Transition 2020: Sous-ministre Fox Aperçu de Services aux Autochtones Canada – Livre 1

Table des matières

PART A

Peuples autochtones du Canada : Une vue d'ensemble

Qui sont les peuples autochtones du Canada?

  • Les premiers habitants de ce qui est maintenant le Canada.
  • Les Premières Nations et les Inuits : leurs ancêtres étaient présents avant l'arrivée des Européens.
  • La Nation métisse : un peuple distinct d'ascendance mixte issu d'interactions entre les Européens et les Premières Nations (principalement de l'Ontario vers l'ouest).
  • Les Premières Nations, les Inuits et les Métis ont des expériences communes, mais ont des cultures et des identités qui leur sont propres.
  • Les identités autochtones sont très diversifiées, même au sein des Premières Nations. Chaque nation et chaque communauté autochtone a ses propres coutumes et traditions.
  • Plus de 70 langues autochtones déclarées lors du Recensement de 2016 (voir l'annexe A).

Les populations autochtones du Canada

Les populations autochtones du Canada

Description du graphique pour Les populations autochtones du Canada

Le graphique en pointes de tarte montre les populations d'Indiens inscrits, d'Indiens non-inscrits et Premières Nations non-inscrits, d'Inuits, de Métis et d'autres identités autochtones en proportion de la population autochtone totale du Canada.

Les valeurs numériques présentées dans le graphique sont:

Les populations autochtones du Canada
Identité autochtone Description Population Proportion de la population autochtone
Indiens inscrits Ceux et celles étant enregistrés comme Indiens inscrits selon la Loi sur les Indiens. 820 120 49,0%
Indiens non-inscrits et Premières Nations non-inscrits Ceux et celles s'identifiant comme Indiens mais choisissant de ne pas ou n'étant pas éligible à s'inscrire selon la Loi sur les Indiens. 232 380 13,9%
Inuit Ceux et celles qui sont des descendants des habitants originaux de l'Arctique, ou qui sont bénéficiaires des ententes de revendications territoriales inuites. 64 325 3,8%
Métis Métis, soit en étant membre de la nation métisse (à l'ouest de l'Ontario) ou d'une collectivité métisse titulaire de droits au sens de l'article 35, ou s'auto-identifiant comme ayant un héritage mixe. Il doit être noté que le nombre de Métis auto-identifiés est bien plus grand que le nombre de Métis étant membres de collectivités Métis reconnues titulaires de droits. 537 855 32,1%
Autre autochtone Ceux et celles s'identifiant à plus d'un groupe autochtone, ou qui sont membres d'une bande indienne mais ne s'identifient à aucune identité autochtone et n'ont pas le statut d'indien inscrit. 19 100 1,1%

Histoire des politiques autochtones au Canada

Premiers contacts

  • Au moment du contact, les Premières Nations et les Inuits vivaient dans ce qui est le Canada actuel
  • Ils ont fait la rencontre de colons dès 1534 et jusqu'au début des années 1900
  • Ils ont fait du commerce et ont conclu des alliances militaires et des traités de paix et d'amitié
  • Les unions entre les femmes des Premières Nations et les colons ont créé une culture métisse distincte

Période coloniale et canadienne

  • Proclamation royale, 1763 : la Couronne britannique reconnaît les droits des Autochtones à l'égard des terres, établit des protocoles pour la conclusion de traités et officialise la relation entre la Couronne et les Autochtones. Une série de traités de cession de terre sont conclus dans ce qui est aujourd'hui le sud de l'Ontario.
  • Après avoir été considérés comme des alliés militaires, les peuples autochtones sont de plus en plus perçus comme un inconvénient au développement adéquat des colonies.
  • Politiques de civilisation, années 1820 : de nouvelles politiques sont mises en place pour créer des terres de réserve pour les Premières Nations tout en encourageant les collectivités autochtones à abandonner leurs modes de vie traditionnels pour passer à un mode de vie plus semblable à celui des colons britanniques.
  • Éducation et terres, années 1840 et 1850 : des efforts accrus sont déployés dans le but de créer des écoles destinées aux enfants autochtones et d'imposer les concepts de propriété des terres des colons.
  • Acte de l'Amérique du Nord britannique, 1867 : le paragraphe 91(24) accorde au gouvernement fédéral la compétence sur « les Indiens et les terres réservées pour les Indiens ».
  • Traités numérotés, 1871-1921 : 11 traités numérotés signés en Ontario, au Manitoba, en Colombie-Britannique, en Alberta, au Yukon et dans les Territoires du Nord-Ouest par souci de coexistence respectueuse; certains traités comportent des dispositions socioéconomiques, comme une armoire à pharmacie, des écoles ou des moyens économiques (p. ex. « vaches et charrues »).
  • L'Acte des Sauvages de 1876 est moyen d'assimilation menant au contrôle direct des communautés et des réserves, à l'imposition de systèmes d'éducation, au contrôle des déplacements des Indiens au moyen d'un système de laissez-passer, à la discrimination fondée sur le sexe à l'égard des femmes qui épousent des hommes non autochtones et à la perte de statut par émancipation.
  • L'Acte des Sauvages comprend un mécanisme législatif permettant d'imposer des politiques et des programmes d'assimilation destructifs.
  • Paternalisme, années 1880-1950 : malgré la création d'un vaste éventail de programmes sociaux, de soins de santé et d'éducation, les activités de base du Ministère mettent l'accent sur les efforts visant à contrôler les peuples autochtones, notamment au moyen des pensionnats et des réinstallations forcées.

Activisme et revendicationde droits

  • Années 1940 : durant la période d'après-guerre, des organisations autochtones régionales sont formées pour promouvoir des changements aux politiques et des améliorations aux collectivités autochtones dont la situation est détériorée.
  • 1969 : Livre blanc – énoncé de politique fédéral visant à abroger la Loi sur les Indiens et à assimiler les peuples autochtones à la société canadienne dans son ensemble; les peuples autochtones réagissent en publiant le Livre rouge pour la reconnaissance des peuples autochtones et de leurs droits issus de traités.
  • 1971 : la Fraternité nationale des Indiens, qui deviendra l'Assemblée des Premières Nations (APN), assure la représentation des peuples autochtones à l'échelle du Canada. L'année 1971 marque également la création de l'Inuit Tapiriit Kanatami (ITK), le principal organisme représentant les Inuits au Canada, par suite des préoccupations des dirigeants inuits concernant la propriété des terres et des ressources dans l'Inuit Nunangat.
  • 1983 : création du Ralliement national des Métis, l'organisme représentant la Nation métisse à l'échelle nationale et internationale.

Reconnaissance

  • Traités modernes, 1973 : L'arrêt Calder de 1973 pousse le gouvernement fédéral à reconnaître les droits des Autochtones en suspens sur les terres et à adopter le processus des revendications territoriales globales pour négocier de nouveaux traités avec les collectivités autochtones.
  • L'article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982 reconnaît et affirme les droits ancestraux et issus de traités des peuples autochtones (définis comme étant les membres des Premières Nations ou « Indiens », les Inuits et les Métis).
  • Les peuples autochtones plaident en faveur de leur reconnaissance lors de la tentative d'Accord du lac Meech, en 1990, et de l'Accord de Charlottetown, en 1992.
  • 2015-2016 : la Commission royale sur les peuples autochtones formule 350 recommandations, y compris l'adoption de lois et la création d'institutions qui donneraient aux peuples autochtones le droit à l'autodétermination.

Décentralisation et services communautaires

  • Contrôle autochtone, années 1970-1980 : les politiques et les programmes fédéraux sont modifiés pour permettre aux gouvernements communautaires d'exercer un contrôle local accru, en commençant par les écoles et les services d'éducation dans les années 1970, puis pour permettre la gouvernance des bandes dans les années 1980.
  • Politique sur la santé des Indiens, 1979 : mise au point d'une nouvelle approche stratégique en matière de soins de santé des Premières Nations qui met l'accent sur des services plus inclusifs et dirigés par les collectivités.
  • Loi sur les Cris et les Naskapis, 1984, et Loi sur l'autonomie gouvernementale de la bande indienne sechelte, 1986 : premiers accords visant à soustraire les Premières Nations à la Loi sur les Indiens pour leur accorder l'autonomie gouvernementale.
  • Politique sur le droit inhérent, 1995 : l'établissement d'un processus négocié visant à conclure des ententes sur l'autonomie gouvernementale a donné lieu à 22 ententes dans 43 collectivités et constitue un élément central des traités modernes.
  • Loi sur la gestion des terres des premières nations, 1999 : création d'un régime permettant aux Premières Nations de se soustraire à 40 dispositions de la Loi sur les Indiens portant sur les terres, l'environnement et les ressources, afin qu'elles élaborent leurs propres codes de gestion des terres et des ressources. Depuis, des régimes semblables ont été établis dans un éventail de domaines, dont la gestion financière, les élections au sein des Premières Nations, le développement commercial et la gestion pétrolière et gazière.

Modernisation des services

  • La Commission de vérité et réconciliation, qui examine les répercussions des pensionnats indiens, formule 94 appels à l'action pour guider la réconciliation entre les Autochtones et les non-Autochtones au Canada.
  • 2017 : annonce de la dissolution d'Affaires autochtones et du Nord Canada et de la création de deux nouveaux ministères : Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.
  • Services aux Autochtones Canada s'engage à appuyer les Autochtones et à leur donner les moyens d'avoir un contrôle sur la prestation des services ainsi qu'à améliorer les conditions socioéconomiques et la qualité de vie dans les collectivités des Premières Nations, des Inuits et des Métis, ce qui constitue la clé de l'autodétermination des Autochtones.
  • 2019 : mandat législatif permettant à Services aux Autochtones Canada de travailler au transfert de responsabilités ministérielles et de collaborer avec des partenaires autochtones dans tous les aspects de la prestation des services.

Tendances démographiques

  • En 2016, il y avait 1 673 785 Autochtones au Canada, ce qui représentait 4,9 % de la population totale.
  • La population autochtone a augmenté puisqu'elle était de 1 172 790 en 2006.
    • Une croissance quatre fois plus élevée que la population non autochtone.
  • Entre 2006 et 2016 :
    • La population des Premières Nations a augmenté de 39,3 % pour s'établir à 977 230 personnes.
    • La population métisse a augmenté de 51,2 % pour s'établir à 587 545 personnes*.
    • La population inuite a augmenté de 29,1 % pour s'établir à 65 025 personnes.
  • En 2016, 4 Indiens inscrits sur 10 vivaient dans une réserve (331 030).
    • Une augmentation par rapport à 2011, quand 315 995 Indiens inscrits vivaient dans une réserve.
    • Ils étaient 49 335 Indiens non inscrits à vivre dans une réserve.
  • 57,9 % des Autochtones ont déclaré vivre dans une région urbaine en 2016.
  • La population d'enfants et de jeunes autochtones est croissante.
    • Les enfants âgés de 0 à 14 ans représentaient 26,8 % de la population totale.
    • Les jeunes âgés de 15 à 24 ans représentaient 16,9 % de la population.
  • Dans les deux prochaines décennies, la population autochtone devrait dépasser le seuil des 2,5 millions de personnes.

* La croissance de la population métisse n'est pas uniquement attribuable à une croissance naturelle, mais plutôt à une augmentation du nombre de personnes qui s'identifient comme étant des Métis, qu'elles soient ou non membres d'une communauté métisse détentrice de droits.

Lacunes et défis actuels

Logement

Le logement et l'infrastructure demeurent inférieurs aux normes. En 2016, 6 % de la population non autochtone vivait dans un logement nécessitant des réparations majeures, comparativement aux :

  • Premières Nations : Un quart (24,2 %)
  • Inuits : Un quart (26,2 %)
  • Métis : Un dixième (11,3 %)

La proportion de personnes non autochtones qui vivaient dans un logement surpeuplé était de 8,5 % en 2016, comparativement aux :

  • Premières Nations : 23,1 %
  • Inuits : 51,7 % dans l'Inuit Nunangat (10,9 % à l'extérieur de l'Inuit Nunangat)
  • Métis : 8,6 %

Santé et société

De 2011 à 2016, les données de Statistique Canada indiquaient que le taux de suicide chez les Canadiens non autochtones était de 8 décès pour 100 000 personnes à risque par année, comparativement aux :

  • Premières Nations : le taux chez les membres des Premières Nations était trois fois plus élevé, soit 24,3 décès pour 100 000 personnes à risque par année. Selon l'organisme, le taux de suicide chez les membres des Premières Nations vivant dans une réserve était deux fois plus élevé que chez ceux vivant hors réserve;
  • Inuits : le taux chez les Inuits était environ neuf fois plus élevé que chez les non-Autochtones, soit 72,3 décès pour 100 000 personnes à risque par année;
  • Métis : le taux chez les Métis était environ deux fois plus élevé que celui des non-Autochtones, soit 14,7 décès pour 100 000 personnes à risque par année.

Les enfants autochtones représentent actuellement 52,2 % des enfants en famille d'accueil; toutefois, ils ne représentent que 7,7 % de la population totale d'enfants âgés de moins de 15 ans.

Emploi

Dans la population non autochtone du Canada, les taux d'emploi étaient de 62,7 % en 2006 et de 60,5 % en 2016, comparativement aux :

  • Premières Nations : le taux d'emploi chez les membres des Premières Nations vivant dans une réserve a diminué, passant de 39,0 % en 2006 à 36,3 % en 2016. Chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve, le taux d'emploi a diminué, passant de 54,9 % en 2006 à 52,0 % en 2016
  • Inuits : le taux d'emploi chez les Inuits a augmenté, passant de 48,9 % en 2006 à 49,0 % en 2016
  • Métis : le taux d'emploi chez les Métis a diminué, passant de 63,1 % en 2006 à 60,3 % en 2016

Éducation

Il subsiste des écarts persistants en ce qui concerne les niveaux de scolarité. Le pourcentage de population non autochtone ayant fait des études de niveau secondaire ou supérieur était de 89,2 % en 2016, comparativement aux :

  • Premières Nations : 57,0 % des membres des Premières Nations vivant dans une réserve
  • Inuit : 47,1 % des Inuit dans l'Inuit Nunangat
  • Métis : 80,3 % des Métis ont terminé leurs études secondaires en 2016

La proportion de Canadiens non autochtones ayant fait des études universitaires (niveau du baccalauréat ou supérieur) a augmenté de 23,4 % en 2006 à 29,3 % en 2016, comparativement aux :

  • Premières Nations : le pourcentage des membres des Premières Nations vivant dans les réserves ayant fait des études universitaires était de 4,3 % en 2006 et de 5,4 % en 2016. Chez les membres des Premières Nations vivant hors réserve, ce pourcentage était de 9,2 % en 2006 et de 11,3 % en 2016
  • Inuit : le pourcentage d'Inuits dans l'Inuit Nunangat ayant fait des études universitaires est demeuré constant, à 2,4 %. Le pourcentage d'Inuits vivant à l'extérieur de l'Inuit Nunangat ayant fait des études universitaires était de 8,5 % en 2006 et de 12,0 % en 2016
  • Métis : le pourcentage de Métis ayant fait des études universitaires était de 9,2 % en 2006 et de 13,6 % en 2016

Revenus

Les revenus demeurent inférieurs à la moyenne. Le revenu moyen de la population non autochtone était de 47 981 $ en 2015, comparativement aux :

  • Premières Nations : les membres des Premières Nations vivant dans une réserve avaient un revenu moyen équivalent à seulement 45 % de celui des Canadiens non autochtones
  • Inuits : les Inuits avaient un revenu moyen équivalent à 79 % de celui des Canadiens non autochtones
  • Métis : les Métis avaient un revenu moyen équivalent à 88 % de celui des Canadiens non autochtones

Répercussions intergénérationnelles

  • Pensionnats indiens : d'après les estimations, entre 1831 et 1996, 150 000 enfants autochtones ont été retirés et séparés de leur famille et de leur collectivité pour fréquenter des pensionnats.
  • Réinstallation et déplacement : la réinstallation forcée de familles inuites dans l'Extrême-Arctique dans les années 1950 dans le but que le Canada exerce sa souveraineté dans le Nord a entraîné des bouleversements et des famines. Des familles inuites ont été brisées parce que des êtres chers ont été envoyés dans le Sud pour recevoir un traitement médical pendant l'épidémie de tuberculose des années 1940 à 1960, et beaucoup ne sont jamais retournés.
  • Rafle des années 1960 : des milliers d'enfants autochtones ont été retirés de leur foyer et de leur famille et placés en famille d'accueil, puis adoptés par la suite dans des familles non autochtones partout au Canada et aux États-Unis.

