Comparution devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord : Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19. Services aux Autochtones Canada. 19 juin 2020

Table des matières

Aperçu

Scénario de réunion

Logistique

Date : Vendredi 19 juin 2020
Heure : 12 h à 13 h
Lieu : Vidéoconférence (Zoom)
Sujet : Réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19

Présents lors de la comparution :

  • L'honorable Marc Miller, ministre des Services aux Autochtones
  • L'honorable Anita Anand, ministre des services publics et des marchés publics

Services aux Autochtones Canada

  • Jean-François Tremblay, sous-ministre
  • Philippe Thompson, Dirigeant principal des finances, des résultats et de l'exécution
  • Valerie Gideon, sous-ministre adjointe principale, Direction générale de la santé des Premières Nations et des Inuits
  • Dr Wong, médecin en chef et directeur général, Bureau de santé de la population et santé publique

Soutien aux témoins des services publics et des marchés publics

  • Michael Vandergrift, sous-ministre délégué
  • Arianne Reza, sous-ministre adjointe, direction générale des achats

Contexte

Le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord étudie la réponse du gouvernement à la pandémie de COVID-19 depuis le 1er mai. Le 5 juin 2020, le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord a adopté une motion visant à étudier le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–21. Les membres de la commission devront poser des questions en rapport avec le sujet à l'étude, mais ils tenteront probablement de poser un large éventail de questions en raison de la présence de ministres du Cabinet à la table. Les questions seront probablement axées sur les investissements de COVID-19, le plan d'action national du GTMI, les actions visant à lutter contre le racisme et la diversité.

Lors des dernières réunions de INAN, les membres de l'opposition du Comité ont interrogé les témoins sur les outils dont ils ont besoin de la part du gouvernement fédéral pour faire face à COVID-19 et à la réouverture de l'économie (députés Qaqqaq [NPD], Bérubé [BQ], Schmale [CPC], Vidal [CPC] et Gazan [NPD]). Des questions ont également été soulevées par les conservateurs sur l'impact de la pandémie sur les ressources non renouvelables dans les communautés autochtones (députés Dalton et Viersen). Le soutien du gouvernement fédéral aux compagnies aériennes du Nord durant cette pandémie a également été évoqué (députés Qaqqaq [NPD], Dalton [PCC], Gazan [NPD], Viersen [PCC] et Bérubé [BQ]). Des témoins ont affirmé que les compagnies aériennes du Nord au nord du 60e parallèle ne reçoivent pas le soutien dont elles ont besoin de la part du gouvernement fédéral.

Un certain nombre de membres du Comité (les députés Zimmer [CPC], Qaqqaq [NPD], Viersen [CPC] et Vidal [CPC]) ont demandé si les équipements de protection individuelle (EPI) distribués étaient suffisants et si des tests supplémentaires étaient nécessaires. Les membres de l'opposition ont également posé des questions sur les besoins en matière de logement (député Bérubé (BQ)), la collecte de données (député Vidal (CPC)) et l'accès restreint aux communautés des Premières nations (député Viersen (CPC)). Certains témoins ont indiqué qu'ils n'avaient pas leur propre force de police, et qu'il était difficile de maintenir les gens dans les communautés et de les empêcher d'y entrer.

La question de la jeunesse a été fréquemment soulevée. Le député Qaqqaq (NPD) a fait part de ses inquiétudes quant à l'augmentation des aides à la santé mentale. Des témoins ont indiqué qu'il fallait davantage de soutien en matière de santé mentale pour les jeunes, y compris des infrastructures (centres de loisirs, etc.).

Le député Qaqqaq (NDP) a interrogé des témoins sur la connectivité dans les communautés nordiques et éloignées. Les témoins ont souligné que le manque de connectivité pourrait devenir plus problématique lorsque l'école reprendra en septembre.

Il est à noter que les conservateurs ont tenté de soulever la question des négociations Wet-suwet'en lors de plusieurs réunions (députés Zimmer et Schmale). Le député Schmale a également présenté une motion visant à inviter les chefs élus à témoigner sur la manière dont la pandémie COVID-19 a affecté la capacité des chefs à engager des négociations ouvertes et transparentes avec le gouvernement fédéral concernant les droits et titres fonciers. La motion a été rejetée.

Déroulement de la réunion

La réunion est prévue entre 12h et 13h via la plateforme web Zoom. Il convient de noter que durant la première heure de la réunion, la ministre Bennett et les fonctionnaires qui la soutiennent viendront parler du plan d'action pour les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.

Les témoins seront invités à se connecter à la réunion à 11h45. Il est prévu que la réunion se termine à l'heure en raison des récentes demandes des membres du comité qui ont d'autres réunions.

La première heure sera consacrée aux remarques des ministres (cinq minutes chacune), suivies de séries de questions des membres du Comité. La réunion peut être suivie via le Parlvu, mais il y a un délai de 70 secondes.

La traduction simultanée sera offerte. Néanmoins, on demande aux témoins de répondre aux questions dans la langue de leur choix, mais de limiter les allers-retours entre les langues, car cela entraîne souvent des problèmes sur le plan technologique ou pour les interprètes.

Le président ouvrira la réunion et donnera des instructions pour le déroulement de la réunion. Il présentera ensuite tous les témoins. Les ministres prendront alors la parole, conformément à la pratique habituelle. Il est également recommandé de parler lentement et à un volume approprié pour s'assurer que les interprètes entendent bien. Veuillez mettre votre microphone en sourdine lorsque vous ne parlez pas.

Il convient également de noter que le Comité a été autorisé à étudier la question de la COVID-19, mais qu'il n'a pas été autorisé à faire rapport à la Chambre. Au cours de la réunion, les membres ne pourront pas proposer de motions ni contester les décisions du président.

  • Les membres du Comité poseront leurs questions dans l'ordre suivant :
  • Premier tour (6 minutes pour chaque parti)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Bloc Québécois
    • Nouveau parti démocratique du Canada
  • Deuxième tour (5 minutes pour chaque parti)
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
    • Parti conservateur du Canada
    • Parti libéral du Canada
  • 2,5 minutes pour le Bloc Québécois et le Nouveau Parti Démocratique

Mot d'ouverture

Notes d'allocution pour l'honorable Marc Miller ministre des Services aux Autochtones devant le Comité permanent des affaires autochtones et du Nord

Ottawa (Ontario) (réunion virtuelle)
19 juin 2020
12:00 à 13:00

Kwe, bonjour, good afternoon.

Avant de commencer, je voudrais reconnaître que je suis situé sur le territoire traditionnel non cédé de XX.

Je suis ravi d'avoir l'occasion de vous présenter une mise à jour sur nos efforts continus pour faire face à l'évolution de la pandémie de COVID-19, l'impact sur les communautés autochtones et la réponse de notre gouvernement. La sécurité et la santé physique et mentale de tous les Canadiens demeurent la priorité de notre gouvernement.

En date du 18 juin, Services aux Autochtones Canada a connaissance de 271 cas confirmés de COVID-19 dans les Premières Nations. De ce nombre, 214 personnes sont considérées comme rétablies.

Mon ministère travaille directement avec les communautés individuelles afin d'identifier et de soutenir les besoins en matière d'infrastructure de santé de pointe pour appuyer la capacité de la collectivité à dépister, de triage et d'isolement en cas d'éventuelles éclosions de COVID-19, et pour accueillir des professionnels de la santé supplémentaires déployés dans les communautés pour répondre à la pandémie de COVID-19.

La capacité d'une communauté à répondre à une crise de santé publique est centrée sur son établissement de santé, ou poste de soins. Ce sont les endroits où les membres de la communauté peuvent obtenir des informations et des conseils de santé auprès de professionnels de la santé, et où ils peuvent se faire tester et recevoir des traitements pour des affections et des conditions médicales.

Afin de soutenir la préparation de chaque communauté à répondre aux demandes de soins de santé de COVID-19, le CSI évalue régulièrement le stock d'équipement de protection individuelle (EPI) et de médicaments des postes de soins infirmiers, les capacités de pointe des infirmières, ainsi que la disponibilité et la pertinence d'un espace physique supplémentaire pouvant être utilisé en cas d'épidémie dans la communauté.

Je tiens à souligner que l'engagement communautaire fait partie intégrante de la compréhension des besoins locaux pour répondre à COVID-19.

Nous comprenons que les besoins de chaque collectivité sont uniques. Notre première approche consiste à déterminer si les infrastructures communautaires existantes peuvent être rééquipées pour répondre aux besoins de l'infrastructure sanitaire en cas d'urgence.

En date du 17 juin également, Services aux Autochtones Canada a identifié 88 espaces communautaires qui peuvent être améliorés ou réaménagés, pour servir de dépistage/triage, d'isolement, ou d'hébergement pour le personnel de soins de santé. Certains de ces espaces sont en cours de modification afin de fournir des protections supplémentaires aux clients et au personnel — par exemple, l'installation des pare-toux aux bureaux de l'administration ou de matériaux de revêtement de sol adaptés aux pratiques de stérilisation. D'autres sont équipés de matériel médical et de bureau, de lits et de mobilier, si nécessaire.

Si une communauté a besoin d'une infrastructure de santé de pointe, mais ne peut pas identifier les espaces communautaires existants, alors l'achat, la livraison et l'installation d'infrastructures supplémentaires, telles que des unités médicales mobiles, est une option.

SAC a acheté 50 unités médicales mobiles destinées à l'examen préalable et au triage ainsi que 82 unités d'hébergement polyvalentes, comme des roulottes ou des unités modulaires d'hébergement modulaires pour l'isolement ou l'hébergement du personnel professionnel de santé.

À l'heure actuelle, nous avons 25 structures BLU-MED installées dans 24 communautés en Alberta, Saskatchewan, Manitoba et Ontario. Ce soutien à l'infrastructure permet aux communautés de disposer d'espaces de dépistage ou de test situés en dehors de leurs établissements de santé — ce qui réduit les risques pour les membres de la communauté et pour le personnel de santé qui s'occupe également des questions de santé au quotidien en dehors du COVID-19. En fait, nous avons vu sur les médias sociaux une vidéo postée depuis le territoire non cédé de Wiikwemkoong sur l'installation de leur structure BLU-MED et sur la manière dont cela est bénéfique pour la communauté.

De plus, en cette période sans précédent, nous devons nous assurer qu'en tant que gouvernement, nous sommes prêts à répondre aux besoins des communautés des Premières nations dans un délai très court. En conséquence, nous disposons de 35 structures mobiles temporaires de stockage pour le dépistage/triage, l'isolement ou l'hébergement du personnel de santé — 16 en Ontario et 19 au Manitoba — qui sont prêtes à être déployées rapidement en fonction des besoins. Nous sommes là pour aider à la santé et à la sécurité des communautés des Premières nations.

Je reconnais que des inquiétudes ont été soulevées concernant l'acquisition d'unités médicales mobiles, en particulier dans la Première nation de Mathias Colomb. Je tiens à confirmer que, bien que mon ministère ait collaboré avec les Services publics et les Approvisionnements Canada pour lancer une demande de propositions en vue d'acquérir des structures mobiles spécialisées pour soutenir le dépistage/triage amélioré, l'isolement des membres de la communauté et l'espace d'hébergement supplémentaire pour les professionnels de la santé, cela a été fait de manière proactive pour assurer la préparation.

En outre, nous voulons nous assurer que la Première nation de Mathias Colomb et d'autres communautés ayant des besoins similaires disposent des ressources dont elles ont besoin, quand ou si elles en ont besoin. Bien que les fonctionnaires du ministère travaillent en étroite collaboration avec les dirigeants de la communauté pour répondre à leurs besoins en matière d'infrastructure — les informations concernant le processus d'approvisionnement lui-même n'ont pas été communiquées aux dirigeants. C'était une erreur de notre part et nous avons présenté nos excuses à la Première nation de Mathias Colomb.

Mon département apprécie les entreprises appartenant à des autochtones et a conclu un partenariat avec une entreprise appartenant à des autochtones ainsi qu'avec la nation crie de Norway House pour travailler avec ProMetal Industries Ltd. qui est une entreprise appartenant à 100 % à des autochtones de la Première nation de Pasqua. ProMetal Industries Ltd. soutient la livraison, l'installation et l'entretien des systèmes de réponse BLU-MED et regroupe, prépositionne et expédie les fournitures et les générateurs nécessaires au criblage/triage avec les systèmes de réponse BLU-MED.

En plus de l'infrastructure d'urgence sanitaire, le gouvernement du Canada a mis à ce jour environ 1,5 milliard de dollars de financement basé sur les distinctions à la disposition des peuples autochtones et des communautés du Nord pour soutenir leurs efforts pour combattre avec succès COVID-19.

En ce qui concerne l'équipement de protection individuelle, mon ministère achète et maintient une réserve d'EPI et de désinfectant pour les mains à utiliser dans les communautés autochtones en cas d'urgence sanitaire.

La santé et la sécurité de tous les Canadiens, y compris des Premières nations, des Inuits et des Métis, demeurent notre priorité absolue. Pour soutenir cette priorité, la distribution du stock d'EPI d'ISC est basée sur des directives de santé publique et soutient la prestation de services de santé essentiels.

Nous continuons à travailler avec les provinces et les territoires, ainsi qu'avec nos homologues fédéraux, afin de garantir l'accès à l'EPI aux personnes vivant hors réserve et aux organisations autochtones qui soutiennent les populations hors réserve.

En date du 18 juin, Services aux Autochtones Canada a répondu à 988 demandes d'EPI des collectivités des Premières Nations. Le Ministère a distribué 234 854 blouses, 749 300 gants et près de 577 102 masques d'intervention, en plus des fournitures reçues par les provinces et les territoires. Nous continuons à évaluer les demandes et à y donner suite dans un délai de 24 heures.

Mon ministère continue de travailler avec les communautés par l'entremise de nos bureaux régionaux et des experts en soins de santé qui collecte et valide des informations sur les caractéristiques des collectivités, tels que la taille, l'éloignement et la qualité de l'infrastructure existante. Ceci aidera à déterminer une liste de collectivités prioritaires et les besoins prioritaires pour soutenir leur préparation et leurs efforts pour répondre à la pandémie de COVID-19.

En conclusion, j'aimerais dire que nous sommes déterminés à répondre aux besoins des Premières Nations, des Inuits et des Métis, et à freiner la propagation de la COVID-19. Nous sommes résolus à mobiliser plus d'infirmiers et d'ambulanciers, à établir un plus grand nombre de postes infirmiers et de centres de santé — afin d'offrir une aide accrue aux personnes qui en ont le plus besoin.

Depuis le début de cette pandémie, les professionnels de la santé ont travaillé très fort dans les collectivités autochtones. J'aimerais vous remercier à nouveau pour leur engagement et de leur détermination. En raison de leur professionnalisme, nous savons que des soins de qualité et adaptés à la culture, des tests et des traitements soient offerts pendant cette pandémie.

Je veux de nouveau vous remercier de m'avoir permis de vous rencontrer virtuellement aujourd'hui.

C'est avec plaisir que je répondrai maintenant à vos questions.

Meegwetch. Nakurmiik [Nah-KOO-mick]. Marci. Merci. Thank you.

Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021

Aperçu

Messages Clés :

  • Nous nous engageons à aider les communautés autochtones à fournir des services et des programmes et à lutter contre les conditions socio-économiques inacceptables qui persistent encore aujourd'hui.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 totalise 1,7 milliard de dollars, dont 950,5 millions de dollars de fonds législatifs sont principalement destinés à aider les communautés des Premières Nations, des Inuits et des Métis à se préparer et à faire face à la pandémie de COVID-19. Le 1,7 milliard de dollars inclut :
    • 468,2 millions de dollars pour soutenir le Programme de services à l'enfance et à la famille des Premières nations;
    • 232 millions de dollars pour la poursuite de la mise en œuvre du principe de Jordan;
    • 24 millions de dollars pour soutenir la gouvernance et l'administration locales des Premières nations;
    • 20 millions de dollars pour renforcer la capacité des cinq Sociétés de capitaux métisses;
    • 5 millions de dollars pour la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits, conçue et dirigée par les Inuits; et
    • 4,2 millions de dollars pour répondre à l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées
  • En ce qui concerne le reste des 1,7 milliard de dollars, 305 millions de dollars ont été consacrés au Fonds de soutien aux communautés autochtones, 280,5 millions de dollars sont utilisés pour améliorer les réponses de santé publique à COVID-19 dans les communautés des Premières nations et des Inuits, et 269,9 millions de dollars sont alloués à l'aide au revenu.
  • Nous continuerons d'axer nos efforts afin de garder les enfants et les familles ensemble, soutenir une éducation de qualité, construire des infrastructures fiables, renforcir la prospérité économique, mais surtout nous continuerons à améliorer les résultats en santé qui seront particulièrement importants dans le contexte de la pandémie de COVID-19.
  • Les autorités totales pour 2020–21 s'élèveront à 14,5 milliards de dollars.

Contexte

Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 de tous les ministères a été déposé à la Chambre des communes par le président du Conseil du Trésor le 2 juin 2020.

Il y a eu récemment quelques autres annonces de financement pour compenser ceux qui souffrent des effets économiques de la pandémie de COVID-19. Ces éléments seront reflétés dans un Budget supplémentaire des dépenses futur de Services aux Autochtones Canada. Il comprend :

  • 75,2 millions de dollars pour soutenir les diplômés postsecondaires et récents des Premières nations, des Inuits et des Métis;
  • 440 millions de dollars pour soutenir les entreprises autochtones et l'industrie touristique autochtone.

Présentation

Juin 2020

Budget supplémentaire des dépenses

  • Le Budget supplémentaire des dépenses présente au Parlement des renseignements sur les besoins de dépenses du gouvernement du Canada qui n'étaient pas suffisamment étoffés au moment du dépôt du Budget principal des dépenses.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020–2021 est restreint et sa présentation se fait sur invitation seulement.
  • Le Budget supplémentaire des dépenses restreint comprend les postes urgents qui ont été approuvés par le Conseil du Trésor. Il comprend également des postes liés aux mesures d'intervention relatives à la COVID-19. Ces postes représentent du financement prévu par la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national.
  • Les ministères ont été inclus dans le Budget supplémentaire des dépenses s'ils ont fait la preuve d'une pression de trésorerie anticipée ou d'une limite d'autorisation insuffisante (c.­­-à-d. le plafond des subventions).

Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020–2021

Ministère des services aux Autochtones
Présent budget supplémentaire des dépenses
Dépenses budgétaires Crédits Autorisations à ce jour Transferts
(dollars)
Rajustements
(dollars)
Total (dollars) Autorisations proposées à ce jour
1a Dépenses de fonctionnement 1 949 217 820 0 22 921 485 22 921 485 1 972 139 305
5 Dépenses en capital 6 832 498 0 0 0 6 832 498
10a Subventions et contributions 10 741 544 381 0 730 488 648 730 488 648 11 472 033 029
Total des crédits 12 697 594 699 0 753 410 133 753 410 133 13 451 004 832
Total des postes législatifs 114 606 336 0 950 548 262 950 548 262 1 065 154 598
Total des dépenses budgétaires 12 812 201 035 0 1 703 958 395 1 703 958 395 14 516 159 430
  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020–2021 reflète une augmentation nette de 1,7 milliard de dollars, qui comprend 950,5 millions de dollars en financement prévu par la loi surtout lié aux mesures d'intervention relatives à la COVID-19.
  • Pour 2020–2021, le total des autorisations sera de 14,5 milliards de dollars.

Explication des besoins pour 2020–2021 — par crédit et par initiative clé

  • L'augmentation nette de 1,7 milliard de dollars comprend les éléments suivants :
    • 22,7 millions de dollars au crédit 1 — Dépenses de fonctionnement pour le principe de Jordan;
    • 730,5 millions de dollars au crédit 10 — Subventions et contributions, dont 468,2 millions de dollars pour les services à l'enfance et à la famille, 209,3 millions de dollars pour le principe de Jordan, 24 millions de dollars pour le Financement du soutien des bandes et 20 millions de dollars pour les sociétés métisses de financement;
    • 950,5 millions de dollars en financement prévu par la loi principalement pour les mesures d'intervention relatives à la COVID-19.
Explication des besoins pour 2020–2021 — par crédit et par initiative clé
Dépenses budgétaires
Initiatives clés (en dollars) Crédit 1a Dépenses de fonctionnement Crédit 5 Dépenses en capital Crédit 10a Subventions et contributions Total des crédits Total des postes législatifs Total des dépenses budgétaires
Crédits à adopter
Fonds pour les services à lʼenfance et à la famille 0 0 468 229 680 468 229 680 0 468 229 680
Fonds pour les services de santé, sociaux et d'éducation et le soutien aux enfants des Premières Nations en vertu du principe de Jordan 22 749 398 0 209 258 968 232 008 366 0 232 008 366
Fonds pour le de soutien des bandes 0 0 24 000 000 24 000 000 0 24 000 000
Fonds pour les sociétés métisses de financement 0 0 20 000 000 20 000 000 0 20 000 000
Fonds pour continuer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits 0 0 5 000 000 5 000 000 0 5 000 000
Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place (poste horizontal) 172 087 0 4 000 000 4 172 087 25 362 4 197 449
Crédits des postes législatifs
Paiements aux Fonds de soutien aux communautés autochtones en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national 0 0 0 0 305 000 000 305 000 000
Paiements pour améliorer les mesures de santé publique contre la COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national 0 0 0 0 280 536 000 280 536 000
Paiements d'aide au revenu en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national 0 0 0 0 269 986 900 269 986 900
Paiements aux organisations autochtones urbaines et régionales en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national 0 0 0 0 75 000 000 75 000 000
Paiements pour le Programme pour la prévention de la violence familiale en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national 0 0 0 0 10 000 000 10 000 000
Paiements pour soutenir la réponse initiale du Canada à la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux évènements de santé publique d'intérêt national 0 0 0 0 10 000 000 10 000 000
Total crédits à adopter et postes législatifs 22 921 485 0 730 488 648 753 410 133 950 548 262 1 703 958 395

Fonds pour les services à l'enfance et à la famille (468,2 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds sont requis pour appuyer la prestation continue du Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations.
Résultat :
  • L'intégrité de programme vise à appuyer la mise en œuvre des décisions du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP) précédant septembre 2019, à couvrir les coûts d'entretien prévus des fournisseurs de services, à répondre aux pressions liées aux accords provinciaux et à mettre en place un fonds de prévoyance pour qu'il soit facile d'obtenir du financement pour le remboursement fondé sur les coûts réels.
État :
  • Ces fonds sont requis pour :
    • poursuivre la mise en œuvre des décisions du Tribunal canadien des droits de la personne rendues avant septembre 2019 (272,7 millions de dollars);
    • couvrir les coûts d'entretien prévu des fournisseurs de services (82,6 millions de dollars);
    • répondre aux pressions liées aux accords provinciaux (59 millions de dollars);
    • commencer à combler les lacunes liées aux immobilisations et aider à atténuer les ordonnances futures du TCDP relativement aux immobilisations majeures (23,2 millions de dollars);
    • aider à couvrir les coûts de fonctionnement des nouveaux organismes (6,5 millions de dollars);
    • couvrir les coûts imprévisibles associés aux demandes de remboursement fondées sur les coûts réels (24,2 millions de dollars).
  • Le programme dispose d'un budget de base existant de 1,2 milliard de dollars. Dans le présent Budget supplémentaire des dépenses, Services aux Autochtones Canada (SAC) demande l'approbation d'un montant de 468,2 millions de dollars. Ce montant portera le budget à 1,6 milliard de dollars.

Fonds pour le soutien et les services dans les domaines de la santé, des services sociaux et de l'éducation pour les enfants des Premières Nations en vertu du principe de Jordan (232 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds appuient la mise en œuvre continue du principe de Jordan pour s'assurer que le Canada respecte les obligations juridiques en vertu du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP).
Résultat :
  • SAC continuera à mettre en œuvre le principe de Jordan pour s'assurer que les enfants des Premières Nations ont accès aux produits, aux services et au soutien dans les domaines de la santé, des services sociaux et de l'éducation dont ils ont besoin.
État :
  • Le présent Budget supplémentaire des dépenses comprend 232 millions de dollars pour réagir aux pressions financières en cours d'exercice en vertu du principe de Jordan.
  • Le nombre de demandes approuvées (de personnes ou de groupes) en vertu du principe de Jordan augmente chaque année depuis sa mise en œuvre, et est associé à une augmentation des dépenses. En 2019–2020, environ 350 078 produits et services ont été approuvés, comparativement à 140 332 pour l'ensemble de 2018–2019.
  • Depuis 2016, le gouvernement du Canada a investi plus de 1 milliard de dollars pour répondre aux besoins des enfants des Premières Nations par l'entremise d'une approche provisoire à l'égard du principe de Jordan.
  • Un cadre de contrôle de la gestion a été conçu et est en train d'être mis en œuvre pour améliorer la gouvernance, les activités et les processus financiers.
  • Le gouvernement continuera de travailler avec ses partenaires des Premières Nations à l'élaboration d'une approche à long terme afin d'améliorer les services offerts aux enfants des Premières Nations.

Fonds pour le Programme de soutien des bandes (24 millions de dollars)

Objectif :
  • Ce financement aide les Premières Nations à assumer les coûts de la gouvernance locale et de l'administration des programmes et des services.
Résultat :
  • Ce financement aide les Premières Nations qui en ont le plus besoin à assumer les frais du gouvernement local pour appuyer la mise sur pied d'une administration locale compétente et la prestation efficace des services.
  • Les Premières Nations augmentent leurs capacités globales de gestion et d'administration pour, en fin de compte, faire des progrès socioéconomiques.
État :
  • Dans l'Énoncé économique de l'automne 2017, un financement supplémentaire de 48 millions de dollars sur deux ans a été annoncé pour soutenir les gouvernements locaux des Premières Nations. Ce financement ciblait 222 Premières Nations qui avaient le plus besoin de soutien en matière de capacité de gouvernance.
  • Dans le budget de 2019, ce financement supplémentaire a été renouvelé pour deux autres années. Le présent Budget supplémentaire des dépenses comprend la deuxième année de ce financement.
  • [caviardé]
  • Ces fonds représentent une mesure provisoire pendant que le Ministère continue de travailler sur la modernisation des programmes de gouvernance et de capacité autochtones, qui comprennent le Financement du soutien des bandes.

Fonds pour les sociétés métisses de financement (20 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds visent à accroître la capacité des cinq sociétés métisses de financement d'offrir du financement aux entrepreneurs métis possédant des petites et moyennes entreprises.
Résultat :
  • Cette initiative augmentera la capacité des sociétés métisses de financement d'offrir du financement expressément aux entrepreneurs métis. De ce fait, elle établit un financement fondé sur les distinctions et propre aux Métis dans la sphère des prêteurs autochtones.
État :
  • Les sociétés métisses de financement font partie des 59 institutions financières autochtones qui offrent du financement aux entrepreneurs autochtones sous les formes suivantes :
    1. prêts à partir de leur propre réserve de capital de prêts;
    2. accès au soutien du Programme d'entrepreneuriat autochtone.
  • En réponse à la demande des sociétés métisses de financement d'établir un financement propre aux Métis au sein de la sphère des prêteurs autochtones, le budget de 2019 prévoyait 50 millions de dollars sur cinq ans (2019–2020 à 2023–2024) en tranche de 10 millions de dollars par année.
  • Les sociétés métisses de financement ont le pouvoir de déterminer la manière d'allouer ces fonds et leur utilisation.
  • Elles ont choisi de les verser à l'aide de leur méthode traditionnelle (12,5 % à la Colombie-Britannique et à l'Ontario, 25 % chacun à l'Alberta, à la Saskatchewan et au Manitoba).
  • Elles ont également demandé qu'une partie du Programme d'entrepreneuriat autochtone destiné par le passé à l'ensemble des Autochtones leur soit fournie pour appuyer leurs activités de prêt.
  • En raison des longues discussions parmi les intervenants, les fonds pour 2019–2020 seront combinés à ceux de 2020–2021, ce qui représente une allocation totale de 20 millions de dollars pour la première année et de 10 millions de dollars pour chacune des trois années restantes de l'initiative.
  • [caviardé]

Fonds pour continuer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits (5 millions de dollars)

Objectif :
  • Ce financement vise à poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits (SNPSI) qui est conçue et dirigée par les Inuits.
Résultat :
  • En s'appuyant sur les trois premières années (2016–2019) de la mise en œuvre de la SNPSI, SAC continuera d'appuyer à court terme les activités renforcées de prévention du suicide à l'échelle des régions inuites.
  • À long terme, la présente initiative continuera de faire progresser les mesures fondées sur les données probantes, propres aux Inuits et dirigées par ces derniers aux échelles nationale, régionale et communautaire qui visent à transformer la société inuite de manière à prévenir le suicide et à améliorer la santé des personnes et des collectivités.
État :
  • Le présent Budget supplémentaire des dépenses comprend 5 millions de dollars en 2020–2021 pour la mise en œuvre continue de la SNPSI; ce montant est prévu dans le budget de 2019 à partir d'une enveloppe totale de 50 millions de dollars sur 10 ans, à compter de 2019–2020, qui comprend 5 millions de dollars par année par la suite.
  • [caviardé]
  • Le financement est versé à l'Inuit Tapiriit Kanatami (ITK — l'organisation autochtone nationale qui représente les Inuits au Canada) et aux quatre organisations inuites de revendications territoriales (ou leur délégué) en vertu de l'autorité en matière de soins de santé primaires du Ministère.

Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place (poste horizontal) (4,2 millions de dollars)

Objectif :
  • Le financement, offert dans le cadre du Programme pour la prévention de la violence familiale, vise à appuyer : 1) la mobilisation et les projets de prévention communautaire qui ciblent les femmes et les filles métisses ainsi que les personnes LGBTQ2 et 2) la campagne Moose Hide qui fait participer les hommes et les garçons dans les activités de prévention de la violence.
Résultat :
  • Les organisations et les collectivités métisses élaborent et dirigent des activités de prévention de la violence adaptées sur le plan culturel.
  • Une portée nationale accrue en ce qui concerne la participation des hommes et des garçons dans la lutte pour mettre fin à la violence envers les femmes et les enfants, et un accès accru au niveau communautaire aux activités de prévention de la violence.
État :
  • Le 3 juin 2019, la Commission nationale d'enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a déposé son rapport final intitulé « Réclamer notre pouvoir et notre place ». Le rapport final recensait les principaux domaines d'intervention et comprenait 231 appels à la justice.
  • Le présent Budget supplémentaire des dépenses comprend 4,2 millions de dollars pour répondre à deux appels à la justice : 17.20 qui traite du besoin de financement en matière de prévention de la violence et de refuges pour les collectivités métisses; 7.3 qui vise à appuyer les initiatives de prévention dirigées par les Autochtones en matière de sensibilisation communautaire, y compris les hommes et les garçons autochtones.
  • [caviardé]
  • Ce financement comprend :
    • 1 million de dollars en 2020–2021 pour des organisations métisses;
    • 3 millions de dollars en 2020–2021 pour la Société de développement de la campagne Moose Hide afin d'appuyer la mise en œuvre de son plan stratégique quinquennal;
    • 0,2 million de dollars pour le financement de soutien.
  • Ces activités font partie d'une réponse préliminaire au rapport final, avant l'élaboration d'un plan d'action national.

