou aux membres des bandes? Si oui, cela a-t-il nui à l'exploitation continue des usines de traitement? Est-ce un facteur dans le recrutement de personnel qualifié pour occuper ces postes? »

Matthew Green [NPD]. Lors de la réunion du 26 janvier sur les comptes publics, M. Green a demandé une comparaison entre les indemnités versées par le CIRNAC en 2019-20 et les années précédentes. Il a également demandé une énumération des responsabilités de la Couronne envers les communautés autochtones en fonction des contrats et des traités juridiques existants.

Maxime Blanchette-Joncas [BQ] a participé à l'étude du Comité des pêches (FOPO) sur les pêches de l'Atlantique, y compris la discussion sur les moyens de subsistance modérés.

Déroulement de la réunion

La réunion est prévue de 11 h à 13 h sur la plateforme Web Zoom.

Tous les témoins seront invités à se connecter à la réunion à 10 h 30. Le lien Zoom sera envoyé directement de la Chambre des communes aux témoins.

Le président ouvrira la séance et donnera des instructions pour le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite les témoins. Il est recommandé de parler lentement et à un niveau approprié pour que les interprètes puissent vous entendre. Tous les témoins sont priés de couper leur micro quand ils ne parlent pas.

Bien qu'une traduction simultanée soit disponible, il est demandé aux témoins de répondre aux questions en anglais ou en français, mais de ne pas passer d'une langue à l'autre, car cela crée souvent des problèmes de technologie et d'interprétation.

Après les remarques préliminaires, les membres du Comité poseront des questions (voir la liste ci-dessous).

Les membres du Comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :

  • Premier tour (6 minutes pour chaque parti)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Bloc Québécois
    • Nouveau Parti démocratique du Canada
  • Deuxième tour et tours suivants, l'ordre et le temps des questions seront les suivants :
    • Parti conservateur du Canada (5 minutes)
    • Parti libéral du Canada (5 minutes)
    • Bloc Québécois (2,5 minutes)
    • Nouveau parti démocratique du Canada (2,5 minutes)
    • Parti conservateur du Canada (5 minutes)
    • Parti libéral du Canada (5 minutes)

La réunion peut être regardée sur Parlvu, mais il y a un délai de 70 secondes.

L'accès par téléconférence peut être possible et sera confirmé avec le personnel de soutien à l'approche de la date de la comparution.

Plan Investir dans le Canada

Survol du Plan Investir dans le Canada

  • Dans le cadre du Plan Investir dans le Canada, lancé en 2016, le gouvernement du Canada a engagé plus de cent 180 milliards de dollars sur 12 ans pour des infrastructures qui profitent aux Canadiens — du transport en commun aux ports de commerce, des réseaux à large bande aux systèmes énergétiques, des services communautaires aux espaces naturels.
  • Le Plan Investir dans le Canada est conçu pour atteindre trois objectifs :
    • créer une croissance économique à long terme pour bâtir une classe moyenne plus forte;
    • soutenir la résilience des collectivités et la transition vers une croissance économique verte; et
    • favoriser l'inclusion sociale et une meilleure situation socioéconomique pour tous les gens vivant au Canada.
  • Les investissements du Plan Investir dans le Canada sont réalisés dans le cadre de programmes administrés par plus de 20 ministères et organismes fédéraux, et nécessitent une collaboration étroite avec les provinces, les territoires, les municipalités et les peuples autochtones.

Financement du plan Investir dans le Canada pour SAC

  • Services aux Autochtones Canada (SAC) est l'un des 20 ministères et organismes fédéraux responsables de la prestation de programmes et de financement pour relever les défis et saisir les occasions qui se présentent aux communautés partout au pays.
  • Depuis le budget de 2016, SAC a reçu plus de 4,29Note de bas de page 1 milliards de dollars en financement ciblé dans le cadre du Plan Investir dans le Canada (PIC).
  • Au 31 décembre 2020, 3,43 milliards de dollars ont été investis, excluant les dépenses d'exploitation. Ces investissements s'inscrivent dans les thèmes de l'infrastructure verte et sociale du plan.
  • Le financement de SAC dans le cadre de l'IICP comprend également environ 14 milliards de dollars sur 12 ans en financement ancien. Ce financement a été établi avant le budget 2016 et est alloué aux Premières Nations.
  • Ces investissements ont déjà des effets positifs sur la qualité de vie et d'éducation, la surpopulation dans les logements et les écoles, l'assainissement et l'eau potable, les établissements de soins de santé, la connectivité et les systèmes énergétiques dans les réserves.

Si l'on insiste sur la répartition du financement du PIC pour les budgets de 2016 et de 2017

Les investissements des budgets de 2016 et de 2017 pour Services aux Autochtones Canada peuvent être répartis comme suit :

  • Budget de 2016
    • Eau et eaux usées (1,83 G$)
    • Logement (416,6 M$)
    • Santé (319,9 M$)
    • Culture et loisirs (76,8 M$)
    • Déchets solides (408,9 M$)
  • Budget de 2017
    • Eau et eaux usées (49,1 M$)
    • Logement (600 M$)
    • Santé (153 M$)
    • Autres infrastructures communautaires (352,1 M$)
    • Transformation
      • Mobilisation et validation de principe (15 M$)
      • Initiative d'innovation pour la construction de logements dans les communautés autochtones (25 M$)
      • Défi des villes intelligentes (15 M$)
      • Programme de la gestion des biens (15 M$)
    • Opération retour au foyer (8,5 M$)

Une somme additionnelle d'un milliard sept cent quatre-vingt-dix millions (1,79 milliard) de dollars a été confirmée par l'Énoncé économique de l'automne 2020.

Si l'on insiste sur le financement de SAC lié à Infrastructure Canada non relié au PIC (Fonds de la taxe sur l'essence fédéral, ventilation)

  • Services aux Autochtones Canada distribue également du financement via le Fonds de la taxe sur l'essence.
  • Ces fonds sont alloués à SAC et distribués par le biais du Fonds d'infrastructure des Premières Nations.
  • Dans le cadre d'une annonce plus large de 150 millions de dollars de l'Énoncé économique de l'automne 2020, 22,5 millions de dollars sous SAC seront engagés pour l'amé

Si l'on insiste sur le financement de SAC ne provenant ni du PIC ni d'Infrastructure Canada

  • Il est important de noter que SAC a reçu du financement pour l'infrastructure provenant d'autres sources non représentées dans le plan Investir dans le Canada et représentant environ 1,2 milliards de dollars dans le budget de 2016 :
    • 969,4 millions de dollars sur cinq ans pour les installations scolaires dans les réserves; et
    • 255 millions de dollars sur deux ans pour l'infrastructure axée sur l'énergie, le développement durable et la connectivité ainsi que l'infrastructure communautaire de base.
  • Budget de 2018 :
    • 172,6 millions de dollars pour l'eau et les eaux usées.
  • Budget de 2019 :
    • 739 millions de dollars sur cinq ans pour l'eau et les eaux usées;
    • 89 millions de dollars pour les autres infrastructures communautaires.
  • Énoncé économique de l'automne 2020 :
    • 1,5 milliard de dollars à compter de 2020-2021, et 114,1 millions de dollars par année par la suite pour l'eau et les eaux usées

Recommandations du BVG applicables à SAC et réponses

  • Le 29 janvier 2020, la Chambre des communes a adopté une motion demandant au vérificateur général de réaliser un audit du plan Investir dans le Canada.
  • Cet audit visait à déterminer si Infrastructure Canada et des organisations fédérales clés pouvaient démontrer que le plan atteignait ses objectifs et s'ils présentaient en temps opportun à la population canadienne des rapports exhaustifs et fiables sur le plan.
  • A l'issue de l'audit, le rapport de l'auditeur n'a formulé qu'une seule recommandation : pour améliorer la surveillance et le suivi des progrès réalisés à l'égard des objectifs du plan Investir dans le Canada, Infrastructure Canada devrait travailler avec ces partenaire fédéraux afin de déterminer :
    • comment mieux évaluer la progression des projets en vue d'atteindre les objectifs du plan;
    • quels anciens programmes sont censés contribuer aux objectifs du plan et comment en rendre compte; et
    • de quels renseignements le Ministère a besoin de la part des organisations fédérales partenaires pour présenter des rapports publics sur le plan qui soient uniformes, exhaustifs et faciles à comprendre.
  • J'accueille favorablement le rapport de la vérificatrice générale et je suis heureuse d'annoncer que Services aux Autochtones Canada profite déjà de l'occasion pour examiner ses propres données au niveau des projets afin d'assurer des rapports plus précis sur l'avancement des projets financés par le Plan.
  • À cet effet, SAC s'engage à travailler avec Infrastructure Canada pour développer un plan d'action de gestion.
  • Bien que nous avons déjà commencé à examiner nos données en matière de projets pour garantir une reddition de compte cohérente avec Infrastructure Canada, nous continueront à nous impliquer et à travailler avec Infrastructure Canada pour développer une façon cohérente de fournir des rapports complets sur le PIC, incluant la faisabilité et les défis de rendre compte du financement accordé aux anciens programmes y compris la faisabilité et les défis liés à l'établissement de rapports sur les financements hérités.
  • En plus des améliorations aux systèmes et aux processus de collecte des données, des fonctionnaires du ministère travaillent également en étroite collaboration avec les partenaires pour s'assurer que les informations des projets sont mises à jour continuellement.

Le fardeau redditionnel des Premières Nations

  • SAC déconseille l'augmentation des exigences redditionnelles sur le financement d'infrastructure accordé aux anciens programmes, comme ces fonds sont distribués aux Premières Nations pour la gestion globale de leurs communautés, pas seulement pour les projets d'infrastructure.
  • Les fonctionnaires du ministère continueront à travailler avec les Premières Nations pour augmenter les occasions de transfert de la gestion des infrastructures et de la prestation de services aux collectivités et aux organisations dirigées par les Premières Nations.
  • Demander des niveaux de rapports supplémentaires compromettrait les objectifs des Premières Nations en matière d'autodétermination en augmentant leur fardeau administratif.

Surveillance et suivi des projets et des investissements

  • Pour maximiser l'impact financier pour répondre aux besoins en infrastructure des communautés des Premières Nations, SAC a recours à une approche de portefeuille pour l'affectation et la reddition de compte des investissements ciblés en matière d'infrastructure.
  • Par conséquent, les projets peuvent être financés par plusieurs sources ne faisant pas toutes partie du PIC.
  • Le ministère collabore aussi étroitement avec les Premières Nations pour encourager la maximisation des revenus provenant de sources multiples, incluant, mais pas seulement, les autres ministères et les gouvernements provinciaux, et leurs propres sources de revenus. À ce jour, les rapports de SAC dans le cadre du PIC reflètent cette approche par portefeuille.
  • SAC travaille régulièrement avec nos partenaires des Premières Nations pour quantifier le progrès des projets et vérifier s'il y a des changements au plan de projet.
  • Chaque trimestre, SAC rassemble cette information et produit un rapport trimestriel sur le progrès de ces projets qui est ensuite utilisé pour alimenter le rapport global du PIC.
  • Pour répondre aux premières conclusions de la vérification du Bureau de la vérificatrice générale, SAC saisit déjà l'occasion d'examiner ses propres données au niveau des projets pour garantir des rapports plus précis sur la progression des projets bénéficiant des budgets assignés au Plan. En plus des améliorations aux systèmes et aux processus de collecte des données, des fonctionnaires du ministère travaillent également en étroite collaboration avec les partenaires pour s'assurer que les informations des projets sont mises à jour continuellement.

La collecte de données

  • Un processus redditionnel rigoureux est en place, permettant au ministère de fournir des mises à jour fréquentes sur son portefeuille de projets d'infrastructure pour les projets financés par le biais d'investissements gouvernementaux ciblés annoncés lors du processus du budget.
  • En partenariat avec les bureaux régionaux et les autres parties concernées par la reddition de compte et travaillant directement avec les Premières Nations, des processus ont été développés pour garantir la cohérence des données partout au pays.
  • Les données collectées vont du statut du projet au budget dépensé, en passant par les échéances estimées pour l'achèvement du projet.

La reddition de compte : limites

  • Rendre compte de milliers de projets à chaque trimestre apporte certaines limites. La quantité d'informations nécessaires doit être limitée pour permettre une mise à jour opportune et pratique, mais doit tout de même être pertinente à ce qui est nécessaire pour rendre compte des investissements aux Canadiens.
  • Ces informations sont ensuite conservées dans deux systèmes d'archivage pour rendre compte des conclusions : l'information financière est suivie par le système financier officiel du ministère alors que les archives en matière de projets d'infrastructure sont suivies par le système de gestion des biens du ministère, qui offre une vue d'ensemble de cycle de vie de l'infrastructure.
  • Nous continuons à travailler pour garantir l'exactitude des données entre les deux systèmes alors que de plus en plus de liens automatisés sont développés entre ces bases de données pour permettre une analyse plus poussée.

Le rendement des fonds du PIC

  • L'infrastructure communautaire est l'une des nombreuses priorités considérées essentielles à l'engagement du gouvernement du Canada à progresser vers la réconciliation et à appuyer les Premières Nations dans la création de changements durables et positifs.
  • Au 31 décembre 2020, le financement de SAC sous le PIC, en collaboration avec les communautés et les partenaires des Premières Nations, a soutenu plus de 4 963 projets d'infrastructure terminés et en cours dans les communautés des Premières Nations partout au pays. Ces projets incluent de l'infrastructure physique (incluant la santé et les déchets solides) et des initiatives de renforcement des capacités qui soutiennent des occasions de formation et d'autogestion.
  • Cela inclut des projets axés sur l'eau et les eaux usées, le logement, les établissements de santé, la culture et les loisirs, la gestion des déchets solides, les autres infrastructures communautaires (incluant les routes et les ponts, la connectivité, la protection contre les incendies et l'énergie) ainsi que les initiatives de transformation de la prestation de services et de gestion des biens.

Décaissement des fonds et réaffectations / retards de décaissement

  • Bien que le rapport ait conclu que certaines organisations fédérales partenaires n'ont dépensé les fonds aussi rapidement que prévu, j'ai le plaisir de vous informer que le financement prévu pour Services aux Autochtones Canada a été versé chaque année.
  • En partenariat avec les Premières Nations, SAC a pu commencer à distribuer le financement sous le Plan à compter du printemps 2016. Le ministère a continué de voir des résultats positifs avec peu de report et de réaffectation des fonds à des années ultérieures.
  • En fait, ceci est la première et seule année où nous avons effectué un report de financement majeur, mais nous avons travaillé en étroite collaboration avec les Premières Nations pour surveiller la situation de la COVID-19 et ses impacts sur la construction.

Si l'on insiste sur les retards : ententes de financement et échéances

  • Services aux Autochtones Canada accorde un financement annuel aux régions, qui travaillent en étroite collaboration avec les communautés des Premières Nations pour identifier les besoins en infrastructure selon les priorités de la communauté.
  • Les ententes de financement entre les régions et les communautés des Premières Nations, qui doivent être renouvelées annuellement, sont le mécanisme par lequel l'argent est transféré aux Premières Nations annuellement. À cause de ce processus, le transfert des fonds peut prendre plusieurs mois.
  • Le financement est transféré aux communautés au fur et à mesure de l'avancement des projets. Les échéances pour divers projets peuvent varier et, dans le cas des écoles et des usines de traitement de l'eau potable, les projets peuvent durer plusieurs années.

Les impacts de la COVID-19 sur les programmes du PIC mis en œuvre par SAC

  • La pandémie de COVID-19 a influencé l'avancement de projets majeurs dans certaines communautés des Premières Nations et a entraîné des retards dans l'atteinte des objectifs de réalisation de certains projets d'infrastructure. Cela a mené à des réaffectations de 2020 à 2021.
  • Services aux Autochtones Canada surveille la situation et travaille avec les chefs et les conseils pour mitiger les effets de la pandémie sur les communautés. Nous continuons à les soutenir et à travailler avec eux alors qu'ils examinent les calendriers des projets et s'efforcent de réduire les effets financiers sur ces importants projets d'infrastructure.
  • Une réaffectation supplémentaire est à prévoir cette année en raison des retards causés par la pandémie les projets dont le financement s'est achevé en mars 2021.
  • La pandémie étant toujours en cours, on ne connaît pas l'impact qu'elle pourrait avoir sur les dépenses prévues qui ont été réaffectées de l'année dernière.
  • Les retards et les hausses de coûts des matériaux, comme le bois d'œuvre et les matériaux de construction, affecteront également l'ensemble des travaux et des coûts des projets qui n'ont pas encore commencé.