Principaux jalons de la réconciliation

Commission royale sur les peuples autochtones, 1991-1996

  • 350 recommandations
  • Reconnaissance et mise en œuvre du droit à l'autodétermination, et adoption de mesures législatives visant à créer de nouvelles lois et institutions pour donner aux peuples autochtones le pouvoir et les outils nécessaires pour structurer leur propre avenir politique, social et économique

Commission de vérité et réconciliation

  • Combiné aux conclusions de la Commission royale sur les peuples autochtones, l'appel à l'action lancé à la suite de la Convention de règlement relative aux pensionnats indiens en 2007 et de la présentation d'excuses aux anciens élèves des pensionnats indiens en 2008 a mené au lancement d'une commission nationale de vérité et réconciliation.
  • Le rapport final a été publié en 2015; il contient 94 appels à l'action pour :
    • renouveler les relations et décoloniser les institutions
    • combler les écarts socioéconomiques et favoriser la guérison
    • mobiliser et éduquer les Canadiens

Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées

  • Le grand nombre de femmes et de filles autochtones disparues et assassinées a amené le gouvernement du Canada à lancer une enquête nationale indépendante de l'appareil gouvernemental fédéral.
  • Un rapport final contenant 231 appels à la justice a été publié en 2019.

Exemples de progrès réalisés en matière d'autodétermination

Traités modernes et revendications territoriales

  • Les traités définissent les droits, les avantages et les obligations des signataires. Les traités modernes peuvent porter sur la propriété foncière, les règlements financiers, l'autonomie gouvernementale et le partage des revenus des ressources.
  • La Convention de la Baie James et du Nord québécois a été le premier traité moderne. Depuis, le Canada a signé 25 autres traités avec des groupes autochtones, y compris des ententes modernes sur les revendications territoriales avec les quatre régions inuites.
  • Les traités modernes constituent le fondement de la relation du Canada avec 97 collectivités autochtones (représentant environ 89 000 Autochtones). Ils dissipent l'incertitude quant aux droits fonciers relatifs à environ 40 % de la superficie terrestre du Canada.

Gestion des terres des Premières Nations, 1991

  • Permet aux Premières Nations participant à un projet pilote de se soustraire à 40 articles de la Loi sur les Indiens en matière de gestion des terres.
  • Depuis 1999, en vertu de la Loi sur la gestion des terres des premières nations, les Premières Nations peuvent rédiger leurs propres lois concernant l'utilisation des terres, l'environnement et les ressources naturelles.
  • Des « portes de sortie » à la Loi sur les Indiens ont été créées pour accroître le contrôle des Premières Nations sur les élections, la gestion pétrolière et gazière et le développement commercial.

Comité de coordination de l'éducation des Premières Nations, 1992

  • Organisation collective dirigée par les Premières Nations de la Colombie-Britannique et axée sur la promotion d'une éducation de qualité pour toutes les Premières Nations de la province.

Entente sur l'éducation des Micmacs, 1997

  • Une entente concernant l'éducation en Nouvelle-Écosse confère aux collectivités des Premières Nations participantes des compétences en matière d'éducation préprimaire, primaire et secondaire dans les réserves.
  • Les collectivités micmaques sont responsables de gérer la prestation des programmes d'éducation postsecondaire.
  • Depuis, d'autres ententes tripartites en matière d'éducation ont été conclues afin d'accroître le contrôle par les Premières Nations de l'éducation des Premières Nations au Nouveau-Brunswick (2008), au Manitoba (2009), au Conseil tribal de Saskatoon (2010), à l'Île-du-Prince-Édouard (2010), au Québec (2012), en Colombie-Britannique (2012) et au Yukon (2013).
  • D'autres ententes particulières ont été conclues avec la Nation Nishnawbe-Aski (2013) et les Premières Nations innues (2015).

Loi sur la gestion financière des premières nations (LGF), 2006

  • Fournit aux Premières Nations un soutien et des outils pour renforcer les économies locales.
  • Trois institutions ont été créées en vertu de la Loi : le Conseil de gestion financière des Premières Nations, l'Administration financière des Premières nations et la Commission de la fiscalité des premières nations.

Régie de la santé des Premières Nations (RSPN), 2013

  • Première régie de la santé provinciale responsable de la planification, de la gestion et de la prestation des services et du financement des programmes de santé, en partenariat avec les collectivités des Premières Nations de la Colombie-Britannique.

Ententes sur l'autonomie gouvernementale avec la Nation métisse en Ontario, en Alberta et en Saskatchewan, 2019

  • Premières ententes sur l'autonomie gouvernementale signées par les gouvernements métis.
  • Les ententes reconnaissent la compétence des Métis dans les secteurs de gouvernance névralgiques, y compris la citoyenneté, le leadership et l'aménagement des terres.

Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis, 2019

  • Première mesure législative élaborée conjointement par le gouvernement du Canada et les représentants des Premières Nations, des Inuits et des Métis pour réformer les services destinés aux enfants et aux familles autochtones.
  • Affirme le droit des Premières Nations, des Inuits et des Métis d'exercer leur compétence à l'égard des services à l'enfance et à la famille afin de garder les familles ensemble et de réduire le nombre d'enfants autochtones placés en famille d'accueil.

Quelques priorités autochtones actuelles

Premières Nations

  • Changement climatique
  • Reconstruction des nations et reconnaissance des droits
  • Nouvelle relation financière
  • Accès à l'eau potable
  • Gestion des urgences
  • Services à l'enfant et à la famille
  • Processus de règlement des revendications ayant trait à la Rafle des années 1960
  • Mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, notamment concernant le consentement préalable, donné librement et en connaissance de cause
  • 94 appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation + 231 appels à la justice découlant de l'Enquête nationale sur les femmes et de filles autochtones disparues et assassinées

Inuits

  • Stratégie de logement
  • Élimination de la tuberculose
  • Apprentissage et garde des jeunes enfants, et éducation primaire et secondaire
  • Insécurité alimentaire
  • Refuges pour les victimes de violence
  • Cadre stratégique pour l'Arctique et le Nord / espace politique de l'Inuit Nunangat
  • Changements climatiques et protection des océans

Nation métisse

  • Gouvernance
  • Nouvelle relation financière
  • Logement – Services à l'enfance et à la famille de la Nation métisse
  • Stratégie économique – Compétences professionnelles
  • Enseignement postsecondaire
  • Données sur la santé et stratégie en matière de santé

Nouvelles tendances

Autodétermination

  • Il y a eu une accélération du mouvement visant à accroître le contrôle des services offerts aux citoyens autochtones par les Autochtones.
  • Lois qui affirment la compétence des Premières Nations à l'égard des services à l'enfance et à la famille, de sorte que les Premières Nations puissent avoir un contrôle sur la façon dont ces services essentiels sont fournis.
  • Plus de 80 Premières Nations bénéficient maintenant de subventions sur 10 ans, ce qui donne aux dirigeants des Premières Nations une marge de manœuvre financière pour gérer leurs fonds en dehors des paramètres restrictifs des accords de contribution.

Évolution judiciaire

  • Des décisions de la Cour suprême comme l'arrêt Daniels (2016) ont élargi le sens du terme Indiens dans la constitution pour inclure les Métis et les Indiens non inscrits.
  • epuis 2016, les ordonnances du Tribunal canadien des droits de la personne imposent au Canada de mettre fin aux pratiques inadéquates et inéquitables en ce qui a trait à la prestation de services de santé et de services sociaux aux enfants des Premières Nations (principe de Jordan et services à l'enfance et à la famille).

Données démographiques

  • Les recensements antérieurs ont mis l'accent sur deux caractéristiques clés de la population autochtone : la population autochtone est à la fois jeune et de plus en plus nombreuse. Depuis 2006, la population autochtone a augmenté de 42,5 %, ce qui représente une croissance quatre fois supérieure à celle de la population canadienne non autochtone.
  • Un peu plus de la moitié de la population autochtone vit dans les régions métropolitaines. La population autochtone du Canada est en croissance, tant dans les réserves qu'à l'extérieur des réserves.

Aperçu de Services aux Autochtones Canada

Rôle du ministre de SAC

Le ministre veille à ce que des services dans les domaines des services à l'enfance; de l'éducation; de la santé; du développement social; du développement économique; du logement; des infrastructures; de la gestion des urgences, et de la gouvernance soient fournis aux Autochtones, aux collectivités et aux corps dirigeants autochtones qui y sont admissibles. (Loi sur le ministère des Services aux Autochtones, paragr. 6(2))

Le ministre « fournit à des organisations autochtones la possibilité de participer à l'élaboration, à la prestation, à l'évaluation et à l'amélioration des services » et « prend les mesures indiquées pour opérer le transfert progressif, à des organisations autochtones, des responsabilités du ministère ». (Loi sur le ministère des Services aux Autochtones, al. 7a) et 7b))

« Le ministre fait déposer devant chaque chambre du Parlement, dans les trois mois suivant la fin de l'exercice (…) un rapport faisant état :

  1. d'une part, des écarts au plan socioéconomique entre les personnes issues des Premières Nations, les Inuits, les Métis et les autres Canadiens et des mesures prises par le ministère pour les réduire;
  2. d'autre part, des progrès réalisés en vue du transfert de responsabilités. »

(Loi sur le ministère des Services aux Autochtones, art.15)

Aperçu des services

Les Premières Nations, les Inuits et les Métis visés par des ententes d'autonomie gouvernementale reçoivent des services directement de leur gouvernement autochtone. Ces relations relèvent principalement du mandat de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Premières Nations dans les réserves

  • SAC intervient dans une vaste gamme de services destinés aux Premières Nations vivant dans les réserves, semblables à ceux offerts par une province ou une municipalité. Cela comprend les services en matière de santé, de services sociaux, d'éducation, de développement économique, de gouvernance et d'infrastructure.
  • Dans ces cas, le rôle principal de SAC est celui de bailleur de fonds, par le biais d'accords de contribution, aux gouvernements et aux organisations des Premières Nations qui gèrent la prestation des services.
  • La nouvelle relation financière permet le financement à long terme de plus de 80 Premières Nations.

Premières Nations et Inuits

  • Les collectivités des Premières Nations et des Inuits ont accès aux services de santé publique.
  • Certains services sont offerts aux membres des Premières Nations et aux Inuits, peu importe leur lieu de résidence (p. ex. services de santé non assurés et financement des études postsecondaires).
  • Les Inuits ont des ententes sur l'autonomie gouvernementale et des structures de gouvernance qui permettent un plus grand contrôle de la collectivité.
  • SAC finance les collectivités, les organismes de prestation de services et, dans certains cas, fournit directement les services (p. ex., les soins infirmiers).

Premières Nations, Inuits et Métis

  • Les programmes destinés aux peuples autochtones en milieu urbain, offerts par l'entremise des centres d'amitié autochtones, sont accessibles à tous les Autochtones.
  • SAC vient également en appui à un large éventail de gouvernements et d'institutions autochtones qui servent et représentent les Premières Nations, les Inuits et les Métis.

Présence à l'échelle nationale

Région de la capitale nationale

  • Le bureau de la région de la capitale nationale de Services aux Autochtones Canada joue un rôle important dans la définition de l'orientation stratégique générale du Ministère.
  • Il entretient également des relations avec les organisations autochtones de la RCN, notamment l'Assemblée des Premières Nations, Inuit Tapiriit Kanatami et le Ralliement national des Métis.

Bureaux régionaux

  • Les bureaux régionaux de SAC sont le visage du Ministère dans ses rapports avec les collectivités autochtones.
  • Situés dans toutes les provinces continentales et dans la région de l'Atlantique, ils entretiennent des relations quotidiennes avec un vaste réseau d'organisations et de gouvernements autochtones aux échelles locale et régionale.
  • Les bureaux de SAC sont également chargés de veiller à ce que les programmes soient correctement mis en œuvre.

Cadre législatif

Loi constitutionnelle de 1982

  • Le paragraphe 91(24) prévoit que « les Indiens et les terres réservées pour les Indiens » relèvent du gouvernement du Canada.
  • L'article 35 reconnaît et confirme « les droits ancestraux et les droits issus de traités ».

Loi sur le ministère des Services aux Autochtones

  • Elle est entrée en vigueur en juillet 2019.
  • Elle précise les attributions du ministre des Services aux Autochtones. Elle ordonne au ministre de veiller à ce que les programmes et les services soient offerts aux Autochtones admissibles, et insiste sur les objectifs visant à combler les écarts socioéconomiques entre les Autochtones et les autres Canadiens, et à renforcer la capacité des collectivités autochtones en appui à leur autodétermination.
  • La Loi prévoit notamment :
    • Les différents types de services offerts aux Autochtones admissibles (enfance et famille, éducation, santé, développement social, développement économique, logement, infrastructure, gestion des urgences, et gouvernance).
    • La responsabilité de veiller à ce que les organisations autochtones puissent collaborer à l'élaboration, à la prestation, à l'évaluation et à l'amélioration des services.
    • Le pouvoir ministériel de conclure des ententes avec des organisations autochtones pour transférer les responsabilités ministérielles.

Loi sur les Indiens

  • Elle régit les relations entre le Canada et les Premières Nations dans un large éventail de domaines.
  • Pour l'application de la Loi, le ministre des Services aux Autochtones est le surintendant général des affaires indiennes.

Les lois relevant du ministre des Services aux Autochtones :

  • Loi concernant les enfants, les jeunes, et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis
  • Loi sur la modification et le remplacement de la Loi sur les Indiens
  • Loi sur les élections au sein de premières nations
  • Loi sur le pétrole et le gaz des terres indiennes
  • Loi sur la gestion du pétrole et du gaz et des fonds des Premières nations
  • Loi sur le développement commercial et industriel des premières nations
  • Loi sur les foyers familiaux situés dans les réserves et les droits ou intérêts matrimoniaux
  • Loi sur la salubrité de l'eau potable des Premières Nations
  • Loi sur les droits fonciers issus de traités de la Saskatchewan
  • Loi sur le gouvernement du territoire provisoire de Kanesatake

Les lois ayant une influence :

  • Loi sur les langues autochtones
  • Loi sur la transparence financière des Premières Nations
  • Loi sur l'ajout de terres aux réserves et la création de réserves
  • Loi sur la gestion financière des premières nations
  • Loi sur les forces hydrauliques du Canada

Organismes du portefeuille de SAC

Pétrole et gaz des Indiens du Canada

  • Pétrole et gaz des Indiens du Canada (PGIC) est un organisme voué à la gestion et à la réglementation des ressources pétrolières et gazières dans les réserves des Premières Nations. Il s'agit d'un organisme de service spécial relevant de SAC.
  • Vision de PGIC : Devenir un organisme de réglementation moderne des ressources pétrolières et gazières des Premières Nations.
  • PGIC est chargé :
    • de déterminer et d'évaluer les ressources potentielles de pétrole et de gaz dans les réserves indiennes;
    • d'inviter les entreprises à mener des activités de prospection et de forage pour découvrir ces ressources, ainsi qu'à les exploiter, en louant les terres;
    • de s'assurer que la production est équitable, que les prix sont justes et que les redevances sont payées convenablement, et
    • d'administrer le cadre de réglementation de façon juste et équitable et de s'assurer qu'il est respecté.

Conseil national de développement économique des Autochtones

  • Le Conseil national de développement économique des Autochtones a pour mission de conseiller le ministre des Services aux Autochtones et d'autres ministres du gouvernement fédéral sur les politiques, les programmes et la coordination des programmes en matière de développement économique autochtone.
  • Vision du CNDEA : Une économie autochtone dynamique, où les peuples autochtones sont économiquement autonomes et ont atteint la parité économique avec la société canadienne
  • Le Conseil est composé de dirigeants d'entreprises et des collectivités des Premières Nations, des Inuits et des Métis provenant de tout le Canada. Il aide les gouvernements à répondre aux besoins uniques des peuples autochtones au Canada et à tenir compte de leur situation exceptionnelle.

