Première Nation de Fort William, scierie Resolute Forest Products
Le règlement fédéral en vertu de la Loi sur le développement commercial et industriel des premières Nations (LDCIPN) soutient les partenariats intergouvernementaux. La Première Nation de Fort William a fait appel au règlement de la LDCIPN pour équilibrer le développement économique et l'utilisation durable des terres et des ressources.
Sur cette page
- Première Nation de Fort William et règlement de la LDCIPN
- Le règlement de la LDCIPN permet l'exploitation de la scierie de Fort William
- Produits forestiers Résolu s'engage dans l'économie autochtone
- Première Nation de Fort William - Produits forestiers Résolu : Partenaires du développement économique autochtone
Première Nation de Fort William et règlement de la LDCIPN
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Texte à l'écran :
La volonté de la Première Nation de Fort William d'améliorer les possibilités économiques de ses membres et sa capacité d'avoir de relations positives ont de nombreux effets positifs.
Peter Collins : L'économie de notre communauté est solide et nous avons développé bien des choses au fil des ans à mesure que nous nous tournons vers l'avenir et que nous bâtissons un avenir positif pour les membres de notre communauté.
Texte à l'écran :
Peter Collins
Chef, Première Nation de Fort William
Peter Collins : C'est toujours stimulant aussi de participer au développement de la communauté et des territoires, et de grands projets verront le jour dans nos communautés.
À la suite des événements survenus en 1999, la société Résolu, ou Bowater à l'époque, a annoncé la construction d'une grande scierie de bois de colombage dans la région du nord-ouest de l'Ontario. On avait alors retenu 3 sites. La communauté de Fort William était troisième sur la liste et nous nous sommes présentés devant le conseil et nous leur avons demandé ce qu'il faudrait faire pour figurer en tête de liste. Et nous avons eu l'idée de construire le bâtiment, de développer le territoire et d'en faire la location à Résolu, ce qui nous a permis d'être les premiers à être sélectionnés.
Notre communauté profite donc de ce développement économique, de la création d'emplois et de l'ensemble des retombées connexes.
Texte à l'écran :
Cependant, il faut trouver une solution pour lever l'incertitude réglementaire, découlant de l'absence de lois adéquates, applicables dans la réserve, pour régir un grand complexe industriel de cette ampleur.
Texte à l'écran :
Le Règlement sur la scierie de la Première Nation de Fort William, pris en vertu de la Loi sur le développement commercial et industriel des premières nations (LDCIPN), a permis à la Première Nation de Fort William de trouver une solution.
Peter Collins : La création de la LDCIPN a été très utile pour atteindre l'objectif fixé et cela a permis à la Première Nation d'assurer une transition en douceur.
Texte à l'écran :
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Le règlement de la LDCIPN permet l'exploitation de la scierie de Fort William
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Texte à l'écran :
La mise en place de la réglementation créée parallèlement à l'ajout de terres à la réserve a permis à la scierie de poursuivre ses activités quotidiennes sans interruption.
Michael Martel : La LDCIPN a joué un rôle important dans la préparation de cette opération. La scierie de Thunder Bay est une opération phare pour Produits forestiers Résolu.
Texte à l'écran :
Michael Martel
Vice-président, opérations des produits du bois, Produits forestiers Résolu
Michael Martel : Comme dans toute autre administration, il y a des règles qui doivent être respectées, ce que nous approuvons entièrement. Le cadre qui permet aux Premières Nations de participer à une entreprise de cette envergure, d'une valeur de plusieurs millions de dollars, a été facilité par la LDCIPN et j'estime qu'il aurait été très difficile de réaliser ce projet sans ce cadre.
Texte à l'écran :
Randall Nahkala
Maître affûteur, Produits forestiers Résolu (le texte à l'écran est rédigé en anglais)
Randall Nahkala : La transition s'est faite en douceur.
Texte à l'écran :
Pour que tout fonctionne, il s'agit d'intégrer les lois provinciales applicables par un renvoi à la réglementation fédérale. On veille ainsi à mettre en place les mesures nécessaires pour assurer la santé et la sécurité des travailleurs ainsi que la protection de l'environnement.