Paiements aux Fonds de soutien aux communautés autochtones en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national (305 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds à l'intention des communautés autochtones visent à continuer de répondre à la crise de la COVID-19.
Résultat :
  • Les communautés autochtones sont capables de répondre rapidement à la situation de pandémie en protégeant et en appuyant leurs membres, conformément aux recommandations de la santé publique et aux plans communautaires en cas de pandémie.
État :
  • En mars 2020, 305 millions de dollars ont été annoncés pour le Fonds de soutien aux communautés autochtones (215 millions de dollars aux Premières Nations, 45 millions de dollars aux Inuits, 30 millions de dollars aux Métis et 15 millions de dollars aux organisations et aux communautés autochtones urbaines ou hors réserve).
  • Ces fonds ont été utilisés pour ce qui suit : paiements directs aux membres; soutiens aux travailleurs offrant des services de santé non essentiels (p. ex., achat d'équipement de protection individuelle, salaires, installation du bureau à domicile, etc.); aliments, produits essentiels et de nettoyage; sécurité et communications; appui aux familles et aux enfants (p. ex., technologie pour appuyer l'apprentissage en ligne, garde d'enfants, etc.); mesures d'auto-isolement et de quarantaine; soutiens aux populations à risque (p. ex., accès à des services de soutien en santé mentale, soins aux aînés, etc.); subventions locatives.
  • Ces fonds ont été dépensés en grande partie.

Paiements pour améliorer les mesures de santé publique contre la COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national (280,5 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds visent à appuyer une intervention sanitaire rapide et efficace afin de répondre à la pandémie actuelle de COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations, pour les six premiers mois de 2020–2021.
Résultat :
  • SAC finance des mesures essentielles de santé publique dans les communautés inuites et des Premières Nations pour appuyer la phase immédiate d'intervention continue du gouvernement fédéral en matière de santé publique face à la pandémie de COVID-19.
  • SAC accroît la capacité d'intensification des services de santé fédéraux et soutient l'intervention communautaire relative à la santé publique par l'entremise de mesures de santé publique dirigées par la communauté, de capacité supplémentaire en matière de ressources humaines en santé (RHS) et de l'approvisionnement en biens et services nécessaires.
État :
  • Un montant total de 285,1 millions de dollars a été approuvé, auquel 280,5 millions de dollars en financement prévu par la loi sera fournit à SAC et 4,6 millions de dollars couvrira les frais liés aux locaux et les frais de Services partagés Canada. Ces fonds seront utilisés pour appuyer une intervention rapide et efficace pour répondre à la COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations. La phase initiale d'intervention devrait couvrir six mois de dépenses seulement. Ces fonds s'ajoutent aux 10 millions de dollars initialement approuvés pour répondre à la COVID-19 en matière de santé (consulter la diapositive 16).
  • Les activités qui seront appuyées par l'entremise de ce financement comprennent :
    • Une augmentation temporaire des ressources en soins de santé primaires (infirmiers autorisés, infirmiers auxiliaires autorisés, ambulanciers paramédicaux) qui servent directement les communautés des Premières Nations éloignées et isolées;
    • Les centres temporaires supplémentaires d'évaluation, de dépistage et d'isolement pour les communautés des Premières Nations éloignées et isolées, ainsi que l'équipement et les fournitures médicales;
    • Les activités supplémentaires en matière de santé publique dans les communautés inuites et des Premières Nations pour protéger les personnes, les familles et les communautés de la propagation de la COVID-19, comme les mesures de prévention et de contrôle des infections, une capacité d'intensification liée à la santé publique ou d'autres activités harmonisées avec les plans en cas de pandémie.

Paiements d'aide au revenu en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national (270 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds visent à répondre aux pressions financières qui pèsent sur le Programme d'aide au revenu pour les frais de subsistance en raison de la COVID-19.
Résultat :
  • Un nombre accru de personnes et de familles sur les réserves ont accès à l'aide au revenu pour les frais de subsistance et leurs prestations peuvent être augmentées pendant la COVID-19.
  • En fin de compte, le financement supplémentaire aidera à assurer la sécurité des personnes et des familles dans les réserves pendant la pandémie en leur fournissant de l'aide additionnelle.
État :
  • SAC transfère des fonds aux communautés et aux organisations des Premières Nations et à l'Ontario (conformément au Protocole d'entente sur les programmes d'aide sociale pour les Indiens de 1965 conclu entre le Canada et l'Ontario) pour assurer la prestation de l'aide au revenu dans les réserves.
  • Au Yukon, le financement est fourni directement aux Indiens inscrits.

Paiements aux organisations autochtones urbaines et régionales en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique (75 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds supplémentaires visent à aider les organisations et les communautés autochtones fournissant des services aux populations autochtones dans les centres urbains ou hors réserve à réaliser des activités de prévention, de préparation et de réponse liées à la COVID-19.
Résultat :
  • La propagation du virus est minimisée, les cas sont traités et les Premières Nations hors réserve et les communautés autochtones urbaines ont un maximum de souplesse pour déterminer leur propre réponse à la COVID-19.
État :
  • Ce financement s'ajoute aux 15 millions de dollars annoncés en mars 2020 par l'entremise du Fonds de soutien aux communautés autochtones et sera alloué au moyen d'un appel de propositions qui a pris fin le 13 avril 2020.
  • Il y a un nombre extrêmement élevé de propositions dans le cadre de l'appel : plus de 500 propositions ont été soumises, demandant environ 480 millions de dollars en financement. Cela représente une demande beaucoup plus élevée que ce qui était disponible.
  • Le Ministère travaillera avec les organisations autochtones urbaines ou hors réserve pour déterminer et établir des paramètres clairs quant à l'octroi du financement pour appuyer les Autochtones vulnérables.

Paiements pour le Programme pour la prévention de la violence familiale en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national (10 millions de dollars)

Objectif :
  • Dans le cadre du Plan d'intervention économique pour répondre à la COVID-19, ces fonds visent à aider le réseau existant de refuges à gérer ou à prévenir les éclosions dans leur établissement.
Résultat :
  • La prestation en ligne du Programme pour la prévention de la violence familiale, qui est coordonnée par le personnel des refuges, est appuyée.
État :
  • Le Programme pour la prévention de la violence familiale offre du financement de soutien à 46 refuges d'urgence dans les réserves et au Yukon.
  • Le présent Budget supplémentaire des dépenses comprend 10 millions de dollars en financement prévu par la loi pour le réseau de 46 refuges de SAC qui se trouvent dans les réserves et au Yukon.
  • Pour chaque refuge, le montant du financement lié à la COVID-19 sera déterminé en fonction de facteurs tels que la population dans la réserve, l'éloignement et le nombre de lits.
  • La majorité des ententes de contribution ont été finalisées et les refuges ont reçu le financement. Les bureaux régionaux de SAC continuent de travailler avec les refuges pour finaliser les ententes de contribution restantes et font circuler leurs fonds lorsque les refuges sont prêts à les recevoir.
  • Les refuges situés dans les réserves mobilisent les communautés par l'entremise des médias sociaux et d'autres approches en fournissant des conseils de sécurité, des affirmations positives et des conseils généraux sur l'accès aux refuges pour les femmes en isolement à la maison.
  • Différentes pratiques sont mises en place en réponse à la pandémie de COVID-19 pour assurer la sécurité des personnes et veiller à ce qu'elles soient exemptes d'infection, y compris la fermeture de communautés.

Paiements pour soutenir la réponse initiale du Canada à la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national (10 millions de dollars)

Objectif :
  • Ces fonds visent à soutenir les communautés autochtones dans la préparation et la réponse à la COVID-19.
Résultat :
  • SAC appuiera la phase immédiate d'intervention continue du gouvernement fédéral en matière de santé publique face à la pandémie de COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations, y compris le soutien aux services de santé et aux ressources humaines en santé et l'achat d'unités mobiles aux fins d'évaluation et de dépistage rapide.
État :
  • Le présent Budget supplémentaire des dépenses comprend 10 millions de dollars en financement prévu par la loi pour aider les communautés inuites et des Premières Nations à se préparer et à répondre à la COVID-19 pendant la phase initiale d'intervention.
  • Un montant de 280,5 millions de dollars supplémentaires a été approuvé par la suite pour la lutte sanitaire contre la COVID-19 (consulter la diapositive 12).
  • Les activités qui seront appuyées par l'entremise de ce financement comprennent :
    • contrat avec des fournisseurs de soins de santé (capacité d'intensification pour les professionnels de la santé);
    • équipement de protection individuelle;
    • isolement temporaire et unités de dépistage pour les communautés;
    • prévention et contrôle des infections au niveau communautaire;
    • traduction de documents de santé publique en langues autochtones et coûts d'interprétation.

Extrait pour Services aux Autochtones Canada

Budget des dépenses par organisation (dollars)
Ministère, organisme ou société d'État Dépenses réelles2018–2019 Budget des dépenses à ce jour 2019–2020 Budgets des dépenses précédents à ce jour Présent budget supplémentaire des dépenses Autorisations proposées
Ministère des Services aux Autochtones 11 587 017 459 13 315 377 698 12 812 201 035 1 703 958 395 14 516 159 430

Ministère des Services aux Autochtones

Sommaire de l'organisation (dollars) — Ministère des Services aux Autochtones
Dépenses budgétaires / Crédits Budgets des dépenses précédents à ce jour Présent budget supplémentaire des dépenses — Transferts Présent budget supplémentaire des dépenses — Rajustements Autorisations proposées à ce jour
1a Dépenses de fonctionnement 1 949 217 820 0 22 921 485 1 972 139 305
5 Dépenses en capital 6 832 498 0 0 6 832 498
10a Subventions et contributions 10 741 544 381 0 730 488 648 11 472 033 029
Total des crédits 12 697 594 699 0 753 410 133 13 451 004 832
Total des postes législatifs 114 606 336 0 950 548 262 1 065 154 598
Total des dépenses budgétaires 12 812 201 035 0 1 703 958 395 14 516 159 430
Nota : Des renseignements supplémentaires par organisation sont disponibles sur le site Web du Secrétariat du Conseil du Trésor.
Explication du besoin (dollars)
Dépenses budgétaires / Crédits à adopter No. du crédit Montant ($)
Fonds pour les services à l'enfance et à la famille Crédit 10a 468 229 680
Fonds pour les services de santé, sociaux et d'éducation et le soutien aux enfants des Premières Nations en vertu du principe de Jordan Crédit 1a 22 749 398
Crédit 10a 209 258 968
Total 232 008 366
Fonds pour le Programme de soutien des bandes Crédit 10a 24 000 000
Fonds pour les sociétés métisses de financement Crédit 10a 20 000 000
Fonds pour continuer la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits Crédit 10a 5 000 000
Fonds pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place (poste horizontal) Crédit 1a 172 087
Crédit 10a 4 000 000
Total 4 172 087
Total des crédits à adopter 753 410 133
Total des crédits législatifs 950 548 262
Total des dépenses budgétaires 1 703 958 395
Liste des paiements de transfert (dollars)
Budgets des dépenses à ce jour Présent budget supplémentaire des dépenses Budgets des dépenses révisés
Subventions
Subvention pour le financement du soutien des bandes 168 473 388 24 000 000 192 473 388
Contributions
Contributions pour renforcer la sécurité et le bien-être des enfants des Premières Nations et de leurs familles 1 189 584 908 468 229 680 1 657 814 588
Contributions aux soins de santé primaires des Premières Nations et des Inuits 1 224 069 824 214 258 968 1 438 328 792
Contributions pour appuyer la gestion des terres et le développement économique 158 227 468 20 000 000 178 227 468
Contributions pour améliorer la sûreté et la sécurité des femmes, des enfants et des familles autochtones 0 4 000 000 4 000 000
Énumération des autorisations législatives — Budgétaire — (dollars)
Budgétaire Autorisations à ce jour Présent budget supplémentaire des dépenses Autorisations proposées
Paiements au Fonds de soutien aux communautés autochtones en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national 0 305 000 000 305 000 000
Paiements pour améliorer les mesures de santé publique contre la COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national 0 280 536 000 280 536 000
Paiements d'aide au revenu en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national 0 269 986 900 269 986 900
Contributions aux régimes d'avantages sociaux des employés 80 732 923 25 362 80 758 285
Paiements aux organisations autochtones urbaines et régionales en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national 0 75 000 000 75 000 000
Paiements pour le Programme pour la prévention de la violence familiale en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national 0 10 000 000 10 000 000
Paiements pour soutenir la réponse initiale du Canada à la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national 0 10 000 000 10 000 000
Postes devant être inclus dans l'annexe 1 proposée au projet de loi de crédits (pour l'exercice se terminant le 31 mars 2021)
No. du crédit Postes Montant ($)
1a
  • Dépenses de fonctionnement
  • Dépenses relatives aux ouvrages, bâtiments et matériel
  • Autorisation d'effectuer des dépenses — recouvrables ou non — relatives aux travaux effectués sur des propriétés n'appartenant pas au gouvernement fédéral et aux services fournis à l'égard de celles-ci
  • Autorisation d'affecter des fonds dans le cadre d'activités favorisant le progrès économique des Indiens et des Inuits, relatives au développement de la capacité des Indiens et des Inuits et à l'approvisionnement en matériaux et en matériel
  • Autorisation de vendre de l'électricité, conformément aux conditions approuvées par le gouverneur en conseil, aux consommateurs qui sont des particuliers vivant dans des centres éloignés lorsque ces derniers n'ont pas accès aux sources alternatives locales d'approvisionnement
  • Autorisation, au titre du paragraphe 29.1(2) de la Loi sur la gestion des finances publiques, d'affecter, au cours de l'exercice, à la compensation des dépenses connexes engagées au cours de cet exercice, les recettes perçues au cours de celui-ci qui proviennent de ce qui suit :
    • la prestation de services ou la vente de produits se rattachant à la protection de la santé et aux services médicaux;
    • la prestation de services de soutien internes en vertu de l'article 29.2 de cette loi.
  • Versement, à chacun des membres du Conseil privé de la Reine pour le Canada qui occupe une charge de ministre sans portefeuille ou qui occupe une charge de ministre d'État sans être à la tête d'un département d'État, d'un traitement n'excédant pas celui versé, au titre de la Loi sur les traitements, aux ministres d'État qui sont à la tête d'un département d'État, payable annuellement ou au prorata pour toute période de moins d'un an et arrondi à la centaine de dollars inférieure en application de l'article 67 de la Loi sur le Parlement du Canada
22 921 485
10a
  • Subventions inscrites à tout budget des dépenses pour l'exercice
  • Contributions, sous forme de paiements en argent ou de fourniture de biens ou de services
730 488 648
Total 753 410 133

Fonds pour les services à lʼenfance et à la famille

Vote 10
468 229 680 $ de nouveaux fonds — Budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • Trop d'enfants autochtones sont retirés de leur famille et de leur communauté, les mettant parfois en danger.
  • C'est pourquoi nous avons augmenté le financement annuel des services à l'enfance et à la famille des Premières nations, en mettant l'accent sur la prévention.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 fournit 468,2 millions de dollars de nouveaux fonds pour appuyer la prestation continue du Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations.
  • Plus précisément, le financement est nécessaire pour :
    • soutenir davantage la mise en œuvre des décisions du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP) reçues avant septembre 2019 (272,7 millions de dollars);
    • couvrir les coûts d'entretien prévus par les fournisseurs de services (82,6 millions de dollars);
    • répondre aux pressions liées aux ententes provinciales (59,0 millions de dollars);
    • commencer à combler les lacunes liées à l'immobilisation et aider à mitiger des ordonnances de TCDP sur les projets majeurs d'immobilisations (23,2 millions de dollars);
    • couvrir les coûts de fonctionnement des nouvelles agences (6,5 millions de dollars); et
    • couvrir les coûts imprévisibles associés aux demandes de remboursement sur la base des coûts réels (24,2 millions de dollars).
  • Cela portera le budget total du crédit 10 du programme à 1,6 milliard de dollars.