Annexe A : Historique de la prestation de services aux Autochtones

Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits

  • En 1904, mise sur pied de programmes médicaux et d'établissements de santé pour les Indiens en réaction à l'éclosion de variole
  • En 1974, le ministre de la Santé nationale et du Bien-être social dépose la « Politique du gouvernement fédéral concernant les services de santé offerts aux Indiens »
  • Au milieu des années 1980, les services médicaux s'emploient à transférer le contrôle des services de santé aux collectivités et aux organisations des Premières Nations et des Inuits par l'entremise du directeur des politiques stratégiques, de la planification et des analyses
  • Dans la foulée des recommandations de la Commission royale sur les peuples autochtones, le gouvernement fédéral annonce Rassembler nos forces : le plan d'action du Canada pour les questions autochtones, qui constitue l'engagement à s'attaquer aux maladies chroniques des peuples autochtones, à créer la Fondation autochtone de guérison et à élaborer une stratégie de guérison pour remédier aux séquelles des pensionnats indiens en partenariat avec Affaires indiennes
  • En 2000, le nom est changé pour Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits
  • Mesures en vue du transfert des services de santé aux collectivités (p. ex. ASPNCB)

Éducation

  • Dans les années 1830, création des pensionnats indiens
  • En 1940, la politique d'intégration scolaire permet aux élèves autochtones de fréquenter les écoles provinciales. Parmi les problèmes de cette approche, on note le manque de formation spécialisée pour enseigner aux étudiants autochtones et le fait qu'elles étaient situées loin du domicile des étudiants
  • En 1972, le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien adopte la politique de la Fraternité nationale des Indiens sur la Mainmise des Indiens sur l'éducation des Indiens
  • Dans les années 1970, le gouvernement a commencé à se pencher sur l'importance du contrôle de la collectivité locale pour améliorer l'éducation, le besoin d'un plus grand nombre d'enseignants autochtones et l'élaboration de programmes pertinents
  • De récents efforts ont contribué à l'élaboration de lois fédérales et provinciales qui officialisent la compétence locale des collectivités des Premières Nations (p. ex., la loi sur l'éducation des Nisga'a, la Loi sur l'éducation des Mi'kmaq)

Développement économique

  • Dans les années 2000, on a davantage mis l'accent sur le développement économique au moyen d'approches législatives en matière de gestion financière et de reddition de comptes
  • En 2006, mise en œuvre de la Loi sur la gestion financière des premières nations (LGFPN)
  • Cela comprend le Conseil de gestion financière des Premières Nations (CGFPN), la Commission de la fiscalité des Premières Nations (CFPN) et l'Administration financière des Premières Nations (AFPN)
  • En 2010, l'Initiative de partenariats stratégiques offre une réponse fédérale coordonnée aux possibilités de développement économique actuelles et émergentes des Autochtones
  • L'Initiative vise à régler les problèmes de sous-financement et d'exigences coûteuses en matière de rapports pour les collectivités autochtones (p. ex. le Forum tripartite Mi'kmaq-Nouvelle-Écosse-Canada)

Infrastructure communautaire

  • L'entretien de l'infrastructure communautaire dans les réserves incombe au gouvernement fédéral
  • Le sous-financement des réserves entraîne de piètres conditions de vie (p. ex. surpeuplement dans les logements, présence de moisissure)
  • En 2019, des discussions se poursuivent avec les collectivités pour mettre en œuvre des plans d'action visant à éliminer les avis à long terme concernant la qualité de l'eau potable et à régler les avis à court terme
  • Cette approche a pour but de renforcer la capacité d'entretenir l'infrastructure communautaire en établissant des stratégies de codéveloppement avec des partenaires autochtones

Services à l'enfance et à la famille

  • Dans les années 1950, une modification à la Loi sur les Indiens permet aux gouvernements de fournir des services de protection de l'enfance dans les réserves
  • Résultat : la rafle des années 1960
  • En 2007, mise en place de l'Approche améliorée axée sur la prévention en matière de services à l'enfance et à la famille (AAAP)
  • En 2016, le Tribunal canadien des droits de la personne conclut que le financement des programmes de services à l'enfance et à la famille dans les réserves est inéquitable
  • En juin 2019, adoption du projet de loi C-92, qui confirme et reconnaît la compétence des peuples autochtones en matière de services à l'enfance et à la famille
  • Les travaux se poursuivent avec les partenaires autochtones pour réformer le programme des Services à l'enfance et à la famille des Premières Nations (SEFPN), qui finance des services de prévention et de protection pour les enfants et les familles des Premières Nations vivant dans les réserves

Gouvernance

  • Dans les années 1980, des programmes de soutien des gouvernements indiens sont créés pour aider les organisations à assumer le contrôle administratif des programmes sociaux
  • De nouveaux principes directeurs dans le cadre de la Stratégie de développement communautaire (2019) sont énoncés afin de mieux soutenir les collectivités. Selon ces principes, la Stratégie est dirigée par les collectivités, elle est axée sur la nation, elle reconnaît la diversité, elle prévoit des investissements en renforcement des capacités, en planification et en application, et fait preuve de souplesse et de réactivité
  • Des programmes de soutien aux gouvernements autochtones sont actuellement offerts aux collectivités
  • Des outils de gouvernance ont été mis au point à l'intention des collectivités et des institutions pour appuyer leur démarche d'autodétermination

Profils des cadres supérieurs de Services aux Autochtones Canada

Services aux Autochtones Canada - Organigramme

Services aux Autochtones Canada - Organigramme
  • Description du graphique pour Services aux Autochtones Canada - Organigramme
    • Ministre des Services aux Autochtones
      • Sous-ministre : Christine Fox
      • Sous-ministre délégué : Sony Perron
        • Opérations régionales : SMA principale, Lynda Clairmont
          • Bureaux régionaux au sud du 60e parallèle
        • Santé des Premières Nations et des Inuits : SMA principale, Valérie Gideon
        • Santé des Premières Nations et des Inuits – Opérations régionales : SMA, Keith Conn
          • Bureaux regionaux, Santé des Premières Nations et des Inuits
        • Dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution : Philippe Thompson
        • Réforme des services aux enfants et aux familles : SMA, Joanne Wilkinson
        • Terres et développement économique : SMA, Kelley Blanchette
          • Pétrole et gaz des Indiens du Canada : Directeur exécutif et p.-d. g., Strater Crowfoot
        • Politique stratégique et partenariats : SMA, Gail Mitchell
        • Secrétariat ministériel : Secrétaire générale, Kenza El Bied
        • Programmes et partenariats en matière d'éducation et de développement social : SMA, Mary-Luisa Kapelus
        • Services communs à SAC et RCAANC
          • Direction générale des services de ressources humaines et du milieu de travail : Directrice générale Maryse Lavigne
          • Vérification et évaluation : Dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation, Stephanie Barozzi
          • Communications : Directrice générale, Aruna Sadana
          • Services juridiques : Avocate générale principale, Marie Bourry

Sous-ministre délégué

Sony Perron, Sous-ministre délégué des Services aux Autochtones Canada

NOM : Sony Perron
TITRE : Sous-ministre délégué
LIEU : Administration centrale, pièce 2701
NOMINATION : 15 décembre 2017
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 997-8127
CHEF DE CABINET : Dominique Rochon

Sony Perron a été nommé sous-ministre délégué des Services aux Autochtones Canada (SAC), le 15 décembre 2017.

Sony a occupé le poste de sous-ministre adjoint principal de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits à Santé Canada de janvier 2014 à décembre 2017, et précédemment à titre de sous-ministre adjoint de la Direction des services de gestion entre 2012 et 2013.

Antérieurement, Sony a occupé divers postes de cadre à Santé Canada incluant celui de directeur général, transformations; directeur général des services de santé non assurés; et directeur des services et systèmes opérationnels.

Sony a commencé sa carrière à la fonction publique en 1997 à Développement économique Canada et il a également travaillé au Secrétariat du Conseil du Trésor du Canada et à Développement des ressources humaines Canada avant de se joindre à Santé Canada.

Sony détient une maîtrise en administration publique et un baccalauréat en urbanisme. Il est le père de trois enfants.


Dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution (DPFRE)

Philippe Thompson, DPFRE

NOM : Philippe Thompson
TITRE : Dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution
LIEU : Administration centrale, pièce 1100
NOMINATION : juillet 2019
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 956-8188

Aperçu

Le Secteur du dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution (SDPFRE) est responsable d'assurer la direction et la gestion efficace des ressources ministérielles dans le cadre du mandat législatif. Le SDPFRE fournit également des conseils stratégiques, de la surveillance et du soutien au sous-ministre et à l'équipe de la haute direction afin d'assurer l'intégrité, de solides contrôles financiers et la gestion de la planification et des opérations du Ministère.

Le Secteur est responsable d'établir le cadre de planification du Ministère qui harmonise les résultats prévus dans le mandat et les priorités stratégiques du Ministère avec la gestion des ressources au moyen du Cadre ministériel des résultats. Le dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution dirige la présentation de rapports au Cabinet et au Parlement sur les résultats au moyen du plan ministériel et du rapport ministériel, ainsi que sur la mise en œuvre des engagements énoncés dans la lettre de mandat du ministre.

Le dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution appuie la prestation des services grâce à des politiques, à des directives et à d'autres activités dans les domaines de la planification et de l'analyse financières, de la comptabilité et de la déclaration des résultats, des marchés et des approvisionnements, ainsi que de la gestion des biens, du matériel et de l'information.

Le dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution est responsable des fonctions de dirigeant principal de l'information du Ministère, qui comprennent les services de gestion et de technologie de l'information, les structures d'investissement et les contrôles au sein du Ministère, afin de tirer parti de la gestion et de la technologie de l'information de manière fiable, sécuritaire et rentable pour appuyer la conception et l'exécution efficaces et efficientes des processus opérationnels.

Le Secteur est responsable de la prestation des services de consultation et de soutien relatifs aux subventions et aux contributions grâce à des politiques, à des directives et à d'autres activités, notamment l'élaboration de modèles nationaux d'entente de financement et de lignes directrices connexes; de l'établissement de normes de service pour les ententes de financement; de l'administration du Système de gestion de l'information sur les subventions et contributions; ainsi que de la surveillance, de la conformité et de la présentation de rapports à l'échelle nationale.

Dans le contexte de la transformation de l'espace des politiques et des services autochtones, le dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution joue un rôle clé dans l'élaboration et le suivi des ententes, y compris les ententes sur le niveau de service pour les services internes partagés, tout en participant à titre de chef de service, dans l'espace des finances et de la gestion ministérielle, et de client pour les services fournis par son ministère affilié, Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.


Réforme des services aux enfants et aux familles

Joanne Wilkinson, Sous-ministre adjointe, Réforme des services aux enfants et aux familles

NOM : Joanne Wilkinson
TITRE : Sous-ministre adjointe
LIEU : Administration centrale, pièce 721
NOMINATION : 19 mars 2018
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 718-0556

Aperçu

En mars 2018, Services aux Autochtones Canada a créé le Secteur de la réforme des services aux enfants et aux familles afin de remédier à la surreprésentation des enfants et des jeunes autochtones pris en charge au Canada. Le Secteur est guidé par l'engagement du gouvernement fédéral à l'égard de six points d'action déterminés à la suite d'une réunion d'urgence de deux jours sur les services aux enfants et aux familles autochtones tenue en janvier 2018 avec des partenaires autochtones, des représentants provinciaux et territoriaux, des jeunes, des experts et des défenseurs des droits :

  1. poursuivre le travail entamé afin de mettre pleinement en œuvre les ordonnances du Tribunal canadien des droits de la personne et réformer les services aux enfants et aux familles des Premières Nations, notamment en adoptant un modèle de financement souple;
  2. collaborer avec nos partenaires afin d'axer les programmes sur la prévention adaptée à la culture, sur l'intervention précoce et sur la réunification des familles;
  3. aider les collectivités à exercer leur compétence et à envisager l'élaboration conjointe d'une loi sur les services aux enfants et aux familles;
  4. accélérer le travail des tables techniques et tripartites mises en place partout au pays afin d'appuyer la réforme;
  5. aider les dirigeants inuits et métis à promouvoir une réforme importante et culturellement adaptée des services aux enfants et aux familles;
  6. élaborer une stratégie en matière de données et de rapports avec les provinces, les territoires et les partenaires autochtones

Le Secteur de la réforme des services aux enfants et aux familles continuera de diriger les travaux de mise en œuvre intégrale des ordonnances du Tribunal canadien des droits de la personne relatives aux services aux enfants et aux familles et de travailler avec ses partenaires en vue de l'entrée en vigueur de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis, qui a reçu la sanction royale le 21 juin 2019.


Secrétariat ministériel

Kenza El Bied, Secrétaire générale, Secrétariat ministériel

NOM : Kenza El Bied
TITRE : Secrétaire générale
LIEU : Administration centrale
NOMINATION : juillet 2018
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 956-4477

Aperçu

Le Secrétariat ministériel fournit des services de direction aux cabinets des ministres et aux bureaux des sous-ministres et des sous-ministres délégués en plus d'exécuter les fonctions ministérielles principales des deux ministères. Le Secrétariat compte quatre directions et travaille actuellement avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada sur le projet CCM Enterprise :

  • Opérations et services à la haute direction : comprend trois divisions responsables de coordonner et d'examiner la correspondance et les documents d'information destinés aux sous-ministres et aux ministres.
    • Direction des voyages du ministre : travaille avec les cabinets des ministres, les secteurs, les régions et les Communications pour assurer la coordination horizontale de la planification des voyages ministériels. Assure une approche stratégique, cohérente et uniforme dans l'élaboration des documents de voyage et le suivi des voyages.
    • Direction de la correspondance ministérielle : examine et assure le contrôle de la qualité des notes d'information et de la correspondance adressées aux ministres et aux sous-ministres et assure la surveillance des processus et pratiques ministériels associés à la correspondance ministérielle.
    • Gouvernance et coordination de la planification : s'occupe de la coordination de la documentation des séances d'information à l'intention des ministres, des invitations, des transitions, de la coordination du portefeuille et de la documentation définitive pour les ajouts aux réserves.
  • Direction de la planification et de la gestion des ressources : est responsable de fournir des services de soutien administratif aux cabinets des ministres, aux bureaux des sous-ministres et au Secrétariat ministériel, y compris des services de planification des activités et des services liés aux finances, aux ressources humaines et aux marchés.
  • Engagement et projets ministériels (service partagé avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada) : dirige le projet CCM Enterprise, axé sur la mise à jour du système de gestion de la correspondance qui traite la correspondance ministérielle et d'autres applications nécessitant des capacités de suivi et de gestion du déroulement du travail. Le projet est axé sur l'engagement interne et vise à apporter d'importantes améliorations aux processus et aux pratiques dans l'ensemble des ministères.
  • Direction de l'accès à l'information et de la protection des renseignements personnels (service partagé avec Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada) : reçoit toutes les demandes d'accès à l'information ou à des renseignements personnels, en collaboration avec les secteurs et les régions, et prépare les réponses appropriées en conformité avec les exigences de la Loi sur l'accès à l'information et de la Loi sur la protection des renseignements personnels.

Programmes et partenariats en matière d'éducation et de développement social

Mary-Luisa Kapelus, Sous-ministre adjointe, Programmes et partenariats en matière d'éducation et de développement social

NOM : Mary-Luisa Kapelus
TITRE : Sous-ministre adjointe
LIEU : 234, avenue Laurier Ouest, pièce 17020, Ottawa
NOMINATION : juin 2019
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (613) 947-7783

Aperçu

Le Secteur des programmes et des partenariats en matière d'éducation et de développement social est responsable de l'exécution de deux des plus importants programmes du Ministère : Éducation et Développement social.

En collaboration avec ses partenaires autochtones, les bureaux régionaux de Services aux Autochtones Canada et d'autres ministères, le Secteur s'emploie à renforcer les approches de prestation de services dirigées par les Autochtones qui améliorent les résultats socioéconomiques.

Dans le domaine de l'éducation, le Secteur finance l'enseignement primaire et secondaire pour les élèves vivant dans les réserves et les stratégies d'éducation postsecondaire des Premières Nations, des Inuits et des Métis fondées sur les distinctions. Dans le domaine du développement social, le Secteur finance l'aide au revenu, l'aide à la vie autonome, la prévention de la violence familiale et les programmes urbains pour les peuples autochtones.

Le Secteur s'est engagé à élaborer conjointement avec ses partenaires autochtones des réformes transformatrices des politiques et des programmes. Les programmes et les services d'éducation sont élaborés en collaboration avec les organisations des Premières Nations, des Inuits et des Métis à l'échelle nationale et régionale, en étroite collaboration avec d'autres ministères fédéraux, notamment Emploi et Développement social Canada. Les programmes et les services sociaux sont offerts en collaboration avec les organisations des Premières Nations, les provinces, les territoires et d'autres ministères fédéraux. Ces partenaires comprennent notamment Emploi et Développement social Canada, la Société canadienne d'hypothèques et de logement, l'Agence de la santé publique du Canada, des gouvernements provinciaux et territoriaux et l'Assemblée des Premières Nations.