Si l'on insiste davantage sur les retards : éloignement

  • Les communautés éloignées sont également plus vulnérables aux conditions environnementales difficiles, telles que la météo, les catastrophes naturelles et la défaillance des routes hivernales, ce qui peut mener à des retards de construction.
  • Services aux Autochtones Canada continuera de travailler avec les communautés des Premières Nations pour développer des options de financement flexibles en cas de retards.

Financement accordé aux anciens programmes

  • Le financement de SAC dans le cadre du PIC comprend environ 14,6 milliards de dollars sur 12 ans en fonds accordés à d'anciens programmes établis avant le budget de 2016 et se poursuivant par la suite.
  • Pour SAC, ce financement accordé aux anciens programmes fait partie du financement des services votés du ministère en matière d'infrastructure, soit environ un milliard de dollars par année. Ce financement sert à soutenir tous les investissements communautaires, incluant les salaires, les factures de services publics, l'exploitation et l'entretien, et les projets d'immobilisation mineurs.
  • Pour appuyer son engagement vers la réconciliation et respecter l'autonomie des Premières Nations, le gouvernement du Canada n'exige qu'une reddition minimale aux Premières Nations sur ce financement.
  • Augmenter les exigences redditionnelles pour les communautés des Premières Nations s'éloignerait de l'orientation du gouvernement du Canada visant à reconstruire la relation de nation à nation et à soutenir la réalisation des visions d'autodétermination des Premières Nations.
  • SAC ne sera pas en mesure de rendre compte de ces fonds accordés aux anciens programmes de la même façon qu'il l'a fait pour les investissements ciblés sous le Plan depuis le budget de 2016 et seule la totalité du financement accordé pourrait faire l'objet d'un rapport. Bien que l'on comprenne que cela sera différent pour chaque programme sous les fonds accordés aux anciens programmes, une approche flexible est requise.
  • Une approche flexible est nécessaire entre Infrastructure Canada et Services aux Autochtones Canada pour garantir un rapport sur les fonds accordés aux anciens programmes qui, d'une part répond aux recommandations du rapport concernant l'amélioration de la surveillance, du suivi, des rapports et de la progression vers les objectifs du PIC, tout en respectant l'engagement du gouvernement du Canada envers la réconciliation avec les Premières Nations, leur autonomie et leur autodétermination.

Le financement des services votés et des fonds temporaires

  • Le financement en infrastructure provient de deux sources : les services votés et les fonds temporaires.
  • Les services votés représentent le financement permanent de SAC, sont attribués annuellement aux Premières Nations et soutiennent majoritairement l'exploitation et l'entretien ainsi que des projets d'infrastructures de moindre envergure.
  • Les fonds temporaires représentent le financement ciblé et soutiennent des investissements de plus grande envergure pour l'eau et les eaux usées, le logement, la santé, les installations scolaires, les autres infrastructures communautaires (incluant l'infrastructure de base et l'édification de la communauté de la Bande du lac Lubicon en lien avec une entente de règlement conclue en octobre 2018) et les projets de transformation.

La distribution des services votés

  • Le financement des anciens programmes fait partie des services votés du ministère et est alloué directement aux Premières Nations pour une gestion sous leur autorité.
  • Ce financement sert à soutenir tous les investissements communautaires, incluant les salaires, les factures de services publics, l'exploitation et l'entretien, et les projets d'immobilisation mineurs.
  • Ces fonds sont aussi offerts aux communautés qui relèvent des dispositions de la subvention de 10 ans ou des ententes de contribution globale.

Qu'est-ce que l'édification de la communauté de la Bande du lac Lubicon?

  • Dans un esprit de partenariat et de réconciliation, et après des décennies de négociations, une entente, conclue en octobre 2018, met fin à la revendication de longue date de la Bande du lac Lubicon sur le territoire et les avantages prévus au traité pour les membres de la communauté.
  • Cette entente de règlement historique, signée par le gouvernement du Canada, le gouvernement de l'Alberta et la Bande du lac Lubicon, prévoit une indemnisation pécuniaire, des terres et de l'infrastructure communautaire de même que des capitaux à investir dans des possibilités de développement économique.
  • L'entente prévoit également la livraison de 15 infrastructures essentielles dans la nouvelle communauté sur une période de huit à dix ans. Le budget de 2017 a prévu d'importants investissements pour soutenir la réalisation d'un plan d'infrastructure pour l'édification de la communauté de la Bande du lac Lubicon.

Contexte

Pour Service aux Autochtones Canada, « Financement accordé aux anciens programmes » réfère au financement pour l'infrastructure établi avant le budget de 2016 et se poursuivant par la suite. Pour le ministère, ce financement fait essentiellement partie du financement des services votés du ministère en matière d'infrastructure, qui est attribué aux Premières Nations pour une gestion sous leur autorité.

Ce financement sert à soutenir tous les investissements communautaires, incluant les salaires, les factures de services publics, l'exploitation et l'entretien, et les projets d'immobilisation mineurs. Ce financement est aussi offert aux communautés qui ont des dispositions en matière de subventions, ou des ententes de contribution globale et aux Premières Nations autogouvernantes, qui ne sont pas tenues de rendre compte de ce financement. Les exigences redditionnelles d'une communauté par rapport aux dépenses sous les services votés pour l'infrastructure sont minimales et, par conséquent, le ministère n'est pas en mesure de rendre compte des fonds accordés aux anciens programmes de la même façon que pour les investissements ciblés.

À noter que, pour maximiser l'impact financier pour répondre aux besoins en infrastructure des communautés des Premières Nations, certains projets sont financés par plusieurs sources. Le ministère collabore étroitement avec les communautés autochtones pour encourager la maximisation des revenus provenant de sources multiples, incluant, mais pas seulement, les autres ministères et les gouvernements provinciaux, et leurs propres sources de revenus.

Programmation fondée sur les distinctions

  • Le plan Investir dans le Canada soutient les projets d'infrastructure pour permettre aux Premières Nations, aux Inuit et aux Métis de développer leur économie locale, de favoriser l'inclusion sociale et de mieux protéger la santé et l'environnement des communautés rurales et nordiques.
  • Le financement géré par SAC qui a fait l'objet de la vérification était destiné aux communautés des Premières Nations.
  • Toutefois, les partenaires autochtones sont éligibles au financement au-delà de la programmation gérée par Services aux Autochtones Canada sous le PIC. Par exemple, notre ministère voisin, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC), gère du financement en collaboration avec des partenaires inuit et métis pour le logement inuit, les changements climatiques et l'adaptation à ceux-ci.
  • De plus, du financement est disponible pour les partenaires autochtones dans plusieurs ministères et agences faisant partie du plan Investir dans le Canada et n'est pas distribué par le biais d'un programme dédié aux communautés autochtones.

Le financement fondé sur les distinctions pour le PIC géré par RCAANC

Voici des exemples de financement distribué par le biais du PIC par Relations Couronne-Autochtone et Affaires du Nord Canada et les autres ministères participant avec des partenaires autochtones :

  • Budget de 2016
    • Logement inuit (80 M$)
  • Budget de 2017
    • Programme de surveillance du climat dans les collectivités autochtones (72,7 M$)
    • Programme — Se préparer aux changements climatiques dans le Nord — Mise en place de mesures d'adaptation dans le Nord (55,9 M$)
    • Programme d'adaptation aux changements climatiques des Premières Nations — Cartographie des zones inondables (27 M$)
    • Université du Yukon (26 M$)

Prise de décisions, évaluation des besoins, priorisation

  • Les investissements soutiennent des projets pour l'eau et les eaux usées, le logement, les installations scolaires, les établissements de santé, les autres infrastructures communautaires (incluant culture et loisirs, infrastructure de base, gestion des déchets solides et l'édification de la communauté de la Bande du lac Lubicon en lien avec une entente de règlement conclue en octobre 2018) et les activités de transformation.
  • Les bureaux régionaux travaillent avec les Premières Nations pour déterminer leurs besoins futurs (habituellement sur cinq ans) en matière d'investissement dans l'infrastructure.
  • La planification de tous les projets est effectuée en collaboration avec les communautés des Premières Nations annuellement. Ceci en plus des inspections des actifs qui ont lieu tous les trois ans et des priorités émergentes sont pris en compte dans l'allocation des fonds. Bien que les besoins excèdent toujours le financement, les décisions sont prises en veillant à ce que les fonds soient affectés aux priorités en matière de santé et de sécurité, conformément au cadre national de classement des priorités.
  • Par exemple, en Saskatchewan, les bureaux régionaux tiennent des réunions annuelles d'examen des demandes d'immobilisations où les demandes d'immobilisations sont examinées par le personnel des services d'immobilisations et des services techniques de la région de la Saskatchewan avec les partenaires des Premières Nations.

Les processus de financement

  • Toutes les options de financement sont examinées par plusieurs comités de la haute gestion, selon un cadre approuvé pour garantir une reddition de compte et une gestion des risques appropriées.
  • Le financement peut être alloué annuellement ou sur plusieurs années selon l'actif et le budget. Une fois le financement déterminé, il est distribué par les bureaux régionaux aux Premières Nations par le biais d'accords de contribution.
  • Le financement en cours d'exercice est revu et ajusté constamment afin que tout le financement soit dépensé.

La priorisation

  • Les processus d'attribution existants permettent une approche décisionnelle juste et cohérente pour le financement des projets. Comme le financement est limité, SAC doit prioriser les investissement selon des cadres de classement des priorités.
  • Il y a deux cadres de classement des priorités principaux : le cadre national et des cadres spécifiques à certains actifs, tels que l'eau et les eaux usées et les installations scolaires.
  • Les propositions de projet priorisées par le cadre de classement des priorités sont les plus pressantes pour SAC et ces projets sont habituellement financés en premier.

Les cadres principaux versus ceux spécifiques aux actifs

  • Les principes fondamentaux du processus du cadre de classement des priorités national sont :
    • protection de la santé et de la sécurité humaines,
    • soutien à l'exploitation et à l'entretien,
    • maintien des actifs, et
    • croissance de la communauté.
  • Les cadres de classement des priorités spécifiques aux actifs (eau et installations scolaires) attribuent la priorité aux projets proposés selon des critères pondérés et cotés, regroupés selon :
    • le type de projet,
    • la santé et la sécurité,
    • la gestion des actifs, et
    • les considérations financières.

Les mécanismes de financement

  • SAC fournit à la fois des contributions et des subventions pour soutenir l'infrastructure. Pour les partenaires des Premières Nations, le financement par contribution peut être accordé dans le cadre de quatre approches de financement : préétablie, globale, souple ou fixe.
  • L'approche globale offre la plus grande souplesse en permettant aux partenaires de répondre aux priorités de leur communauté. Pour se qualifier au financement global, SAC évalue la mise en œuvre du programme par les bénéficiaires dans le cadre du processus d'évaluation générale du ministère.
  • Le financement sous forme de subvention conformément à la Nouvelle relation financière (NRF) est disponible aux partenaires des Premières Nations qui soumettent une déclaration d'intérêt et qui rencontrent les deux critères suivants : la performance financière, mesurée par une évaluation des états financiers vérifiés de la Première Nation pour les cinq années précédentes, et la démonstration de pratiques de gouvernance financière par l'élaboration et la mise en œuvre d'une loi administrative financière.
  • Les approches de financement sous forme de subvention NRF et de financement globale ne sont pas utilisées pour financer les projets d'immobilisations majeurs.

Le projet de réseau dans le nord de l'Ontario

Contexte

  • Le projet Watay raccorde 16 communautés des Premières Nations dans les régions éloignées du nord de l'Ontario au réseau d'électricité provincial, mettant ainsi fin à leur dépendance à l'égard de l'électricité coûteuse, à hautes émissions, produite par des moteurs diesels.
  • Ce projet mené et détenu par les Premières Nations fournira à ces communautés de l'énergie propre, sécuritaire et fiable qui aura un effet positif sur la santé et la sécurité des membres de la communauté tout en élargissant les occasions de développement de l'économie et de l'infrastructure.
  • Le projet de transmission Wataynikaneyap est actuellement en cours. Le premier raccordement (Première nation de Pikangikum) a été accéléré et a eu lieu en décembre 2018. Les deux prochains raccordements, précédemment prévus pour septembre 2021 et janvier 2022, ont été retardés et devraient avoir lieu au printemps/été 2022. Le dernier raccordement communautaire et l'achèvement du projet sont actuellement prévus pour 2023. Wataynikaneyap Power travaille avec son entrepreneur pour évaluer le calendrier du projet, les coûts et les impacts opérationnels de la pandémie de COVID-19. Un calendrier et des prévisions de coûts actualisés seront communiqués au ministère à une date ultérieure.

Le projet de réseau dans le nord de l'Ontario : rôles et échéances de financement

  • La contribution du Canada au projet Watay est de 1,495 milliard de dollars. Elle est fondée sur le coût évité par le Canada des soutiens liés au diesel. Les paiements de la contribution seront effectués en deux parties qui devraient être très proches l'une de l'autre.
  • La Canada fournira 709,8 millions de dollars au moment de « l'achèvement substantiel » présentement prévu pour 2023 et 785 millions de dollars au moment de « l'achèvement final » peu après.
  • Ces étapes clés seront vérifiées par un ingénieur indépendant et selon les définitions du Contrat pour l'ingénierie, l'approvisionnement et la construction. La contribution du Canada est plafonnée à 1,495 milliard de dollars sans aucune responsabilité pour le dépassement des coûts.
  • Le moment choisi pour les paiements de la contribution du Canada est fondé sur plusieurs facteurs, dont le suivant, le projet Watay prend place sous le cadre législatif de l'Ontario pour les systèmes d'électricité, en vertu duquel tous les actifs de transmission sont détenus et financés par le secteur privé.
  • Dans ce cadre de privatisation de l'électricité, les sociétés de transmission sont tenues de disposer d'un certain capital à risque à long terme afin de s'assurer qu'elles ne se retirent pas d'un projet si un événement inattendu se produit (p. ex. un feu de forêt, une tempête de verglas) qui nécessiterait d'importants investissements supplémentaires.
  • La contribution du Canada ne pourrait pas être faite entièrement sous forme de contribution initiale, car cela laisserait Watay Power sous-capitalisée.
  • Plus important encore, en retardant toute contribution jusqu'à ce que le projet soit substantiellement achevé, le Canada a transféré le risque financier à Watay Power et à l'Ontario si le projet devait ne pas être achevé pour des raisons indépendantes de la volonté du Canada.
  • Comme le Canada n'a pas investi d'argent ou n'est pas tenu de le faire tant que le projet n'est pas pratiquement achevé, si quelque chose tourne mal avant cela, il n'y a aucune raison pour le Canada d'augmenter sa contribution pour réaliser la valeur de son investissement.
  • Cependant, les autres parties seront incitées à contribuer des fonds supplémentaires pour les dépassements de coûts afin d'éviter de perdre l'argent investi jusque-là.

Le projet de réseau dans le nord de l'Ontario : échéancier de réalisation du projet

  • Le projet Watay raccorde 16 communautés des Premières Nations dépendantes du diésel dans les régions éloignées du nord de l'Ontario au réseau d'électricité provincial. Le premier raccordement (Première Nation de Pikangikum) a été accéléré et a eu lieu en décembre 2018.
  • Le calendrier initial échelonnait les 15 raccordements restants sur 2021, 2022 et 2023. À l'automne 2020, Watay Power a signalé à la commission de l'énergie de l'Ontario que les deux prochains raccordements ont été reportés de septembre 2021 et janvier 2022 au printemps/à l'été 2022.
  • Watay Power a aussi déclaré qu'ils continuent les discussions avec leur entrepreneur pour évaluer les effets de la pandémie de COVID-19 sur le calendrier, les coûts et l'exploitation et sont dans le processus de finaliser des plans, un calendrier et une estimation des coûts mis à jour, qui seront communiqués ultérieurement.

Autres sujets

Budget de 2021

  • À la lumière des leçons importantes apprises au cours de l'année dernière, le Canada investit dans :
    • Mettre fin à la COVID-19;
    • Créer des emplois et de la croissance; et
    • Une reprise résilient et inclusive.
  • À propos des investissements récents, le budget 2021 propose plus de 18 milliards de dollars pour réduire davantage les écarts entre les peuples autochtones et non autochtones, soutenir des communautés saines, sûres et prospères et promouvoir une réconciliation significative avec les Premières Nations, les Inuits et la nation métisse.
  • Plus de 15 milliards de dollars de ce montant visent les services fournis aux peuples autochtones.