Si l'on insiste sur la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations:

  • L'entrée en vigueur de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis a marqué un tournant historique.
  • La Loi concrétise enfin ce que les Autochtones dans l'ensemble du Canada demandaient depuis des décennies : affirmer leur compétence en matière de services à l'enfance et à la famille pour qu'ils puissent décider de ce qui convient le mieux pour leurs enfants, leurs familles et leurs collectivités.
  • La loi établit des voies flexibles permettant aux peuples autochtones d'aller de l'avant avec leurs propres modèles et lois et de choisir leurs propres solutions pour leurs enfants et leurs familles.
  • Elle garantit également qu'il existe un cadre approprié pour que les enfants autochtones soient pris en charge de manière qui est culturellement appropriée avec des liens à leurs communautés et leurs langues, peu importe le fournisseur de services engagé dans leur vie.
  • Les communautés autochtones qui souhaitent exercer leur juridiction en matière de services à l'enfance et à la famille pourront le faire à leur propre rythme.
  • La Loi permet également aux Premières Nations, aux Inuits et aux Métis de choisir leurs propres solutions pour leurs enfants et leurs familles.

Mise en œuvre de la loi :

  • Tout comme la loi a été élaborée conjointement avec nos partenaires, il en sera de même pour sa mise en œuvre.
  • A cette fin, nous nous sommes engagés à explorer avec nos partenaires des modèles de gouvernance fondés sur les distinctions. Ces modèles fondés sur les distinctions permettront aux partenaires de discuter les problèmes liés à la transition et à la mise en œuvre efficace de la Loi et auront lieux au niveaux communautaire, régional et national.
  • L'engagement continuera à se dérouler à un rythme dicté par les partenaires autochtones et reflétera les circonstances différentes auxquelles sont confrontées les communautés à travers le pays
  • Nous sommes déterminés à travailler en partenariat dans le but commun d'assurer la sécurité et le bien-être des enfants autochtones.

Contexte :

Le programme de services à l'enfance et à la famille des Premières nations de Services autochtones Canada (ISC) fournit des fonds pour appuyer la sécurité et le bien-être des enfants des Premières nations dans les réserves. Un financement est fourni aux agences des SEFPN, aux provinces et au territoire du Yukon pour appuyer la prestation de services de prévention et de protection dans les réserves. ISC ne fournit pas les services. Ces services sont fournis conformément à la législation et aux normes de la province ou du territoire de résidence et d'une manière raisonnablement comparable à celles offertes aux autres résidents de la province qui se trouvent dans des circonstances similaires, dans les limites du programme ISC. Le financement dans le cadre du programme des SEFPN est fourni selon un modèle de financement fondé sur la prévention.

En 2016, le Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP) a conclu que le Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada est discriminatoire et a ordonné au Canada de remédier immédiatement à la discrimination. Le 1er février 2018, le Tribunal a ajouté des points à son ordonnance précédente, y compris le paiement des coûts réels des agences de SEFPN en prévention et d'autres domaines. Le ministère travaille en étroite collaboration avec les parties à la plainte, soit l'Assemblée des Premières Nations, la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations du Canada, Chiefs of Ontario, Nishnawbe Aski Nation, la Commission canadienne des droits de la personne et Amnistie Internationale, afin d'appliquer en intégralité les diverses ordonnances du Tribunal.

En janvier 2018, le Gouvernement du Canada a organisé une réunion d'urgence sur les Services à l'enfance et à la famille autochtones, à laquelle les dirigeants autochtones nationaux et régionaux ainsi que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux ont assisté, afin de discuter des causes qui engendrent le taux élevé d'enfants autochtones pris en charge et de la façon de travailler ensemble en vue d'une réforme systémique. À la réunion, le gouvernement du Canada a annoncé son engagement à prendre six mesures qui comprenaient la possibilité d'élaborer une loi fédérale, comme l'a demandé la Commission de la vérité et de réconciliation dans son appel à l'action numéro quatre (4); poursuivre la mise en œuvre complète des ordonnances antérieures du TCDP (de 2016 et avant septembre 2019); réformer les services à l'enfance et à la famille des Premières nations, notamment en passant à un modèle de financement flexible; et travailler avec les partenaires pour orienter les programmes vers la prévention, l'intervention précoce et la réunification familiale adaptées à la culture.

La Loi sur les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, Inuits et Métis (la Loi) a été élaborée conjointement avec des partenaires autochtones, provinciaux et territoriaux. La loi a reçu la sanction royale le 21 juin 2010. La loi entrera en vigueur le 1 er janvier 2020.

Le 21 février 2019, le TCDP a traité une nouvelle plainte concernant la définition d'un enfant des Premières nations aux fins de la mise en œuvre du principe de Jordan et a rendu une ordonnance de mesures provisoires indiquant que le Canada « fournira aux enfants des Premières nations vivant hors réserve qui conformément au principe de Jordan », mais n'ont pas (et ne sont pas admissibles) le statut de la Loi sur les Indiens, avec les services nécessaires pour répondre à ces besoins urgents et / ou mettant la vie en danger, au sens de la loi ».

Le 6 septembre 2019, le TCDP a publié une ordonnance sur l'indemnisation. Le Tribunal a condamné le Canada à payer le montant maximal de 40 000 $ (20 000 $ pour la douleur et la souffrance et 20 000 $ pour une conduite délibérée et téméraire) par enfant et parent ou grands-parents. Le Canada est tenu de faire rapport au Tribunal avant le 10 décembre 2019 sur un processus d'indemnisation accepté par les plaignants. Si un accord n'est pas trouvé, le jury commandera l'une de ses créations. Le 4 octobre 2019, le procureur général du Canada a déposé un avis de demande de contrôle judiciaire et une requête en ajournement devant la Cour fédérale. La décision en matière d'indemnisation reste en vigueur à moins d'être suspendue par la Cour fédérale. Une décision sur la demande de contrôle judiciaire ne devrait pas être pas encore été prise par la Cour fédérale.

Il y a quatre ordres à venir du TCDP sur les questions suivantes : 1) capital majeur; 2) les coûts réels des services de représentation de la bande; 3) petites agences; et 4) la définition d'un enfant des Premières Nations aux fins du principe de Jordan.

Pendant la pandémie COVID-19, SAC a élargi la gamme des dépenses admissibles afin d'appuyer les organismes et les collectivités des Premières Nations qui doivent régler des problèmes urgents. De plus, le Ministère a récemment adopté une mesure nationale temporaire faisant en sorte que les services déjà financés par le Programme des services à l'enfance et à la famille des Premières Nations soient maintenus, au moins du 9 mars au 30 septembre 2020, pour tous les jeunes des Premières Nations qui atteignent l'âge de la majorité ou qui ont atteint l'âge de la majorité, mais qui sont visés par un arrangement spécial de prise en charge. Les agences en ont été informées en mars 2020.

Fonds pour le soutien et les services dans les domaines de la santé, des services sociaux et de l'éducation pour les enfants des Premières Nations en vertu du principe de Jordan

Vote 1 22 749 398 $

Vote 10 209 258 968 $ dans le Budget supplémentaire des dépenses 2020-21 (A)

Total : 232 008 366 $ de nouveaux fonds

Messages Clés :

  • Le gouvernement continue de travailler avec les Premières Nations pour veiller à ce que le principe de Jordan soit respecté et que les enfants des Premières Nations aient accès aux produits, services et soutiens dont ils ont besoin.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 fournit 232 millions de dollars de nouveaux fonds pour appuyer la mise en œuvre continue du principe de Jordan pour s'assurer que le Canada respecte les obligations juridiques en vertu du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP). Ceci porte maintenant le budget total du principe de Jordan à 668,4 millions de dollars.
  • Ce financement permettra aux enfants des Premières nations d'avoir accès aux produits, services et soutiens en matière de santé, de services sociaux et d'éducation dont ils ont besoin.
  • Des exemples de ces services et produits comprennent l'orthophonie, la physiothérapie, les soutiens au bien-être mental, l'aide à l'éducation et les aides à la mobilité.
  • Ces services font une différence dans la vie des enfants des Premières nations. À mesure que ces enfants grandissent et s'épanouissent, leurs communautés en bénéficieront à court et à long terme.

La fiche d'information sur le Principe de Jordan et la fiche d'information sur l'Initiative pour les enfants inuits :

  • Le 23 avril 2020, la fiche d'information sur le Principe de Jordan et la fiche d'information sur l'Initiative pour les enfants inuits ont été distribuées aux organisations et communautés autochtones à travers le pays qui fournissent aux communautés des Premières nations et des Inuits des informations supplémentaires sur l'approche actuelle de soumission des demandes pendant la pandémie :
    • COVID-19 et le soutien aux enfants des Premières Nations par le biais du principe de Jordan; et,
    • COVID-19 et le soutien aux enfants inuits par le biais de l'Initiative pour les enfants inuits.
  • Voici quelques exemples de soutiens financés :
    • Saskatchewan — Appareils et accessoires fonctionnels éducatifs — Une école dans une réserve a reçu 150 iPads afin d'offrir un soutien scolaire, social et émotionnel aux élèves pendant la pandémie.
    • Nouvelle-Écosse — Augmentation du répit — [caviardé]
    • Yellowknife — Épicerie — [caviardé]
    • Colombie-Britannique — Accès Internet — [caviardé]
  • Pour le principe de Jordan (depuis le 20 mars 2020) :
    • 258 produits et services ont été approuvés pour des demandes individuelles totalisant environ 485 020 de $; et
    • 172 demandes de groupe ont été approuvées totalisant environ 2,45 M de $.
  • Pour l'Inuit Child First Initiative (depuis le 20 mars 2020) :
    • 48 produits et services ont été approuvés pour des demandes individuelles totalisant environ 45 480 de $; et
    • 57 demandes de groupe ont été approuvées totalisant environ 540 750 de $.

Contexte :

Le principe de Jordan est une exigence juridique, et non une politique ou un programme, résultant de la décision du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP) de janvier 2016, qui a ordonné au Canada de cesser d'appliquer une définition étroite du principe de Jordan et de prendre des mesures immédiates pour mettre en œuvre le sens complet du principe. Depuis la décision initiale de 2016 du TCDP, le TCDP a émis plusieurs ordonnances correctives ultérieures concernant la manière dont le principe de Jordan devrait être défini et mis en œuvre.

Depuis 2016, le gouvernement du Canada a engagé plus de 600 millions de dollars pour répondre aux besoins des enfants des Premières nations grâce à une approche provisoire du principe de Jordan. Le budget de 2019 a investi 1,2 milliard de dollars supplémentaires sur trois ans pour soutenir la mise en œuvre continue du principe de Jordan. De plus, le budget de 2019 a investi 220 millions de dollars sur cinq ans pour répondre aux besoins immédiats des enfants inuits, alors que ce gouvernement continue de travailler avec les Inuits et d'autres partenaires gouvernementaux pour améliorer la capacité locale de fournir des services.

Dans la mise en œuvre du principe de Jordan, des coordonnateurs des services ont été mis à disposition dans les communautés du Canada. Ceux-ci sont financés par le gouvernement du Canada et dotés par les conseils tribaux locaux, autorités régionales de la santé, organisations non gouvernementales autochtones, etc. Ces coordonnateurs des services sont le principal contact local pour les enfants et familles des Premières Nations. Ils travaillent en étroite collaboration avec les principaux contacts régionaux du principe de Jordan. En février 2018, un centre d'appel national du prinicpe de Jordan a ouvert 24h sur 24 et 7 jours sur pour aider les enfants des Premières Nations à accéder aux produits, services et soutiens dont ils ont besoin.

Le Plan de Spirit Bear a été élaboré par la Société de soutien à l'enfance et à la famille des Premières Nations et est reconnu et soutenu par le TCDP. En décembre 2017, les Chefs en assemblée de l'Assemblée des Premières Nations ont apporté leur soutien au Plan de Spirit Bear, qui vise à combler toutes les inégalités dans les services publics financés par le gouvernement fédéral.

En décembre 2019, le Premier ministre et le ministre des Finances ont approuvé 232 millions de dollars pour 2019–2020 et 232 millions de dollars pour 2020–2021 en financement de l'intégrité du programme pour le Principe de Jordan.

La demande de produits et services essentiels de santé, sociaux et éducatifs pour les enfants des Premières Nations selon le Principe de Jordan devrait croître au-delà du profil de financement actuel. Des fonds supplémentaires sont nécessaires de toute urgence pour répondre à la demande et assurer la conformité continue du Canada avec les ordonnances du Tribunal canadien des droits de la personne (TCDP).

  • Le nombre de demandes approuvées (individuelles et de groupe) en vertu du Principe de Jordan a augmenté de façon exponentielle chaque année depuis sa mise en œuvre, avec une augmentation correspondante des dépenses.
  • Plus précisément, la demande pour le Principe de Jordan au cours des six premiers mois de 2019–20 a dépassé la demande pour l'ensemble de 2018–2019. De plus, en 2019–2020, environ 350 078 produits et services ont été approuvés, contre 140 332 pour l'ensemble de 2018–2019.

Financement du soutien des bandes

Vote 10
24 000 000 $ de nouveaux fonds dans le Budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • Le gouvernement du Canada est résolu à travailler avec les Premières Nations pour appuyer des structures de gouvernance transparentes, solides et responsables.
  • Le Programme de financement du soutien des bandes aide les Premières Nations à couvrir les coûts liés au gouvernement local et à l'administration des programmes et des services.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 fournit 24 millions de dollars de nouveaux fonds pour aider les Premières Nations à assumer les coûts de la gouvernance locale et de l'administration des programmes et des services.
  • Le financement supplémentaire est une mesure provisoire alors que le Ministère continue son travail sur la modernisation du Programme de gouvernance autochtone et capacités, ce qui comprend le Programme de financement du soutien des bandes.

Si l'on insiste :

  • Les Premières Nations, surtout celles qui en ont le plus besoin, sont confrontées à des défis en ce qui concerne la capacité nécessaire pour gérer les fonctions liées à la gouvernance de base.
  • Le financement du soutien des bandes est octroyé aux Premières Nations en fonction d'une formule de financement appliquée à l'échelle nationale. Ce supplément est destiné aux Premières Nations qui ont le plus besoin de soutien en matière de gouvernance locale, et n'est pas calculé au moyen de la formule.
  • Pour ce supplément, le Ministère s'appuie sur la Politique de prévention et gestion des manquements pour déterminer quelles Premières Nations sont le plus dans le besoin.
  • Les Premières Nations non-admissibles au financement supplémentaire sont encouragées à obtenir du financement dans le cadre du Programme de développement professionnel et institutionnel, pour leurs initiatives de développement des capacités de gouvernance.

Contexte :

Le programme de financement du soutien aux bandes est le plus important des quatre programmes de Gouvernance autochtone et capacités.

Le financement du soutien des bandes est fourni aux Premières Nations sous la forme d'une subvention. Son but est d'aider les conseils de bande à assumer les coûts de la gouvernance locale et de l'administration de base. Il s'agit du soutien à la gouvernance des Premières Nations et de la dévolution de la prestation des services fédéraux aux Premières Nations.

L'objectif principal de la subvention du Financement du soutien des bandes est de fournir une base de financement stable pour aider les gouvernements des Premières Nations à assumer les coûts de gouvernance suivants :

  • Services d'entretien du bureau de la bande;
  • Salaires et déplacements du personnel administratif;
  • Indemnités et frais de déplacement du chef et des membres élus;
  • Fournitures de bureau;
  • Services publics;
  • Loyer et équipement;
  • Téléphone et connectivité;
  • Frais d'affranchissement et frais bancaires;
  • Vérification annuelle et autres honoraires professionnels.