Santé des Premières Nations et des Inuits – opérations régionales

Keith Conn, Sous-ministre adjoint, Santé des Premières Nations et des Inuits – Opérations régionales

NOM : Keith Conn
TITRE : Sous-ministre adjoint
LIEU : Édifice Jeanne-Mance, pré Tunney
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-952-0087

Aperçu

Services aux Autochtones Canada collabore avec les Premières Nations, les Inuit, les Métis, d'autres ministères fédéraux, ainsi qu'avec des partenaires provinciaux et territoriaux pour assurer la santé des Autochtones, de leurs familles et de leurs collectivités. De concert avec nos partenaires, nous nous efforçons d'améliorer les résultats de santé, de fournir un accès à des services de santé de grande qualité et d'appuyer un meilleur contrôle du régime de santé par les Autochtones.

Sujets

  • Maladies et état de santé
  • Santé de la famille
  • Financement
  • Gouvernance et transformation des services de santé
  • Services de soins de santé
  • Promotion de la santé
  • Principe de Jordan
  • Services de santé non assurés
  • Consommation de substances et traitement des toxicomanies
  • Rapports et publications

Au cours des dernières années, la santé des Premières Nations et des Inuit s'est améliorée, mais il reste encore des écarts à éliminer entre l'état de santé général des peuples autochtones et celui des autres Canadiens. La Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits (DGSPNI) de Services aux Autochtones Canada travaille avec un grand nombre de partenaires pour mener de nombreuses activités visant à aider les gens à rester en santé et à promouvoir le mieux-être. Dans ce parcours commun vers l'amélioration de la santé, nous finançons ou offrons :

  • des programmes de promotion de la santé et de prévention des maladies dans la communauté;
  • des services de soins primaires, communautaires et à domicile;
  • des programmes de lutte contre les maladies transmissibles et les problématiques de santé environnementale;
  • des services de santé non assurés qui viennent compléter ceux que fournissent les provinces, les territoires et les assureurs privés.

Un travail remarquable est en cours dans le domaine de la transformation de la santé. La Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits travaille avec les partenaires des Premières Nations afin de transformer leurs systèmes de santé en élargissant les modèles efficaces d'autodétermination de façon à ce que les programmes et services de santé soient élaborés, assurés et contrôlés par les Premières Nations et pour elles.

BUREAU DU SOUS-MINISTRE ADJOINT

CAPACITÉ, INFRASTRUCTURE ET IMPUTABILITÉ

Curtis Bergeron, Directeur général par intérim

NOM : Curtis Bergeron
TITRE : Directeur général par intérim
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-941-3757

BUREAUX RÉGIONAUX

RÉGION DE L'ATLANTIQUE

Debra Keays-White, Directrice régionale, RÉGION DE L'ATLANTIQUE

NOM : Debra Keays-White
TITRE : Directrice régionale
LIEU : Halifax
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 902-426-3646

RÉGION DE L'ALBERTA

Rhonda Laboucan, Directrice régionale, RÉGION DE L'ALBERTA

NOM : Rhonda Laboucan
TITRE : Directrice régionale
LIEU : Edmonton
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 780-495-7373

RÉGION DU QUÉBEC

Marie-Eve Cournoyer, Directrice régionale, RÉGION DU QUÉBEC

NOM : Marie-Eve Cournoyer
TITRE : Directrice régionale par intérim
LIEU : Québec
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 514-283-4774

RÉGION DE L'ONTARIO

Garry Best, Directeur régional par intérim, RÉGION DE L'ONTARIO

NOM : Garry Best
TITRE : Directeur régional
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-952-0377

RÉGION DU MANITOBA

Pam Smith, Directrice régionale, RÉGION DU MANITOBA

NOM : Pam Smith
TITRE : Directrice régionale
LIEU : Winnipeg
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 204-983-4171

RÉGION DE LA SASKATCHEWAN

Jocelyn Andrews, Directrice régionale, RÉGION DE LA SASKATCHEWAN

NOM : Jocelyn Andrews
TITRE : Directrice régionale
LIEU : Regina
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 306-780-6486

RÉGION DU NORD

Louis Dumulon, Directeur régional, RÉGION DU NORD

NOM : Louis Dumulon
TITRE : Directeur régional
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-946-8104


Santé des Premières Nations et des Inuits

Valérie Gideon, Sous-ministre adjointe principale, Santé des Premières Nations et des Inuits

NOM : Valerie Gideon
TITRE : Sous-ministre adjointe principale
LIEU : Édifice Jeanne-Mance, pré Tunney
NOMINATION : Avril 2018
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-957-7701

Aperçu

Services aux Autochtones Canada collabore avec les Premières Nations, les Inuit, les Métis, d'autres ministères fédéraux, ainsi qu'avec des partenaires provinciaux et territoriaux pour assurer la santé des Premières Nations, des Inuit et des Métis, ainsi que de leurs familles et de leurs collectivités. De concert avec nos partenaires, nous nous efforçons d'améliorer les résultats de santé, de fournir l'accès à des services de santé de qualité et d'appuyer un meilleur contrôle du régime de santé par les Premières Nations, les Inuit et les Métis.

Sujets

  • Maladies et état de santé
  • Santé de la famille
  • Santé environnementale et publique
  • Financement
  • Services de soins de santé
  • Promotion de la santé
  • Services de santé non assurés
  • Consommation de substances et traitement des toxicomanies
  • Rapports et publications

Au cours des dernières années, la santé des Premières Nations, des Inuit et des Métis s'est améliorée, mais il reste encore des écarts à éliminer entre l'état de santé générale des peuples autochtones et celui des autres Canadiens. La Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits (DGSPNI) de Services aux Autochtones Canada travaille avec un grand nombre de partenaires pour mener de nombreuses activités visant à aider les gens à rester en santé et à promouvoir le mieux-être.

Dans ce parcours commun vers l'amélioration de la santé, nous finançons ou offrons :

  • des programmes de promotion de la santé et de prévention des maladies dans la communauté;
  • des services de soins primaires, communautaires et à domicile;
  • des programmes de lutte contre les maladies transmissibles et les problématiques de santé environnementale;
  • des services de santé non assurés qui viennent compléter ceux que fournissent les provinces, les territoires et les assureurs privés.

Un travail remarquable est en cours dans le domaine de la transformation de la santé. La Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits travaille avec les partenaires des Premières Nations afin de transformer leurs systèmes de santé en élargissant les modèles efficaces d'autodétermination de façon à ce que les programmes et services de santé soient élaborés, assurés et contrôlés par les Premières Nations et pour celles-ci. Le plus grand transfert administratif a eu lieu en 2013, alors que la Régie de la santé des Premières Nations a pris le contrôle de toutes les fonctions fédérales relatives à la santé des Premières Nations en Colombie Britannique. La Régie collabore de près avec le gouvernement de cette province pour mieux intégrer et coordonner la prestation de services.


DIRECTIONS DE LA DGSPNI

POLITIQUES, PLANIFICATION ET ANALYSE STRATÉGIQUES

NOM : Marie Doyle
TITRE : Directrice générale
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613 954-2445

SANTÉ DE LA POPULATION ET SANTÉ PUBLIQUE

NOM : Dr Tom Wong
TITRE : Médecin en chef de la santé publique, conseiller scientifique en chef et directeur général
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-797-8710

NOM : Dr Evan Adams
TITRE : Médecin-hygiéniste en chef adjoint de la santé publique
LIEU : Vancouver
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 604-414-7649

SOINS DE SANTÉ PRIMAIRES

NOM : Leila Gillis
TITRE : Directrice générale par intérim et infirmière en chef
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-947-8046

SERVICES DE SANTÉ NON ASSURÉS

NOM : Scott Doidge
TITRE : Directeur général
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-818-5251

SERVICES AUX CLIENTS INTERNES

NOM : Lana Thomas
TITRE : Directrice exécutive
LIEU : Ottawa
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 613-799-1476


Terres et développement économique

Dr. Kelley Blanchette, Sous-ministre adjointe, Terres et développement économique

NOM : Dr. Kelley Blanchette
TITRE : Sous-ministre adjointe
LIEU : Administration centrale, pièce 17-F
NOMINATION : septembre 2019
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 997-0114

Aperçu

Le Secteur des terres et du développement économique gère une série de programmes, de lois et de relations avec des organisations autochtones qui, ensemble, favorisent l'entrepreneuriat, renforcent les capacités en matière de développement économique et favorisent la création de richesse. Le Secteur des terres et du développement économique dirige également l'administration des terres de réserve et appuie la protection de l'environnement dans les réserves, deux éléments essentiels à la stimulation du développement économique.

Le Secteur des terres et du développement économique comprend trois directions générales : la Direction générale de l'élaboration des politiques économiques, qui offre des options et des orientations stratégiques et assure la coordination pour le secteur, la Direction générale des possibilités économiques et commerciales, qui administre les programmes axés sur les propositions pour les projets de développement économique, la Direction générale de la gestion des terres et de l'environnement, qui travaille avec les Premières Nations et les organisations des Premières Nations sur l'administration des terres, l'expansion des terres des réserves par des ajouts, l'assainissement des sites contaminés et la gestion des déchets sur les réserves. Le Secteur des terres et du développement économique supervise également un organisme de service spécial (Pétrole et gaz des Indiens du Canada), responsable de la gestion et de la réglementation de l'exploitation pétrolière et gazière sur les terres de réserve.

Le Secteur collabore également avec des institutions comme le Conseil consultatif des terres et le Centre de ressources sur la gestion des terres des Premières Nations afin d'améliorer la gouvernance des terres et de l'environnement des Premières Nations et dirige des initiatives de modernisation des terres visant à améliorer les lois et règlements existants. De plus, le Secteur entreprend des recherches et des analyses pour appuyer l'élaboration de politiques, favorise les partenariats avec les intervenants et coordonne une approche pangouvernementale sur le développement économique autochtone. Tous les efforts du Secteur contribuent à l'objectif ultime d'accroître la participation des Autochtones à l'économie.

Les bureaux régionaux de tout le Canada exécutent les programmes et les services du Secteur des terres et du développement économique et assurent l'administration des obligations légales et fiduciaires de la Couronne aux termes de la Loi sur les Indiens. Bien que les régions reçoivent leurs directives du Secteur des terres et du développement économique en ce qui concerne les activités qu'elles mènent pour promouvoir l'utilisation des terres et le développement économique, elles relèvent officiellement du Secteur des opérations régionales.


Opérations régionales

Lynda Clairmont, Sous-ministre adjointe principale, Opérations régionales

NOM : Lynda Clairmont
TITRE : Sous-ministre adjointe principale
LIEU : Administration centrale, pièce 2727
NOMINATION : Septembre 2015
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 819-953-5577

Aperçu

Les Opérations régionales sont responsables de la prestation des programmes et services nationaux par l'entremise de sept bureaux régionaux situés au sud du 60e parallèle. Les programmes comprennent ceux offerts par le Secteur des programmes et des partenariats en matière d'éducation et de développement social, le Secteur de la réforme des services à l'enfance et à la famille ainsi que par le Secteur des terres et du développement économique.

Les Opérations régionales sont aussi responsables de la gestion de quatre programmes nationaux : Infrastructure, Gestion des urgences, Affaires individuelles et Capacité de gouvernance.

Infrastructure

Les employés des Opérations régionales travaillent avec les Premières Nations pour soutenir des logements ainsi que des écoles abordables et appropriés, l'approvisionnement fiable en eau potable propre et salubre, le traitement efficace des eaux usées, et d'autres infrastructures communautaires (comme la technologie de connectivité ainsi que les routes et les ponts), qui sont essentielles à la santé, à la sécurité et à la prospérité des collectivités. Par ailleurs, ils collaborent avec les partenaires autochtones pour transférer aux organisations autochtones les responsabilités du Ministère en matière d'infrastructure.

Gestion des urgences

Le Programme d'aide à la gestion des urgences aide les partenaires des Premières Nations à se préparer à des catastrophes naturelles et à renforcer leur résilience à cet égard au moyen des quatre piliers de la gestion des urgences : atténuation, préparation, intervention et rétablissement. Le Programme a pour priorités : de favoriser la participation des Premières Nations en tant que partenaires égaux à part entière dans les mécanismes de gestion des urgences qui répondent à leurs besoins et donnent suite à leurs aspirations, ainsi que d'éliminer les écarts relatifs à la fréquence des évacuations dans les réserves en permettant aux personnes évacuées de rentrer chez elles rapidement et, dans la mesure du possible, de rebâtir en mieux.

Affaires individuelles

Le Programme des affaires individuelles est responsable de l'administration des responsabilités législatives décrites dans la Loi sur les Indiens en ce qui concerne l'inscription des Indiens, y compris les listes de bandes, le transfert du contrôle de l'effectif aux Premières Nations, la délivrance de documents d'identité fédéraux sécurisés (carte sécurisée de statut d'Indien), la tenue à jour du Système d'inscription des Indiens, le soutien aux administrateurs du Registre des Indiens, les successions, les fonds des Indiens, les annuités découlant des traités, la division et la fusion des bandes et la création de bandes, dont la création de la bande Qalipu Mi'kmaq, à Terre-Neuve-et-Labrador.

Capacité de gouvernance

Ce programme fournit des fonds pour la gouvernance et l'administration de bandes  : un financement aux employeurs admissibles inuits ou issus de Premières Nations en vue de soutenir les régimes d'avantages sociaux, un financement de base pour les Conseils tribaux, et des octrois de fonds ciblés pour des projets de développement de la capacité de gouvernance et de planification communautaire. Ce financement vise à soutenir les collectivités autochtones dans la mise en place de leurs gouvernements solides et durables.

BUREAUX RÉGIONAUX AU SUD DU 60e PARALLÈLE

RÉGION DE L'ATLANTIQUE

Rory O'Connor, Directeur général régional p.i., RÉGION DE L'ATLANTIQUE

NOM : Daniel (Dan) Kumpf
TITRE : Directeur général régional
LIEU : Amherst
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 902-661-6262

RÉGION DE L'ALBERTA

Jamie Brown, Directeur général régional, RÉGION DE L'ALBERTA

NOM : Jamie Brown
TITRE : Directeur général régional
LIEU : Edmonton
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 780-495-2835

RÉGION DU QUÉBEC

Luc Dumont, Directeur général régional, RÉGION DU QUÉBEC

NOM : Luc Dumont
TITRE : Directeur général régional
LIEU : Québec
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 418-648-3270

RÉGION DE L'ONTARIO

Anne Scotton, Directrice générale régionale, RÉGION DE L'ONTARIO

NOM : Anne Scotton
TITRE : Directrice générale régionale
LIEU : Toronto
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 416-973-6201

RÉGION DU MANITOBA

Stephen Traynor, Directeur général régional, RÉGION DU MANITOBA

NOM : Stephen Traynor
TITRE : Directeur général régional
LIEU : Winnipeg
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 204-983-2474

RÉGION DE LA SASKATCHEWAN

Rob Harvey, Directeur général régional, RÉGION DE LA SASKATCHEWAN

NOM : Rob Harvey
TITRE : Directeur général régional
LIEU : Regina
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 306-780-6486

RÉGION DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

Catherine Lappe, Directrice générale régionale, RÉGION DE LA COLOMBIE-BRITANNIQUE

NOM : Catherine Lappe
TITRE : Directrice générale régionale
LIEU : Vancouver
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : 604-666-5201


Politique stratégique et partenariats

Gail Mitchell, Sous-ministre adjointe, Politique stratégique et partenariats

NOM : Gail Mitchell
TITRE : Sous-ministre adjointe
LIEU : Administration centrale, pièce 2347
NOMINATION : 25 mars 2019
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 994-8544

Aperçu

Nous travaillons en ce moment à la mise sur pied du Secteur de la politique stratégique et des partenariats (PSP) de Services aux Autochtones Canada pour aider les différents secteurs du Ministère à améliorer les services destinés aux Autochtones et à les transférer aux peuples autochtones, pour soient dirigés par eux. Le Secteur de la politique stratégique et des partenariats agira comme moteur interne du changement en aidant les secteurs de Services aux Autochtones Canada à améliorer les services et à permettre le contrôle par les Autochtones.