Si l'on insiste sur la réponse à la COVID-19

  • Le budget 2021 continue de soutenir les communautés pendant la COVID-19 :
    • 478,1 millions de dollars pour la réponse de santé publique;
    • Un montant supplémentaire de 760,8 millions de dollars pour le Fonds de soutien et 117 millions de dollars pour le Fonds des entreprises communautaires autochtones;
    • 150,6 millions de dollars sur deux ans, pour le Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire et la Stratégie d'éducation postsecondaire des Inuits et de la nation métisse;
    • 112 millions de dollars en 2021-2022 pour continuer le soutien aux enfants des réserves pour qu'ils puissent aller à l'école en toute sécurité; et
    • 33,4 millions de dollars pour les petites et moyennes entreprises.

Si l'on insiste sur le racisme anti-Autochtone

  • Les incidences de mauvais traitements infligés aux peuples autochtones dans le domaine des soins de santé et des services de police sont inacceptables et ne seront pas ignorés.
  • Ce budget propose d'investir 126,7 millions de dollars sur trois ans pour soutenir des initiatives contre le racisme anti-autochtone dans les soins de santé au Canada. Ceci soutiendra les défenseurs des patients, les navigateurs du système de santé et la formation en sécurité culturelle pour les professionnels de la santé.
  • De plus, 103,8 millions de dollars sur cinq ans sont proposés pour améliorer la sécurité dans les communautés autochtones grâce à l'élaboration de solutions de rechange plus holistiques qui soutiennent les visions autochtones des modèles de sécurité et de bien-être communautaires.

La santé mentale

  • La santé mentale des peuples autochtones est de la plus haute importance pour le gouvernement du Canada.
  • S'appuyant sur les investissements récents de 425 millions de dollars par le biais du programme sur la santé mentale et le mieux-être, le budget 2021 propose 597,6 millions de dollars supplémentaires sur trois ans pour mettre en œuvre une approche globale du mieux-être mentale fondée sur les distinctions et dirigée par les Autochtones.
  • La stratégie renouvellera le financement du programme de soutien de la santé dans les pensionnats indiens et de la ligne de crise, stabilisera et élargira le soutien et la capacité communautaires, augmentera le traitement et la prévention de la toxicomanie et soutiendra le développement de la main-d'œuvre.

La prospérité économique

  • Pour les peuples autochtones, « reconstruire en mieux » exige plus qu'un retour à la normale.
  • Donc, le Canada s'efforce d'améliorer la résilience économique et la prospérité grâce à :
    • 6 milliards de dollars sur cinq ans, dont 388,9 millions de dollars en cours, pour soutenir l'infrastructure dans les communautés;
    • 64 millions de dollars sur trois ans pour d'entrepreneuriat autochtone; et
    • 36 millions de dollars sur trois ans pour renforcer la capacité de projets locaux d'énergie propre économiquement durables dans les collectivités des Premières nations, Inuits et Métisses et soutenir les possibilités de développement économique.

Si l'on appuie sur l'infrastructure

  • La poursuite des investissements nécessaires pour combler les écarts et réduire les inégalités dans les infrastructures communautaires fondamentales ne doit pas être reportée, même dans le contexte fiscal actuel.
  • 4,3 milliards de dollars sur quatre ans, à compter de 2021-2022, pour le Fonds sur l'infrastructure des communautés, un fonds pour soutenir les demandes immédiates, selon la priorité des partenaires autochtones.
  • 1,7 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, dont 388,9 millions de dollars en cours, pour couvrir les frais d'entretien des infrastructures communautaires dans les collectivités des Premières nations dans les réserves.

Si l'on appuie sur les soins de santé

  • Le Canada continue de s'attaquer aux défi uniques des communautés autochtones pendant la pandémie en investissant :
    • 354 millions de dollars sur cinq ans pour augmenter le nombre d'infirmières et d'autres professionnels de la santé dans les communautés des Premières Nations qui sont éloignées et isolées.
    • 107,1 millions de dollars sur trois ans pour poursuivre les efforts à transformer les services de soins de santé fournis par les communautés des Premières Nations.
    • 81,5 millions de dollars sur trois ans pour poursuivre les travaux d'élaboration et de mise en œuvre de stratégies de données fondées sur les distinctions.

Contexte

Les investissements autochtones proposés tels que décrits dans le texte du budget 2021 comprennent :

Appuyer les communautés autochtones dans la lutte contre la COVID-19

Le budget propose un financement supplémentaire de 1,2 milliard de dollars en 2021-2022 pour continuer d'appuyer la réponse à la COVID-19 dans les communautés autochtones. Ce financement se répartit ainsi :

  • un financement de 478,1 millions de dollars selon la comptabilité de caisse afin de continuer d'appuyer l'intervention de santé publique contre la COVID-19 dans les communautés autochtones, y compris le soutien à l'embauche d'infirmières, l'aide à l'isolement pour les personnes à risque et la distribution d'équipement de protection individuelle;
  • un financement supplémentaire de 760,8 millions de dollars pour le Fonds de soutien aux communautés autochtones en vue d'aider les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis, ainsi que les organismes autochtones urbains et hors réserves servant les peuples autochtones, à répondre aux besoins uniques de leurs populations pendant la pandémie de COVID-19. Ce financement permettra d'empêcher la propagation de la COVID-19, de soutenir les aînés et les membres vulnérables de la communauté, à fournir des services d'aide en santé mentale et d'intervention d'urgence, à lutter contre l'insécurité alimentaire et à soutenir les enfants.
Améliorer les résultats en matière de santé dans les communautés autochtones

Le budget propose d'investir 1,4 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et 40,6 millions par la suite, afin de maintenir des services de soins de santé essentiels pour les Premières Nations et pour les Inuits, de contribuer à la transformation des systèmes de santé des Premières Nations, et de répondre aux répercussions des changements climatiques sur la santé, y compris :

  • un financement de 774,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour maintenir des soins de haute qualité dans le cadre du Programme des services de santé non assurés, qui aide les Premières Nations et les Inuits à obtenir les soins médicaux dont ils ont besoin lorsqu'ils ne sont pas couverts ailleurs, tels que les services de santé mentale, les déplacements pour raison médicale, les médicaments, entre autres;
  • un financement de 354 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, afin d'augmenter le nombre d'employés médicaux, y compris des infirmiers, dans les communautés des Premières Nations éloignées et isolées;
  • un financement de 107,1 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin de poursuivre les efforts visant à transformer la façon dont les services de soins de santé sont conçus et offerts par les communautés des Premières Nations, en s'appuyant sur l'engagement du gouvernement d'améliorer l'accès à des soins de santé de qualité et adaptés à la culture pour les peuples autochtones;
  • un financement de 125,2 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2022-2023, afin de continuer d'appuyer les efforts menés par les communautés des Premières Nations pour avoir un accès fiable à l'eau potable et pour garantir la prestation sécuritaire de services sociaux et de santé dans les réserves;
  • un financement de 22,7 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, afin d'aider les Premières Nations et les Inuits à gérer les répercussions des changements climatiques sur la santé, notamment les difficultés d'accès aux aliments traditionnels, les phénomènes météorologiques extrêmes et les effets sur la santé mentale des jeunes.
Stratégie sur le mieux-être mental fondée sur les distinctions
  • Le budget propose un financement de 597,6 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, pour élaborer une stratégie de santé mentale et de bien-être fondée sur les distinctions avec les Premières Nations, les Inuits et la nation métisse. La stratégie renouvellera le financement du Programme de soutien en santé des pensionnats indiens et de la ligne d'écoute, qui offrent un soutien à la guérison pour les survivants de traumatismes de l'enfance et des pensionnats. Il stabilisera et élargira les mesures de soutien et la capacité communautaires, offrira un traitement et une prévention accrus de la consommation de l'usage de substances et appuiera le développement de la main-d'œuvre.
Soutenir les enfants et les familles autochtones

Pour appuyer cet important travail, le budget propose un investissement de 1 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 118,7 millions par la suite, afin d'accroître le financement du Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations. Le financement proposé :

  • augmenterait le soutien aux collectivités des Premières Nations qui ne sont pas desservies par un organisme délégué des Premières Nations proposant des activités de prévention visant à aider les enfants et les familles des Premières Nations à rester ensemble, dans leurs collectivités, par l'intermédiaire de l'Initiative sur le bien-être et la compétence des collectivités;
  • permettrait de poursuivre la mise en œuvre d'ordonnances du Tribunal canadien des droits de la personne;
  • garantirait de façon permanente que les jeunes des Premières Nations qui atteignent l'âge de la majorité reçoivent le soutien dont ils ont besoin, pendant deux années de plus, pour réussir leur transition vers l'indépendance; et
  • fournit également 73,6 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2021-2022, afin de soutenir la mise en œuvre de la Loi.

Ces investissements et la mise en œuvre de la Loi permettront d'atteindre nos objectifs communs, qui sont de reconnaître la priorité de l'intérêt supérieur de l'enfant, d'accroître le nombre de communautés exerçant leur compétence en matière de services à l'enfance et à la famille, et de réduire le nombre d'enfants placés.

Assurer une éducation de grande qualité

Le budget propose d'investir 1,2 milliard de dollars sur cinq ans, et 181,8 millions par la suite, y compris :

  • un financement de 112 millions de dollars en 2021-2022 afin d'élargir les mesures d'aide liées à la COVID-19 pour permettre aux enfants des réserves de continuer d'aller à l'école en toute sécurité, en fournissant de l'EPI aux jeunes et au personnel et des ordinateurs portables pour permettre l'apprentissage en ligne, et en augmentant le nombre d'enseignants et d'autres employés essentiels;
  • un financement de 726 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 181,8 millions de dollars par la suite afin d'améliorer les formules de financement dans des secteurs critiques comme le transport des élèves, de garantir que le financement des écoles des Premières Nations demeure prévisible d'une année à l'autre et de donner aux Premières Nations un meilleur contrôle de leur éducation en concluant davantage d'ententes régionales en matière d'éducation;
  • un financement de 350 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, afin d'élargir l'accès à l'éducation des adultes en aidant les membres des Premières Nations qui souhaitent retourner aux études dans leur communauté en vue d'obtenir leur diplôme d'études secondaires.
Appuyer l'éducation postsecondaire des Autochtones pendant la pandémie
  • Le budget propose un financement de 150,6 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, afin d'aider les étudiants autochtones par l'intermédiaire du Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire et des stratégies d'éducation postsecondaire pour les Inuits et la nation métisse. Bon nombre d'étudiants éprouvent des difficultés financières pendant la pandémie, étant donné que ce sont les jeunes qui ont subi certaines des pires pertes d'emploi. Cette mesure de soutien contribuerait à compenser les pertes des revenus dont bon nombre d'étudiants autochtones dépendent pour payer leurs frais de scolarité, leurs manuels scolaires, leur logement et leurs autres frais de subsistance. Le gouvernement fédéral sait que les jeunes ont besoin d'aide pour surmonter cette crise, afin qu'ils puissent terminer leurs études et réussir dans les domaines qu'ils ont choisis.
  • Le budget propose aussi un financement de 26,4 millions de dollars en 2021-2022, par l'intermédiaire du Programme de partenariats postsecondaires et des stratégies d'éducation postsecondaire pour les Inuits et la nation métisse, pour appuyer les établissements autochtones d'enseignement postsecondaire pendant la COVID-19.
Programme d'aide au revenu dans les réserves

Le budget propose d'investir 618,4 millions de dollars sur deux ans, pendant que les travaux se poursuivent, notamment :

  • un financement de 540 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, afin de continuer à répondre aux besoins de base et à la demande accrue des programmes, notamment à cause de la COVID-19; et
  • un financement de 78,4 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, afin de continuer de fournir des services de gestion de cas et de mesures de soutien pour aider les personnes à se trouver un emploi.
Infrastructures autochtones

Le budget propose de réaliser des investissements fondés sur les distinctions de 6,0 milliards de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 388,9 millions par la suite à l'appui des infrastructures dans les communautés autochtones, ce qui comprend :

  • un financement de 4,3 milliards de dollars sur quatre ans, à compter de 2021-2022, pour le Fonds d'infrastructure aux communautés autochtones, un fonds axé sur les distinctions qui permet de répondre aux besoins immédiats, selon la priorité établie par les partenaires autochtones, liés à des projets d'infrastructure prêts à démarrer dans les Premières Nations autonomes ou signataires de traités modernes, y compris dans les communautés Inuits et la nation métisse;
  • un financement de 1,7 milliard de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 388,9 millions par la suite, afin de couvrir les coûts de fonctionnement et d'entretien des infrastructures communautaires dans les communautés des Premières Nations dans les réserves.
Soutenir les économies autochtones

Afin d'assurer la résilience à long terme des économies autochtones, le gouvernement propose, dans le budget de 2021, d'accorder :

  • un financement de 117 millions de dollars en 2021-2022 pour renouveler le Fonds d'appui aux entreprises communautaires autochtones. Ce financement permettra aux communautés des Premières Nations, des Inuits et des nations métisses de continuer à fournir des services à leurs membres et de favoriser l'emploi par l'entremise d'entreprises et de microentreprises en propriété collective affectées par la pandémie de COVID-19;
  • un financement de 33,4 millions de dollars en 2021-2022 afin d'appuyer le régime d'emprunts en commun de l'Administration financière des Premières Nations :
    • un financement de 32,5 millions de dollars pour mettre sur pied un fonds d'urgence de l'Administration financière des Premières Nations afin d'offrir une aide financière remboursable aux membres emprunteurs aux prises avec des difficultés à cause de la pandémie ou de futurs chocs économiques à grande échelle, et
    • un financement de 925 000 $ afin d'aider l'Administration financière des Premières Nations à lancer un programme de papier commercial qui fera baisser les taux d'intérêt pour les emprunteurs des Premières Nations et leur permettra d'obtenir de prêts dans des conditions plus favorables.
Soutenir les entrepreneurs autochtones
  • Le budget propose d'investir 42 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin d'élargir le Programme d'entrepreneuriat autochtone. Cela soutiendra directement les entreprises dirigées par des Autochtones et aidera les communautés autochtones à générer de la richesse en améliorant l'accès aux capitaux et les possibilités d'affaires pour ces entreprises.
  • Le budget propose également de fournir un financement de 2,4 millions de dollars en 2021-2022 à l'Association touristique autochtone du Canada afin d'aider l'industrie du tourisme autochtone à se reconstruire et à se remettre des répercussions de la COVID-19.
  • Le budget propose d'investir 22 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin de soutenir l'initiative pour les femmes autochtones en entrepreneuriat de l'Association nationale des sociétés autochtones de financement (ANSAF) en fournissant les outils, les services et les ressources requis pour augmenter le nombre de femmes entrepreneures. Ce financement aiderait l'ANSAF à atteindre son objectif qui consiste à augmenter de 50 % le nombre de femmes entrepreneures autochtones qui accèdent à un financement par l'intermédiaire d'institutions financières autochtones.
Obtenir les capitaux pour les investissements Communautaires
  • Le budget 2021 annonce l'intention du gouvernement de modifier les lois et les règlements afin d'élargir les types de revenus que les Premières Nations peuvent utiliser pour garantir leurs emprunts auprès de l'Administration financière des Premières Nations, notamment afin d'inclure les revenus issus de la taxe sur les produits et services des Premières Nations et de la taxe de vente des Premières Nations.
Restructurer la politique sur les ajouts aux réserves
  • Le budget propose un financement de 43 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin de travailler avec des partenaires autochtones et d'autres parties intéressées à la refonte de la Politique sur les ajouts aux réserves du gouvernement fédéral et d'accélérer les travaux sur les demandes existantes présentées par des Premières Nations de partout au pays.
Réagir à la tragédie des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées

Le budget propose d'investir un montant additionnel de 2,2 milliards de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 160,9 millions par la suite pour bâtir une société plus sûre, plus forte et plus inclusive.