Le programme offre aux Premières Nations la flexibilité d'allouer les fonds en fonction de leurs besoins et priorités individuels et d'être réactives dans un environnement de plus en plus complexe et à mesure qu'elles progressent vers l'autodétermination.

Fonds pour les sociétés métisses de financement

Vote 10
20 000 000 $ de nouveaux fonds dans le budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–21 prévoit un nouveau financement de 20 millions de dollars pour les cinq sociétés métisses de financement afin d'accroître leur capacité à offrir un soutien à la création ou à l'expansion de petites et moyennes entreprises appartenant à des Métis en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique.
  • Ces fonds représentent l'allocation des deux premières années d'un engagement du budget 2019 d'un total de 50 millions de dollars sur cinq ans.

Contexte :

Le développement économique est une priorité clé définie par le Ralliement national des Métis et ses membres dirigeants. De nombreux entrepreneurs autochtones sont considérés comme présentant un risque élevé par les banques traditionnelles. Pour combler le vide laissé par les banques traditionnelles sur le marché, un certain nombre de sociétés métisses de financement ont été créées. Les sociétés métisses de financement sont des organisations financières contrôlées par les Métis qui donnent aux entrepreneurs métis accès à des capitaux au moyen d'un modèle de prêt connu sous le nom de prêt en fonction du profil de l'emprunteur.

Le financement prévu dans le Budget de 2019 favorise le développement économique en encourageant le développement institutionnel des Métis et en fournissant des prêts, des subventions et des conseils aux entrepreneurs métis en herbe. Le financement favorisera l'établissement d'un soutien fondé sur les distinctions pour l'entrepreneuriat métis en renforçant la position des cinq sociétés métisses de financement. Le libellé du Budget donne la souplesse nécessaire pour utiliser le financement pour des prêts supplémentaires et/ou pour le soutien du Programme d'entrepreneuriat autochtone.

Financement pour poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits

Vote 10
5 000 000 $ de nouveaux fonds dans le budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 fournit 5 millions de dollars de nouveaux fonds visant à poursuivre la mise en œuvre de la Stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits (SNPSI) qui est conçue et dirigée par les Inuits.
  • Ce financement, fourni dans le cadre du budget de 2019, fait partie d'une enveloppe totale de 50 millions de dollars sur 10 ans, à compter de 2019–2020, avec 5 millions de dollars par année en cours.
  • À long terme, cette initiative continuera de faire progresser les actions fondées sur des données probantes, propres aux Inuits et dirigées par les Inuits aux niveaux national, régional et communautaire qui visent à transformer la société inuite de manière à prévenir le suicide et à faire des individus et des communautés plus sain.
  • Les fonds sont distribués à l'Inuit Tapiriit Kanatami, l'organisation nationale autochtone représentant les Inuits au Canada, et aux quatre organisations inuites de revendication territoriale, ou à leur représentant.
  • S'appuyant sur les trois premières années (2016–2019) de mise en œuvre, le financement continuera de soutenir des activités de prévention du suicide renforcées dans l'Inuit Nunangat.

Contexte

Les Autochtones au Canada sont plus à risque de souffrir de problèmes complexes de santé mentale et d'abus de substances en raison de divers facteurs, dont les répercussions intergénérationnelles des pensionnats indiens et d'autres conséquences de la colonisation. Le suicide est un problème particulièrement préoccupant dans certaines communautés, notamment dans le Nord et dans les régions éloignées. L'état d'urgence a été déclaré dans plusieurs communautés en raison de crises sociales ou liées à la santé mentale.

Pour s'attaquer aux causes profondes du taux de suicide élevé chez les jeunes Autochtones, il faut adopter une approche globale pangouvernementale visant à favoriser la guérison sur le plan individuel, familial et communautaire et à redresser les torts causés par les pensionnats indiens, la rafle des années 60 et d'autres effets dévastateurs de la colonisation, en plus de favoriser l'accès aux déterminants sociaux de la santé, comme l'autodétermination, l'emploi et le logement.

Les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones se partagent la responsabilité de la prestation des services de santé mentale. Le gouvernement fédéral appuie le mieux-être mental des communautés inuites et des Premières Nations grâce à différents programmes et services. Plus particulièrement, Services aux Autochtones Canada, par l'intermédiaire de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits, appuie et finance des programmes et services de mieux-être mental dans cinq secteurs clés : des services de mieux-être mental dans les communautés; le Programme de soutien en santé — Résolution des questions des pensionnats indiens; des services de counseling en santé mentale dans le cadre du Programme des services de santé non assurés; la Ligne d'écoute d'espoir pour le mieux-être; et l'Initiative du principe de Jordan — Principe de l'enfant d'abord.

Au cours de l'exercice fiscal actuel, un montant de 425 millions de dollars a été alloué pour répondre aux besoins des Premières nations et des Inuits en matière de santé mentale. Depuis le 1er avril 2018, des demandes de services de santé mentale pour les enfants des Premières nations d'une valeur de plus de 205 millions de dollars ont été approuvées dans le cadre du principe de Jordan. Depuis l'instauration de la ligne Espoir pour le mieux-être en octobre 2016 et ce jusqu'à la fin mars 2020, 27 197 appels ont été reçus. Entre avril 2018 et la fin mars 2020, il y a eu 4 267 clavardages.

Le budget de 2019 prévoyait 50 millions de dollars sur 10 ans et 5 millions de dollars en cours pour la nouvelle stratégie nationale de prévention du suicide chez les Inuits.

Financement pour répondre au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place

Vote 1 1 172 087 $

Vote 10 4 000 000 $

Total : 4 172 087 $ de nouveaux fonds dans le Budget supplémentaire des dépenses 2020-21 (A)

Messages Clés :

  • Nous savons que les femmes autochtones sont confrontées à des obstacles uniques tels que l'accès aux services et aux nécessités liées à leur sécurité et à leur bien-être.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 fournit 4,2 millions de dollars de nouveaux fonds pour pallier au besoin de financement en matière de prévention de la violence et de refuges pour les collectivités métisses et appuyer les initiatives de prévention dirigées par les Autochtones en matière de sensibilisation communautaire, y compris les hommes et les garçons autochtones.
  • Ce financement contribue à la réponse du gouvernement au rapport final de l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées : Réclamer notre pouvoir et notre place.
  • Plus spécifiquement, ce financement répond à deux appels à la justice : besoin de financement en matière de prévention de la violence et de refuges pour les collectivités métisses; appui aux initiatives de prévention dirigées par les Autochtones en matière de sensibilisation communautaire, y compris avec les hommes et les garçons autochtones.
  • Notre gouvernement est déterminé à faire ce qui est juste et ce qui est nécessaire pour s'attaquer à la tragédie persistante des femmes et des filles autochtones disparues et assassinées, ainsi que des personnes LGBTQ et bispirituelles.
  • En réponse à une recommandation du rapport intérimaire sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées, SAC soutient depuis 2018 les soutiens culturels, émotionnels et de santé mentale aux personnes touchées par l'enjeu des femmes et les filles autochtones disparues et assassinées.
  • Nous reconnaissons que le besoin de ces importants soutiens en santé mentale continuera à mesure que les individus poursuivent leur cheminement vers la guérison.
  • Le Ministère travaille avec des partenaires sur la façon de soutenir la guérison continue des populations autochtones en lien avec une variété de traumatismes intergénérationnels.

Contexte :

Le 3 juin 2020, l'Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées a publié son rapport final « Réclamer notre pouvoir et notre place ». Le rapport final a identifié des domaines d'action clés et contient 231 appels à la justice. Le 27 février 2020, une présentation collective au Conseil du Trésor sur la réponse initiale du gouvernement au rapport final a été approuvée. Elle inclut du financement pour le Programme de prévention de la violence familiale de SAC pour soutenir : 1) la mobilisation et des projets de prévention communautaires à l'intention des femmes, des filles, des personnes LGBTQ et des personnes bispirituelles métis; et 2) la Campagne Moose Hide pour mobiliser les hommes et garçons envers la prévention de la violence. En 2020–21, jusqu'à un million de dollars sera versé à des organisations métisses et jusqu'à trois millions de dollars à la Moose Hide Campaign Development Society afin de soutenir la mise en œuvre de leur plan stratégique quinquennal. Le reste du financement est en Crédit 1 — Financement opérationnel, et inclut un nouvel ETP (PM-04).

Ces activités font partie de la réponse préliminaire au rapport final, avant le développement d'un Plan d'action national. Les modalités du Programme de prévention de la violence familiale ont été élargies pour refléter les nouvelles activités approuvées par le biais de la présentation du Conseil du Trésor. Le financement répond à deux Appels à la Justice : 17.20 qui parle du besoin de financement pour la prévention de la violence et pour des refuges pour les communautés métisses; et 7.3 qui vise du soutien pour des initiatives axées sur la prévention qui sont dirigées par des peuples autochtones en matière de sensibilisation communautaire, y compris les hommes et garçons autochtones.

COVID-19 — Budget supplémentaire des dépenses (A) de 2020–2021

Paiements aux Fonds de soutien aux communautés autochtones en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national

Financement statutaire

380 000 000 $ — le Budget supplémentaire des dépenses 2020–2021 (A)

  • Le Budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 comprend 380 millions de dollars qui ont été consacrés par le biais du Fonds de soutien aux collectivités autochtones fondé sur des distinctions pour répondre aux besoins immédiats des collectivités des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Cela comprend 215 millions de dollars pour les Premières nations dans les réserves et les collectivités autonomes; 45 millions de dollars pour les sociétés régionales Inuit; 30 millions de dollars pour la Nation métisse; et 90 millions de dollars pour les organisations autochtones régionales, urbaines et hors réserve.
  • Le financement fourni par le Fonds de soutien aux communautés autochtones a été utilisé par les communautés pour répondre à la crise, notamment :
    • S'assurer que les membres de la communauté continuent d'avoir accès à la nourriture, aux biens essentiels et aux produits de nettoyage;
    • Renforcer la sécurité communautaire et les communications;
    • Fournir des soutiens aux familles et aux enfants tels que la technologie pour soutenir l'apprentissage en ligne;
    • Créer des aménagements au besoin pour l'auto-isolement et les mesures de quarantaine; et,
    • Au besoin, des soutiens pour les populations à risque comme les soins aux personnes âgées.
  • Cette approche fondée sur les distinctions, qui a permis de transférer des fonds directement aux collectivités, a donné à ces dernières un maximum de souplesse pour déterminer leurs propres besoins et y répondre.

Contexte :

Reconnaissant que de nombreuses communautés autochtones sont confrontées à des défis uniques dans la lutte contre le COVID-19, le gouvernement du Canada a affecté des fonds pour répondre à leurs besoins spécifiques pendant la pandémie (p. Ex., Santé publique, refuges, besoins immédiats, approvisionnement alimentaire, petites et moyennes entreprises et poste). éducation secondaire).

380 millions de dollars ont été fournis par le biais du Fonds de soutien aux communautés autochtones. 290 millions de dollars de ce fonds étaient destinés aux communautés autochtones pour répondre aux besoins immédiats qui seraient autrement satisfaits par d'autres ordres de gouvernement dans les communautés non autochtones (215 millions de dollars pour les Premières nations, 45 millions de dollars pour les Inuits, 30 millions de dollars pour les Métis). Pour maximiser la flexibilité de ce que les dirigeants autochtones pourraient utiliser pour le financement, les dépenses admissibles ont été intentionnellement laissées très larges. Le financement a été utilisé par les collectivités de diverses façons, notamment :

  • Paiements directs aux membres;
  • Soutien aux travailleurs non essentiels à la santé tels que le personnel communautaire, les chauffeurs, les cuisiniers, les nettoyeurs et la sécurité routière (par exemple, achat d'équipement de protection individuelle, salaires, installation de bureaux à domicile, etc.);
  • Nourriture, produits essentiels et fournitures de nettoyage (par exemple, accès / approvisionnement, transport et stockage);
  • Sécurité communautaire et communications;
  • Soutiens pour les familles et les enfants (par exemple, la technologie pour soutenir l'apprentissage en ligne, la garde d'enfants, etc.);
  • les aménagements requis pour les mesures d'auto-isolement / de quarantaine;
  • Au besoin, des soutiens pour les populations à risque (p. Ex. Accès aux soutiens en santé mentale, soins aux aînés, etc.); et,
  • Subventions au loyer.

Les 15 millions de dollars restants ont été mis de côté pour les peuples autochtones hors réserve et les organisations régionales afin qu'ils y accèdent grâce à une approche fondée sur des propositions. Comme le coût des propositions reçues dépassait de loin le montant origina6l mis de côté, 75 millions de dollars supplémentaires ont été fournis pour les propositions reçues avant le 13 avril.

Pour faciliter la livraison rapide du financement, deux programmes existants ont été utilisés (Programme d'aide à la gestion des urgences, Programmation urbaine pour les peuples autochtones). Les termes et conditions de ces programmes ont été modifiés pour permettre leur utilisation à cette fin. Pour la plupart, les communautés autochtones ont reçu les fonds qui leur ont été attribués début avril.

Alors que le financement provenant de l'investissement initial dans le Fonds de soutien aux communautés autochtones arrive à son terme, de nombreuses communautés des Premières nations et les bureaux régionaux de Services aux Autochtones Canada ont signalé qu'il y aura des besoins continus au niveau communautaire, en particulier en ce qui concerne : les mesures de sécurité, les longues — des soutiens à long terme, garantissant des salaires compétitifs pour les travailleurs essentiels, la prestation continue de services essentiels dans la communauté (y compris le respect des obligations en matière de santé et de sécurité au travail), la santé mentale et le traitement des dépendances, y compris les pratiques traditionnelles, et des mesures pour sécuriser la chaîne d'approvisionnement alimentaire.

Paiements pour améliorer les mesures de santé publique contre la COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national

Financement statutaire
280 536 000 $ de nouveaux fonds dans le Budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages clés :

  • Le gouvernement du Canada s'est engagé à aider les communautés des Premières nations et des Inuits à réagir à la pandémie de COVID-19.
  • Le Canada reconnaît que les peuples autochtones ont un risque élevé d'infection et de graves effets sur la santé résultant de la COVID-19.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 inclut 280,5 millions de dollars de fonds qui visent à appuyer une intervention sanitaire rapide et efficace afin de répondre à la pandémie actuelle de COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations, pour les six premiers mois de 2020–2021.
  • L'investissement financera les interventions communautaires de lutte contre la pandémie et fournira l'augmentation ciblée des ressources en soins de santé primaires pour les communautés des Premières nations.
  • Cela comprend une capacité supplémentaire de soins infirmiers dans les communautés des Premières nations éloignées et isolées où le Canada est responsable de la prestation des soins primaires, ainsi que des mesures de santé publique pour prévenir la propagation de la COVID-19.
  • En cas d'éclosion, ce financement peut être utilisé pour fournir une capacité de pointe et un soutien supplémentaire aux services communautaires dans les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.

Contexte

Le 29 mai 2020, le Premier ministre a annoncé un montant de 285,1 millions de dollars pour soutenir la réponse de santé publique en cours à la COVID-19 dans les communautés autochtones. Cet investissement permettra de financer des interventions communautaires face à la pandémie et de fournir des augmentations ciblées des ressources en soins de santé primaires pour les communautés des Premières Nations. En cas d'éclosion, ce financement peut être utilisé pour fournir une capacité de pointe et un soutien supplémentaire aux services communautaires dans les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.

4,6 millions de dollars de ces fonds sont versés à Services publics et Approvisionnement Canada et à Services partagés Canada, et les 280,5 millions de dollars restants seront versés à SAC.