Texte à l'écran :
Un accord de coopération entre le Canada, l'Ontario et la Première Nation de Fort William favorise l'administration et l'application des activités de la scierie.
Peter Collins : Nous affirmons que nous sommes les gardiens des terres et que nous devons nous assurer de bien les protéger. L'environnement est notre principale priorité et nous devons établir la façon d'en assurer la protection. En parallèle, j'ai précisé que nous l'avons fait pour améliorer l'héritage et l'économie de notre communauté.
Michael Martel : Dans cette scierie, on compte environ 235 employés. C'est l'une des plus grandes scieries de l'est du Canada. Nous produisons environ 300 millions de pieds-planche. Chaque semaine, nous expédions environ 50 wagons de bois d'œuvre à partir de cette installation.
De plus, nous avons également construit une usine de fabrication de granulés de bois, qui a vu le jour il y a environ 5 ans. Cela s'est ajouté à notre exploitation, qui nous permet de recycler une partie des sous-produits. Nous transformons la sciure de bois, qui est produite et traitée, en granules. Une quantité de 45 000 tonnes est vendue à la centrale Ontario Power Generation, qui a été convertie du charbon en bioénergie.
Texte à l'écran :
Mot-symbole « Canada »
Produits forestiers Résolu s'engage dans l'économie autochtone
Transcription
Texte à l'écran :
Le succès de la Première Nation de Fort William, après la mise en place d'une réglementation en 2011, et la poursuite du partenariat avec Produits forestiers Résolu ont des effets positifs permanents sur ses membres et les communautés environnantes.
Michael Martel : Lorsque la société Résolu envisage ses relations avec les Premières Nations, en particulier avec la Première Nation de Fort William, elle tient compte de l'ensemble de la chaîne d'approvisionnement.
Texte à l'écran :
Michael Martel
Vice-président, opérations des produits du bois, Produits forestiers Résolu
Michael Martel : Lorsqu'il est question de la chaîne d'approvisionnement, la fabrication de produits du bois dans une installation comme celle-ci ne représente qu'une étape. Il y a tout le processus de planification forestière qui doit avoir lieu, la coupe, l'extraction, le transport des arbres vers cette installation. Nous utilisons la totalité du produit forestier qui arrive ici : l'écorce est brûlée pour produire de l'énergie, pour fournir de la chaleur; la sciure est transformée en granulés; les copeaux de rabotage sont à nouveau transformés en énergie. Bien sûr, le bois est vendu à des clients partout en Amérique du Nord.
La chaîne d'approvisionnement, le transport du produit, toute la planification, le travail de réglementation nécessaire pour amener les arbres jusqu'à l'usine, puis l'expédition du bois d'œuvre à partir de là, représentent des millions de dollars et la participation de nombreuses entreprises différentes, et les gens participent à cette chaîne. On compte environ 2 300 participants directs à notre chaîne d'approvisionnement, et le partage du développement économique avec les Premières Nations, les gens de Fort William et d'ailleurs, suscite pour nous beaucoup de fierté. Des contrats d'une valeur d'environ 100 millions de dollars ont été signés il y a quelques années, et, chaque année, nous réalisons des affaires d'une valeur d'environ 60 millions de dollars avec diverses communautés des Premières Nations, en particulier avec la Première Nation de Fort William.
En outre, la main-d'œuvre et les ressources humaines sont essentielles à nos opérations. Parmi les 2 300 travailleurs, beaucoup sont des membres des Premières Nations des communautés locales, en particulier de Fort William, sur ce site, ainsi que sur nos autres sites dans le nord-ouest de l'Ontario. Cela vise donc de nombreuses Premières Nations du nord-ouest de l'Ontario. Bien entendu, la Première Nation de Fort William est idéalement située à côté de Thunder Bay pour tirer parti des occasions d'affaires qui s'offrent à elle dans le cadre de ses activités commerciales à Thunder Bay qui se déroulent sur la Première Nation de Fort William.