  • Culture
    • Le budget propose d'accorder un financement de 275 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 2 millions de dollars par la suite, à Patrimoine canadien afin de soutenir les efforts déployés par les peoples autochtones pour se réapproprier, revitaliser et renforcer les langues autochtones en tant que fondement de leur culture, de leur identité et de leur sentiment d'appartenance. Ce financement appuiera diverses initiatives telles que les camps linguistiques et culturels, les programmes de mentor apprenti et l'élaboration de ressources et de documentation sur les langues autochtones.
    • Le budget propose d'accorder 14,9 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2021-2022, à Bibliothèque et Archives Canada, afin d'appuyer la conservation du patrimoine autochtone. Ainsi, les femmes, les filles, les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones et l'ensemble de la population canadienne auront un accès significatif à leurs cultures et à leurs langues.
    • Le budget propose un financement de 108,8 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, pour rétablir et revitaliser les espaces culturels autochtones. Un espace dédié et permanent pour transmettre la culture est un élément clé de la création d'identités autochtones fortes. La création d'espaces culturels qui incluent les femmes, les filles et les personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones contribuera à faire entendre leur voix dans la prise de décisions. Cette proposition fait suite au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui demande que toutes les femmes, filles et personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones aient accès sûr, sans obstacle, permanent et significatif à leur culture et à leur langue.
    • Le budget propose d'accorder 40,1 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, à Patrimoine canadien pour appuyer le Bureau de l'écran autochtone et ainsi veiller à ce que Autochtones puissent raconter leur propre histoire et s'identifier à des récits portés à l'écran.
    • Le budget propose un financement de 14,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 2,9 millions par la suite, pour assurer aux femmes et aux filles autochtones l'accès à des activités sportives significatives dans le cadre du programme Sport au service du développement social dans les communautés autochtones.
  • Santé et mieux-être
    • Le budget propose un financement de 126,7 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, pour prendre des mesures afin de rendre les systèmes de santé exempts de racisme de discrimination, et d'assurer que les Autochtones y sont respectés et protégés. Ce financement appuiera les défenseurs des droits des patients et les accompagnateurs dans les systèmes de santé, et permettra de donner de la formation sur la sécurité culturelle au corps médical.
    • Le budget propose également un investissement de 12,5 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 2,5 millions par la suite, afin d'appuyer le bien-être des familles et des survivants grâce à des programmes axés sur des projets en collaboration avec le Cercle national des familles et des survivants.
  • Sécurité et sûreté humaines
    • Le budget propose un financement de 861 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 145 millions de dollars par la suite, afin de soutenir des services de police et de sécurité communautaire adaptés à la culture dans les communautés autochtones. Cette somme comprend :
      • un financement de 43,7 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, afin d'élaborer conjointement un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations, qui les reconnaît comme un service essentiel;
      • un financement de 540,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 126,8 millions par la suite, afin de soutenir les communautés autochtones qui reçoivent actuellement des services dans le cadre du Programme des services de police des Premières Nations et d'élargir le programme à d'autres communautés autochtones;
      • un financement de 108,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour des travaux de réparation, de rénovation et de remplacement dans les installations de police des communautés Inuits et des Premières Nations;
      • un financement de 64,6 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 18,1 millions par la suite, afin d'améliorer les stratégies de prévention de la criminalité dirigées par les communautés autochtones et les services de sécurité communautaire;
      • un financement de 103,8 millions sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour la nouvelle initiative pour des communautés autochtones plus sûres, qui aidera les collectivités à de doter de modèles plus holistiques de sécurité et de bien-être collectifs;
      • un nouveau plan d'action national pour mettre fin à la violence fondée sur le genre, dont 55 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, au ministère des Femmes et de l'Égalité des genres pour renforcer la capacité des femmes autochtones et des organismes de défense des intérêts des personnes 2ELGBTQQIA+ d'offrir des programmes de prévention de la violence fondée sur le sexe pour à s'attaquer aux causes profondes de la violence faite aux femmes, aux filles et aux personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones.
  • Justice
    • Le budget propose un financement de 74,8 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022 pour améliorer l'accès à la justice pour les Autochtones et soutenir l'élaboration d'une stratégie de justice autochtone en vue de lutter contre la discrimination systémique et la surreprésentation des Autochtones dans le système de justice. Cette somme comprend :
      • un financement de 27,1 millions de dollars au ministère de la Justice pour aider les familles autochtones à s'orienter dans le système de justice familiale et à accéder aux services communautaires de médiation familiale;
      • un financement de 24,2 millions de dollars au ministère de la Justice pour appuyer la consultation des communautés et des organisations autochtones sur l'élaboration de lois et d'initiatives visant à éliminer les obstacles systémiques dans le système de justice pénale, y compris la collaboration pour élaborer une stratégie de justice autochtone;
      • un financement de 23,5 millions de dollars au Service des poursuites pénales du Canada afin d'accroître la capacité de poursuites dans les territoires pour aider les victimes de violence.
  • Collaborer avec les partenaires
    • Le budget propose un financement de 36,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 8,6 millions par la suite à Relations Couronne Autochtones et Affaires du Nord Canada afin d'accroître le soutien des organismes au service des femmes et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones, ce qui garantira l'inclusion des voix et des points de vue des femmes et des personnes 2ELGBTQQIA+ autochtones dans tous les aspects des processus décisionnels qui touchent leur vie. Cette proposition répond directement à l'Appel à la justice 1.8 de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, qui enjoint les gouvernements à assurer un financement de base et durable aux organisations nationales, régionales et locales de défense des intérêts des femmes et des 2ELGBTQQIA+ autochtones.
    • Le budget propose également un financement de 20,3 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, afin de collaborer avec les partenaires autochtones pour veiller à ce que des mécanismes de suivi appropriés soient mis en place afin de mesurer les progrès et de responsabiliser le gouvernement, aujourd'hui et à l'avenir
Adopter une loi de mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peoples autochtones
  • Le budget propose un financement de 31,5 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, pour appuyer l'élaboration conjointe d'un plan d'action avec les partenaires autochtones afin de mettre en œuvre ce projet de loi et d'atteindre les objectifs de la Déclaration. Ce processus favorisera l'autodétermination des Autochtones et renforcera les relations de nation à nation, des Inuits avec le Couronne et de gouvernement à gouvernement.
Bonifier le financement des subventions sur 10 ans
  • Le budget propose un financement de 2,7 milliards de dollars sur dix ans, à compter de 2021-2022, pour que le financement des programmes et des services essentiels qui reposent sur les subventions décennales tienne compte des principaux facteurs d'augmentation des prix. L'augmentation sera fondée sur l'inflation et proportionnelle à la population de chaque collectivité, mais une croissance annuelle d'au moins 2 % sera prévue pour s'assurer que les Premières Nations qui participent au programme de subvention reçoivent un financement stable et prévisible. Cette mesure viendra renforcer la capacité des communautés de concevoir et de fournir des services d'une manière qui tient compte des priorités communautaires.
Appuyer la gouvernance et les capacités autochtones
  • Le budget propose un financement de 104,8 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2021-2022, pour appuyer la capacité administrative des gouvernements des Premières Nations et d'autres organismes qui fournissent des programmes et des services essentiels.
  • Le budget propose un financement de 151,4 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, pour apporter un soutien global aux Premières Nations dont les besoins en matière de développement communautaire sont les plus grands.
Faire progresser le règlement de revendications particulières
  • Le processus de règlement de revendications particulières contribue à réparer les torts commis dans le passé et vise à répondre aux griefs de longue date des Premières Nations dans le cadre de règlements négociés. Le Canada poursuit ses consultations visant à élaborer conjointement des réformes du programme. Le gouvernement propose, dans le budget de 2021, de renouveler le Fonds de règlement des revendications particulières en 2022-2023 afin de verser rapidement le paiement des règlements négociés sur les revendications particulières pendant que ces travaux se poursuivent.
Commémorer les séquelles des pensionnats indiens
  • Le budget propose un financement de 13,4 millions de dollars sur cinq ans, et 2,4 millions par la suite, à Patrimoine canadien pour des événements destinés à rappeler l'histoire et les séquelles des pensionnats, et à rendre hommage aux survivants, à leur famille et à leurs communautés, et pour appuyer les activités et les commémorations pendant la Journée nationale de vérité et de réconciliation qui est également proposée.
Appuyer les stratégies relatives aux données dirigées par les Autochtones
  • Le budget propose d'investir 73,5 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin de poursuivre les travaux d'élaboration et de mise en œuvre d'une stratégie nationale de gouvernance des données des Premières Nations.
  • Le budget propose d'investir 8 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2021-2022, afin de renforcer les capacités des Inuits et de la nation métisse en matière de données de base et d'élaborer des stratégies relatives aux données fondées sur les distinctions pour les Inuits et la nation métisse.
Consulter les peuples autochtones
  • Le budget propose un financement de 50 millions de dollars sur cinq ans, à compter de 2021-2022, et de 10 millions par la suite, afin de renouveler et de rendre permanent un financement exclusif pour les activités de consultation et d'élaboration de politiques.
Soutenir l'autodétermination au moyen d'accords fiscaux
  • Dans le budget de 2021, le gouvernement annonce qu'il compte s'associer aux gouvernements et aux organismes autochtones qui le souhaitent afin d'élaborer un cadre pour la négociation d'accords qui permettraient aux gouvernements autochtones intéressés de mettre en œuvre une taxe de vente sur le carburant, l'alcool, le tabac et le cannabis dans leurs réserves ou terres visées par règlement dans leurs réserves ou sur leurs terres qui leur ont été octroyées dans le cadre d'un règlement.

Diminution des écarts socioéconomiques entre les peuples autochtones

  • Le gouvernement du Canada s'est engagé à réduire l'écart socioéconomique entre les Autochtones et les non-Autochtones au Canada.
  • Dans les quatre budgets fédéraux de 2016 à 2019, d'importants nouveaux investissements totalisant plus de 21 milliards de dollars ont été engagés pour aider à combler les écarts socioéconomiques et de santé entre les collectivités autochtones et non autochtones.
  • En s'appuyant sur ces investissements importants, le budget 2021 propose plus de 18 milliards de dollars pour réduire davantage les écarts entre les peuples autochtones et non autochtones, soutenir des communautés saines, sûres et prospères et promouvoir une réconciliation significative avec les Premières Nations, les Inuits et la nation métisse.
  • Le gouvernement du Canada continue de prendre des mesures pour améliorer la qualité et la disponibilité des données sur les populations autochtones afin que les écarts socioéconomiques entre les populations autochtones et non autochtones puissent être mesurés de façon fiable et exhaustive.

Les lacunes socioéconomiques pour les peuples autochtones

  • Au cours des six dernières années, ce gouvernement a pris de nombreuses mesures et fait des investissements sans précédent dans les communautés autochtones pour combler les écarts de résultats socio-économiques entre les peuples autochtones et les Canadiens non autochtones.
  • Cela comprend l'établissement d'un mandat législatif pour que Services aux Autochtones Canada tienne compte des écarts socioéconomiques qui persistent entre les Autochtones et les autres Canadiens.
  • Dans le cadre de ce mandat légiféré, Services aux Autochtones Canada rend compte au Parlement chaque année des progrès réalisés pour combler les écarts socioéconomiques qui persistent entre les Canadiens autochtones et non autochtones.

Les lacunes dans les données autochtones

  • En raison des limites des données, il peut être difficile de suivre les progrès en cours dans la réduction des écarts socio-économiques entre les peuples autochtones et non autochtones au Canada.
  • Nous prenons des mesures actives pour remédier aux limites actuelles des données en finançant la recherche; en recueillant de nouvelles données à la fois dans les réserves et hors des réserves; en partageant les données sous la garde fédérale avec les partenaires autochtones, les provinces et les territoires; et en améliorant la capacité de gouvernance des données des Premières Nations, des Inuits et des Métis.

La COVID-19

  • Ce gouvernement reconnaît également que les collectivités autochtones et nordiques font face à des défis uniques pour répondre à la pandémie actuelle, ce qui peut aggraver les écarts socioéconomiques.
  • À ce jour, ce gouvernement a engagé près de 4 milliards de dollars pour aider les communautés autochtones et nordiques à lutter contre la propagation du virus, à vacciner leurs membres et à faciliter la reprise économique de leurs communautés.
  • Le budget 2021 continue de soutenir les communautés pendant la COVID-19 :
    • 478,1 millions de dollars pour la réponse de santé publique;
    • Un montant supplémentaire de 760,8 millions de dollars pour le Fonds de soutien et 117 millions de dollars pour le Fonds des entreprises communautaires autochtones;
    • 150,6 millions de dollars sur deux ans, pour le Programme de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire et la Stratégie d'éducation postsecondaire des Inuits et de la nation métisse;
    • 112 millions de dollars en 2021-2022 pour continuer le soutien aux enfants des réserves pour qu'ils puissent aller à l'école en toute sécurité; et,
    • 33,4 millions de dollars pour les petites et moyennes entreprises.

Investissements : eau

  • Grâce à des investissements historiques depuis 2016, le gouvernement du Canada a pris des engagements de 4,27 milliards de dollars envers les Premières Nations pour construire et réparer les infrastructures d'aqueduc et d'égout et pour soutenir la gestion et l'entretien efficaces des réseaux d'aqueduc dans les réserves.
  • Avec les investissements combinés effectués dans le cadre du budget de 2019 et de l'Énoncé économique de l'automne 2020, d'ici 2025, le gouvernement du Canada augmentera le financement annuel qu'il fournit pour soutenir le fonctionnement et l'entretien des eaux et des eaux usées systèmes sur une base permanente de près de quatre fois.

Les investissements par budget

  • Le budget de 2016 a prévu 1,83 milliard de dollars pour améliorer l'infrastructure d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les réserves, veiller au fonctionnement et à l'entretien adéquats des installations et renforcer les capacités par une formation améliorée des opérateurs des systèmes d'approvisionnement en eau dans les communautés des Premières Nations.
  • Le budget de 2017 a fourni 49,1 millions de dollars sur trois ans, à compter de 2018-2019, pour améliorer l'infrastructure d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les réserves.
  • Le budget de 2018 a prévu 172,6 millions de dollars pour améliorer l'accès à une eau potable fiable dans les réserves. Ce budget a également prévu un soutien à la réparation des systèmes d'approvisionnement en eau qui représentent un risque élevé, aux projets de recrutement, de formation et de maintien des effectifs, et à la mise sur pied de modèles novateurs de prestation des services dirigés par les Premières Nations.
  • Le budget de 2019 a réservé 739 millions de dollars sur cinq ans, ce qui comprend : 133,4 millions de dollars sur deux ans, à compter de 2019-2020, pour soutenir la réalisation de réparations urgentes aux systèmes d'approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées vulnérables; 605,6 millions de dollars sur quatre ans, à compter de 2020-2021, et 184,9 millions de dollars par année par la suite, pour soutenir le fonctionnement et l'entretien de l'infrastructure de l'approvisionnement en eau et du traitement des eaux usées dans les communautés des Premières Nations.
  • Dans le cadre de l'Énoncé économique de l'automne 2020, un montant supplémentaire de 1,5 milliard de dollars a été annoncé pour aider à respecter l'engagement du gouvernement du Canada à l'égard de l'eau potable propre dans les collectivités des Premières Nations. Le financement comprend :
    • 616,3 millions de dollars sur six ans, et 114,1 millions de dollars par année par la suite, pour accroître le soutien fourni pour le fonctionnement et l'entretien des infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les réserves;
    • 553,4 millions de dollars pour continuer de financer les infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les réserves afin d'éviter que de futurs avis concernant la qualité de l'eau potable ne se produisent; et
    • 309,8 millions de dollars pour soutenir et accélérer les travaux en cours pour lever tous les avis à long terme sur l'eau potable sur les réseaux publics dans les réserves en aidant à répondre aux retards du projet, y compris ceux dus au COVID-19.
  • De plus, le budget 2021 prévoit 4,3 milliards de dollars sur une période de quatre ans afin de supporter des projets d'infrastructures dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis et 1,7 milliard de dollars sur une période de cinq ans avec plus de 388,9 millions de dollars en financement continu avec de couvrir les coûts de fonctionnement et d'entretien des infrastructures communautaires dans les communautés Premières Nations sur les réserves.

Les dépenses historiques consacrées aux infrastructures d'eau et de traitement des eaux usées

  • Les budgets 2016, 2017, 2018 et 2019 et l'Énoncé économique de l'automne 2020 ont fait des investissements historiques dans les infrastructures d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées des Premières Nations.
  • Entre 2010-2011 et 2019-2020, un total de 2,92 milliards de dollars a été investi dans l'amélioration des infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les collectivités des Premières Nations. Ce montant reflète le financement ministériel ciblé et permanent.
  • En 2010-2011, le Ministère a investi 250 millions de dollars dans l'amélioration des infrastructures d'aqueduc et d'égout; grâce à des investissements historiques, ce montant est passé à environ 490 millions de dollars par an.
  • Entre 2010-2011 et 2019-2020, un total de 1,39 milliard de dollars a été fourni pour soutenir le fonctionnement et l'entretien des infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les réserves.
  • Bien que le financement pour le fonctionnement et l'entretien ait augmenté chaque année au cours de cette période, des augmentations importantes du soutien financier pour le fonctionnement et l'entretien par le biais du budget de 2019 et de l'Énoncé économique de l'automne 2020 ont seulement commencé à avoir des répercussions au cours du dernier exercice.

Les projets axés sur l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux usées

  • En date du 31 décembre 2020, plus de 1,82 milliard de dollars en fonds ciblés ont été investis pour appuyer 694 projets axés sur l'approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées, dont 393 sont terminés et 301 sont en cours.
  • Ces projets desservent 463 000 personnes dans 581 collectivités des Premières Nations.
  • Parmi les 694 projets axés sur l'approvisionnement en eau potable et le traitement des eaux, 535 projets portent sur de nouvelles usines de traitement de l'eau et des eaux usées et des bassins d'épuration, et sur la rénovation et la modernisation de systèmes de traitement de l'eau et des eaux usées.