Ce financement permettra au Ministère de :

  • accroître les ressources en soins de santé primaires desservant directement les communautés des Premières nations éloignées et isolées;
  • soutenir l'acquisition d'unités d'évaluation, de dépistage et d'isolement temporaires supplémentaires pour les communautés des Premières nations éloignées et isolées, ainsi que l'équipement et les fournitures médicales nécessaires;
  • aider les communautés des Premières nations et des Inuits de tout le pays à entreprendre les activités de santé publique supplémentaires nécessaires pour protéger les individus, les familles et les communautés contre la propagation de la COVID-19, comme les mesures de contrôle de la prévention des infections; et,
  • en cas d'éclosion, fournir une capacité de pointe et un soutien supplémentaire aux services communautaires dans les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.

Les défis persistants dans les communautés des Premières nations et des Inuits créent des vulnérabilités dans la capacité de faire face aux risques de maladie et d'éclosion. Les communautés des Premières nations et des Inuits du Canada affichent des résultats de santé inférieurs à ceux des autres Canadiens et courent un risque accru d'être mal équipées pour gérer la réponse aux éclosions.

De plus, le manque d'accès à l'eau potable et le surpeuplement demeurent des problèmes dans les communautés des Premières nations et des Inuits, qui sont particulièrement préoccupants lors d'une épidémie de virus, car il devient plus difficile de suivre les meilleures pratiques telles que le lavage fréquent des mains et l'auto-isolation dans un ménage comprenant beaucoup de gens. Ces facteurs, combinés à l'imprévisibilité d'un nouveau virus très contagieux, rendent extrêmement important de veiller à ce que des précautions immédiates soient prises pour atténuer les effets potentiels de la COVID-19 dans les communautés autochtones.

Paiements d'aide au revenu en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national

Financement statutaire
269 986 900 $ dans le budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • À cause de la COVID-19, de nombreuses communautés des Premières Nations ont vu une augmentation de la demande d'aide au revenu de la part de personnes vivant dans les réserves qui se retrouvent sans emploi et qui peuvent ne pas être admissibles à la Prestation canadienne d'urgence.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 inclut 270 millions de dollars de fonds qui visent à répondre aux pressions financières qui pèsent sur le Programme d'aide au revenu pour les frais de subsistance en raison de la COVID-19.
  • Ce budget supplémentaire des dépenses aidera à assurer que les membres et les familles des Premières Nations qui dépendent de l'aide au revenu seront en mesure de couvrir leurs frais de subsistance essentiels en ces temps incertains.

Contexte :

Le Programme d'aide au revenu offre un soutien financier en vue d'assurer aux personnes et aux familles admissibles qui résident dans une réserve un accès à des services qui répondent à leurs besoins essentiels et spéciaux ainsi que des mesures d'aide à la recherche d'emploi et de préparation à l'emploi visant à accroître l'autonomie, à améliorer les compétences fonctionnelles et à favoriser une meilleure intégration au marché du travail.

En règle générale, l'aide au revenu est de compétence provinciale et territoriale. Les gouvernements provinciaux et territoriaux fixent le montant des prestations et les critères d'admissibilité. Le Programme d'aide au revenu de Services aux Autochtones Canada (SAC) s'aligne sur les prestations et les critères d'admissibilité provinciaux et territoriaux.

Paiements aux organisations autochtones urbaines et régionales en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique

Financement statutaire
75 000 000 $ dans le budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 inclut 75 millions de dollars de fonds qui visent à aider les organisations et les communautés autochtones fournissant des services aux populations autochtones dans les centres urbains ou hors réserve à réaliser des activités de prévention, de préparation et de réponse liées à la COVID-19, tel qu'annoncé le 21 mai 2020.
  • Ce financement vise à soutenir les besoins critiques des Autochtones vivant dans les centres urbains ou les Premières Nations hors réserve tels que les EPI, la sécurité alimentaire et les produits de nettoyage.
  • C'est au-delà des 15 millions de dollars alloués initialement sous le Fonds de soutien aux communautés autochtones. Ce dernier a été conçu pour offrir aux communautés une souplesse maximale de pour répondre aux priorités et besoins locaux.
  • Ce financement permettra de soutenir des solutions communautaires autochtones qui répondent à des besoins critiques pour combattre la COVID-19.

Si l'on insiste sur le financement :

  • Les Premières Nations, Inuit et Métis vivant dans les centres urbains sont confrontées à des besoins et des défis uniques. Nous avons entendu haut et fort qu'un soutien supplémentaire était nécessaire pour les organisations autochtones offrant des services en milieu urbain afin de répondre à la COVID-19.
  • C'est pourquoi nous investissons 90 millions de dollars sous le Fonds de soutien aux communautés autochtones pour ces organisations soutenant les Premières Nations hors réserve et les Autochtones vivant en milieu urbain.
  • Ce financement permettra de soutenir des solutions communautaires autochtones qui répondent à des besoins critiques pour combattre la COVID-19.

Si l'on insiste sur les soutiens urbains :

  • Les 15 millions de dollars, initialement alloués aux organisations autochtones urbaines et des Premières Nations hors réserve par le biais d'un processus basé sur des propositions, a été dépassée, avec plus de 500 propositions.
  • C'est pourquoi nous avons alloué 75 millions de dollars supplémentaires à des organisations et des groupes au service des populations autochtones vivant dans les zones urbaines et hors réserve.
  • Nous avons rationalisé le processus de décaissement pour permettre aux fonds de parvenir rapidement et directement aux communautés et aux groupes autochtones dans tout le pays.
  • En date du 4 juin, 13,6 millions de dollars des 15 millions de dollars initiaux ont été versés aux organisations et nous prévoyons que le nouveau financement commencera à être distribué vers la mi-juin.

Si l'on insiste sur l'allocation du Fonds de soutien communautaire :

  • Les 90 millions de dollars de financement alloués aux organisations autochtones, urbaines et hors réserve sont conçus pour offrir aux communautés une souplesse pour répondre aux priorités et besoins locaux.
  • Il peut, par exemple, fournir un soutien pour :
    • L'augmentation des coûts de transport à l'intérieur et à l'extérieur des communautés pour les membres des communautés qui ne peuvent plus utiliser les transports publics;
    • Les biens aux membres des communautés qui sont en isolement préventif ou en quarantaine;
    • Les personnes âgées; et
    • Banque alimentaire/aide nutritionnelle : colis de nourriture, d'eau, de produits de nettoyage et de suppléments nutritionnels pour les soins communautaires.
  • Nous continuons de travailler activement avec les communautés autochtones pour identifier et fournir les aides spécifiques dont elles ont besoin.

Si on insiste sur la contestation judiciaire de la CPA :

  • Services aux Autochtones Canada est au courant de la contestation judiciaire introduite par le Congrès des peuples autochtones.
  • Depuis le début de cette pandémie, les organisations autochtones urbaines et hors réserve, ainsi que les organisations communautaires locales, travaillent jour et nuit pour fournir des services directs aux peuples autochtones.
  • En réponse à ces besoins et pour soutenir les organisations de prestation de services en première ligne de la COVID-19, Services aux Autochtones Canada a pris des mesures immédiates pour soutenir ces organisations par le biais du Fonds de soutien aux communautés autochtones, dans le cadre duquel 90 millions de dollars ont été alloués aux organisations autochtones urbaines et hors réserve.
  • Services aux Autochtones Canada a approuvé 250 000 dollars pour CPA pour soutenir leurs efforts de soutien aux populations autochtones pendant la COVID-19 du 15 millions de dollars initiaux et ils sont éligibles pour le financement supplémentaire de 75 millions de dollars.
  • Cette allocation de fonds n'est qu'une partie de la réponse du Ministère à la pandémie, qui est complémentaire aux mesures prises à travers le gouvernement pour soutenir les plus vulnérables pendant cette période.
  • Nous continuons de travailler activement avec les communautés pour identifier et fournir les aides afin de s'assurer qu'aucune communauté autochtone n'est laissée pour compte.

Contexte :

Programmes urbains pour les peuples autochtones

Plus de la moitié des Autochtones du Canada vivent dans des centres urbains. Les Programmes urbains pour les peuples autochtones sont conçus pour aider les Premières Nations, les Inuits et les Métis à faire la transition vers les centres urbains et à y habiter, et ils visent à s'attaquer aux défis auxquels sont confrontés certains des membres de la collectivité les plus à risques, y compris les femmes autochtones.

Le 18 mars 2020, le gouvernement du Canada a annoncé 305 millions de dollars pour un nouveau Fonds de soutien aux communautés autochtones basé sur les distinctions, afin de répondre aux besoins immédiats des communautés des Premières Nations, Inuit et métisses. Le Fonds comprend 15 millions de dollars pour les organisations et communautés autochtones qui offrent des services aux Premières Nations vivant hors réserve et/ou aux Autochtones dans les centres urbains. Entre le 6 et le 13 avril, Services aux Autochtones Canada a lancé un processus d'appel de propositions pour les 15 millions de dollars. Plus de 500 propositions ont été reçues. Au total, 94 projets ont reçu un financement par le biais de ce premier tour.

Le 21 mai 2020, le gouvernement a annoncé 75 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les besoins critiques (par ex. EPI, sécurité alimentaire, produits de nettoyage) des Autochtones vivant dans les centres urbains ou les Premières Nations hors réserve. Seuls les demandeurs éligibles sous l'appel d'avril seront considérés pour ce financement supplémentaire. Ils ont été contacté pour reconfirmer leur intérêt envers ce nouveau financement et mettre à jour leur application d'ici le 8 juin 2020. Aucune nouvelle proposition ne sera considérée pour ce financement.

Paiements pour le Programme pour la prévention de la violence familiale en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national

Financement statutaire
10 000 000 $ dans le budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages Clés :

  • Nous savons que les femmes autochtones sont confrontées à des obstacles uniques tels que l'accès aux services et aux nécessités liées à leur sécurité et à leur bien-être, particulièrement lors avec la COVID-19. Les refuges des communautés des Premières Nations constituent un lieu de refuge essentiel pour les femmes et les enfants qui fuient la violence.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 inclut 10 millions de dollars de fonds qui visent à aider les 46 refuges d'urgence dans les communautés Premières Nations et au Yukon pour soutenir les femmes et les enfants autochtones fuyant la violence.
  • Ces nouveaux fonds fourniront aux refuges une capacité supplémentaire pour gérer ou prévenir une épidémie dans leurs installations.

Contexte :

Programme de prévention de la violence familiale

L'objectif du programme de prévention de la violence familiale est d'améliorer la sécurité des femmes, des enfants et des familles autochtones. Il fournit du financement pour les composantes suivantes : des activités courantes des refuges d'urgence offrant des services aux femmes et aux enfants vivant habituellement dans une réserve dans les provinces, et dans les territoires; et projets de prévention communautaire; remboursement de l'Alberta et du Yukon pour les femmes et les familles autochtones ayant accès à des refuges hors réserve; soutenir la capacité des refuges; et mobilisation et de prévention communautaire afin de sensibiliser et de cibler les femmes, les filles et les personnes LGBTQ2 métisses.

Le 4 avril 2020, le gouvernement du Canada a annoncé 50 millions de dollars en financement aux maisons d'hébergement pour femmes et aux centres d'aide aux femmes victimes d'agressions sexuelles afin de les aider à gérer ou à prévenir une épidémie dans leurs installations. Ça inclut 10 millions de dollars en soutiens pour la COVID-19 pour le réseau de SAC de 46 refuges des Premières Nations sur réserve et au Yukon. En date du 4 juin 2020, 9,3 millions de dollars a été distribué aux refuges par le biais des ententes de contributions existantes gérées par les bureaux régionaux de SAC. Le montant pour chaque refuge a été déterminé en fonction de facteurs tels que la population dans les réserves, l'éloignement et le nombre de lits. Les refuges ont utilisé ces fonds pour acheter de l'épicerie, des produits de nettoyage, de l'équipement de protection personnel, des thermomètres, de l'espace alternative sécuritaire pour que les clients se place en isolement volontaire, du personnel additionnel, de la rémunération supplémentaire, etc.

De plus, le 29 mai 2020, un financement de 44,8 millions de dollars sur cinq ans fut annoncé pour la construction de 12 nouveaux refuges : dix refuges dans des communautés des Premières Nations sur réserve à travers le pays, et deux dans les territoires. Le gouvernement fournira également 40,8 millions de dollars pour soutenir les coûts opérationnels de ces nouveaux refuges au cours des cinq premières années, puis 10,2 millions de dollars par an de façon continue. Un million de dollars par an de façon continue a également été annoncé afin de mobiliser les dirigeants et les fournisseurs de services métis à la mise en place de refuges et de projets communautaires de prévention de la violence pour les femmes et les filles métisses, les personnes LGBTQ et les personnes bispirituelles.

Paiements pour soutenir la réponse initiale du Canada à la COVID-19 en vertu de la Loi sur les paiements relatifs aux événements de santé publique d'intérêt national

Financement statutaire
10 000 000 $ dans le budget supplémentaire des dépenses 2020–21 (A)

Messages clés :

  • Le Canada reconnaît que les peuples autochtones ont un risque élevé d'infection et de graves effets sur la santé résultant de la COVID-19.
  • Le budget supplémentaire des dépenses (A) 2020–2021 inclut 10 millions de dollars de fonds qui appuiera la phase immédiate d'intervention continue du gouvernement fédéral en matière de santé publique face à la pandémie de COVID-19 dans les communautés inuites et des Premières Nations, y compris le soutien aux services de santé et aux ressources humaines en santé et l'achat d'unités mobiles aux fins d'évaluation et de dépistage rapide.
  • Ce financement fait partie de l'investissement de 100 millions de dollars annoncé le 11 mars 2020 pour soutenir des mesures fédérales de santé publique telles qu'une surveillance accrue, une augmentation des tests au Laboratoire national de microbiologie et un soutien continu pour la préparation dans les communautés des Premières nations et des Inuits.
  • Ce financement aide à répondre aux besoins les plus immédiats des communautés des Premières nations et des Inuits dans le cadre de la réponse initiale du gouvernement à la pandémie de COVID-19.
  • Cela comprend l'augmentation de la capacité infirmière dans les communautés éloignées et isolées, l'équipement et les fournitures médicales, ainsi que les unités d'évaluation, de dépistage et d'isolement temporaires.

Contexte

Le 11 mars 2020, le Premier ministre du Canada a annoncé un financement de 1 milliard de dollars pour appuyer la réponse du Canada à la COVID-19. Cela comprend 100 millions de dollars pour soutenir les mesures fédérales de santé publique, comme une surveillance accrue, une augmentation des tests au Laboratoire national de microbiologie et un soutien continu pour la préparation dans les communautés des Premières nations et des Inuits.

De ces 100 millions de dollars, 10 millions de dollars en fonds de fonctionnement du crédit 1 sont accordés à Services aux Autochtones Canada pour appuyer la réponse initiale à la COVID-19, afin d'appuyer :

  • l'isolement temporaire et les unités de dépistage dans les communautés;
  • les infirmières et/ou ambulanciers paramédicaux ou autres prestataires de soins de santé supplémentaires sous contrat (capacité de pointe);
  • l'équipement médical (par exemple, oxygène, radiographie numérique portable, équipement IV, équipement de réanimation);
  • les coûts des heures supplémentaires pour la capacité infirmière existante et les frais de déplacement connexes;
  • la prévention et le contrôle des infections au niveau communautaire (par exemple, désinfectant pour les mains, savon, désinfectants);
  • le transport des infirmières contractuelles en soins primaires;
  • les frais d'hébergement d'urgence pour les infirmières, étant donné la disponibilité limitée de logements dans les communautés des Premières nations; et,
  • la traduction de matériel de santé publique dans les langues autochtones et pour les interprètes.

