Étapes pour lever les avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme

Lever un avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme dans une communauté des Premières Nations requiert plusieurs étapes clés.

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Identifier le problème

Un avis concernant la qualité de l'eau potable est émis pour protéger la communauté contre une eau potable potentiellement insalubre. Dans les Premières Nations, le chef et le conseil ont le pouvoir d'émettre ou de lever un avis concernant la qualité de l'eau potable et de prendre les mesures nécessaires pour résoudre la situation, avec le soutien de Services aux Autochtones Canada (SAC).

Les avis concernant la qualité de l'eau potable à court terme deviennent automatiquement des avis à long terme après 1 an. Depuis 2015, on a pu empêcher 175 avis à court terme de devenir des avis à long terme.

Quand un système est assujetti à un avis concernant la qualité de l'eau potable, SAC et d'autres partenaires aident la communauté des Premières Nations à déterminer ce qui doit être fait pour trouver la meilleure solution et lever l'avis. Les mesures à prendre pourraient être les suivantes :

Si l'avis est émis à cause d'un problème d'infrastructure, comme des ruptures de ligne de distribution, une défaillance de l'équipement ou une mauvaise filtration ou désinfection pendant le traitement de l'eau, une évaluation est effectuée pour déterminer la cause de l'avis. Cela peut impliquer une étude de faisabilité menée par un ingénieur conseil embauché par la Première Nation avec le soutien de SAC.

Pendant l'étude de faisabilité, on analyse plusieurs options pour améliorer la qualité de l'eau potable de la communauté. La Première Nation travaille avec ISC et décide de la marche à suivre. Chaque communauté est unique et requiert sa propre solution.

Il y a normalement 2 options :

La décision de réparer ou remplacer l'infrastructure se base sur :

Si l'avis est émis à cause de défis pour assurer de manière continue le fonctionnement sécuritaire, l'entretien ou la surveillance du réseau, SAC fournit un soutien direct ou des fonds aux organisations des Premières Nations, comme les conseils tribaux, pour aider la communauté en fournissant plus de formation ou de l'aide avec la surveillance de la qualité de l'eau.

Pour en savoir plus :

Réparer ou remplacer l'infrastructure

SAC affecte du financement pour appuyer la solution convenue par les parties. La Première Nation, en tant que propriétaire et opératrice du réseau, embauche ou sous-traite des spécialistes au besoin, lance des appels d'offres et embauche des entrepreneurs. La Première Nation s'appuie sur des protocoles et des lignes directrices élaborées par SAC. SAC peut donner des conseils techniques sur demande.

Les prochaines étapes du projet pourraient consister à :

SAC peut aider la Première Nation, au besoin.

Confirmer que le système produit de l'eau propre

Une fois les améliorations apportées, l'agent d'hygiène du milieu travaille avec l'équipe locale responsable de la salubrité de l'eau, ce qui peut inclure l'opérateur du réseau et le gestionnaire des travaux publics, pour confirmer à l'aide de tests que les problèmes ont été corrigés et que l'eau est maintenant potable.

L'agent d'hygiène du milieu recommande alors au chef et au conseil de lever l'avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme.

Lever un avis

Le chef et le conseil, ou un délégué, annonceront la levée de l'avis une fois qu'ils seront à l'aise avec les mesures correctives prises et après que l'agent d'hygiène du milieu aura fourni ses recommandations.

Défis et mesures de soutien à long terme

Une fois l'avis levé, SAC continue de travailler avec la communauté afin de l'aider à régler les problèmes qui pourraient mettre en péril la salubrité de l'eau.

SAC aide aussi la communauté à mettre en œuvre des pratiques exemplaires telles que :

Cette aide peut permettre à la communauté de prévenir de futurs avis concernant la qualité de l'eau potable à long terme et d'améliorer le processus pour lever les avis.

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