Contexte

Tableau 1 — Dépenses annuelles pour les infrastructures d'approvisionnement en eau potable et de traitement des eaux usées (dépenses en capital) 2010-2011 à 2019-2020
Bénéficiaire Financement 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 Total
Premières Nations * Permanent 61 827 670,29 72 205 916,93 55 792 772,69 57 038 964,73 65 941 986,53 106 973 733,86 71 905 759,37 52 343 570,64 85 065 294,34 109 211 391,27 738 307 060,65
Ciblé 188 639 798,19 101 967 591,53 103 614 415,89 88 989 645,45 109 641 751,53 110 607 111,18 247 461 197,37 446 351 187,24 406 381 994,10 380 658 819,78 2 184 313 512,26
Premières Nations et autres bénéficiaires admissibles Services votés et ciblés 250 467 468,48 174 173 508,46 159 407 188,58 146 028 610,18 175 583 738,06 217 580 845,04 319 366 956,74 498 694 757,88 491 447 288,44 489 870 211,05 2 922 620 572,91
* Comprend les Premières Nations et les autres bénéficiaires admissibles.
Table 2 — Dépenses annuelles pour le fonctionnement et l'entretien pour l'eau potable et les eaux usées (F&E) 2010-2011 à 2019-2020
Bénéficiaire Financement 2010-2011 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 Total
Premières Nations * Permanent 78 211 738,50 76 874 555,32 77 308 682,80 81 477 619,00 84 794 429,00 86 936 365,96 105 902 806,50 106 844 409,53 109 092 414,50 96 180 044,66 903 623 065,77
Ciblé 47 921 600,36 50 360 415,02 54 850 232,62 58 282 210,24 56 606 457,45 54 395 622,00 27 088 809,97 42 697 076,90 50 555 134,65 43 238 938,07 485 996 497,28
Premières Nations et autres bénéficiaires admissibles Services votés et ciblés 126 133 338,86 127 234 970,34 132 158 915,42 139 759 829,24 141 400 886,45 141 331 987,96 132 991 616,47 149 541 486,43 159 647 549,15 139 418 982,73 1 389 619 563,05
* Comprend les Premières Nations et les autres bénéficiaires admissibles.

Remarque — Les niveaux de financement ont diminué en 2019-2020, car une partie du financement est maintenant fournie aux Premières Nations dans le cadre des subventions de la nouvelle relation financière (RFN) / subvention de 10 ans.

Réponses et recommandations du BVG — l'eau

  • Veiller à ce que les Premières Nations vivant dans les réserves aient accès à une eau potable salubre est une priorité absolue du Gouvernement du Canada.
  • Le ministère accueille favorablement le rapport sur l'importante question de l'eau potable salubre dans les collectivités des Premières Nations.
  • Chacune des cinq recommandations énoncées dans le rapport est conforme aux mesures prises par le gouvernement du Canada pour s'assurer que chaque collectivité des Premières Nations ait accès à l'eau potable.
  • Le gouvernement du Canada continue de travailler de concert avec ses partenaires des Premières Nations pour améliorer l'infrastructure de l'eau dans les réserves et favoriser l'accès à une eau potable salubre.

La manière dont les recommandations du rapport sont traitées

  • Depuis novembre 2015, 106 avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme touchant des systèmes publics dans les réserves ont été levés. Des projets sont en cours dans 33 collectivités pour résoudre les 52 avis toujours en vigueur.
  • Lorsque des solutions provisoires ont été mises en place pour fournir plus tôt de l'eau potable aux collectivités, des solutions à long terme sont mises en œuvre dans chaque collectivité pour répondre à leurs besoins en eau à long terme.
  • Les budgets 2016, 2017, 2018 et 2019, et l'Énoncé économique de l'automne de 2020, ont fait des investissements historiques dans les infrastructures d'aqueduc et d'égout des Premières Nations.
  • De plus, le budget 2021 prévoit 4,3 milliards de dollars sur une période de quatre ans afin de supporter des projets d'infrastructures dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis et 1,7 milliards de dollars sur une période de cinq ans avec plus de 388,9 millions de dollars en financement continu avec de couvrir les coûts de fonctionnement et d'entretien des infrastructures communautaires dans les communautés Premières Nations sur les réserves.
  • Avec le soutien du gouvernement du Canada, les Premières Nations ont remplacé ou rénové les infrastructures d'aqueduc et d'égout, renforcé la capacité en formant des opérateurs, levé des avis à long terme sur l'eau potable et empêché les avis à court terme de devenir à long terme.
  • Les Premières Nations ont utilisé le financement gouvernemental pour lancer 694 projets d'aqueduc et d'égout, dont 99 nouvelles usines de traitement des eaux et des eaux usées et de bassins d'épuration, et 436 projets pour rénover ou moderniser l'infrastructure existante.
  • Le gouvernement du Canada continue également de collaborer avec l'Assemblée des Premières Nations et d'autres partenaires pour élaborer un cadre législatif répondant aux préoccupations de l'actuelle Loi sur la salubrité de l'eau potable pour les Premières Nations.

La résolution des avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme

  • Le gouvernement du Canada demeure ferme dans son engagement à mettre fin à tous les avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme touchant des systèmes publics dans les réserves.
  • Tel qu'annoncé le 2 décembre 2020, les fonds supplémentaires comprennent 309,8 millions de dollars pour poursuivre les travaux visant à lever tous les avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme touchant des systèmes publics dans les réserves.
  • Depuis novembre 2015, les Premières Nations, avec le soutien de SAC, ont levé 106 avis à long terme.
  • Des projets sont actuellement en cours dans 33 collectivités pour résoudre les 52 avis à long terme toujours en vigueur, et le gouvernement s'est engagé à mettre au point des solutions à long terme là où des solutions provisoires ont été utilisées pour fournir plus rapidement de l'eau potable aux communautés.

Les solutions pour un accès continu à de l'eau potable salubre

  • Le Ministère continue d'appuyer les mesures à long terme pour s'assurer que les Premières Nations ont un accès continu à de l'eau potable salubre.
  • Les budgets depuis 2016 consacrent des fonds aux collectivités des Premières nations pour un financement stable à long terme, y compris des fonds pour former les exploitants de réseaux d'aqueduc et d'égout, dans le but de maintenir les compétences dans leurs collectivités.
  • Chaque année, SAC consacre environ 15 millions de dollars à la formation des opérateurs de l'eau et des eaux usées des Premières Nations.
  • Le gouvernement du Canada travaille en étroite collaboration avec les communautés des Premières Nations afin de s'assurer qu'elles disposent des ressources dont elles ont besoin pour exploiter les réseaux d'aqueduc et garantir que tout le monde a accès à de l'eau potable salubre dans les réserves.
  • Le gouvernement continue d'appuyer le processus d'engagement dirigé par les Premières Nations pour l'élaboration conjointe d'une stratégie à long terme visant à garantir la durabilité des réseaux d'eau potable.

La manière d'identifier et d'aborder les défaillances des systèmes d'eau pour éviter les avis récurrents

  • Le gouvernement du Canada travaille avec les Premières Nations pour effectuer des inspections du rendement des systèmes d'aqueduc annuellement et des évaluations de l'état des actifs tous les trois ans pour identifier les lacunes, y compris l'expansion du processus prolongé pour l'évaluation de l'état des biens pour mieux appuyer les besoins au fonctionnement et à l'entretien et la mise à niveau. D'après ces évaluations, SAC continue de travailler de manière proactive avec les collectivités pour corriger ces lacunes et prévenir les avis récurrents.
  • Le 2 décembre 2020, des investissements supplémentaires ont été annoncés pour accroitre le soutien à l'exploitation et à l'entretien des réseaux d'aqueduc, permettant aux Premières Nations de mieux soutenir leurs infrastructures.
  • Le gouvernement du Canada appuie la formation et le maintien en poste des opérateurs et de travailler avec des partenaires pour accroître le renforcement des capacités et le soutien aux opérateurs pour les Premières Nations.
  • Le ministère appuie le processus d'engagement dirigé par les Premières Nations pour l'élaboration d'une stratégie à long terme visant à garantir la durabilité des réseaux d'eau potable.
  • SAC appuie l'élaboration d'une approche de gestion des actifs plus holistique qui permet de meilleures prévisions et la capacité de rendre compte des futurs investissements dans les infrastructures tout en s'engageant dans la réforme des politiques d'exploitation et d'entretien.

Les investissements pour soutenir le fonctionnement et l'entretien

  • Dans le cadre du budget de 2019, le gouvernement du Canada a investi 605,6 millions de dollars sur quatre ans, et 184,9 millions de dollars par année par la suite, pour soutenir le fonctionnement et l'entretien des actifs communautaires des Premières Nations en matière d'eau et d'égout.
  • Le 2 décembre 2020, un montant supplémentaire de 1,5 milliard de dollars a été annoncé, dont 616,3 millions de dollars sur six ans et 114,1 millions de dollars par année par la suite, pour accroître le soutien au fonctionnement et à l'entretien des infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les réserves.
  • Ces fonds permettront aux Premières Nations de mieux retenir les opérateurs d'eau qualifiés dans leurs collectivités, notamment en améliorant les salaires, selon les priorités des collectivités.
  • Ces fonds permettront aussi de stabiliser le financement des programmes de soutien des opérateurs par moyen d'établir les accords de financement pluriannuel.
  • Une nouvelle politique d'exploitation et d'entretien est en cours d'élaboration avec les Premières Nations afin de garantir que les collectivités reçoivent un financement suffisant pour exploiter et entretenir les infrastructures d'eau potable.

L'élaboration et la mise en œuvre d'un régime de réglementation pour l'eau potable salubre dans les collectivités des Premières Nations

  • Un nouveau cadre législatif pour l'eau potable salubre dans les communautés des Premières Nations est en cours d'élaboration en partenariat avec l'Assemblée des Premières Nations.
  • Les meilleurs efforts seront faits pour présenter cette nouvelle loi qui soutiendra l'eau potable salubre dans les communautés des Premières Nations.

Eaux potables et usées

  • Tous les canadiens et canadiennes devraient avoir accès à de l'eau potable salubre.
  • En date du 31 décembre 2020, plus de 1,82 milliard de dollars en fonds ciblés ont été investis pour appuyer 694 projets axés sur l'approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées, dont 393 sont terminés et 301 sont en cours. Ces projets desservent 463 000 personnes dans 581 collectivités des Premières Nations.
  • Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais les résultats obtenus sont encourageants. En fait, avec le soutien de SAC, les Premières Nations ont levé 106 avis à long terme sur la qualité de l'eau potable jusqu'à maintenant.

Les nouveaux investissements en eau potable dans les collectivités des Premières Nations

  • SAC travaille en partenariat avec les Premières Nations afin d'améliorer l'accès à l'eau potable et mettre fin aux avis à long terme sur la qualité de l'eau potable touchant des systèmes publics dans les réserves.
  • Depuis 2016 et jusqu'en 2021, le gouvernement du Canada prévoit 2,79 milliards de dollars pour soutenir la salubrité de l'eau potable et le traitement des eaux usées dans les réserves.
  • Le 30 novembre 2020, un montant supplémentaire de 1,5 milliard de dollars a été annoncé pour aider à respecter l'engagement du gouvernement du Canada envers l'eau potable salubre dans les collectivités des Premières Nations.
  • Avec ces nouveaux investissements combinés, d'ici 2025, le gouvernement du Canada augmentera de près de quatre fois le financement annuel qu'il fournit pour soutenir le fonctionnement et l'entretien des réseaux d'aqueduc et d'égout sur une base permanente.
  • De plus, le budget 2021 prévoit 4,3 $ milliards sur une période de quatre ans afin de supporter des projets d'infrastructures dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis et 1,7 $ milliard sur une période de cinq ans avec plus de 388,9 $ millions en financement continu avec de couvrir les coûts de fonctionnement et d'entretien des infrastructures communautaires dans les communautés Premières Nations sur les réserves.

La COVID-19 et les échéances pour les avis sur la qualité de l'eau potable

  • Il reste encore beaucoup de travail à faire, mais les résultats obtenus sont encourageants. En fait, jusqu'à présent et avec le soutien de SAC, les Premières Nations ont levé 106 avis à long terme sur la qualité de l'eau potable.
  • Nous fournissons également des investissements durables pour prévenir les avis à court terme, élargir les systèmes de distribution, renforcer les capacités des opérateurs d'eau locaux et les fidéliser, et appuyer des systèmes de contrôle et des tests réguliers.
  • À ce jour, grâce à ces investissements, les Premières Nations ont levé 179 avis à court terme, évitant qu'ils ne deviennent des avis à long terme.
  • Nous demeurons cependant déterminés à mettre fin à tous les avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme touchant des systèmes publics dans les réserves.

Les enjeux relatifs à l'eau autre que ce qui a trait aux avis sur la qualité de l'eau potable à long terme

  • Les Premières Nations sont propriétaires de leurs réseaux d'aqueduc et d'égout et sont responsables de leur fonctionnement et de leur entretien quotidiens.
  • SAC fournit des investissements durables pour prévenir les avis à court terme, élargir les systèmes de distribution, renforcer les capacités des opérateurs d'eau locaux et les fidéliser, et appuyer des systèmes de contrôle et des tests réguliers.
  • SAC sait que son plan produit des résultats et continuera à travailler avec les Premières Nations pour améliorer l'accès à de l'eau potable dans les réserves.

La formation et la certification des opérateurs en eau

  • SAC sait qu'un entretien régulier et approprié est essentiel pour garantir l'accès à des systèmes d'approvisionnement en eau fonctionnant correctement.
  • Les budgets de 2016 et 2018 ont consacré des fonds pour aider les collectivités des Premières Nations à former des opérateurs de réseaux d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans le but de retenir les compétences dans leurs collectivités.
  • Chaque année, SAC consacre environ 15 million de dollars afin de d'offrir un soutien à la formation des opérateurs de réseaux d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les Premières Nations, y compris dans le cadre du Programme de formation itinérante.
  • SAC collabore étroitement avec les collectivités des Premières Nations pour s'assurer qu'elles disposent des ressources dont elles ont besoin pour faire fonctionner des réseaux d'approvisionnement en eau afin que tous aient accès à de l'eau potable salubre dans les réserves.

Les avis à court terme sur la qualité de l'eau potable

  • SAC sait que les besoins en eau sont dynamiques et que des avis à court terme peuvent survenir pour diverses raisons, telles que des bris de conduites d'eau, des pannes d'équipement, l'entretien ou des problèmes météorologiques.
  • Le budget de 2019 prévoit 739 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans pour appuyer les efforts continus visant à éliminer et à prévenir les avis sur la qualité de l'eau potable à long terme.
  • Bien que la plupart de ces situations soient résolues rapidement par les opérateurs communautaires, SAC continue de travailler en étroite collaboration avec les communautés qui ont besoin de soutien.

Le plomb dans l'eau potable

  • Depuis 2003, SAC a soutenu la surveillance de la teneur en plomb dans les réseaux d'eau potable des collectivités des Premières Nations au sud du 60e parallèle.
  • En mars 2019, Santé Canada a publié une recommandation révisée en matière de plomb dans l'eau potable. Toutes les régions ont commencé à mettre en œuvre cette mesure de surveillance améliorée.
  • Cette amélioration comprend l'analyse de l'eau à chaque fontaine d'eau potable ou robinet d'eau froide où l'eau est utilisée pour la consommation ou la préparation des aliments dans les établissements pour enfants.

COVID-19 et eau potable

  • SAC collabore avec les collectivités afin de minimiser les répercussions de la COVID-19 sur la provision continue d'une eau potable salubre.
  • SAC maintient les communications avec toutes les collectivités et des plans d'urgence sont établis à l'appui des services continus en matière d'eau potable et d'eaux usées tout au long de la pandémie.
  • Un soutien d'urgence pour les opérations de système demeure disponible aux collectivités des Premières Nations, y compris par l'entremise du Programme de formation itinérante. Le financement pour le programme de Fonctionnement et entretien continue également d'être affecté aux collectivités des Premières Nations à l'appui des opérations efficaces de l'eau potable.
  • Des spécialistes de la santé publique environnementale continuent de travailler directement avec les Premières Nations en les aidant à assurer la surveillance de la qualité de l'eau potable, notamment par l'apport de conseils et d'une orientation du point de vue de la santé publique.
  • Ces mesures incluent le soutien au rôle des surveillants communautaires en matière d'eau afin d'assurer la santé des gens de leurs collectivités dans le cadre d'une surveillance constante des provisions d'eau potable et d'une notification immédiate de tout échantillon insatisfaisant.
  • SAC continuera à travailler en étroite collaboration avec les collectivités individuelles et ses partenaires pour coordonner les ressources et pour garder les collectivités en sécurité.