Les défis persistants dans les communautés des Premières nations et des Inuits créent des vulnérabilités dans la capacité de faire face aux risques de maladie et d'éclosion. Les communautés des Premières nations et des Inuits du Canada affichent des résultats de santé inférieurs à ceux des autres Canadiens et courent un risque accru d'être mal équipées pour gérer la réponse aux éclosions.

De plus, le manque d'accès à l'eau potable et le surpeuplement demeurent des problèmes dans les communautés des Premières nations et des Inuits, qui sont particulièrement préoccupants lors d'une épidémie de virus, car il devient plus difficile de suivre les meilleures pratiques telles que le lavage fréquent des mains et l'auto-isolation dans un ménage comprenant beaucoup de gens. Ces facteurs, combinés à l'imprévisibilité d'un nouveau virus très contagieux, rendent extrêmement important de veiller à ce que des précautions immédiates soient prises pour atténuer les effets potentiels de la COVID-19 dans les communautés autochtones.

Approvisionnement et transparence

Achat de médicales

Messages Clés :

  • SAC travaille avec les communautés pour identifier les besoins supplémentaires en infrastructures de santé afin de soutenir la capacité de dépistage, de triage et d'isolement en cas de possibles éclosions de COVID-19, et pour accueillir des professionnels de santé supplémentaires déployés dans les communautés pour répondre à la COVID-19.
  • L'engagement communautaire fait partie intégrante de la compréhension des besoins locaux liés à la réponse à la COVID-19, et nous comprenons que chaque communauté a ses contextes uniques.
  • En date du 10 juin 2020, SAC avait mobilisé 148 unités mobiles pour répondre aux besoins d'infrastructure de pointe des communautés pour répondre à la COVID-19. Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec chaque communauté ainsi que les partenaires pour coordonner les ressources et assurer la sécurité des communautés.
  • SAC a acheté directement un total de 41 unités mobiles, dont 22 ont été installées et 3 seront bientôt installées. Les unités restantes se trouvent dans des centres de stockage et sont prêtes à être déployées dans les communautés qui en ont besoin. Les communautés qui ont reçu un financement pour des structures mobiles travaillent directement avec les fournisseurs sur les installations.
  • Les communautés peuvent soit travailler directement avec les fournisseurs et se procurer ces structures, soit choisir de passer par un processus concurrentiel par le biais de Services publics et Approvisionnement Canada (SPAC). Si le processus concurrentiel est choisi, SPAC sera impliqué et conseillera sur les options d'approvisionnement afin de déterminer les mécanismes les plus appropriés pour l'achat de ces unités.
  • Pour répondre aux besoins spécifiques de l'Ontario et du Manitoba, SPAC, au nom de SAC, a lancé une demande de propositions (DP) le 10 avril 2020, ce qui a abouti à l'attribution de deux contrats.
  • SAC a terminé l'évaluation technique et SPAC a effectué une évaluation financière, une mesure corrective du rendement des fournisseurs, une vérification de l'intégrité et a évalué les délais de livraison pour les 15 soumissions identifiées.
  • Depuis le début de la pandémie de COVID-19, Services aux Autochtones Canada travaille avec les communautés pour identifier les besoins d'infrastructure de santé pour soutenir la capacité de la communauté à dépister, trier et isoler en cas d'éventuelles éclosions de COVID-19, et pour s'adapter aux besoins associés au personnel de santé supplémentaire déployé dans les communautés pour répondre à la COVID-19.
  • Nous continuerons de travailler en étroite collaboration avec les communautés individuellement ainsi qu'avec les partenaires pour coordonner les ressources et assurer la sécurité des communautés.

Si on insiste sur l'éventualité d'une communauté ne voulant pas d'une unité mobile :

  • La COVID-19 est une grave sérieuse pour la santé, et le risque qu'elle représente varie entre et au sein des communautés des Premières Nations.
  • L'engagement communautaire fait partie intégrante de la compréhension des besoins locaux, qui doivent être évalués au cas par cas compte tenu des contextes et des variations uniques entre les communautés.
  • Pour répondre aux besoins de la communauté, SAC travaille en étroite collaboration pour identifier les plans d'infrastructures sanitaires spécifiques à la communauté et déterminer les fournitures et l'équipement nécessaires pour ces espaces.
  • Dans un premier temps, une relation doit être établie avec le Chef et le conseil pour évaluer et déterminer les options et les opportunités pour la communauté.
  • SAC doit s'assurer du consentement du Chef et du conseil avant de réoutiller les espaces communautaires existants ou d'acheter, de livrer et d'installer une unité mobile.
  • Si une unité est achetée et qu'elle n'est pas requise par la communauté, SAC travaillera avec la communauté et ses dirigeants pour ajuster les plans en conséquence.

Si on insiste sur les abris de Dynamic Air :

  • Depuis le début de la pandémie de COVID-19, SAC travaille avec les communautés pour identifier les besoins supplémentaires en infrastructures de santé afin de soutenir la capacité de dépistage, de triage et d'isolement en cas de possibles éclosions de COVID-19, et pour accueillir des professionnels de santé supplémentaires déployés dans les communautés pour répondre à la COVID-19.
  • L'engagement communautaire fait partie intégrante de la compréhension des besoins locaux liés à la réponse à la COVID-19, et nous comprenons que chaque communauté a ses contextes uniques.
  • Si une communauté a besoin d'une infrastructure de santé de pointe mais ne peut pas utiliser les espaces communautaires existants, l'achat, la livraison et l'installation d'infrastructures supplémentaires telles que des unités médicales mobiles est possible.
  • ISC collabore avec plusieurs entreprises pour répondre aux besoins supplémentaires des Premières nations pour des infrastructures temporaires de santé, y compris avec Dynamic Air Shelters Ltd., dans le cadre d'un contrat géré par SPAC.
  • Dynamic Air fournit une gamme d'abris d'intervention d'urgence à partir de sa base en région rurale de Terre-Neuve-et-Labrador.
  • À la demande du leadership communautaire des Premières nations, SAC peut puiser dans ces ressources pour répondre aux besoins en infrastructures de santé des communautés.

Contexte :

Depuis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classifié la COVID-19 comme une pandémie, la DGSPNI travaille avec les communautés pour identifier les besoins en infrastructures de santé d'urgence afin de soutenir la capacité de dépistage, de triage et d'isolement en cas de possibles éclosions de COVID-19, et d'accueillir du personnel de santé supplémentaire déployé dans les communautés pour répondre à la COVID-19.

L'engagement communautaire fait partie intégrante de la compréhension des besoins locaux liés à la réponse à la COVID-19, qui sont évalués au cas par cas compte tenu des contextes uniques et des variations de l'un à l'autre. L'approche principale consiste à déterminer si l'infrastructure communautaire existante est suffisante et disponible pour un ré-outillage afin de répondre aux besoins des communautés en matière d'opérations de pointe. Si une communauté a besoin d'une infrastructure de santé de pointe mais ne peut pas utiliser les espaces communautaires existants, l'achat, la livraison et l'installation d'infrastructures supplémentaires telles que des unités médicales mobiles est possible. Une liste de spécifications a été élaborée et peut être partagée avec les fournisseurs pour identifier l'étendue des travaux et peut être modifiée pour répondre aux besoins de la région ou de la communauté.

Une fois qu'une communauté a déterminé le type et la quantité d'espace requis (c.-à-d. pour répondre à des besoins de dépistage, triage, hébergement et isolement), elle peut soit travailler directement avec les fournisseurs et se procurer ces structures (par le biais d'un transfert du crédit 10 à leur accord de contribution de SAC), soit pourrait choisir de passer par une processus d'approvisionnement concurrentiel. Services Publics et Approvisionnement Canada est impliqué et conseillerait sur les options d'approvisionnement, comme par exemple, des demandes de propositions (DP) qui pourrait donner aux fournisseurs la possibilité de soumettre une soumission.

En date du 10 juin 2020, SAC avait mobilisé 139 unités mobiles pour répondre aux besoins d'infrastructure de pointe des communautés pour répondre à la COVID-19.

SAC a acheté directement un total de 41 unités mobiles (Système de réponse BluMed fournis par Pro Metal Industries Ltd.) pour desservir 24 communautés. Parmi ceux-ci :

  • 25 Système de réponse BluMed sont arrivés à destination dans 24 communautés; 22 ont été installés et 3 seront bientôt installés; et
  • 16 systèmes de réponse BluMed ont été stockés (5 à Winnipeg MB, 5 à Norway House MB, 6 à Sioux Lookout ON) pour être rapidement déployés dans d'autres communautés qui en ont besoin.

Il existe 19 autres structures de santé temporaires qui sont stockées et prêtes à être déployées rapidement dans les communautés qui en ont besoin :

  • 10 à Sioux Lookout, Ontario (fourni par Matrix Aviation Solutions); et
  • 9 à Lundar, Manitoba (fourni par Dynamic Air Shelters Ltd.).

Enfin, 79 structures mobiles supplémentaires ont été achetées par 50 communautés pour répondre à leurs besoins d'infrastructure de pointe.

En date du 10 juin 2020, SAC a identifié 88 espaces communautaires qui peuvent être améliorés ou ré-outillés pour soutenir le dépistage, le triage, l'isolement ou l'hébergement pour le personnel de la santé. Certains de ces espaces sont en cours de modification pour offrir des mesures de protection supplémentaire aux clients et au personnel tel que l'installation de protecteurs contre la toux aux bureaux d'administration ou de revêtements de sol adaptés aux pratiques de stérilisation. D'autres sont équipés de matériel médical et de bureau, de lits et de mobilier, si nécessaire.

La DGSPNI a ajouté les informations sur le fournisseur de Bâtiment Manitou International à sa liste d'options de fournisseurs qui sont utilisées pour répondre aux demandes de la communauté.

Équipement de protection individuelle (EPI) dans les communautés autochtones

  • Services aux Autochtones Canada (SAC) fournit et maintient un stock d'équipement de protection individuelle (EPI) et de désinfectant pour les mains à utiliser dans les communautés autochtones en cas d'urgence sanitaire.
  • La réserve d'EPI des Services aux Autochtones est accessible aux communautés autochtones qui peuvent avoir besoin d'un accès à l'EPI pour assurer la sécurité des travailleurs de la santé et des autres personnes qui soutiennent la disposition de soins de santé en cas d'urgence sanitaire.
  • En date du 2 juin, Services aux Autochtones Canada avait envoyé 885 demandes d'EPI auprès des communautés des Premières nations. Il a distribué environ 278 042 blouses, 288 028 gants et près de 402 061 masques procéduraux pour compléter les fournitures reçues par les provinces et les territoires. Nous continuons de répondre et d'évaluer les demandes dans un délai de 24 heures.
  • Le gouvernement du Canada s'est engagé à aider les collectivités à se préparer et à répondre aux urgences liées aux maladies transmissibles, notamment la COVID-19, les pandémies de grippe et d'autres maladies infectieuses émergentes.

Si on insiste sur l'approvisionnement : d'équipement de protection individuelle (EPI):

  • Le stock d'EPI de SAC est réapprovisionné via un processus national d'approvisionnement dirigé par l'Agence de la santé publique du Canada.
  • Pour accéder à de l'EPI, les communautés travaillent avec Services aux Autochtones Canada dans chaque région pour remplir un formulaire de demande d'EPI, qui est ensuite soumis pour examen et approbation. Les quantités d'EPI sont évaluées en fonction des directives de santé publique et du niveau des services fournis pour la prestation des services de santé essentiels, ou des membres de la famille prenant soin des personnes malades.
  • L'EPI est expédié aux communautés à partir d'un entrepot abritant l'équipement de Services aux Autochtones Canada, en utilisant Postes Canada ou Purolator, selon le lieu de livraison.
  • Services aux Autochtones Canada soutient les communautés qui ont acheté des EPI directement auprès de fournisseurs pour répondre à des besoins plus larges pendant la crise de la COVID-19 (tels que pour la police des Premières nations, les travailleurs non soignants, etc.).

Groupe de travail sur la COVID-19 à l'appui des entreprises autochtones

  • Le Groupe de travail sur la COVID-19 à l'appui des entreprises autochtones regroupe des partenaires et organismes autochtones nationaux, des entreprises autochtones et le gouvernement. Il a pour but de parler d'une seule et même voix de la question du développement économique et commercial autochtone avec le gouvernement du Canada pendant la pandémie de COVID-19.
  • Le Groupe de travail a établi une charte pour orienter ses travaux en vue de fournir des conseils et des avis stratégiques pour :
    • repérer et mobiliser les fournisseurs de la chaîne d'approvisionnement autochtone afin qu'ils puissent contribuer à répondre à l'appel à l'action concernant les fournitures et les équipements médicaux;
    • analyser les conséquences de la crise de la COVID-19 sur les entreprises et les collectivités autochtones dans l'ensemble du pays afin que le gouvernement du Canada puisse offrir des mesures de soutien adéquates équivalentes à celles offertes au reste de l'économie canadienne.

Taskforce membership :

  • Les membres du Groupe de travail pan-autochtone se réunissent pour trouver des solutions aux problèmes économiques auxquels sont confrontés les entrepreneurs et les collectivités autochtones.
  • Les membres se compose de :
    • Conseil pour l'avancement des agents de développement autochtones;
    • Association nationale des sociétés autochtones de financement;
    • Conseil canadien pour le commerce autochtone;
    • Assemblée des Premières Nations;
    • Inuit Tapiriit Kanatami;
    • Association touristique autochtone du Canada;
    • Conseil national de développement économique des Autochtones;
    • Pauktuutit Inuit Women of Canada; et
    • The Imagination Group.

How ISC supports the Taskforce :

  • SAC a accordé des fonds pour aider à l'élaboration, à la réalisation et à l'analyse d'un sondage auprès des entreprises et des collectivités autochtones et pour créer une base de données que le gouvernement du Canada pourra utiliser pour trouver des fournisseurs autochtones certifiés auprès desquels s'approvisionner pendant la pandémie.
  • Ce travail sera fort utile pour comprendre la mesure dans laquelle les entreprises et collectivités autochtones sont touchées par la pandémie de COVID-19.
  • La base de données est constituée d'entreprises enregistrées dans plusieurs bases de données d'affaires des membres du Groupe de travail (comme le répertoire des entreprises autochtones de SAC). Les entreprises enregistrées sont celles qui souhaitent fournir des EPI et / ou d'autres produits ou services COVID-19 au gouvernement du Canada.

Si l'on insiste sur le financement :

  • Les entreprises autochtones sont l'épine dorsale des communautés de tout le pays et constituent une partie importante de l'économie canadienne.
  • Nous reconnaissons que ces entreprises sont confrontées à des défis uniques et peuvent être affectées de manière disproportionnée par cette situation sans précédent.
  • C'est pourquoi nous fournissons jusqu'à 306,8 millions de dollars en espèces pour aider les entreprises autochtones et garantir que les propriétaires d'entreprises ont accès au soutien dont ils ont besoin pour traverser cette crise.
  • On estime que 6 000 entreprises appartenant à des autochtones bénéficieront de ce financement.
  • Nous continuerons à prendre des mesures pour protéger la santé et la sécurité des Canadiens et stabiliser notre économie.

La subvention salariale d'urgence du Canada

  • Nous savons qu'il existe des préoccupations concernant l'admissibilité des gouvernements des Premières nations et de leurs entreprises à la subvention salariale d'urgence du Canada pour faire face aux répercussions économiques de la pandémie COVID-19.
  • Mes fonctionnaires ont travaillé en étroite collaboration avec le ministère des Finances pour clarifier cette question et pour trouver une solution.
  • Les sociétés publiques autochtones imposables sont déjà admissibles à la subvention salariale.
  • Nous avons modifié l'éligibilité à la subvention salariale afin d'inclure les sociétés et partenariats appartenant à un gouvernement autochtone pour les aider à conserver les employés qui sont toujours sur la liste de paie et à réembaucher les travailleurs précédemment licenciés.
  • Cela signifie que les entreprises dont au moins 90 % des activités sont détenues par un ou plusieurs gouvernements autochtones ou qui ont des gouvernements autochtones comme partenaires pourront bénéficier de la subvention salariale.