Le Secteur s'emploie actuellement à renforcer les capacités et à répartir les responsabilités entre les directions générales suivantes :

  • Politique stratégique
    • La Direction générale fournira des analyses et des conseils en matière de politique stratégique pour la réalisation du mandat du ministre, du programme de transformation du Ministère et de l'orientation stratégique fédérale.
  • Évaluation et réorientation des politiques
    • La Direction générale déterminera des interventions stratégiques et des partenariats novateurs pour améliorer et transférer les services, et évaluera le succès des services transférés dans une perspective autochtone.
  • Recherche stratégique et innovation en matière de données
    • La Direction générale fournira une base de données probantes robuste et novatrice pour la prise de décisions afin de s'assurer que les nouvelles initiatives stratégiques et celles qui ont été remaniées reflètent les façons autochtones de savoir et de faire. Elle examinera également les tendances à long terme et fera des prévisions pour anticiper les nouveaux enjeux et cerner les défis et les possibilités.
  • Arrangements fiscaux
    • La Direction générale s'attaquera aux défis de longue date en ce qui a trait au financement des services aux Autochtones et à la façon dont les relations de financement sont gérées dans le cadre d'un programme à long terme.

Profils des cadres supérieurs des Services partagés

Vérification et évaluation

Stephanie Barozzi, Dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation, Vérification et évaluation

NOM : Stephanie Barozzi
TITRE : Dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation
LIEU :
Bureau principal : 200, rue Montcalm Gatineau, 2e étage
Administration centrale : pièce 960
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE :
Bureau principal : (819) 953-2614
Administration centrale : (819) 934-0407

Aperçu

La dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation dirige les fonctions de vérification, d'évaluation, de gestion des risques, d'évaluation et d'enquête au sein du Ministère. La dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation fournit au sous-ministre des conseils indépendants sur les questions ayant trait à la gestion du risque, au contrôle et à la gouvernance. À titre de chef de l'évaluation, la dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation conseille le sous-ministre sur l'efficience et l'efficacité des programmes ministériels et sur l'atteinte des résultats escomptés afin d'appuyer l'amélioration des programmes, la gestion des dépenses, l'élaboration de politiques et la prise de décisions.

La dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation consulte la haute direction sur l'élaboration du plan de vérification axé sur les risques et du plan d'évaluation du Ministère chaque année et au besoin tout au long de l'année. Les plans guident le travail effectué par la Direction générale de la vérification et de l'évaluation conformément aux politiques du Conseil du Trésor, ce qui donne lieu à des rapports qui sont soumis à l'approbation du sous-ministre. Le secteur sert également de point de contact pour les travaux de vérification ou d'évaluation menés au Ministère par des certificateurs externes comme le Bureau du vérificateur général et le Secrétariat du Conseil du Trésor. La dirigeante principale de la vérification et de l'évaluation agit également à titre d'agente principale de gestion des risques du Ministère et supervise l'élaboration du profil de risque ministériel. Des conseils stratégiques sont fournis au sous-ministre sur les initiatives de transformation qui comprennent une évaluation du risque de transformation.

Le Comité de vérification, composé de membres externes et présidé par un de ces membres, reçoit et fournit des conseils stratégiques au sous-ministre. Le Comité donne des conseils sur les rapports de vérification, le suivi des vérifications internes et des chapitres du vérificateur général, les vérifications pangouvernementales et les plans d'action visant à donner suite aux constatations découlant des vérifications.

Le Comité de la haute direction du Ministère agit à titre de comité ministériel d'évaluation et à titre d'organisme consultatif auprès de l'administrateur général. Le Comité examine les plans d'évaluation, les rapports et les plans d'action ministériels, ainsi que d'autres activités d'évaluation du Ministère, au besoin.

La Direction générale des services de vérification et d'assurance effectue des vérifications indépendantes des programmes, des services, des pratiques de gestion et des contrôles. Un plan de vérification triennal est élaboré chaque année. La Direction générale fournit au Ministère du soutien en matière de liaison lorsque des certificateurs externes effectuent des vérifications au sein du Ministère.

La Direction générale des services d'évaluation et d'enquête est le point central désigné pour les plaintes et les allégations de fraude concernant le financement du Ministère et effectue des vérifications judiciaires pour s'assurer que les fonds ne sont pas utilisés à mauvais escient.

La Direction générale de l'évaluation, de la mesure du rendement et de l'examen fournit une évaluation neutre et fondée sur des preuves de la pertinence et du rendement des programmes ministériels pour soutenir les améliorations aux politiques et aux programmes, la gestion des dépenses, l'élaboration de politiques et la prise de décisions.

Le Centre de liaison en gestion des risques et en communications fournit des services et des conseils afin d'assurer un processus continu, proactif et systématique pour comprendre, gérer et communiquer les risques.


Communications

Aruna Sadana, Directrice générale, Communications

NOM : Aruna Sadana
TITRE : Directrice générale
LIEU : Administration centrale, pièce 2702
NOMINATION : 3 juillet 2018
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 994-1813

Aperçu

La Direction générale des communications relève du sous-ministre de Services aux Autochtones Canada et sert à la fois Services aux Autochtones Canada et Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Comme il s'agit d'une fonction ministérielle intégrée, la Direction générale collabore constamment et étroitement avec les cabinets des ministres et les bureaux des sous-ministres.

La Direction générale appuie les deux ministères en fournissant de l'information sur le travail des ministères, d'une manière accessible; en assurant la libre circulation de l'information avec les Premières Nations, les Inuits, les Métis et les résidents du Nord; en faisant connaître les cultures, les perspectives et les enjeux uniques; en assurant la cohérence et l'uniformité des messages, conformément aux priorités gouvernementales; en guidant les autres ministères dans leurs efforts de communication sur les questions autochtones; en appuyant une saine gestion grâce à des produits qui garantissent une meilleure connaissance des programmes, politiques et services et résultats des ministères par le personnel et le public en général de Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada et de Services aux Autochtones Canada.

La Direction générale des communications travaille en collaboration avec les partenaires des ministères et d'autres partenaires pour appuyer les efforts de réconciliation, améliorer l'accès des Premières Nations, des Inuits et des Métis à des services de haute qualité et faciliter leur cheminement vers l'autodétermination.

Le travail de la Direction générale est guidé par la Politique sur les communications et l'image de marque du gouvernement du Canada. Cette politique fournit le contexte et les règles visant la communication du gouvernement du Canada (GC) avec le public sur les politiques, les programmes, les services et les initiatives.


Direction générale des services de ressources humaines et du milieu de travail

Maryse Lavigne, Directrice générale, Services de ressources humaines et du milieu de travail

NOM : Maryse Lavigne
TITRE : Directrice générale
LIEU : Administration centrale
NOMINATION : mars 2020
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 994-7398

Aperçu

Maryse Lavigne a été nommée à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada (RCAANC) et Services aux Autochtones Canada (SAC) en mars 2020, à titre de Directrice générale, Services de ressources humaines et du milieu de travail.

Avant de se joindre à notre équipe, Maryse a occupé le poste d'ombudsman et de directrice du centre de valeurs et d'éthique à Parcs Canada, pour ensuite prendre la direction des opérations de Parcs Canada auprès de nombreux partenaires de divers paliers dans la grande région métropolitaine de Québec.

En 2007, elle se joint à la fonction publique fédérale à Service Canada, avant de poursuivre sa carrière au sein du bureau du dirigeant principal des ressources humaines au Secrétariat du Conseil du Trésor. Au cours de cette période, elle a travaillé étroitement avec la collectivité des ressources humaines en matière de coordination d'enjeux émergents dans la gestion du personnel à l'échelle du gouvernement.

Maryse a occupé divers postes dans le domaine de l'éducation, notamment au sein des ressources humaines à l'Université d'Ottawa. Elle est titulaire de deux baccalauréats, en psychologie ainsi qu'en travail social. Elle a fait des études supérieures en andragogie ainsi qu'en communication organisationnelle.

La Direction générale des services de ressources humaines et du milieu (DGSRHMT) est responsable d'offrir des services et des programmes efficients, efficaces et de grande qualité en vue de la bonne gestion des ressources humaines à SAC et RCAANC. Pour ce faire, la direction générale a établi les trois modèles de service suivants pour mieux servir ses clients :

  • Centres nationaux d'expertise : fournissent des avis et conseils sur les services aux cadres supérieurs, la classification, le mieux-être organisationnel (c.-à-d. les relations de travail, le centre de l'intégrité, valeurs et résolution de conflits, le centre de la gestion des capacités et mieux-être au travail, et la santé et sécurité au travail) et les mesures de rendement organisationnel (c.-à-d. les systèmes et services d'analyse et de planification RH, et le centre de liaison de la paye).
  • Prestation régionale de services à la clientèle : est la prestation de première ligne offerte en dotation et développement organisationnel à l'échelle régionale par cinq centres de services.
  • Efficacité organisationnelle : vise à mieux soutenir la prise de décision de la haute direction et à promouvoir l'innovation par les programmes autochtones, le leadership stratégique en dotation, la gestion du changement et l'innovation, le développement organisationnel ministériel (c.-à-d. l'apprentissage, la reconnaissance et prix, la formation requise et les activités pour étudiants), la gestion du rendement, la diversité et l'inclusion.

Unité des services juridiques

Marie Bourry, Avocate générale principale, Unité des services juridiques

NOM : Marie Bourry
TITRE : Avocate générale principale
LIEU : 10, rue Wellington, pièce 1001
NUMÉRO DE TÉLÉPHONE : (819) 953-0170

Aperçu

L'Unité des services juridiques fournit une gamme complète de conseils et de soutien juridiques spécialisés à Services aux Autochtones Canada et à Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada relativement à tous les secteurs d'activité de ses clients. Cela comprend les initiatives législatives, les litiges, les politiques et les programmes.

L'Unité des services juridiques est située à l'administration centrale et partage également des locaux avec le groupe responsable de Traités et gouvernement autochtone à Vancouver. L'Unité des services juridiques fait partie du portefeuille des Affaires autochtones du ministère de la Justice du Canada.

L'avocate générale principale est membre à part entière du Comité de la haute direction de Services aux Autochtones Canada et de divers comités de gestion. À ce titre, elle formule des avis juridiques et des commentaires de nature politique ou stratégique. En sa qualité de chef de l'Unité des services juridiques, l'avocate générale principale se penche sur des problèmes d'ordre juridique et propose des avis pour la gestion des risques associés à des dossiers qui sont du ressort du Ministère. L'avocate générale principale représente en outre la principale interface organisationnelle entre le Ministère et le ministère de la Justice.

Les avocats de l'Unité des services juridiques évaluent le risque juridique d'initiatives particulières dans un contexte politique élargi, déterminent des solutions à des enjeux juridiques et collaborent avec les fonctionnaires du Ministère à l'élaboration de stratégies pour résoudre les problèmes juridiques réels ou éventuels.


Aperçu financier de Services aux Autochtones Canada

Aperçu

  • Services aux Autochtones Canada (SAC) travaille en collaboration avec ses partenaires pour améliorer l'accès des Premières Nations, des Inuits et des Métis à des services de grande qualité, dans le but à long terme de combler les écarts socioéconomiques et de promouvoir l'autodétermination.
  • Pour y arriver, le Ministère dispose en 2020-2021 d'autorisations budgétaires totalisant plus de 14 milliards de dollars. La grande majorité de cet argent sert à la prestation des services de base et des services essentiels. De plus, au cours du présent exercice, le Ministère reçoit également un financement supplémentaire pour mener son intervention en réponse à la pandémie mondiale de COVID-19.
  • Le Ministère se concentre, en partenariat avec les peuples autochtones, sur les domaines prioritaires suivants : l'éducation, le développement social, les enfants et les familles, la santé des Premières Nations et des Inuits, l'infrastructure et la prospérité économique.
  • Enfin, par la mise en œuvre de la subvention de 10 ans, élaborée en grande partie avec les partenaires des Premières Nations, le Ministère continue de soutenir l'engagement du gouvernement du Canada à bâtir une nouvelle relation financière avec les Premières Nations en vue d'établir un financement suffisant, prévisible et durable.
Dépenses de 2020-2021 de Services aux Autochtones Canada

Description du graphique pour of Dépenses de 2020-2021 de Services aux Autochtones Canada

Le diagramme circulaire montre la ventilation des dépenses (plus de 14 milliards de dollars) la ventilation des dépenses est la suivante :

  • 4 726 millions de dollars (33%) pour Santé des Premières Nations et des Inuits (y compris le principe de Jordan);
  • 2 857 millions de dollars (20%) pour l'éducation; 2 184 millions de dollars (15%) pour l'infrastructure;
  • 1 633 millions de dollars (11%) pour services d'aide à l'enfance et à la famille;
  • 1 509 millions de dollars (10%) pour le développement social;
  • 1 435 millions de dollars (10%) pour les autres programmes et services (y compris la gouvernance autochtone et capacités, les programmes liés aux terres et développement économique, les affaires individuelles, l'aide à la gestion des urgences et les programmes urbains pour les peuples autochtones);
  • 171 millions de dollars (1%) pour les services internes.

Les chiffres présentés ci-dessus ont été ajustés pour tenir compte du financement fourni dans le cadre de la subvention de la nouvelle relation financière et des services de promotion de l'autodétermination.

Source : Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

* Ces services comprennent fapplication du principe de Jordan.

** Les autres programmes et services comprennent : la gouvernance autochtone et capacités , les programmes liés aux terres et développement économique , les affaires individuelles, l'aide à la gestion des urgences elles programmes urbains pour les peuples autochtones.

Les chiffres présentés ci-dessus ont été ajustés pour tenir compte du financement fourni dans le cadre de la subvention de la nouvelle relation financière et des services de promotion de l'autodétermination.

Source: Autorisations, prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Dépenses ventilées selon le Cadre ministériel des résultats

Autorisations prévues jusqu'à ce jour pour 2020-2021 : 14 516 millions de dollars
(en millions de dollars)

Le tableau montre la ventilation des dépenses selon le cadre ministériel des résultats pour les autorisations prévues jusqu'à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A) totalisant 14 516 millions de dollars. La ventilation par responsabilité essentielle est la suivante :

  • 2 054 millions de dollars pour services et prestations aux individus;
  • 6 586 millions de dollars pour services de santé et services sociaux;
  • 3 336 millions de dollars pour les services de gouvernance et de développement communautaire;
  • 2 369 millions de dollars pour les services autodéterminés par les Autochtones;
  • 171 millions de dollars pour les services internes.

Source : Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Services et prestations aux individus 2 054
Prestations supplémentaires de santé 1 534
Pratique clinique et soins aux clients 1
Services communautaires de santé buccodentaire 5
Affaires individuelles 4
Services de santé et services sociaux 6 586
Initiative du principe de Jordan - Principe de l'enfant d'abord 668
Bien-être mental 408
Vie saine 65
Développement des enfants en santé 145
Soins à domicile et en milieu communautaire 113
Ressources humaines en santé 3
Hygiène du milieu 60
Contrôle et gestion des maladies transmissibles 102
Éducation 2 013
Services d'aide à l'enfance et à la famille des Premières Nations 1 633
Aide au revenu 1 033
Aide à la vie autonome 64
Prévention de la violence familiale 56
Programmes urbains pour les peuples autochtones 224
Services de gouvernance et de développement communautaire 3 336
Établissements de santé 195
Infrastructure cybersanté 40
Planification de la santé, gestion de la qualité et intégration des systèmes 166
Eau et eaux usées 742
Installations d'enseignement 311
Logement 335
Autres infrastructures et activités communautaires 527
Aide à la gestion des urgences 306
Gouvernance autochtone et capacités 267
Capacité de développement économique et disponibilité 102
Entreprenariat et développement des entreprises autochtones 73
Gestion des terres, des ressources naturelles et de l'environnement 267
Soutien statutaire, législatif et politique à la gouvernance autochtone 4
Services autodéterminés par les Autochtones 2 369
Nouvelle relation financière 1 536
Services autodéterminés 548
Gouvernance tripartite de la Colombie-Britannique en matière de santé 285
Services internes 171

Prestation des services à SAC

  • Environ 96 % des ressources sont utilisées pour soutenir ou fournir des services aux peuples autochtones.
    • 85 % sous forme de paiements de transfert pour financer les services fournis par les gouvernements communautaires des Premières Nations, les conseils tribaux, les autorités sanitaires, etc.
      • La plupart des fonds sont destinés aux services de base de type provincial ou municipal pour les résidents des réserves.
      • Le gouvernement fédéral s'est engagé à offrir dans les réserves des services comparables à ceux habituellement fournis par les provinces.
      • Les normes provinciales orientent l'exécution des programmes, ce qui entraîne des écarts entre les régions.
      • Divers mécanismes de financement sont utilisés pour permettre une plus grande souplesse aux bénéficiaires, y compris la subvention versée au titre de la nouvelle relation financière qui engage des fonds sur une période de 10 ans.
    • 11 % par l'entremise des opérations pour le financement des biens et des services liés à la santé qui ne sont assurés ni par les provinces et les territoires, ni par des régimes d'assurance privés. Le Ministère emploie également des infirmières, des professionnels de la santé et des enseignants pour fournir directement divers services de santé et d'éducation.
  • Environ 4 % des ressources sont utilisées pour la gestion des programmes et les services internes.