La COVID-19 et les avis concernant la qualité de l'eau potable

  • Lorsqu'un avis concernant la qualité de l'eau potable ou un avis de ne pas consommer l'eau est émis, l'eau du robinet peut tout de même être utilisée pour se laver les mains avec du savon et pour toute hygiène personnelle.
  • Si un avis de ne pas consommer l'eau est en place, de l'eau embouteillée avec du savon ou un désinfectant pour les mains avec un taux d'alcool minimum de 60 % devrait être utilisé pour se laver les mains.
  • Des lettres ont été envoyées aux collectivités des Premières Nations faisant actuellement l'objet d'un avis concernant la qualité de l'eau potable. Pour ces collectivités, SAC fourni des provisions, comme des bouteilles d'eau et du désinfectant pour les mains lorsque cela s'avère nécessaire.

Contexte

Services aux Autochtones Canada collabore pleinement avec des collectivités de Premières Nations, y compris des conseillers techniques et leaders des Premières Nations, pour appuyer des approches durables dirigées par les Premières Nations qui assurent la sécurité des systèmes d'eau dans les réserves. En autres, on compte le Technical Services Advisory Group in Alberta, la Ontario First Nations Technical Services Corporation, le Congrès de chefs des Premières Nations de l'Atlantique et les projets pilotes des centres de livraison des services techniques en Ontario. Services aux autochtones collabore également directement avec les Premières Nations afin d'aider les collectivités au niveau de la surveillance de la qualité de l'eau potable dans tous les réseaux d'approvisionnement en eau potable, y compris la fourniture de conseils et d'orientations concernant la salubrité de l'eau potable et l'évacuation des eaux usées, ainsi que la révision des propositions de projet d'infrastructure d'un point de vue de la santé publique.

Dans le cadre du budget de 2016, le gouvernement du Canada s'est engagé à éliminer d'ici mars 2021 tous les avis à long terme sur la qualité de l'eau potable des systèmes publics dans les réserves. La Phase 1 du Plan investir dans le Canada appuie cet objectif en fournissant une somme inédite de 1,8 milliards de dollars sur cinq ans aux collectivités des Premières Nations afin d'améliorer de façon importante les infrastructures d'installations d'alimentation en eau potable et de traitement des eaux usées dans les réserves, d'assurer le bon fonctionnement et entretien des installations, et de renforcer les capacités en améliorant la formation des opérateurs des systèmes d'eau. Le budget de 2016 comprend aussi un nouveau financement de 141,7 millions de dollars sur cinq ans à la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits pour améliorer la surveillance et l'évaluation de l'eau potable dans les réserves. De plus, le budget de 2017 a fourni 49 millions de dollars sur trois ans pour aborder des avis dans le cadre de la portée élargie, ce qui a ajouté 24 avis à long terme sur la qualité de l'eau potable à l'engagement du gouvernement. Le budget de 2018 a engagé 172,6 millions de dollars additionnels sur trois ans à l'appui des initiatives qui, dans la mesure du possible, accélèreront la vitesse de la construction et de la rénovation des systèmes d'eau concernés, appuieront des réparations aux systèmes d'eau à risque élevé et contribueront aux efforts en matière de recrutement, de formation et de rétention des opérateurs d'eau. Ce financement contribuera également aux efforts à établir des modèles de livraison innovateurs dirigés par les Premières Nations. Le budget de 2019 prévoit 739 millions de dollars supplémentaires sur cinq ans, à compter de 2019-2020, et 184,9 millions de dollars chaque année par la suite. L'investissement appuiera les efforts continus visant à éliminer et à prévenir les avis sur la qualité de l'eau à long terme. Il permettra en effet de financer les réparations urgentes aux systèmes d'aqueduc vulnérables et d'offrir aux opérateurs d'approvisionnement en eau des programmes de formation et de soutien afin que les communautés des Premières Nations puissent exploiter et entretenir de manière efficace leurs systèmes publics d'approvisionnement en eau potable.

Plus de 1,5 milliard de dollars d'investissements supplémentaires ont été annoncés le 30 novembre 2020 pour aider à respecter l'engagement du gouvernement à l'égard de l'eau potable propre dans les collectivités des Premières Nations, y compris un soutien accru pour l'exploitation et l'entretien des infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les réserves, le financement de la construction d'infrastructures d'aqueduc et d'égout, les réparations et autres initiatives, et le financement pour poursuivre les travaux visant à lever dès que possible tous les avis sur la qualité de l'eau potable à long terme touchant des systèmes publics dans les réserves. Le financement comprend : 616,3 millions de dollars sur six ans, et 114,1 millions de dollars par année par la suite, pour augmenter le soutien fourni pour l'exploitation et l'entretien des infrastructures d'aqueduc et d'égout dans les réserves; 553,4 millions de dollars pour continuer de financer les infrastructures d'approvisionnement en eau et de traitement des eaux usées dans les réserves afin d'éviter que de futurs avis concernant la qualité de l'eau potable ne se produisent; et 309,8 millions de dollars pour soutenir et accélérer les travaux en cours pour lever tous les avis sur la qualité de l'eau potable à long terme touchant des systèmes publics dans les réserves en aidant à répondre aux délais des projet, y compris ceux dus à la COVID-19.

De plus, le budget 21 prévoit 4,3 milliards de dollars sur une période de quatre ans afin de supporter des projets d'infrastructures dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis et 1,7 milliard de dollars sur une période de cinq ans avec plus de 388,9 millions de dollars en financement continu avec de couvrir les coûts de fonctionnement et d'entretien des infrastructures communautaires dans les communautés Premières Nations sur les réserves.

En date du 31 décembre 2020, plus de 1,82 milliard de dollars en fonds ciblés ont été investis pour appuyer 694 projets axés sur l'approvisionnement en eau et le traitement des eaux usées, y compris 393 qui sont terminés. Ces projets desservent 463 000 personnes dans 581 collectivités des Premières Nations.

Il convient de noter que les avis concernant la qualité de l'eau potable sont émis pour protéger le public contre l'eau potable qui est potentiellement dangereuse, ou est confirmée dangereuse, fondés sur les analyses de la qualité de l'eau. Les avis sont émis par les Premières nations dans leurs communautés et réserves par les gouvernements provinciaux et territoriaux ou municipales.

Les communautés peuvent également choisir de délivrer un avis par mesure de précaution, comme lorsqu'il y a des réparations d'urgence dans le système de distribution d'eau ou si une communauté ne possède pas de système d'eau formé l'exploitant ou de la surveillance communautaire de la qualité de l'eau potable en place. Certains avis sont à court terme pour informer les résidents d'un problème de qualité de l'eau temporaire sur un système d'eau (p. ex. : défaillance de l'équipement).

Le gouvernement travaille en étroite collaboration avec les Premières nations en fournissant des investissements durables, à élargir les systèmes de prestation, à renforcer les capacités et de retenir les exploitants de l'eau locale, ainsi afin d'appuyer la surveillance régulière et des essais sur tous les systèmes d'eau potable pour prévenir des avis à court terme et récurrents.

En 2014, la Nation de Tsuu T'ina, la Première Nation Sucker Creek, la nation de Ermineskin, et la Tribu des Blood, ainsi que les réserves situées au sein des traités des territoires 6, 7 et 8, ont poursuivi le Canada, alléguant que le Canada a créé et maintenu des conditions non salubres en matière d'eau potable dans leurs réserves et partout au Canada. Les Premières Nations revendiquent des déclarations et des dommages-intérêts pour violation de devoir fiducial, violation de l'honneur de la Couronne, et violations des articles 7 et 15(1) de la Charte. L'Assemblée des Premières Nations a adopté des résolutions à l'appui de ces litiges. Avec le consentement des parties, cette action a été suspendue par la Cour fédérale pour des périodes de renouvellement d'un an depuis l'automne 2015. Pendant ce laps de temps, les parties ont entamé des réunions et des discussions « sans préjudice » visant à résoudre les problèmes en suspens autour des infrastructures d'eau potable et à résoudre les procédures d'un commun accord ou en restreignant les problèmes par une voie de discussion exploratoire. La suspension a expiré le 19 septembre 2019. À compter du 26 juin 2020, les quatre plaignants des Premières Nations ont accepté de demander une suspension de six mois du litige pour poursuivre les discussions exploratoires, et la Cour a approuvé la suspension de six mois en juillet 3 janvier 2020. Cette suspension a expiré le 3 janvier 2021; les parties au litige ont convenu de prolonger la suspension de six mois supplémentaires pour poursuivre les discussions exploratoires, suspendant le litige jusqu'au 27 juillet 2021.

La bande indienne d'Okanagan a introduit une demande en justice en août 2019, demandant des déclarations du fait que le Canada a contrevenu à son devoir fiducial, à l'honneur de la Couronne et aux droits de la Charte, et a manqué à ses obligations selon la Constitution en échouant à la création et au maintien de conditions d'eau potable salubres dans les réserves des Premières Nations.

La Première Nation Curve Lake et cheffe Emily Whetung, au nom d'elle-même ainsi que de tous les membres de la Première Nation, déclarent que le Canada n'a pas su remédier aux insuffisances de son accès à de l'eau potable et aux conséquences humaines qui en ont résulté. Le 29 mai 2020, la Première Nation Curve Lake a modifié sa déclaration de revendication sur le recours collectif pour inclure la Première Nation de Neskantaga et le chef Christopher Moonias comme plaignants. Les codemandeurs demandent des déclarations du fait que le Canada a contrevenu à son devoir fiducial, à l'honneur de la Couronne et à la Charte, et a manqué à ses obligations selon la Constitution en ne remédiant pas aux insuffisances de son accès à de l'eau potable. Les codemandeurs demandent entre autres la construction immédiate de systèmes d'approvisionnement en eau potable adéquats; 1 milliard de dollars pour violation des droits garantis par la Charte; 1 milliard de dollars pour violation de devoir fiducial, négligence et nuisance; et 100 millions de dollars pour dommages-intérêts punitifs.

La Première Nation de Tataskweyak a déposé un recours collectif national concernant toute bande des Premières Nations qui a reçu un avis sur l'eau potable pendant un an ou plus depuis 1995. La bande prétend que le Canada a manqué à ses obligations fiduciaires, a violé l'honneur de la Couronne, a violé la Charte, l'article 36 (1)(c) de la Loi constitutionnelle, et est responsable des causes individuelles d'action comme les nuisances et la négligence. Le recours collectif de Curve Lake / Neskantaga et le recours collectif de la nation crie Tataskweyak ont été certifiés avec le consentement du Canada.

Michael Daryl Isnardy (Première Nation de Toosey en Colombie-Britannique), a déposé un projet de recours collectif en tant que demandeur individuel devant la Cour fédérale, représentant des Autochtones et des Premières Nations incapables de consommer ou d'utiliser l'eau de leurs réseaux d'eau communautaires dans des collectivités de Première Nations. M. Isnardy réclame la Couronne pour des conditions d'eau potable créées, maintenues et autorisées, et demande que le Canada ait manqué à son obligation fiduciaire, devait une obligation de diligence, violé les articles 7 (vie, liberté et sécurité de la personne) et 15 (1) (droit à l'égalité) de la Charte et a manqué aux obligations qui lui incombent en vertu du paragraphe 35 (1) de la Loi constitutionnelle en omettant de remédier aux insuffisances d'accès. Le recours collectif proposé a été modifié au début d'août 2020 pour étendre la représentation à tous les membres des Premières Nations (inscrits et non-inscrits), les Inuits et les Métis vivant dans et hors des réserves. La Cour a été informée du décès du demandeur dans le cadre de ce recours collectif proposé. L'avocat du demandeur n'a pas encore indiqué si un représentant suppléant du demandeur sera recherché à la suite du décès de Michael Isnardy, ou si la demande sera abandonnée.

Progrès sur les avis concernant la qualité de l'eau potable (AQEP) à long terme depuis novembre 2015
Région AQEP à long terme en vigueur Nombre de collectivités affectés par des AQEP à long terme AQEP à long terme ajoutés depuis Nov. 2015 AQEP à long terme levés depuis Nov. 2015 AQEP à long terme désactivés depuis Nov. 2015 AQEP qui sont en vigueur de 2 à 12 mois AQEP levés qui ont été en vigueur de 2 à 12 mois
ATL 0 0 2 7 0 1 8
QC 0 0 0 3 0 0 3
ON 43 25 30 43 3 3 54
MB 3 3 11 12 0 1 19
SK 6 5 12 17 2 2 46
AB 0 0 1 4 0 0 30
BC 0 0 2 20 0 2 19
YK 0 0 0 0 0 0 0
Total 52 33 58 106 5 9 179

Logement

  • Il existe des lacunes inacceptables et de longue date en matière de logement dans les communautés autochtones.
  • Pour y répondre, le Gouvernement a engagé plus de 1,7 milliards de dollars (dans les Budgets de 2017 et 2018) pour les stratégies de logement fondées sur les distinctions.
  • Pour le logement des Premières Nations dans les réserves et en partenariat avec la Société canadienne d'hypothèques et de logement, le gouvernement du Canada a engagé plus de 1 milliard de dollars pour appuyer la construction et la rénovation de 21 429 maisons depuis le Budget de 2016.

Financement

  • Le budget 2021 prévoit 4,3 milliards de dollars sur une période de quatre ans afin de supporter des projets d'infrastructures, incluant le logement, dans les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
  • Dans le cadre du Budget de 2018, nous avons investi 600 millions de dollars sur trois ans pour le logement des Premières nations, 500 millions de dollars sur 10 ans pour le logement de la nation métisse et 400 millions de dollars sur 10 ans pour le logement des Inuits.
  • Cette somme s'ajoute aux 290 millions de dollars sur 10 ans pour soutenir le logement au Nunavut, annoncés dans le Budget 2017.

Stratégie en matière de logement pour les Premières Nations axée sur la distinction

  • Les Premières Nations ont dirigé l'élaboration conjointe d'une stratégie nationale sur le logement des Premières Nations pour s'assurer que la réforme du logement reflète leurs besoins. Celle‑ci fut approuvée par l'Assemblée extraordinaire des Chefs le 5 décembre 2018.
  • L'Assemblée des Premières Nations, Services aux Autochtones Canada et la Société canadienne d'hypothèques et de logement se réunissent régulièrement pour faire progresser la stratégie nationale ainsi que les plans pour sa mise en œuvre.
  • Cette collaboration permet de s'assurer d'une réforme du logement et des infrastructures qui cible une approche à long terme pour appuyer une transition vers l'entretien, le contrôle et la gestion du logement par les Premières Nations, de façon à ce que les différences régionales et la capacité des Premières Nations soient respectées.

Stratégie en matière de logement pour les Inuits fondée sur la distinction

  • Obtenir de meilleurs résultats pour le logement des Inuits est une priorité pour le gouvernement.
  • La Stratégie de logement pour l'Inuit Nunangat, qui a été publiée en avril 2019, a été élaborée en collaboration avec les Inuits et sera mise en œuvre par les Inuits.
  • La Stratégie fournit une vision et une orientation à long terme pour le logement des Inuits, fondées sur l'autodétermination.
  • Des travaux sont déjà bien avancés pour concrétiser les investissements du gouvernement dans le logement des Inuits. Cela inclut le travail facilité directement par les Inuits.

Stratégie en matière de logement pour les Métis axée sur la distinction

  • L'amélioration des résultats en matière de logement métis est une priorité pour le gouvernement.
  • Pendant l'été 2018, les dirigeants de la nation métisse et le gouvernement du Canada ont signé l'Accord auxiliaire Canada-Nation métisse sur le logement, qui améliorera l'accès et le contrôle des Métis aux logements abordables et sociaux.
  • Cet accord auxiliaire sur le logement reflète un engagement commun à réduire l'écart des besoins en matière de logement de base et à faire progresser l'auto‑détermination autochtone en matière de ce domaine important de la politique sociale.

Initiative d'innovation pour la construction de logements dans les communautés Autochtones

  • Appuyer les solutions menées par les Autochtones est la seule façon de combler les écarts socioéconomiques inacceptables actuels.
  • Ce fonds de 36 millions de dollars pour soutenir l'innovation vise à financer des projets communautaires menés par les Autochtones qui pourront servir de modèles pour de nouvelles approches.
  • Le Comité directeur autochtone a sélectionné 24 innovateurs; deux projets ont reçu du financement de mise en œuvre et les autres 22 projets continuent de travailler à l'atteinte de cet objectif.
  • Le groupe de travail de l'Institut royal d'architecture du Canada participe en tant que parrain, afin de soutenir les innovateurs tout au long du processus de l'Accélérateur.