Mais il y a de nombreuses communautés à l'extérieur, d'où proviennent les arbres, et les habitants ne voudront peut-être pas quitter leur terre natale. Ils souhaitent davantage travailler plus près des communautés. Ainsi, parmi les types d'activités auxquels ils participeraient, il y a la coupe et la plantation d'arbres, le transport, afin qu'ils puissent rentrer chez eux tous les soirs.
En ce moment, nous mettons en place un programme de transport routier qui nous permet de former des personnes pour qu'elles apprennent à conduire des camions transportant des produits forestiers et des copeaux. Nous avons également parrainé et coordonné la formation des personnes pour qu'elles puissent exercer un métier, en collaboration avec les collèges et les organismes locaux, comme les services d'emploi et de formation d'Anishinabek, pour scolariser les gens afin qu'ils puissent faire carrière dans l'industrie des produits forestiers.
Texte à l'écran :
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Première Nation de Fort William - Produits forestiers Résolu : Partenaires du développement économique autochtone
Transcription
Texte à l'écran :
La Première Nation de Fort William offre aux membres de la communauté une croissance et des possibilités économiques.
Peter Collins : Il y a un peu plus de 100 membres de la Première Nation, pas seulement ceux de Fort William, mais aussi ceux du nord-ouest de l'Ontario. Lorsque l'on examine l'ensemble du nord-ouest de l'Ontario et les communautés environnantes, beaucoup de gens parmi eux ont la possibilité d'y travailler.
Texte à l'écran :
Peter Collins
Chef, Première Nation de Fort William
En ce moment, on compte environ une vingtaine de nos membres dans les environs qui travaillent dans cette installation.
Ginger Randle : Je suis membre de la Première Nation de Fort William et j'habite sur la Première Nation de Fort William.
Texte à l'écran :
Ginger Randle
Adjointe des ressources humaines, Produits forestiers Résolu
Ginger Randle : J'ai travaillé à la Première Nation de Fort William. J'étais la coordinatrice de l'emploi et de la formation. J'ai occupé cet emploi pendant quelques années et, auparavant, je travaillais à Fort William au programme Ontario au travail.
Parmi certains des programmes consacrés aux métiers, on compte le programme de mécanicien-monteur, qui est en cours. Nous travaillons en partenariat avec le Confederation College et, pendant l'été, les étudiants suivent un programme d'apprentissage, et il s'agit-là d'un des sites.
Il est prioritaire pour nous de collaborer avec les entreprises locales et de faire appel à leurs compétences et à leurs capacités.
Texte à l'écran :
Randall Nahkala
Maître affûteur, Produits forestiers Résolu (le texte à l'écran est rédigé en anglais)
Randall Nahkala : J'estime que Résolu s'investit vraiment auprès des Premières Nations de Fort William à différents titres, et ce, chaque fois qu'il y a eu différentes ouvertures ou quelque chose du genre. Les Premières Nations de Fort William sont assez bien représentées ici et c'est une expérience formidable.
Je m'occupe de l'entretien. Nous assurons l'entretien de l'ensemble des scies, des couteaux, nous les affûtons et nous entretenons l'équipement dans lequel ils sont insérés pour que nous puissions fabriquer un bon produit.
C'est bien d'avoir un travail directement dans la communauté et d'y avoir accès; c'est une source de fierté pour tout le monde.
Peter Collins : Cela a été un important tremplin pour nous. Si nous nous penchons aujourd'hui sur le partenariat que nous avons conclu avec Résolu, je veux dire que c'est un partenariat vraiment emballant. Nous avons une excellente relation avec les cadres supérieurs de cette organisation.
Nous voulons nous en servir comme tremplin pour les entreprises internationales qui pourraient vouloir venir s'installer à Fort William. Nous avons l'eau, des ports en eau profonde, le transport ferroviaire. Nous avons tout ce qu'il faut pour développer nos terres.
Texte à l'écran :
Mot-symbole « Canada »