Source : Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Dépenses par catégorie

La description du Dépenses par catégorie

La description textuelle du graphique

Le diagramme circulaire montre la ventilation des dépenses par catégorie. La ventilation est la suivante :

  • 12 306 millions de dollars (85%) pour les paiements de transfert;
  • 13 millions de dollars (0%) pour le capital, 1 579 millions de dollars (11%) pour programmes de santé / professeurs fédéraux / coûts législatifs;
  • 448 millions de dollars (3%) pour soutien direct aux programmes;
  • 170 millions de dollars (1%) pour les frais généraux administratifs.

La description textuelle du tableau

Le tableau montre ce qui suit :

  • Le total des dépenses en fonctionnement de 2 197 millions de dollars se compose de 1 972 millions de dollars de dépenses de fonctionnement du crédit 1, 142 millions de dollars de mesures diverses en réponse à la COVID-19 (législatifs), 81 millions de dollars de régimes d'avantages sociaux des employés (législatifs) et 2 millions de dollars de garanties de prêts (législatifs).
  • Le total des paiements de transfert de 12 306 millions de dollars se compose de 11 472 millions de dollars en subventions et contributions de crédit 10, 803 millions de dollars de mesures diverses en réponse à la COVID-19 (législatifs), 2 millions de dollars en rentes versées aux Indiens – Paiements en vertu de traités (législatifs) et de 30 millions de dollars en infrastructure des Premières Nations (législatifs).
  • Le total des dépenses en capital de 13 millions de dollars se compose de 7 millions de dollars de dépenses en capital du crédit 5 et 6 millions de dollars de mesures diverses en réponse à la COVID-19 (législatifs).

Dépenses et équivalents temps plein (ETP) par région

Les activités de SAC sont fortement décentralisées et sont menées par dea bureaux régionaux dans l'ensemble du Canada

La description textuelle du Dépenses et équivalents temps plein (ETP) par région

La carte montre la ventilation des dépenses et ETP par région. La ventilation est la suivante :

  • 1 168 millions de dollars et 287 ETP pour Colombie-Britannique;
  • 1 577 millions de dollars et 451 ETP pour Alberta;
  • 264 millions de dollars et 34 ETP pour Nord;
  • 1 505 millions de dollars et 404 ETP pour Saskatchewan;
  • 2 065 millions de dollars et 680 ETP pour Manitoba;
  • 2 211 millions de dollars et 746 ETP pour Ontario;
  • 896 millions de dollars et 252 ETP pour Québec;
  • 4 316 millions de dollars et 3 113 ETP pour Région de la capitale nationale (RCN);
  • 514 millions de dollars et 247 ETP pour Atlantique.

Une partie du financement versé à la région de la capitale nationale sera affectée aux régions en cours d'année.

Sur cette base, les activités de SAC sont fortement décentralisées et sont menées par des bureaux régionaux dans l'ensemble du Canada.

Source : Budget de 2020-2021 par région au 9 septembre 2020, excluant les dépassements de programmes.

Le compte d'ETP représente le personnel responsable du portefeuille d'une région donnée, et non pas son lieu de travail physique (p. ex. la région du Nord compte des ETP situés dans la RCN.

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Initiatives liées à la COVID-19

Ce tableau présente les financements reçus ou annoncés pour la pandémie COVID-19 en 2020-2021. Il fournit des informations sur le budget, les dépenses et les prévisions par crédit, et la source des fonds pour chaque initiative.

Financement reçu ou annoncé (M$) Budget Dépenses Prévisions Source de fond
Crédit 1 Crédit 5 Crédit 10 Crédit 1 Crédit 5 Crédit 10 Crédit 1 Crédit 5 Crédit 10
Fonds de soutien aux communautés autochtones     305,0     305,0     305,0 Autorisation statutaire (via les clauses et conditions du PAGU et des PUPA)
Fonds de soutien aux communautés autochtones - Deuxième vague     305,0           305,0 Autorisation statutaire
TDE - Soutien aux entreprises autochtones     306,8     138,0     306,8 Présentation au CT en cours. Des fonds pour ANSAF et le réseau IFA ont été annoncés le 18 avril.
TDE - Soutien aux entreprises autochtones     133,0     26,0     133,0 117M$ pour le soutient de l'économie autochtone local et 16M$ for l'inductrie du tourisme autochtone. Annoncé le 11 juin. De ces montants, 75M$ sera reçu via l'autorisation statutaire.
OR/PPMEDS - Adaptations des infrastructures actuelles (Immobilisations mineures)     112,0           112,0 On prévoit une autorisation statutaire
DGSPNI - Mesures en matière de santé publique 10,0     10,0     10,0     Autorisation statutaire
DGSPNI - Mesures aditionnelles en matière de santé publique 119,5 6,3 147,5 13,6 5,7 108,1 80,9 7,1 421,5 Autorisation statutaire. À noter 2.3M$ a été transféré à OR pour Metis Nation of Saskatchewan pour la COVID-19 (PUPA)
DGSPNI - Appuie en matière de la santé mentale 3,1   79,4       3,1   79,4 Autorisation statutaire
PPMEDS - Violence familiale - Refuges     10,0     9,9     10,0 Autorisation statutaire
PPMEDS -Fonds de soutien aux communautés autochtones - Propositions supplémentaires     75,0     52,2     75,0 Autorisation statutaire
PPMEDS - Aide au revenu     139,2     119,1     139,2 Autorisation statutaire (130.9M$ additionnel en 2020-21 pour la stabilisation du programme)
PPMEDS - Education post-secondaire     75,3     63,5     75,3 Autorisation statutaire (30.6M$ additionel en 2020-21 pour le SEJPN)
Total 132,6 6,3 1 688,2 23,6 5,7 821,8 94,0 7,1 1 962,2  

Évolution des dépenses

  • Environ 90 % des dépenses de SAC sont consacrées à cinq grands domaines : l'éducation, le développement social, les enfants et les familles, la santé des Premières Nations et des Inuits et l'infrastructure.
  • Les dépenses dans ces domaines ont augmenté au cours des dernières années en raison de nouveaux investissements et de nouvelles obligations juridiques.
  • Les annexes comportent des informations complémentaires sur l'évolution de chacun des grands domaines.

Source : Les chiffres de 2010-2011 à 2019-2020 sont fondés sur un retraitement des dépenses déclarées dans les Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels d'AANC, de Santé Canada, de RCAANC et de Services aux Autochtones Canada. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Le tableau montre l'évolution des dépenses par grand secteur de 2011-2012 to 2020-2021. Les données démontrent qu'environ 90% des dépenses des Services Autochtones Canada visent cinq grands secteurs : éducation, développement social, services d'aide à l'enfance et à la famille, santé des Premières Nations et des Inuits, et infrastructure.

Valeurs numériques présentées sur l'image :

(En millions de dollars)

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC; SC, SAC et AANC pour 2017-2018; SAC et RCAANC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Éducation 1 675 1 735 1 776 1 789 1 805 2 147 2 299 2 373 2 826 2 857
Développement social 1 023 1 048 1 056 1 081 1 086 1 113 1 132 1 198 1 282 1 509
Services d'aide à l'enfance et à la famille 655 662 667 652 681 768 844 1 254 1 484 1 633
Santé des Premières Nations et des Inuits 2 412 2 443 2 523 2 587 2 699 2 974 3 346 3 880 4 272 4 726
Infrastructure 1 093 1 069 1 035 1 155 1 176 1 773 2 048 2 006 2 045 2 184
Les autres programmes et services* 965 887 886 892 977 998 1 178 1 258 1 250 1 435
* Les autres programmes et services comprennent: la gouvernance autochtones et la capacités, les Programmes liés aux terres et développement économique, les affaires individuelles, l'aide à la gestion des urgences et les programmes urbains pour les peuples autochtones.

Résumé

  • SAC est l'un des nombreux ministères fédéraux qui offrent des programmes et des services aux peuples autochtones.
  • Les dépenses sont touchées par des générateurs de coûts fortement ancrés, tels que la démographie, l'inflation, la comparabilité, les ententes de services, etc.
  • La majeure partie du financement prend la forme de paiements de transfert, qui visent principalement les services de base comme l'éducation, les services sociaux, le logement, etc. Ces fonds sont principalement versés au début de l'exercice financier et sur une base pluriannuelle.
  • L'année 2020-2021 s'avère difficile. SAC continue d'ajuster ses activités afin de garantir la prestation efficace des programmes et services qu'elle offre, tout en répondant aux incidences de la pandémie mondiale de COVID-19.
  • La décision rendue par le Tribunal canadien des droits de la personne limite la marge de manœuvre financière du Ministère et, de ce fait, rend difficile la résolution de ces problèmes.
  • Pour atténuer ces risques, le Ministère collaborera de près avec les organismes centraux pour obtenir le financement supplémentaire dont il a besoin pour ses programmes clés.
  • SAC continue de surveiller de près les dépenses et les mouvements de trésorerie pour veiller à sa capacité de payer et à l'exécution de ses programmes.

Évolution des dépenses – Éducation (Annexe A)

  • Remarque : L'évolution des dépenses d'AANC est prise en compte dans ce tableau pour la période de 2011-2012 à 2017-2018 afin de fournir des chiffres comparatifs pour SAC.
  • Dans l'ensemble, les dépenses réelles pour l'éducation ont augmenté d'environ 69 % de 2011-2012 à 2019-2020.
  • La hausse importante observée entre 2015-2016 et 2019-2020 est principalement attribuable aux investissements dans l'éducation primaire et secondaire des Premières Nations provenant du budget de 2016.
  • Un financement de 560 millions de dollars provient des contributions de programme à la Subvention à l'appui de la NRF :
  • un montant de 419 millions de dollars du sous-programme Éducation primaire et secondaire;
  • un montant de 141 millions de dollars du sous-programme Éducation postsecondaire.

Source : Les chiffres de 2010-2011 à 2019-2020 sont tirés des Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Évolution des dépenses – Éducation (Annexe A)

La description du Évolution des dépenses – Éducation (Annexe A)

Le tableau montre l'évolution des dépenses consacrées à l'éducation de 2011-2012 à 2020-2021.

Valeurs numériques présentées sur l'image :

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC, SAC et AANC pour 2017-2018, SAC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
"Nouvelle relation financière" Subvention N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 298 560
Services autodéterminés (Élémentaire et secondaire) N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 140 285
Élémentaire et secondaire 1 353 1 403 1 435 1 447 1 465 1 787 1 897 1 964 2 003 1 689
Postsecondaire 322 332 341 342 340 359 402 410 385 323
Total 1 675 1 735 1 776 1 789 1 805 2 147 2 299 2 373 2 826 2 857

Évolution des dépenses – Développement social (Annexe B)

  • Remarque : L'évolution des dépenses d'AANC est prise en compte dans ce tableau pour la période de 2011-2012 à 2017-2018 afin de fournir des chiffres comparatifs pour SAC.
  • Les investissements dans le développement social ont augmenté régulièrement entre 2011-2012 et 2019-2020, à un taux d'environ 2,9 % par année.
  • L'augmentation observée de 2019-2020 à 2020-2021 s'explique principalement par les mesures prises en lien avec la COVID-19 pour appuyer l'aide au revenu et la prévention à la violence familiale.
  • Un financement de 356 millions de dollars provient des contributions de programme à la Subvention à l'appui de la NRF :
  • un montant de 320 millions de dollars du sous-programme Aide au revenu;
  • un montant de 36 millions de dollars du sous-programme Aide à la vie autonome.

Source : Totaux de 2011-2012 à 2019-2020 selon les Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels. Pour la période de 2011-2012 à 2013-2014, les initiatives en matière de capacités familiales sont comprises dans les services d'aide à l'enfance et à la famille, et depuis 2014-2015, elles sont comprises dans l'aide au revenu, conformément aux révisions apportées à l'Architecture d'alignement des programmes. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Évolution des dépenses – Développement social (Annexe B)

La description du Évolution des dépenses – Développement social (Annexe B)

Tableau montrant l'évolution des dépenses consacrées au développement social de 2011-2012 à 2020-2021. Valeurs numériques présentées sur l'image :

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC, SAC et AANC pour 2017-2018, SAC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
"Nouvelle relation financière" Subvention N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 145 356
Prévention de la violence familiale 32 34 33 32 37 38 42 43 45 56
Aide à la vie autonome 100 98 100 101 106 112 116 125 109 64
Aide au revenu 843 865 874 910 904 924 973 1 030 983 1 033
Autres * 48 50 51 38 39 39 N/A N/A N/A N/A
Total 1 023 1 048 1 056 1 081 1 086 1 113 1 132 1 198 1 282 1 509
* Depuis 2017-2018, le sous-programme de la Prestation nationale pour enfants a été supprimé et remplacé par celui de l'Allocation canadienne pour enfants, géré par l'intermédiaire de l'Agence du revenu du Canada.

Évolution des dépenses – Services d'aide à l'enfance et à la famille (Annexe C)

  • Remarque : L'évolution des dépenses d'AANC est prise en compte dans ce tableau pour la période de 2011-2012 à 2017-2018 afin de fournir des chiffres comparatifs pour SAC.
  • Dans l'ensemble, les dépenses réelles pour les services d'aide à l'enfance et à la famille ont augmenté d'environ 91,5 % de 2011-2012 à 2018-2019.
  • L'augmentation observée de 2015-2016 à 2020-2021 reflète le financement destiné à appuyer les investissements urgents dans le Programme des services d'aide à l'enfance et à la famille des Premières Nations.

Source : Totaux de 2011-2012 à 2019-2020 selon les Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels. Pour la période de 2011-2012 à 2013-2014, les initiatives en matière de capacités familiales sont comprises dans les services d'aide à l'enfance et à la famille, et depuis 2014-2015, elles sont comprises dans l'aide au revenu, conformément aux révisions apportées à l'Architecture d'alignement des programmes. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Évolution des dépenses – Services d'aide à l'enfance et à la famille (Annexe C)

La description du Évolution des dépenses – Services d'aide à l'enfance et à la famille (Annexe C)

Le tableau montre l'évolution des dépenses consacrées aux services d'aide à l'enfance et à la famille de 2011-2012 à 2020-2021. Valeurs numériques présentées sur l'image :

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC, SAC et AANC pour 2017-2018, SAC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
Services d'aide à l'enfance et à la famille 655 662 667 652 681 768 844 1 254 1 484 1 633

Évolution des dépenses – Santé des Premières Nations et des Inuits (Annexe D)

  • Remarque : L'évolution des dépenses d'AANC est prise en compte dans ce tableau pour la période de 2011-2012 à 2017-2018 afin de fournir des chiffres comparatifs pour SAC.
  • L'augmentation des dépenses observée entre 2015-2016 et 2019-2020 reflète principalement les investissements importants dans l'infrastructure sociale et les services de santé non assurés, qui proviennent des budgets de 2016, de 2017 et de 2018, ainsi qu'une augmentation des dépenses au titre des soins infirmiers, du bien-être mental et du principe de Jordan.
  • L'augmentation observée entre 2019-2020 et 2020-2021 s'explique principalement par les mesures prises en lien avec la COVID-19 en vue d'améliorer les interventions sanitaires dans les collectivités des Premières Nations et des Inuits.
  • Un financement de 193 millions de dollars provient des contributions de programme à la Subvention à l'appui de la NRF :
  • un montant de 146 millions de dollars du sous-programme Services de santé primaires;
  • un montant de 47 millions de dollars du sous-programme Soutien à l'infrastructure de santé.