Infrastructure insuffisante liée à la COVID-19

  • Les mauvaises conditions de logement peuvent contribuer à la propagation de la COVID-19.
  • SAC travaille avec les communautés pour identifier et soutenir les besoins locaux en matière d'infrastructures de santé pour le dépistage, triage et l'isolement en cas d'éclosion.
  • Les approches incluent la réoutillage des infrastructures communautaires, ou l'achat et l'installation de structures mobiles.
  • En date du 31 janvier, 97 espaces communautaires ont été identifiés pour le ré-outillage et 389 structures mobiles ont été financées.
  • SAC continuera à travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour assurer la sécurité des collectivités.

Contexte

Au 31 décembre 2020, Services aux Autochtones (SAC) et la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) ont rapporté ensemble un total de 21 429 unités de logement construites, rénovées et modernisées. Sur ce montant, SAC est responsable de 9 567 unités réparties comme suit :

  • 3 067 nouvelles constructions d'unités, dont 2 020 sont terminées, et
  • 6 500 rénovations et mises à jour à niveau d'unités, dont 4 069 sont terminées.

La SCHL est responsable de 11 862 logements dont 9 351 sont terminées.

SAC travaille en collaboration avec l'Assemblée des Premières Nation, son Comité de chefs sur le logement et l'infrastructure et nos partenaires fédéraux pour co-développer une stratégie nationale sur le logement et des infrastructures connexes des Premières Nations, appuyée par 600 millions de dollars sur trois ans annoncée dans le Budget de 2018. On prévoit que la stratégie retournera à l'Assemblée pour approbation en décembre 2018 et souligne du progrès depuis que le cadre politique a été approuvé lors de l'Assemblée extraordinaire des Chefs, en décembre 2017. Son principe de base tracera la voie vers la transition de l'entretien, de la direction et de la gestion du logement aux Premières Nations.

RCAAN a travaillé en partenariat avec Inuit Tapiriit Kanatami, les gouvernements et organismes de revendications territoriales inuites, la SCHL et Emploi et développement social Canada sur une stratégie de logement pour l'Inuit Nunangat. Celle-ci a été publiée le 4 avril 2019. La stratégie repose sur l'autodétermination, les bénéficiaires inuits détenant la responsabilité, les pouvoirs et la capacité décisionnels de répondre aux besoins en matière de logement au niveau régional. Le Budget de 2018 a accordé 400 millions de dollars sur 10 ans afin de soutenir le logement mené par les Inuit dans les régions inuites du Nunavik, Nunatsiavut et Inuvialuit, avec un montant additionnel de 290 millions de dollars sur 10 ans pour le Nunavut découlant du Budget de 2017, affecté au gouvernement du Nunavut par la SCHL.

Canada et la nation métisse ont signé l'Accord Canada-Nation métisse en avril 2017 : l'Accord contenant des priorités sur lesquelles les deux parties se sont engagées à collaborer, y compris une stratégie sur le logement de la nation métisse. Le 19 juillet 2018, l'Accord auxiliaire sur le logement de la nation métisse a été terminé, dressant la conception, la livraison, et l'administration des services de logement entrepris par les organisations membres de la Nation métisse pour aborder l'achat de nouvelles maisons, la réparation de maisons existantes et le fournissement de suppléments au loyer aux familles qui en ont besoin le plus. L'Accord auxiliaire sur le logement, qui recevra 500 millions de dollars de financement sur 10 ans annoncés dans le Budget de 2018, reflète un engagement commun à réduire l'écart de besoins en matière de logement de base et à faire progresser l'autodétermination autochtone dans ce domaine important de la politique sociale.

L'Initiative d'innovation pour la construction de logements dans les communautés autochtones a été lancée le 11 avril 2019 par le ministre des Services aux Autochtones et les coprésidents du Comité directeur autochtone. 342 applications ont été reçues et 24 ont été sélectionnées par le Comité directeur dans le cadre du processus de l'Accélérateur. L'Accélérateur, lancé le 20 janvier 2020, fournit aux innovateurs autochtones du financement et du soutien pour élaborer davantage leur idée en propositions réalisables. En novembre de 2020 le comité d'orientation a approuvé deux des projets selectionnés pour passer à la mise en œuvre. L'Initiative de l'innovation pour la construction de logements dans les communautés autochtones se poursuit en collaboration avec le Défi des villes intelligentes d'Infrastructure Canada et aborde l'engagement du gouvernement du Canada envers un processus conçu spécifiquement pour les communautés autochtones et qui reflète leurs réalités et besoins particuliers.

Infrastructures scolaires

  • Il existe depuis longtemps des lacunes en infrastructure scolaire dans les communautés autochtones.
  • Le gouvernement du Canada s'est engagé à investir un 1,47 milliard de dollars jusqu'en 2021-2022 dans les installations scolaires des Premières Nations.
  • Cela inclut la construction ou la rénovation de 150 écoles, dont 95 sont terminées et dont bénéficieront environ 33 000 élèves.
  • Ces investissements contribuent à la création de milieux d'apprentissage de qualité, sûrs et sains, ce qui contribue à rehausser la réussite scolaire des élèves dans les réserves.

Des progrès des investissements pour soutenir les infrastructures scolaires

  • Les écoles offrent aux élèves un endroit sûr où apprendre et grandir, et servent de lieu de rassemblement pour les événements communautaires et les activités culturelles.
  • Services aux Autochtones Canada continue à travailler avec les partenaires autochtones pour combler les lacunes existantes en matière d'infrastructure scolaire partout au pays.
  • Au 31 décembre 2020, le ministère a investi plus de 1,13 milliard de dollars en fonds ciblés pour soutenir 196 projets axés sur des installations scolaires, dont 129 sont terminés, incluant :
    • la construction de 66 nouvelles écoles, dont 25 sont achevées, au bénéfice d'environ 19 000 élèves; et
    • la rénovation ou la modernisation de 84 écoles, dont 70 sont achevées, au bénéfice d'environ 14 000 élèves.

Une approche alternative de la prestation d'infrastructure scolaire

  • Le Ministère adopte une approche alternative pour certains projets d'infrastructure scolaire dans les communautés des Premières Nations en regroupant des projets qui visent de multiples communautés.
  • Cette approche :
    • permet aux membres des communautés de jouer un rôle actif dans tous les aspects de la mise en œuvre des projets d'infrastructure, de la conception à la construction;
    • rehausse le soutien aux entreprises autochtones et stimule davantage la concurrence, ce qui se traduit par des contrats de construction d'envergure et permet d'attirer des consultants et des entreprises de construction expérimentés; et
    • favorise le cheminement vers l'autodétermination des Premières Nations en leur permettant d'acquérir le savoir, les compétences, les outils et les ressources nécessaires à la réalisation de leurs propres projets d'infrastructure.

La révision de la politique en matière d'infrastructure scolaire

  • La Norme sur les surfaces dans les écoles (NSE) à court terme est en co-développement en partenariat avec l'Assemblée des Premières Nations.
  • La politique révisée permettra :
    • d'augmenter la surface brute pour refléter les normes en matière d'infrastructure scolaire partout au pays;
    • d'ajouter des locaux pour répondre aux besoins uniques des élèves des Premières Nations, tels que des locaux pour la langue et la culture, un bureau de gardien du savoir et de l'apprentissage à l'extérieur;
    • de réitérer que les Premières Nations déterminent la conception des surfaces scolaires selon leurs propres besoins; et
    • d'employer du langage modifié pour soutenir les programmes de garderies éducatives à temps-plein.
  • Une révision à long terme de la NSE et des autres politiques en matières d'infrastructure scolaire est en cours.

Contexte

Au total, 458 écoles financées par le gouvernement fédéral sont situées dans des communautés des Premières Nations partout au Canada. 392 d'entre elles sont administrées par la bande, 42 sont autonomes, deux sont privées, sept sont fédérales et 15 sont provinciales.

Le gouvernement du Canada s'est engagé à investir 1,47 milliard de dollars jusqu'en 2021-2022 dans les installations scolaires des Premières Nations, dont 500 millions de dollars qui proviennent du budget de 2014 et 969,4 millions de dollars qui proviennent du budget de 2016.

Le ministère s'est aussi engagé à fournir du soutien aux programmes d'apprentissage pour la petite enfance dans les réserves (maternelles quatre et cinq ans) par l'agrandissement d'établissements existants ou la construction de nouveaux établissements.

Refuges

  • Les refuges des communautés des Premières nations constituent un lieu de refuge essentiel pour les femmes et les enfants qui fuient la violence.
  • Dans son Énoncé économique de l'automne, le gouvernement a annoncé 724,1 millions de dollars pour soutenir une stratégie globale de prévention de la violence visant à étendre les mesures de soutien adaptées à la culture aux populations autochtones confrontées à la violence sexiste, ainsi que pour soutenir de nouveaux refuges et logements de transition pour les Autochtones dans tout le pays.
  • En réponse à la pandémie de COVID-19, une aide financière directe supplémentaire de 10 millions de dollars a été accordée à 46 refuges d'urgence au service des communautés des Premières Nations pour soutenir les femmes et les enfants autochtones fuyant la violence.

Stratégie globale de prévention de la violence

  • La somme de 724,1 millions de dollars a été annoncée pour lancer une stratégie globale de prévention de la violence, un élément clé du plan d'action national du gouvernement du Canada sur le Rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • Cette stratégie contribuera à améliorer la sécurité des femmes et des enfants autochtones, des personnes LGBTQ et bispirituelles victimes de violence sexiste dans tout le pays.
  • La Société canadienne d'hypothèques et de logement soutiendra la construction de nouveaux refuges et logements de transition, et Services aux Autochtones Canada fournira un financement opérationnel.

12 nouveaux refuges

  • En mai 2020, nous avons annoncé annonçons l'octroi de 44,8 millions de dollars sur cinq ans pour la construction de 10 refuges pour des communautés des Premières nations, et deux dans les territoires, destinés à protéger les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence domestique.
  • 40,8 millions de dollars a également été octroyé pour soutenir les coûts opérationnels de ces nouveaux refuges au cours des quatre premières années, puis 10,2 millions de dollars par an de façon continue.
  • 69 applications ont été reçues et nous prévoyons que la sélection des demandeurs retenus sera complétée au printemps.
  • Ce financement s'ajoute aux soutiens de COVID-19 déjà annoncés pour les femmes et les filles autochtones.

Les refuges pour les femmes inuites

  • Notre gouvernement reconnaît qu'un soutien accru est nécessaire pour les femmes inuites qui subissent ou fuient la violence.
  • Suite à l'Énoncé économique de l'automne, notre gouvernement s'est engagé à financer des refuges destinées aux Inuits dans les quatre régions de l'Inuit Nunangat ainsi que dans les centres urbains.
  • Nous continuerons à travailler avec Pauktuutit Inuit Women of Canada et d'autres partenaires inuits à la mise en œuvre de cette initiative.

Contexte

Programme de prévention de la violence familiale

L'objectif du programme de prévention de la violence familiale est d'améliorer la sécurité des femmes, des enfants et des familles autochtones. Il fournit du financement pour les composantes suivantes : des activités courantes des refuges d'urgence offrant des services aux femmes et aux enfants vivant habituellement dans une réserve, et dans les territoires; et projets de prévention communautaire; remboursement de l'Alberta et du Yukon pour les femmes et les familles autochtones ayant accès à des refuges hors réserve; soutenir la capacité des refuges; et mobilisation et de prévention communautaire afin de sensibiliser et de cibler les femmes, les filles et les personnes LGBTQ2 métisses.

Le 29 mai 2020, un financement de 44,8 millions de dollars sur cinq ans fut annoncé pour la construction de 12 nouveaux refuges : dix refuges pour des communautés des Premières Nations à travers le pays, et deux dans les territoires. Le gouvernement fournira également 40,8 millions de dollars pour soutenir les coûts opérationnels de ces nouveaux refuges au cours des cinq premières années, puis 10,2 millions de dollars par an de façon continue. Ce financement s'ajoute aux 10 millions de dollars en soutiens de COVID-19 déjà annoncés pour les refuges des Premières Nations et au million de dollars par an de façon continue visant à mobiliser les dirigeants et les fournisseurs de services métis pour évaluer les besoins de refuges et de projets communautaires de prévention de la violence pour les femmes et les filles métisses, les personnes LGBTQ et les personnes bispirituelles.

Le 30 novembre 2020, dans l'Énoncé économique de l'automne, le gouvernement a annoncé 724,1 millions de dollars pour le lancement d'une stratégie globale de prévention de la violence afin d'élargir l'accès à un continuum de mesures de soutien adaptées à la culture à l'intention des femmes et des enfants autochtones, ainsi que des personnes LGBTQ et bispirituelles confrontées à la violence fondée sur le sexe. Cette stratégie soutiendra la création de nouvelles maisons d'hébergement et de transition pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis dans tout le pays, y compris dans les réserves, dans le Nord et dans les zones urbaines. Il s'agit d'une initiative menée conjointement avec la Société canadienne d'hypothèques et de logement, qui est responsable de la construction de nouvelles maisons d'hébergement et de transition, et Services aux Autochtones Canada, qui fournit le financement opérationnel.

Le 26 janvier 2021, le ministre de Services aux Autochtones Canada, l'honorable Marc Miller, et l'honorable Ahmed Hussen, ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social, se sont engagés à financer la construction et l'exploitation des maisons d'hébergement pour les femmes et les enfants inuits de l'Inuit Nunangat et des centres urbains. Le financement des nouvelles maisons d'hébergement fait partie du financement annoncé dans l'Énoncé économique de l'automne 2020 pour la stratégie globale de prévention de la violence.

Services aux Autochtones Canada et la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) continueront à travailler avec Pauktuutit et d'autres partenaires inuits pour déterminer les emplacements et définir les détails de ces projets afin de répondre au mieux aux besoins des femmes et des familles en quête de maison d'hébergement.

Infrastructure communautaire insuffisante

  • Nous reconnaissons les défis en matière des besoins d'infrastructure auxquels sont confrontées de nombreuses communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Nous travaillons avec les communautés pour identifier et soutenir le réoutillage temporaire des espaces communautaires existants ou pour acheter, stocker, livrer et installer des structures mobiles temporaires pour le dépistage, le triage, l'isolement et l'hébergement.
  • Nous avons clairement indiqué que le soutien aux communautés autochtones n'est pas limité par la capacité financière.
  • Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les collectivités individuelles et nos partenaires pour coordonner les ressources et pour garder les collectivités en sécurité.

Les structures temporaires d'isolation

  • Nous travaillons directement avec les communautés des Premières Nations pour évaluer les besoins en infrastructures de santé et identifier des solutions sur mesure pour répondre adéquatement à la COVID-19.
  • En date du 7 avril, 116 espaces communautaires ont été identifiés pour le réoutillage et 480 structures mobiles temporaires ont été financées.
  • Le Ministère s'assure également que les infrastructures mobiles temporaires disposent des fournitures et de l'équipement nécessaires, des services complémentaires et des mesures de distanciation physique.
  • Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les communautés et les partenaires pour coordonner les ressources et assurer leur sécurité.

La COVID-19 et les avis concernant la qualité de l'eau potable

  • Lorsqu'un avis concernant la qualité de l'eau potable ou un avis de ne pas consommer l'eau est émis, l'eau du robinet peut tout de même être utilisée pour se laver les mains avec du savon et pour toute hygiène personnelle.
  • Si un avis de ne pas consommer l'eau est en place, de l'eau embouteillée avec du savon ou un désinfectant pour les mains avec un taux d'alcool minimum de 60 % devrait être utilisé pour se laver les mains.
  • Pour les communautés des Premières Nations faisant actuellement l'objet d'un avis concernant l'eau potable, SAC fourni des provisions, comme des bouteilles d'eau et du désinfectant pour les mains lorsque cela s'avère nécessaire.

Les annonces de financement du 26 août ou 30 octobre

  • Les Premières Nations doivent accéder aux services nécessaires même pendant la pandémie.
  • C'est pourquoi nous accordons 71,5 millions de dollars aux Premières Nations pour adapter les infrastructures communautaires dans les réserves.
  • Ce 71,5 millions de dollars comprend $12 million pour les écoles dans les réserves, qui permettra de petits investissements en capital favorisant la distanciation physique et l'amélioration des pratiques de santé et de sécurité pour assurer la sécurité des étudiants et les travailleurs du secteur de l'éducation.
  • Ce montant inclue également 59,5 millions de dollars pour les autres infrastructures communautaires des Premières Nations, afin de soutenir la prestation sécuritaire des services, tels que les garderies et les établissements de soins de longue durée, dans les réserves.