Source : Totaux de 2011-2012 à 2019-2020 selon les Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Évolution des dépenses – Santé des Premières Nations et des Inuits (Annexe D)

La description du Évolution des dépenses – Santé des Premières Nations et des Inuits (Annexe D)

Le tableau montre l'évolution des dépenses consacrées à la santé des Premières Nations et des Inuits de 2011-2012 à 2020-2021. Valeurs numériques présentées sur l'image :

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC, SAC et AANC pour 2017-2018, SAC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
"Nouvelle relation financière " Subvention N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 58 193
Soutien aux infrastructures de santé 352 306 525 640 672 782 841 877 885 952
Prestations supplémentaires en santé 1 112 1 156 1 071 1 076 1 139 1 252 1 359 1 442 1 572 1 534
Soins de santé primaires 949 981 927 871 888 941 1 147 1 561 1 757 2 047
Total 2 412 2 443 2 523 2 587 2 699 2 974 3 346 3 880 4 272 4 726

Évolution des dépenses – Infrastructure (excluant l'infrastructure de santé) (Annexe E)

  • Remarque : L'évolution des dépenses d'AANC est prise en compte dans ce tableau pour la période de 2011-2012 à 2017-2018 afin de fournir des chiffres comparatifs pour SAC.
  • L'augmentation observée de 2015-2016 à 2019-2020 reflète principalement les investissements importants prévus dans les budgets de 2016, de 2017 et de 2018 pour toutes les catégories d'actifs d'infrastructure.
  • Un financement de 268 millions de dollars provient des contributions de programme à la Subvention à l'appui de la NRF :
  • un montant de 41 millions de dollars du sous-programme Logement;
  • un montant de 48 millions de dollars du sous-programme Installations d'enseignement;
  • un montant de 123 millions de dollars du sous-programme Autres infrastructures et activités communautaires;
  • un montant de 56 millions de dollars du sous-programme Eau et eaux usées.

Source : De 2011-2012 à 2019-2020, les chiffres sont basés sur le retraitement des dépenses reportées dans les Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels; dépenses. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Évolution des dépenses – Infrastructure (excluant l'infrastructure de santé) (Annexe E)

La description du Évolution des dépenses – Infrastructure (excluant l'infrastructure de santé) (Annexe E)

Le tableau montre l'évolution des dépenses consacrées à l'infrastructure (à l'exclusion des infrastructures de santé) de 2011-2012 à 2020-2021. Valeurs numériques présentées sur l'image :

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC, SAC et AANC pour 2017-2018, SAC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
"Nouvelle relation financière" Subvention N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 74 268
L'eau et les eaux usées 311 302 295 329 367 462 664 673 648 742
Autres infrastructures et activités communautaires 448 421 383 435 423 615 663 517 478 527
Installations d'enseignement 201 226 214 263 249 286 385 456 474 311
Logement 132 120 143 129 136 410 335 359 371 335
Total 1 093 1 069 1 035 1 155 1 176 1 773 2 048 2 006 2 045 2 184

Évolution des dépenses – Autres programmes et services (Annexe F)

  • Remarque : L'évolution des dépenses d'AANC est prise en compte dans ce tableau pour la période de 2011-2012 à 2019-2020 afin de fournir des chiffres comparatifs pour SAC.
  • L'augmentation observée de 2019-2020 à 2020-2021 s'explique principalement par les mesures prises en lien avec la COVID-19 pour le Fonds de soutien aux communautés autochtones.
  • Un financement de 158 millions de dollars provient des contributions de programme à la Subvention à l'appui de la NRF :
  • un montant de 130 millions de dollars du sous-programme Capacités et gouvernance des Autochtones;
  • un montant de 25 millions de dollars du sous-programme Programmes des services relatifs aux terres et au développement économique;
  • un montant de 3 millions de dollars du sous-programme Affaires individuelles.

Source : De 2010-2011 à 2019-2020, les chiffres sont basés sur le retraitement des dépenses reportées dans les Rapports ministériels sur le rendement et le Rapport sur les résultats ministériels; dépenses. Autorisations prévues à ce jour pour 2020-2021 selon le Budget supplémentaire des dépenses (A).

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

Évolution des dépenses – Autres programmes et services (Annexe F)

La description du Évolution des dépenses – Autres programmes et services (Annexe F)

Le tableau montre l'évolution des dépenses consacrées à les autres programmes et services de 2011-2012 à 2020-2021. Valeurs numériques présentées sur l'image :

En millions de dollars Dépenses réelles
(AANC, SAC et AANC pour 2017-2018, SAC pour 2018-2019 et 2019-2020)
Autorisations à ce jour (SAC)
Exercice financier 2011-2012 2012-2013 2013-2014 2014-2015 2015-2016 2016-2017 2017-2018 2018-2019 2019-2020 2020-2021
"Nouvelle relation financière" Subvention N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A N/A 61 158
Programmes liés aux terres et développement économique 281 291 278 295 373 376 487 480 422 446
Gouvernance autochtone et capacités 462 448 443 407 406 416 458 512 431 267
Aide à la gestion des urgences 165 59 80 108 115 118 140 165 241 306
Affaires individuelles 43 37 34 32 34 38 40 47 42 34
Programmes urbains pour les peuples autochtones 15 52 52 50 50 49 53 53 53 224
Total 965 887 886 892 977 998 1 178 1 258 1 250 1 435

Subvention à l'appui de la nouvelle relation financière (NRF) avec les Premières Nations régies par la Loi sur les Indiens (Annexe G)

Ce tableau montre la répartition des programmes inclus dans la nouvelle subvention intitulée « Subvention à l'appui de la nouvelle relation financière avec les Premières Nations régies par la Loi sur les Indiens » qui a été mis en œuvre à partir de 2019-2020. Les montants totaux de cette subvention pour les dépenses réelles pour 2019-2020 et le budget principal des dépenses 2020-2021 sont de 636 millions de dollars et 1 536 millions de dollars, respectivement.

Les chiffres ayant été arrondis, les totaux ne sont pas nécessairement exacts.

  • En 2019-2020, on a mis en œuvre une nouvelle subvention appelée Subvention à l'appui de la nouvelle relation financière (NRF) avec les Premières Nations régies par la Loi sur les Indiens.
  • Ce mécanisme de financement a pour but d'accroître la prévisibilité du financement ainsi que la marge de manœuvre dont disposent les Premières Nations pour répondre à leurs besoins locaux.
  • En 2019-2020, 85 Premières Nations reçoivent des fonds au titre de la Subvention à l'appui de la NRF.
  • En 2020-2021, le Ministère s'attend à ce que le nombre de bénéficiaires augmente.
Programmes visés par la nouvelle subvention
(en millions de dollars)
Dépenses réelles en 2019-2020 Budget principal des dépenses pour 2020-2021
Éducation 298 560
Développement social 145 356
Santé des Premières Nations et des Inuits 58 193
Infrastructure 74 268
Gouvernance et capacités autochtones 49 130
Services relatifs aux terres et au développement économique 10 25
Administration des inscriptions 1 3
Total 636 1 536

PART B

Principaux contacts

Pour assurer la prise en charge efficace de vos responsabilités en tant que ministre, il est absolument essentiel de favoriser des relations efficaces et pragmatiques avec un large éventail de partenaires et d'intervenants. Cette façon de faire suppose d'équilibrer des opinions souvent diversifiées exprimées par divers groupes en vue d'obtenir un soutien et, aussi, de participer à l'élaboration de nouvelles politiques et de nouveaux programmes. L'expérience passée montre que, sans un niveau élevé de soutien et de participation, il est difficile de réaliser les objectifs souhaités. Bien qu'il soit rarement possible d'obtenir un consensus, les initiatives élaborées conjointement avec les partenaires autochtones sont celles qui ont le plus de chances de réussite.

Un certain nombre d'organisations autochtones représentatives travaillent pour le compte de leurs membres; cependant, l'atteinte d'un consensus interne peut s'avérer difficile, puisque des perspectives politiques et régionales concurrentielles compliquent souvent l'évaluation exacte ou prévisible du niveau de soutien ou de résistance véritable à l'égard d'initiatives particulières au sein d'une organisation donnée. Même si les organisations autochtones nationales sont considérées comme les porte-parole de leurs membres, la cohésion et la représentativité d'une organisation donnée varient d'un groupe à l'autre et aussi au fil du temps. La compréhension de la dynamique interne des organisations et entre celles-ci est un élément clé pour comprendre et gérer votre relation avec ces divers groupes.

Organisations autochtones nationales

En tant que sous ministre, vos premiers contacts et les contacts les plus fréquents seront vraisemblablement avec les dirigeants – et surtout avec les membres de la haute direction – des trois organisations autochtones nationales (OAN), qui représentant les Premières Nations, les Inuits et la Nation métisse. Il est recommandé de prendre contact avec chacun d'entre eux dans les prochains jours pour affirmer votre engagement à établir et à maintenir des relations de travail collaboratives, et pour prendre bonne note de leurs priorités et préoccupations quant au travail du ministère.

Assemblée des Premières Nations

L'Assemblée des Premières Nations (APN) est une organisation nationale de défense des intérêts qui représente les citoyens des Premières Nations au Canada, notamment plus de 900 000 personnes réparties dans 634 collectivités des Premières Nations, villes et villages de tout le pays.

Le comité exécutif de l'Assemblée, y compris les 10 chefs régionaux et les représentants des conseils des aînés, des femmes et des jeunes, se réunit chaque mois. On vous invitera sûrement à assister à la prochaine réunion.

Perry Bellegarde, chef national

Le chef national Bellegarde a été réélu pour un deuxième mandat de trois ans en juillet 2018. Il a été chef régional pour la Saskatchewan, chef de la Fédération des nations indiennes de la Saskatchewan et chef de la Première Nation de Little Black Bear, située en Saskatchewan, sur le territoire visé par le Traité no 4.

Janice Ciavaglia, directrice générale (premier contact)

Janice Ciavaglia, directrice générale de l'Assemblée des Premières Nations, s'est jointe à l'organisation en 2016. Avant cette nomination, elle y était directrice de l'éducation. Mme Ciavaglia est enseignante et titulaire d'un baccalauréat de l'Université Queen's, d'un baccalauréat en éducation de l'Université Nipissing et d'une maîtrise en éducation de l'Université Mount Saint Vincent. Elle a passé les premières années de sa carrière d'enseignante dans le Nord de l'Ontario, mais a ensuite travaillé surtout en Nouvelle Écosse, où elle travaillait avec le Mi'kmaw Kina'matnewey à titre de consultante en littératie.

Chefs régionaux

Yukon, Kluane Adamek
Territoires du Nord-Ouest, Norman Yakeleya
Alberta, Marlene Poitras
Québec/Labrador, Ghislain Picard
Colombie-Britannique, Terry Teegee
Ontario, RoseAnne Archibald
Manitoba, Kevin Hart
Nouveau-Brunswick/Île-du-Prince-Édouard, Roger Augustine
Saskatchewan, Bobby Cameron
Nouvelle-Écosse/Terre-Neuve-et-Labrador, Paul Prosper

Inuit Tapiriit Kanatami

L'Inuit Tapiriit Kanatami (ITK) est l'organisation représentative nationale chargée de protéger et de promouvoir les droits et les intérêts des Inuits au Canada. Elle représente 65 000 Inuits et elle est régie par un conseil d'administration qui comprend les dirigeants des quatre organisations inuites de revendications territoriales régionales qui composent l'Inuit Nunungat (la patrie inuite) : Société régionale inuvialuite (Inuvialuit/Territoires du Nord­Ouest), Société Makivik (Nunavik/Nord du Québec), Nunavut Tunngavik Incorporated (Nunavut) et gouvernement du Nunatsiavut (nord du Labrador).

Natan Obed, président

Le président Obed a été élu pour un second mandat de trois ans en août 2018. Il est originaire de Nain, la communauté la plus au nord de la région du Nunatsiavut, au Labrador. Il a vécu pendant 10 ans à Iqaluit, au Nunavut, où il a occupé le poste de directeur du développement social et culturel pour la Nunavut Tunngavik Inc. Il a consacré sa carrière à collaborer avec des organismes représentant les Inuits afin d'améliorer le bien-être des Inuits au Canada.

Elizabeth Ford, directrice principale (premier contact)

Elizabeth Ford est directrice principale de l'ITK depuis 2005, et a également occupé le poste de directrice de la santé et du développement social de cette organisation. Elle est bénéficiaire de l'Accord sur les revendications territoriales des Inuit du Labrador. Elle est originaire de Nain, au Nunatsiavut.

Présidents régionaux

Société régionale inuvialuite, Duane Smith (directeur général)
Nunavut Tunngavik Incoporated, Aluki Kotierk
Société Makivik, Charlie Watt Sr.
Gouvernement du Nunatsiavut, Johannes Lampe
Pauktuutit Inuit Women of Canada, Rebecca Kudloo
Conseil national des jeunes Inuits, Crystal Martin-Lapenskie

Ralliement national des Métis

Depuis 1983, le Ralliement national des Métis représente la Nation métisse à l'échelle nationale et internationale. Son objectif principal est d'assurer un espace sain pour l'existence continue de la Nation métisse au sein de la fédération canadienne. Il reçoit son mandat et son orientation des dirigeants démocratiquement élus des gouvernements de la Nation métisse en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.

Il est à noter que les Nations métisses de l'Alberta, de la Saskatchewan et de l'Ontario ont récemment signé des ententes sur l'autonomie gouvernementale avec la ministre des Relations Couronne Autochtones et cherchent à dialoguer de façon plus directe avec le Canada, plutôt que par l'intermédiaire du Ralliement national des Métis. Les Nations métisses de l'Alberta, de la Saskatchewan et de l'Ontario se désignent collectivement le tri-conseil.

David Chartrand, qui est également président de la Fédération des Métis du Manitoba, a assumé le rôle de président intérimaire en novembre 2019, à la suite de la démission du président Clément Chartier.

David Chartrand, président intérimaire

M. Chartrand est né dans la petite communauté métisse de Duck Bay, au Manitoba, où il a également grandi. En s'appuyant sur ses origines, il est devenu défenseur visant à faire reconnaître les revendications territoriales et les droits de récolte des Métis. Le 8 juin 2012, l'honorable Philip S. Lee, lieutenant gouverneur du Manitoba, lui a décerné la Médaille du jubilé de diamant de la Reine Elizabeth II. En 2006, M. Chartrand a reçu l'Ordre de la ceinture fléchée du Manitoba lors de la 36e assemblée générale annuelle de la Fédération des Métis du Manitoba. Par ailleurs, l'Université de Winnipeg lui a décerné un doctorat honorifique en droit pour son service indéfectible et son travail dans le domaine du développement.

Wenda Watteyne, directrice principale (premier contact)

Wenda Watteyne cumule plus de 22 ans d'expérience de travail dans divers postes à Ottawa, un cheminement qui a commencé par un poste à la Chambre des communes et un déménagement de la Saskatchewan à Ottawa, en 1993. Mme Watteyne a occupé le poste de directrice principale du Ralliement national des Métis, de 1999 à 2005, puis de 2009 à 2011. Avant cette nomination, elle était chef des opérations de la Direction des relations autochtones de Développement des ressources humaines Canada et a également travaillé à titre de chef de cabinet de trois dirigeants inuits nationaux, ainsi que de Wilton J. Littlechild, alors qu'il était député.

Organismes provinciaux

Nation des Métis de l'Ontario, Margaret Froh
Fédération des Métis du Manitoba, David Chartrand (président p. i. du RNM)
Métis Nation – Saskatchewan, Glen McCallum
Metis Nation of Alberta, Audrey Poitras
Metis Nation of British Columbia, Clara Morin Dal Col

Organisations nationales de femmes autochtones

Après vos discussions avec les représentants des trois organisations autochtones nationales, il vous est recommandé de prendre contact avec les représentantes de chacune des organisations nationales de femmes autochtones présentées ci dessous pour affirmer votre engagement à établir et à maintenir des relations de travail collaboratives, et pour en apprendre davantage sur leurs priorités et leurs besoins particuliers.

Le Comité consultatif sur le bien-être des femmes autochtones est le principal mécanisme de dialogue entre SAC et les organisations nationales de femmes autochtones. Il a été créé en réponse à des signalements de stérilisations forcées en 2015 et il se penche principalement sur des questions relatives à la santé des femmes. Valerie Gideon, sous-ministre adjointe principale de la Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits, y est la représentante principale de SAC. Le Comité consultatif compte parmi ses membres des représentants de trois organisations nationales de femmes autochtones ainsi que de l'Assemblée des Premières Nations, de l'Inuit Tapiriit Kanatami, du National Aboriginal Council of Midwives, du Cercle national autochtone contre la violence familiale et de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Le Comité consultatif s'est réuni de façon régulière tout au long de la pandémie et étudie la possibilité d'élargir son rôle de manière à conseiller d'autres ministères.

Il vous est recommandé de tenter d'assister à une réunion du Comité consultatif au cours de l'automne afin de tisser des liens avec des représentantes d'organisations de femmes autochtones.

Association des femmes autochtones du Canada

L'Association des femmes autochtones du Canada (AFAC) assure la représentation politique des femmes, des filles et des personnes de diverses identités de genre qui sont autochtones au Canada, y compris les membres des Premières Nations vivant dans les réserves ou hors réserve, inscrits ou non, ou privés de leurs droits, ainsi que les Métis et les Inuits. Regroupant 12 organisations de femmes autochtones de partout au pays, l'Association a été fondée en 1974 dans le but commun d'améliorer, de promouvoir et de favoriser le bien-être social, économique, culturel et politique des femmes autochtones au sein de leurs communautés respectives et de la société canadienne. Elle a pour but de représenter les femmes autochtones au Canada et de parler en leur nom à l'échelle nationale.

En 2019, l'AFAC a signé avec le gouvernement du Canada un accord de trois ans, assorti d'une entente parallèle de financement. Cet accord doit être renégocié en 2021 par Relations Couronne Autochtones et Affaires du Nord Canada.

Lorraine Whitman, présidente (premier contact)

Lorraine Whitman a été élue présidente de l'Association des femmes autochtones du Canada en septembre 2019. Avant d'occuper ce poste, elle était présidente de la Nova Scotia Native Women's Association. Mme Whitman a concentré sa carrière sur les soins de santé et la guérison, consacrant notamment 23 ans de travail en tant qu'agente de développement social pour la Première Nation de Glooscap. En 2010, elle a été embauchée par cette Première Nation à titre de coordonnatrice de l'Initiative sur le diabète chez les Autochtones.

Pauktuutit

Pauktuutit est l'organisation nationale sans but lucratif qui représente toutes les femmes inuites au Canada. Elle a pour mandat de favoriser une sensibilisation accrue aux besoins des femmes inuites et d'encourager celles-ci à participer pleinement l'administration communautaire, régionale et nationale des affaires sociales, de la culture et du développement économique. La présidente de Pauktuutit siège au conseil d'administration de l'Inuit Tapiriit Kanatami. Pauktuutit participe actuellement à des négociations en vue de conclure un protocole d'entente avec le gouvernement du Canada par l'intermédiaire de RCAANC.

Rebecca Kudloo, présidente (premier contact)

Rebecca Kudloo est la présidente de l'association Pauktuutit Inuit Women of Canada. Elle a été élue à ce poste en 2014, après avoir siégé au conseil d'administration de cette association à titre de vice présidente et de directrice régionale pour la région de Kivalliq, au Nunavut. Elle représente Pauktuutit auprès du conseil d'administration de l'Inuit Tapiriit Kanatami et du Conseil circumpolaire inuit du Canada.

Les Femmes Michif Otipemisiwak – Women of the Métis Nation

Les Femmes Michif Otipemisiwak, également appelées Women of the Métis Nation, ont pour but de fournir des conseils, ainsi que de promouvoir et de représenter les intérêts et aspirations personnels, spirituels, sociaux, culturels, politiques et économiques des femmes de la patrie métisse. L'organisation a été créée par une motion du conseil d'administration du Ralliement national des Métis en 1999 et a été constituée en société en 2010. Le conseil d'administration des Femmes Michif est composé de représentantes élues des organes directeurs de la patrie métisse. La mission de l'organisation consiste à veiller à ce que les femmes métisses de toute la patrie soient en sécurité, entretiennent des liens entre elles, soient autonomes et aient la capacité de travailler avec d'autres organisations canadiennes et métisses pour aider à mettre en place les conditions garantissant des communautés saines, dynamiques et productives dans l'ensemble de la nation métisse.

President Melanie Omeniho (premier contact)

Melanie Omeniho est une descendante de la communauté métisse historique du Lac Ste. Anne et est une fière membre de la Nation métisse de l'Alberta. Dans sa jeunesse, Mme Omeniho a assisté à des réunions et des assemblées aux côtés de sa mère et d'autres femmes métisses modèles qui défendaient leur droit de participer et d'être entendues. Sa carrière dans domaine de la politique et de la défense des droits l'a amenée à jouer un rôle dans le développement et l'incorporation des Femmes Michif Otipemisiwak (LFMO) et à être réélue trois fois présidente par les femmes métisses de son pays.

Populations hors réserve et en milieu urbain

Les organisations autochtones urbaines sont un éléments clés permettant de soutenir les populations autochtones en milieu urbain. Il est recommandé de prendre contact avec les organisations énumérées ci-dessous afin d'affirmer votre engagement à établir et à maintenir une relation de travail collaborative et d'en savoir plus sur leurs intérêts distincts.

Congrès des peuples autochtones

Le Congrès des peuples autochtones représente les intérêts de tous les Indiens inscrits et non inscrits vivant hors réserve, des Métis et des Inuits du Sud, et sert de porte-parole national pour ses organisations provinciales affiliées.

Depuis sa création, il y a près de 50 ans, le CPA entretient des relations avec le gouvernement fédéral et a participé à un grand nombre de forums et d'initiatives visant à aider à promouvoir, à réorienter et à diriger de nouvelles politiques pour ses membres. Un accord politique Canada CPA a été signé au début de 2018, et un forum de mise en œuvre de l'accord a récemment été formé avec la participation de cinq autres ministères, dont SAC, afin de réaliser des priorités communes au nom des peuples autochtones vivant hors réserve. Les domaines de responsabilité communs à cette organisation et à SAC comprennent la mise en œuvre de la législation sur la protection de l'enfance, l'inscription des Indiens et l'appartenance aux bandes, et, plus récemment, le financement lié à la COVID-19.

Le CPA compte cinq organisations représentatives autochtones affiliées : l'Alliance autochtone du Québec, le Conseil des peuples autochtones du Nouveau-Brunswick, le Conseil des Autochtones de l'Île-du-Prince-Édouard, le Conseil des Autochtones de la Nouvelle-Écosse et le Conseil communautaire NunatuKavut (Labrador). Il compte aussi divers organismes affiliés qui ne sont pas financés en tant qu'organisations représentatives autochtones : la Coalition des peuples autochtones de l'Ontario, l'Indigenous Peoples Alliance of Manitoba, la Coalition des affaires autochtones de la Saskatchewan, l'Aboriginal Congress of Alberta Association et le North West Indigenous Council.

Robert Bertrand, chef national (premier contact)

Robert Bertrand est le chef national du Congrès des peuples autochtones (CPA). Il a été élu le 30 septembre 2016, lors de la 45e assemblée générale annuelle de l'organisation.

Ayant occupé les postes de président et grand chef de l'Alliance autochtone du Québec de 2011 à 2016, et de député pour la circonscription de Pontiac-Gatineau-Labelle de 1993 à 2004, le chef Bertrand possède une vaste expérience de l'administration publique, des relations gouvernementales et de la représentation des citoyens autochtones et non autochtones.

National Association of Friendship Centres

L'Association nationale des centres d'amitié (ANCA) a pour missions de soutenir les centres d'amitié et les associations provinciales-territoriales (APT) dans la réalisation de leurs diverses missions et visions au sein de leurs communautés autochtones en milieu urbain. Les centres d'amitié constituent la plus importante infrastructure de prestation de services aux Autochtones vivant hors réserve au Canada et sont les principaux fournisseurs de programmes et de services adaptés à la culture fournis aux Autochtones vivant en milieu urbain. Depuis plus d'un demi-siècle, les centres d'amitié facilitent la transition des Autochtones de la vie en milieu rural et isolé ou dans les réserves vers un environnement urbain. Pour de nombreux Autochtones, les centres d'amitié sont le premier point de contact dans le but d'être aiguillés vers des programmes et des services socioéconomiques adaptés à leur culture.

En tant qu'organe de direction nationale du Mouvement des Centres d'amitié, l'ANCA est gérée de façon démocratique et apolitique et doit rendre des comptes à ses membres.

Christopher Shepherd-Buote, président (premier contact)

Christopher Shepherd-Buote est un Inuit, né dans la communauté inuite de Postville, au Nunatsiavut, où il a également grandi.

Provinces and territories

La participation des gouvernements provinciaux et territoriaux est essentielle pour réaliser des progrès, étant donné que les provinces et les territoires détiennent nombre des leviers socioéconomiques qui contribuent au changement positif. Cela est particulièrement vrai dans des domaines tels que l'éducation, la santé, le logement et les programmes sociaux, où les efforts visant à combler l'écart socioéconomique entre, d'une part, les membres des Premières Nations, les Inuits et les Métis et, d'autre part, les Canadiens non autochtones sont liés à l'atteinte d'un niveau comparable à celui des normes provinciales et territoriales. En même temps, les provinces et les territoires ont au fil du temps assumé un plus grand rôle, en partie en raison de la croissance des populations autochtones, et aussi parce qu'ils sont conscients que la prise en compte des préoccupations autochtones est essentielle au bien-être général de leurs compétences respectives.

Étant donné que la vaste nature de votre mandat touche de nombreux portefeuilles ministériels provinciaux ou territoriaux (c.-à-d. la santé, l'éducation, les services sociaux ainsi que les affaires autochtones), il n'y a pas une seule personne-ressource ou tribune principale pour les relations fédérales-provinciales-territoriales. On vous invitera plutôt à participer à de nombreuses tribunes, et votre participation sera déterminée en fonction des priorités du gouvernement et de celles d'autres gouvernements ou organisations.

Possibilités d'activités communication

La présente liste de possibilités d'activités de communication donne un aperçu des annonces et des activités recommandées pour les huit prochaines semaines. Ce calendrier est communiqué avec le cabinet du ministre, et les éléments qui y figurent sont utilisés pour les séances d'information hebdomadaire sur le calendrier prospectif de deux semaines avec le cabinet du ministre.

Objectifs de communication

  • Mettre en valeur les investissements qui appuient des projets, des initiatives ou des programmes autochtones touchant une foule d'enjeux.
  • Favoriser une relation positive avec les principales organisations nationales, autochtones et du Nord.
  • Démontrer l'engagement soutenu du ministre à l'égard des partenariats et de la collaboration avec les organisations autochtones, les gouvernementaux provinciaux et territoriaux, et les principaux intervenants.
  • Communiquer des renseignements importants sur la COVID-19 aux peuples autochtones et à leurs dirigeants afin de les épauler dans la mise en œuvre de leurs plans et interventions en réponse à la pandémie.

Considérations stratégiques

  • L'environnement public est un mélange complexe de points de vue provenant de la scène politique et des gens sur le terrain. Par conséquent, les messages peuvent nécessiter une communication à cibles multiples. De plus, bien que la prestation de nombreux services directs se poursuive malgré la COVID-19 (p. ex. les soins de santé primaires), d'autres services ont dû être interrompus temporairement et pourraient avoir des incidences sur les délais ou le respect des engagements déjà rendus publics (p. ex. la levée des avis à long terme sur la qualité de l'eau potable). À mesure que la reprise économique se poursuit, on s'attend à ce que le discours public s'intensifie en fonction des perceptions des progrès ou du manque de progrès réalisés quant à l'élimination des écarts socioéconomiques.

Annonces et activités de communication

Les annonces et les activités de communication constituent de bonnes occasions pour le ministre de rehausser ses relations avec des partenaires et intervenants clés ainsi qu'avec les représentants des médias. Dans le contexte de la pandémie de COVID 19, le Service des communications travaille en étroite collaboration avec le cabinet du ministre, les représentants des régions et les intervenants afin de relever des occasions virtuelles à l'intention du ministre.

Les occasions d'annonces et d'activités suivantes ont été recommandées au cabinet du ministre en fonction de conversations avec la directrice des Communications ainsi qu'avec l'attachée de presse, les membres de la haute direction des divers bureaux régionaux respectifs et les responsables des programmes respectifs dans la RCN. D'autres renseignements se trouvent dans le calendrier de la planification et des possibilités.

1. Enfants et familles réunis

Annonce ou activité Description Date Lieu
Activité (ÀC)
(Possible annonce par le PM)
Financement provisoire des services à l'enfance et à la famille du bilan économique du PM (juillet) Semaine du 14 septembre (ÀC) ÀC
ÀC Annonce d'un financement pour le First Nations Family Advocate Office (prolongation du financement 2020 2023) Septembre (ÀC) Manitoba

2. Amélioration des résultats en santé

Annonce ou activité Nom Date Lieu
Communiqué hebdomadaire Communiqué hebdomadaire sur la COVID-19 Tous les vendredis  
Activité Signature d'un accord de relations sur la réponse globale à l'exposition au mercure de longue date dans la collectivité des Nations indépendantes de Wabaseemoong 20 septembre (ÀC) Virtuel, Ontario
Message vidéo conjoint entre RCA et AN pour publication sur les réseaux sociaux Journée du chandail orange 30 septembre  
Message vidéo du ministre (ÀC) Assemblée générale annuelle de l'Association des gestionnaires en santé des Premières Nations et reconnaissance des travailleurs de première ligne 4 novembre Virtuel

3. Infrastructure fiable

Annonce ou activité Nom Date Lieu
Communiqué Financement d'infrastructure pour la Première nation de Salt River 14 septembre Première nation de Salt River, T.N.-O.
Communiqué sur une activité menée par un député, communiqué & message vidéo du PM Mise en chantier d'un projet de logement dans la collectivité d'Atikameksheng Anishinawbek 15 septembre Atikameksheng Anishinawbek, Ont.
Message vidéo du ministre (ÀC) Grande ouverture du Centre de services d'urgence de Tobique 17 septembre Première Nation de Tobique, N.-B.
Communiqué Projet d'expansion immobilière de la Première Nation de Membertou Septembre (ÀC) Première Nation de Membertou, N.-É.

4. Prospérité économique

Annonce ou activité Nom Date Lieu
Communiqué Annonce connexe sur le financement d'organisations œuvrant en milieu urbain ou hors réserve à London (Kate Young, députée de London Ouest, et Peter Fragiskatos, député de London Centre-Nord) Semaine du 14 septembre (ÀC) London, Ontario
Activité virtuelle (allocution du ministre) Forum virtuel sur la reprise des activités de CCCA 16 septembre  
Activité à l'intention des députés et communiqué Annonce connexe sur le financement d'organisations œuvrant en milieu urbain ou hors réserve à Vancouver (député Patrick Weiler) 18 septembre Vancouver, C.-B.
CITATION dans un communiqué seulement Soutien au tourisme pour l'Association touristique autochtone du Canada (ATAC) Semaine du 21 septembre (ÀC)  
Communiqué Annonce d'un financement en milieu urbain au titre du FSCA, dans le Nord de l'Ontario (annonce connexe d'une annonce d'un député) Semaine du 21 septembre (ÀC) Nord de l'Ontario
Communiqué Annonce d'un financement en milieu urbain au titre du FSCA, en Alberta Semaine du 21 septembre (ÀC) Alberta
Communiqué Annonce d'un financement en milieu urbain au titre du FSCA, en Saskatchewan Semaine du 21 septembre (ÀC) Saskatchewan
Activité virtuelle/discussion avec des experts Conférence : Social Values Matter 29 septembre  
ÀC Annonce de la signature de l'accord de contribution avec les Métis prévu au Budget de 2019 Septembre/octobre (ÀC)  
ÀC 27e congrès national annuel et assemblée générale annuelle de Cando 19 octobre  

5. Éducation de grande qualité

(Aucune annonce recommandée à l'heure actuelle pour cette priorité)

Médias sociaux

Les annonces ministérielles sont appuyées par la trousse de compte d'outils de réseaux sociaux du Ministère, notamment Twitter, Facebook et YouTube.

En plus du soutien multiplateforme habituel offert aux annonces ministérielles, on compte, au nombre des activités spéciales potentielles, les gazouillis en direct, la lecture en continu de vidéos d'activités par le biais d'un vaste éventail d'outils potentiels et des activités interactives comme les gazouillis.

La détermination rapide des activités nécessitant le soutien des médias sociaux sera essentielle, car un degré élevé de planification précise est nécessaire pour atténuer les risques liés aux activités qui semblent spontanées sur les médias sociaux. Le bon ton et des messages appropriés adaptés aux moyens de communication choisis seront établis.

Avez-vous trouvé ce que vous cherchiez?

Qu’est-ce qui n’allait pas?

Vous ne recevrez aucune réponse. N'incluez pas de renseignements personnels (téléphone, courriel, NAS, renseignements financiers, médicaux ou professionnels)
Maximum de 300 caractères

Merci de vos commentaires

Date de modification :