Contexte

Les annonces de financement du 26 août ou 30 octobre :

Les infrastructures communautaires comprennent des garderies, des bureaux de conseil de bande ou édifices communautaires, des casernes de pompiers, des refuges pour femmes, des sites du Programme d'aide préscolaire aux Autochtones des réserves (PAPAR), des établissements de santé, des établissements de soins de longue durée et des centres de traitement du Programme national de lutte contre l'abus de l'alcool et des drogues chez les Autochtones (PNLAADA).

Le montant de 71,5 millions de dollars sera utilisé pour des investissements en immobilisations mineures, fondés sur le nombre de biens détenus dans une collectivité donnée, ainsi que pour des investissements en immobilisations mineures supplémentaires fondés sur les besoins (en tenant compte de facteurs supplémentaires liés aux programmes et aux services requis pour les collectivités qui rouvrent et des préoccupations continues en matière de santé humaine). Les fonds seront versés directement aux collectivités et aux organisations au titre d'accords de financement préexistants et des autorisations de programme actuellement détenues par le Ministère.

Il convient de noter que ce financement n'est pas destiné à défrayer la construction de nouveaux bâtiments ou d'autres dépenses d'immobilisations importantes (p. ex. agrandissement de locaux existants) et sera limité aux seuls investissements réservés aux immobilisations mineures. En outre, ce financement n'exclut pas que d'autres mesures ou normes de santé publique puissent voir le jour à l'avenir.

Fonds sur la taxe sur l'essence fédéral

  • La portion du Fonds de la taxe sur l'essence destinée aux Premières Nations est affectée à SAC et combinée à d'autres sources de financement en vue de l'octroi par le biais du Fonds d'infrastructure des Premières Nations.
  • Depuis 2014-2015 et au 31 décembre 2020, 181 millions de dollars du Fonds sur la taxe sur l'essence fédéral ont été investis dans des centaines de projets d'amélioration des infrastructures dans les réserves partout au pays.
  • Dans le budget de 2019, un supplément ponctuel de 29,4 millions de dollars a été affecté au Fonds pour répondre précisément aux priorités à court terme des communautés des Premières Nations.
  • Ces investissements continuent de favoriser des résultats positifs pour les projets ciblés sur l'infrastructure dans les réserves.

Le rôle de SAC dans la distribution de la portion du Fonds de la taxe sur l'essence fédéral destinée aux Premières Nations

  • La portion du Fonds destinée aux communautés des Premières Nations (excluant celles des territoires) est déterminée en fonction du nombre d'habitants, selon les données populationnelles dans les réserves et est envoyée aux bureaux régionaux de Services aux Autochtones Canada.
  • Les bureaux régionaux travaillent directement avec les Premières Nations, communauté par communauté, pour répondre aux besoins spécifiques et optimiser la distribution et l'effet du financement.
  • Ce mécanisme de prestation permet à SAC de combiner de multiples sources de financement pour garantir une distribution des fonds efficace, d'une façon qui réponde au mieux aux besoins des Premières Nations en matière d'infrastructure communautaire.

Le Projet de loi C-25 proposé, incluant un supplément au Fonds de la taxe sur l'essence

  • Du supplément ponctuel de 2,2 milliards de dollars du Fonds de la taxe sur l'essence annoncé récemment dans le cadre du Projet de loi C-25 proposé, 29,7 millions de dollars seraient alloués aux Premières Nations dans les réserves, excluant celles des territoires.
  • Le projet de loi a été présenté en Chambre le 25 mars 2021. Le financement proposé alloué aux Premières nations dans les réserves par le biais de ce projet de loi sera utilisé pour soutenir les projets identifiés par les bureaux régionaux de SAC, en partenariat avec les Premières nations, comme hautement prioritaires, dans des domaines tels que les routes et les ponts, l'énergie, la culture et les loisirs, les casernes de pompiers et la connectivité à large bande.

Contexte

Administré par Infrastructure Canada, le Fonds de la taxe sur l'essence fédéral est une source de financement permanente et continue pour l'infrastructure dans les communautés au Canada. L'objectif du Fonds est de fournir l'accès à une source prévisible et permanente de financement pour les infrastructures aux villes et aux collectivités. Présentement, le fonds est tiré du fonds du Trésor et les allocations sont fixées par la législation.

Dans le cadre du Fonds, plus de 2 milliards de dollars sont versés annuellement en fonction du nombre d'habitants aux provinces, territoires et associations municipales qui, à leur tour, versent ce financement aux municipalités pour appuyer les priorités locales en matière d'infrastructure.

La portion du Fonds destinée aux communautés des Premières Nations dans les réserves (excluant celles des territoires) est gérée par les bureaux régionaux de SAC par le biais des modalités du programme du Fonds d'infrastructure des Premières Nations (FIPN). Afin d'être admissible, un projet doit entrer dans au moins une des catégories d'infrastructures communautaires suivantes : planification et renforcement des compétences, gestion des déchets solides, routes et ponts, systèmes énergétiques (y compris réservoirs à carburant), connectivité, atténuation structurelle, protection contre les incendies, et installations culturelles et récréatives.

Répercussions de la COVID-19 sur les projets d'infrastructures des Premières Nations dans les réserves

  • La pandémie de COVID-19 affecte l'avancement de projets importants dans certaines communautés des Premières Nations.
  • Les mesures de santé publique nécessaires, les pénuries de ressources humaines des entrepreneurs et les interruptions dans la chaîne d'approvisionnement ont entraîné des retards dans l'atteinte des objectifs de réalisation des projets d'infrastructure dans les réserves et hors des réserves partout au pays.
  • Services aux Autochtones Canada surveille la situation et travaille avec les chefs et les conseils pour mitiger les effets de la pandémie sur les communautés. Le Ministère continue à les soutenir et à travailler avec eux alors qu'ils examinent les calendriers des projets et s'efforcent de réduire les effets financiers sur ces importants projets d'infrastructure et d'atténuer les effets de la pandémie sur leurs communautés.
  • Ainsi, ces retards et les hausses de coûts des matériaux, comme le bois d'œuvre et les matériaux de construction, affecteront également l'ensemble des travaux et des coûts des projets qui n'ont pas encore commencé.

Financement en infrastructure en lien avec la COVID-19

  • Les communautés autochtones doivent avoir accès aux services essentiels même durant la pandémie.
  • Les annonces récentes à propos de financement spécifique à l'infrastructure en lien avec la COVID-19 s'appuient sur des investissements fédéraux existants en réponse à la COVID-19 pour les communautés autochtones, incluant le Fonds de soutien aux communautés autochtones annoncé en mars 2020.
  • Ces investissements incluent du financement spécifique pour les Premières Nations afin qu'ils adaptent leur infrastructure dans les réserves pour soutenir les mesures de santé et de sécurité publiques en lien avec la COVID-19 et du financement pour améliorer la ventilation dans les bâtiments publics.

Des annonces de financement récentes

  • En août 2020, le gouvernement du Canada a annoncé l'octroi de 112 millions de dollars pour appuyer une reprise sécuritaire des activités scolaires.
  • Cela incluait 12 millions de dollars pour aider les écoles à effectuer les modifications pour suivre les directives de la santé publique et de respecter une distance physique adéquate lors de la reprise des activités scolaires.
  • En octobre 2020, 59,5 millions de dollars ont été annoncés pour des projets visant à adapter les bâtiments communautaires dans les réserves, tels que les garderies, les établissements de soins longue durée, les casernes de pompiers et les bureaux de bande, afin d'appuyer une prestation de services sécuritaires.
  • Dans le cadre d'un investissement fédéral de 150 millions de dollars pour améliorer la ventilation dans les bâtiments publics, 30 millions de dollars seront distribués par Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada pour des projets dont les communautés autochtones bénéficient directement et qui aident à résoudre les défis uniques auxquels elles font face.

Si l'on insiste à propos des retards et de la hausse des coûts des projets liés à la COVID-19

  • Les projets d'infrastructure dans les réserves et hors des réserves partout au pays éprouvent des retards et des hausses de coûts à cause de la pandémie de COVID-19.
  • Par exemple, un projet d'installation scolaire dans le nord de l'Ontario a éprouvé des retards à cause :
    • de l'accès limité des entrepreneurs à la communauté, entraînant des interruptions de projet prolongées;
    • des retards liés aux protocoles stricts et aux mesures de distanciation sociale mises en place pour les entrepreneurs et leur personnel, incluant les dépistages rapides de COVID-19, la mise en quarantaine et la restriction des déplacements uniquement par vol affrété; et
    • des répercussions sur l'hébergement des entrepreneurs en raison de la distanciation physique et d'autres protocoles.

Biographies des membres du Comité

Comité permanent des comptes publics (PACP)

Kelly Block,
Présidente

Kelly Block

Lloyd Longfield,
Premier vice-président

Lloyd Longfield

Maxime Blanchette-Joncas,
Deuxième vice-président

Maxime Blanchette-Joncas

Luc Berthold,
Membre

Luc Berthold

Philip Lawrence,
Membre

Philip Lawrence

Len Webber,
Membre

Len Webber

Matthew Green,
Membre

Matthew Green

Kody Blois,
Membre

Kody Blois

Greg Fergus,
Membre

Greg Fergus

Francesco Sorbara,
Membre

Francesco Sorbara

Jean Yip,
Membre

Jean Yip

Kelly Block (Saskatchewan — Carlton Trail—Eagle Creek)
Conservateur
Présidente

Kelly Block

Renseignements Biographiques

  • Élue députée de la circonscription de Carlton Trail—Eagle Creek aux élections fédérales de 2015, précédemment pour Saskatoon—Rosetown—Biggar de 2008 à 2015.
  • A été vice‑présidente du Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités de la 42e législature
  • Membre du Comité permanent de liaison.
  • Anciennement membre du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires au cours des 43e et 41e législatures, ainsi que du Comité permanent des finances pendant la 40e législature.
  • Critique de l'opposition pour Services publics et Approvisionnement Canada (nommée par Andrew Scheer).
  • Avant son élection, Mme Block a servi deux mandats à titre de première mairesse de Waldheim en Saskatchewan, a été présidente du district de santé de Gabriel Springs et a reçu le prix Parlementaire de l'année — étoile montante — de Maclean's en juin 2010.

Lloyd Longfield (Ontario—Guelph)
Libéral
Premier vice-président

Lloyd Longfield

Renseignements Biographiques

  • Élu député de la circonscription de Guelph depuis 2015.
  • Anciennement membre du Comité permanent des comptes publics (CPCP) pendant la 43e législature et membre actuel du Comité permanent de l'environnement et du développement durable (ENVI).
  • Ancien directeur exécutif de la Chambre de commerce de Guelph et ancien directeur des affaires.

Maxime Blanchette-Joncas (Québec—Rimouski-Neigette — Témiscouata — Les Basques)
Bloc québécois
Deuxième vice-président

Maxime Blanchette-Joncas

Renseignements Biographiques

  • Élu aux élections fédérales de 2019 à titre de député de Rimouski-Neigette–Témiscouata–Les Basques.
  • Critique en matière de comptes publics pour le Bloc québécois.
  • Il est précédé dans sa circonscription par Guy Caron, qui a été chef du NPD de 2017 à 2019.
  • Il a obtenu un diplôme en administration des affaires de l'Université du Québec à Rimouski et est un ancien agent d'administration à la Banque de développement du Canada.
  • Anciennement président régional du Forum de la jeunesse du Bloc québécois.

Luc Berthold (Mégantic—L'Érable)
Conservateur
Membre

Luc Berthold

Renseignements Biographiques

  • Élu député de Mégantic—L'Érable depuis 2015
  • Critique pour le SCT
  • Ancien vice-président du Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités et du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire
  • Avant son élection, M. Berthold était l'attaché politique de Nathalie Normandeau, conseiller en communications pour le chef de l'opposition officielle en 1999, directeur intérimaire des communications pour le Parti libéral du Québec en 2006 et a travaillé comme conférencier et coach en plus de donner des séances de formation en leadership.

Philip Lawrence (Northumberland—Peterborough South)
Conservateur
Membre

Philip Lawrence

Renseignements Biographiques

  • Élu député de la circonscription de Northumberland—Peterborough South aux élections fédérales de 2019.
  • Ministre du cabinet fantôme du Revenu national.
  • Ancien membre du Comité permanent de la justice et des droits de la personne.
  • Avant son élection, M. Lawrence a obtenu un baccalauréat de l'Université Brock en sciences politiques, a étudié à l'École de droit Osgoode Hall et à l'école de commerce Schulich en vue d'obtenir son diplôme en droit et une maîtrise en administration des affaires (MBA) et a fait du bénévolat pour le Conseil relatif aux standards des planificateurs financiers.

Len Webber (Calgary Confederation)
Conservateur
Membre

Len Webber

Renseignements Biographiques

  • Élu député de la circonscription de Calgary Confederation en 2015.
  • Ancien vice-président du Comité permanent de la santé au cours de la 42e législature.
  • Anciennement membre du Comité permanent de la santé, du Sous-comité sur les commotions cérébrales liées au sport au Canada du Comité permanent de la santé et du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de la santé.
  • Avant son élection, M. Webber a été membre de l'Assemblée législative de l'Alberta, représentant la circonscription de Calgary–Foothills de 2004 à 2014, a travaillé comme apprenti électricien, a géré sa propre entreprise de sous-traitance pendant 10 ans, et a été vice-président et directeur de la Webber Academy, une école privée à but non lucratif du sud-ouest de Calgary pour les enfants de la maternelle à la 12e année, fondée par son père.

Matthew Green (Ontario—Hamilton Centre)
NPD
Membre

Matthew Green

Renseignements Biographiques

  • Élu aux élections fédérales de 2019 dans la circonscription de Hamilton Centre précédemment tenue par le député néo-démocrate David Christopherson.
  • Critique néo-démocrate pour le Revenu national/ARC et Services publics et Approvisionnement Canada.
  • Ancien conseiller de la ville de Hamilton (de 2014 à 2018).
  • Membre du Comité permanent des comptes publics (CPCP), du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires (OGGO) et du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires de la Chambre des communes.
  • Membre de l'Association parlementaire Canada-Afrique (CAAF) et de la Section canadienne de ParlAmericas (CPAM).

Kody Blois (Kings—Hants)
Libéral
Membre

Kody Blois

Renseignements Biographiques

  • Élu député de la circonscription de Kings—Hants en 2019 dans la circonscription précédemment tenue par l'ancien président du SCT, Scott Brison.
  • Membre actuel du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire et du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire.
  • Ancien membre du Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire et du Comité permanent des comptes publics.
  • Il a obtenu des diplômes en commerce, en droit et en administration publique, ce qui a suscité son intérêt pour le service de sa communauté.

Greg Fergus (Hull—Alymer)
Libéral
Membre
Secrétaire parlementaire du président du Conseil du Trésor et de la ministre du Gouvernement numérique

Greg Fergus

Renseignements Biographiques

  • Élu député de la circonscription de Hull–Aylmer en 2015.
  • Membre du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique.
  • Ancien membre du Comité permanent des finances et du Comité permanent des comptes publics.
  • Secrétaire parlementaire actuel et ancien du président du Conseil du Trésor et de la ministre du Gouvernement numérique et ancien secrétaire parlementaire du ministre de l'Innovation, des Sciences et du Développement économique.
  • Ancien directeur national du Parti libéral du Canada et un ancien collaborateur politique dans divers bureaux ministériels.

Francesco Sorbara (Vaughn—Woodbridge)
Libéral
Membre

Francesco Sorbara

Renseignements Biographiques

  • Élu député de la circonscription de Vaughan—Woodbridge en 2015.
  • Membre du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique.
  • Ancien membre du Comité permanent des finances, du Sous-comité du programme et de la procédure du Comité permanent des finances et du Comité permanent des comptes publics.
  • Secrétaire parlementaire au ministre du Revenu national.
  • Il est analyste financier agréé et a travaillé sur les marchés financiers mondiaux pendant près de 20 ans au Canada et aux États-Unis pour la Banque Scotia, JPMorgan Chase et l'agence de notation de crédit internationale DBRS.

Jean Yip (Scarborough—Agincourt)
Libéral
Membre

Jean Yip

Renseignements Biographiques

  • Élue pour la première fois lors d'une élection partielle le 11 décembre 2017 à titre de députée de la circonscription de Scarborough—Agincourt.
  • Élue en 2019 comme députée de la circonscription de Scarborough-Agincourt.
  • Membre du Comité spécial sur les relations sino‑canadiennes
  • Anciennement membre du Comité permanent des comptes publics et du Comité permanent des opérations gouvernementales et des prévisions budgétaires.

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