Gestion des urgences dans les réserves

Messages clés :

  • La sûreté et la sécurité de tous les Canadiens pendant ces temps sans précédent est la priorité absolue de notre gouvernement.
  • Le Ministère aide les communautés à mettre en œuvre ou à réviser leurs plans de gestion des urgences lorsque cela est nécessaire.
  • SAC continuera de demeurer en communication étroite avec les collectivités pour assurer la santé et la sécurité des Premières Nations dans les réserves en cas d'urgence liée à une catastrophe naturelle dans le contexte de la COVID-19.
  • En investissant dans les mesures d'atténuation structurelles dans le cadre du Programme d'immobilisations et d'entretien et du Fonds d'infrastructure des Premières Nations, nous soutenons la santé et la sécurité des Premières Nations, protégeons les investissements du Canada dans les infrastructures et soutenons la résilience des communautés par la planification stratégique des investissements visant les mesures d'atténuation structurelles.

Si l'on porte une attention particulière à l'intervention d'urgences liées à la saison des incendies de forêts :

  • La COVID-19 présente un niveau de complexité accrue, en particulier en cas d'évacuation lié aux situations d'urgences telles qu'une inondation ou un incendie de forêt.
  • SAC travaille en collaboration avec d'autres gouvernements fédéraux, provinciaux-territoriaux et les partenaires des Premières Nations pour élaborer la planification et les interventions d'urgences efficaces afin d'assurer la santé et la sécurité de tous les membres de la communauté pendant la pandémie.
  • Les communautés autochtones travaillent de prêt avec les représentants provinciaux et de SAC sur la mise en œuvre de mesures d'atténuation ainsi que sur des solutions visant à protéger les communautés des incendies de forêts, tout en préservant le bien-être et la santé des membres dans le contexte de la COVID-19.

Si l'on porte une attention particulière à l'intervention d'urgences liées à la saison des inondations :

  • La COVID-19 présente un niveau de complexité accrue, en particulier en cas d'évacuation lié aux situations d'urgences telles qu'une inondation ou un incendie de forêt.
  • SAC travaille en collaboration avec d'autres gouvernements fédéraux, provinciaux-territoriaux et les partenaires des Premières Nations pour élaborer la planification et les interventions d'urgence efficaces afin d'assurer la santé et la sécurité de tous les membres de la communauté pendant la pandémie de COVID-19.
  • Les communautés autochtones travaillent de prêt avec les représentants provinciaux et de SAC sur la mise en œuvre de mesures d'atténuation ainsi que sur des solutions visant à protéger les communautés des inondations, tout en préservant le bien-être et la santé des membres dans le contexte de COVID-19.

Si l'on porte une attention particulière à l'adaptation aux changements climatiques et aux efforts d'atténuation de catastrophe :

  • Nous savons que de nombreuses communautés autochtones sont de plus en plus vulnérables aux risques liés aux changements climatiques en raison de divers facteurs, qui peuvent inclure : l'éloignement, la taille de la communauté, les conditions socio-économiques ou l'accès limité aux ressources de gestion des urgences.
  • C'est pourquoi nous collaborons avec nos partenaires du Programme d'aide à la gestion des urgences pour assurer la santé et la sécurité des résidents des Premières Nations en cas catastrophe naturelle ou d'une urgence accidentelle.
  • De plus, nous continuons à travailler pour officialiser les ententes de gestion des urgences avec les Premières Nations en tant que partenaires égaux et à part entière.

Si l'on porte une attention particulière à l'amélioration du Programme d'aide à la gestion des urgences :

  • Nous sommes résolus à supporter les efforts des Premières Nations afin d'améliorer la capacité dans les communautés et les activités de préparation face aux situations d'urgences, en particulier dans le contexte de la COVID-19.
  • Au-delà des considérations pertinentes liées à la COVID-19, nous nous assurons d'avoir des interventions culturellement compétentes pendant les évacuations et nous mettons l'accent sur planification communautaire améliorée pendant la phase de rétablissement.
  • Cette approche a permis aux communautés d'être davantage résilientes face aux situations d'urgence, de retourner les évacués plus rapidement chez eux et de réduire les ruptures de moyens de subsistance.

Si l'on porte une attention particulière aux interventions en relation à la situation de la COVID-19 et les situations d'urgences :

  • La COVID-19 présente un niveau de complexité accrue, en particulier en cas d'évacuation liée aux situations d'urgences, telles qu'une inondation ou un feu de forêt.
  • SAC travaille en collaboration avec d'autres gouvernements fédéraux et provinciaux-territoriaux, et les partenaires des Premières Nations pour élaborer la planification et les interventions d'urgence efficaces afin d'assurer la santé et la sécurité de tous les membres de la communauté pendant la pandémie de COVID-19.

Contexte :

Il existe divers accords ou ententes de financement entre le Ministère, les provinces, les territoires et des organismes tiers pour la prestation de services de gestion des urgences aux collectivités vivant dans les réserves. Ces ententes permettent aux communautés des Premières Nations d'avoir accès à des services d'aide en cas d'urgence. Elles donnent également aux provinces et aux territoires l'assurance que le Ministère fournira des fonds pour couvrir les coûts liés à l'aide en cas d'urgence dans les Premières Nations afin que les interventions puissent se dérouler rapidement et sans d'inutiles délais.

Le Programme d'aide à la gestion des urgences (PAGU) dispose d'un budget annuel de 64,9 millions de dollars :

  • 19,1 M$ : projets de préparation et d'atténuation non structurelle et ententes de services
  • 16,5 M$ : ententes de services de gestion des feux de forêt avec les provinces
  • 29,3 M$ : activités d'intervention et de rétablissement

Les coûts d'intervention et de recouvrement ont constamment dépassé le financement actuel de 29,3 millions de dollars, ce qui oblige le Programme à revenir au Conseil du Trésor pour obtenir des fonds supplémentaires [caviardé].

Dans le budget de 2019, le gouvernement a annoncé de nouvelles dépenses de 211 millions de dollars sur cinq ans pour la gestion des urgences dans les réserves, visant principalement :

  • L'amélioration de la préparation aux situations d'urgence et des mesures d'atténuation non structurelles dirigées par les Premières Nations dans le cadre du PAGU;
  • L'engagement des Premières Nations à l'égard des ententes de services de gestion des urgences; et
  • Le renforcement des capacités de gestion des urgences des Premières Nations.
Soutien pour la COVID dans les réserves

Les communautés des Premières Nations dans les réserves peuvent avoir besoin de services d'aide d'urgence qui peuvent être fournis par le biais du PAGU. À ce moment, certains fonds du PAGU est consacrée à assurer une intervention immédiate en matière de santé et de sécurité liée à la situation de la COVID-19 auprès des Premières Nations, en plus des autres dépenses qui seraient généralement prises en charge par le PAGU.

Le Fonds de soutien aux communautés autochtones a été offert selon les modalités modifiées du PAGU, et a joué un rôle de soutien dans la réponse à la pandémie dans les réserves dirigée par la Direction générale de la Santé des Premières Nations et des Inuits (DGSPNI), en consacrant des ressources financières pour couvrir les dépenses admissibles que la DGSPNI n'assume pas. En réponse à l'émergence de la COVID-19, SAC travaille déjà avec les communautés des Premières Nations pour s'assurer que les plans d'urgence et de pandémie sont en place et mis à jour. Nous aidons les communautés à les mettre en place et à les réviser au besoin.

Le Fonds de soutien aux communautés autochtones (FSCA) a fourni 380 millions de dollars de financement fondé sur les distinctions pour répondre aux besoins liés à la COVID-19 dans les communautés des Premières Nations, des Inuit et des Métis.

Le FSCA a été distribué comme suit :

  • 215 millions de dollars pour les Premières Nations, qui seront alloués à chaque Première Nation en fonction de la population, de l'éloignement et du bien-être de la communauté;
  • 45 millions de dollars pour les Inuits, qui seront versés à chacun des quatre organismes de revendications territoriales par le biais d'une allocation déterminée par l'Inuit Tapiriit Kanatami et les organismes régionales de revendications territoriales Inuit;
  • 30 millions de dollars pour les communautés de la Nation métisse, qui seront versés à chacune de ses organisations membres;
  • 90 millions de dollars pour les organismes et les communautés autochtones qui fournissent des services aux peuples autochtones dans les centres urbains ou hors réserve, comme les centres d'amitié.
Inondations

Alberta (incluant le Fort McMurray): Environ 18 communautés des Premières Nations ont subi des impacts suite aux inondations incluant principalement des impacts de niveau mineurs à modérés sur des chemins et des maisons. Plusieurs communautés ont mis en place des mesures d'atténuation, incluant des sacs de sable et le nettoyage de ponceau). Tous les évacués ont été rapatriés.

Colombie Britannique: Environ 11 communautés ont subi des impacts suite aux inondations incluant principalement des impacts de niveau mineurs à modérés sur des chemins et des maisons. Plusieurs de ces communautés ont mis en place des mesures d'atténuation, incluant des sacs de sable et le nettoyage de ponceau). La bande Upper Nicola a été évacuée dû à des innondations. La communauté de Première Nation Bonaparte a subi des répercussions suite aux inondations et à un glissement de terrain. Trois membres de la communauté ont été évacués et restent dans un hôtel suite au risque de l'éboulement de grosses roches à proximité.

Territoires du Nord-Ouest : Une communauté a été touchée par des inondations. La Première Nation K'atlodeeche a évacué 20 résidents vers des logements situés dans la réserve pour une durée de 2 jours.

Saskatchewan : Une communauté a été touchée par les inondations. La Première Nation de Red Earth a connu des inondations localisées, sans répercussion sur les routes ou les maisons grâce à des mesures d'atténuation.

Ontario : La Première Nation de Red Earth a subi une inondation localisée sans répercussion sur les routes ou les maisons grâce à des mesures d'atténuation : La Première Nation de Kashechewan a évacué environ 915 résidents vers des camps de chasse pendant 13 jours par mesure de précaution. Cette communauté est confrontée à un risque annuel d'inondation en raison de la rupture printanière des glaces le long de la rivière Albany. La province était prête à évacuer les 900 résidents restants en cas de risque d'inondation. Cependant, la rupture de la glace s'est produite sans risque d'inondation pour la communauté.

Incendie de forêt

Colombie-Britannique : Une communauté a été touchée par un incendie de forêt. La Première Nation Squamish a évacué 9 résidents pendant six jours en raison de la fumée d'un feu de forêt à proximité en avril.

Saskatchewan : Une communauté a été touchée par un incendie de forêt. La Première Nation James Smith a évacué 29 résidents pendant une journée en raison de la fumée d'un incendie de forêt à proximité en mai.

Manitoba : Une communauté a été touchée par un incendie de forêt. La Première Nation de Pine Creek a évacué 112 résidents pendant deux jours en raison de la fumée d'un feu de forêt à proximité en mai. Actuellement, deux résidents sont toujours évacués en raison de la perte de leur maison.

Le Gouvernement a récemment annoncé le Fonds de soutien aux communautés autochtones, qui offrira 215millons de dollars envers la conception et la mise en œuvre de solutions communautaires pour répondre aux besoins immédiats des communautés alors qu'elles se préparent et réagissent à la propagation de la COVID-19.

Haut niveau — Réponse de SAC à la COVID-19

COVID-19 Réponse fédérale :

  • La priorité absolue du Canada est la santé et la sécurité de tous les Canadiens, y compris les Premières nations, les Métis et les Inuits.
  • Nous continuons de travailler avec les provinces et les territoires pour nous assurer que les soutiens et les ressources essentiels sont en place pour se préparer à toute éclosion et y réagir.
  • Reconnaissant que de nombreuses communautés autochtones font face à des défis uniques dans la lutte contre le COVID-19, le gouvernement du Canada a affecté des fonds pour répondre aux besoins spécifiques des communautés autochtones.
  • À ce jour, 380 millions de dollars ont été consacrés par l'entremise du Fonds de soutien aux collectivités autochtones fondé sur les distinctions pour répondre aux besoins immédiats des collectivités des Premières nations, des Inuits et des Métis. 215 millions de dollars pour les Premières nations dans les réserves et les collectivités autonomes; 45 millions de dollars pour les sociétés régionales Inuit; 30 millions de dollars pour les Nation métisse; et 90 millions de dollars pour les organisations autochtones régionales, urbaines et hors réserve.
  • 10 millions de dollars ont également été alloués à des refuges d'urgence pour la prévention de la violence familiale dans les réserves et au Yukon afin de soutenir les femmes et les enfants fuyant la violence.
  • 44,8 millions de dollars sur cinq ans ont également été réservés pour la construction de 12 nouveaux refuges, 10 dans les collectivités des Premières nations dans les réserves et deux dans les territoires, qui aideront à protéger et à soutenir les femmes et les filles autochtones victimes de violence et fuyant la violence.
  • Un montant supplémentaire de 40,8 millions de dollars sera fourni pour soutenir les coûts d'exploitation de ces nouveaux abris au cours des cinq premières années, et 10,2 millions de dollars par année en cours.
  • Un autre 1 million de dollars par année, à compter de cette année, soutiendra l'engagement avec les chefs et les prestataires de services métis sur la fourniture d'abris et les projets de prévention de la violence menés par la communauté pour les femmes, les filles et les LGBTQ métis et les personnes bispirituelles
  • Soutient les collectivités et les entreprises du Nord, notamment en fournissant 25 millions de dollars supplémentaires à Nutrition Nord Canada pour augmenter les subventions afin que les familles puissent se permettre des produits d'hygiène personnelle et des aliments nutritifs dont ils ont tant besoin.
  • 306,8 millions de dollars pour aider les petites et moyennes entreprises autochtones et pour soutenir les institutions financières autochtones qui offrent du financement à ces entreprises. Le soutien financier aux entreprises autochtones sera fourni par le biais des institutions financières autochtones et administré par l'Association nationale des sociétés autochtones de financement et les sociétés de capitaux métisses en partenariat avec Services aux Autochtones Canada
  • Un montant supplémentaire de 75,2 millions de dollars en 2020–2021 a été mis de côté pour soutenir les étudiants des Premières nations, des Inuits et des Métis qui poursuivent des études postsecondaires en plus des programmes existants fondés sur les distinctions.
  • 270 millions de dollars seront alloués pour compléter le Programme d'aide au revenu dans les réserves afin de répondre aux demandes accrues du programme, ce qui aidera les particuliers et les familles à subvenir à leurs dépenses essentielles de subsistance. Il aidera également à embaucher du personnel supplémentaire pour mieux servir les collectivités des Premières nations et mettre les individus en contact avec d'autres programmes gouvernementaux.
  • Ceci s'ajoute au soutien fondé sur les besoins pour la gestion de la santé et des urgences des Premières nations et des Inuits, et complète les 27 milliards de dollars de soutien direct annoncés précédemment qui sont disponibles pour tous les Canadiens, y compris les Premières nations, les Inuits et les Métis.
  • Le 29 mai 2020, le Premier ministre a annoncé un montant supplémentaire de 285,1 millions de dollars pour soutenir la réponse de santé publique en cours au COVID-19 dans les communautés autochtones. Cet investissement permettra de financer des interventions communautaires face à la pandémie et de fournir des augmentations ciblées des ressources en soins de santé primaires pour les communautés des Premières Nations. En cas d'éclosion, ce financement peut être utilisé pour fournir une capacité de pointe et un soutien supplémentaire aux services communautaires dans les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Ces investissements complètent le soutien direct de 27 milliards de dollars annoncé précédemment, qui est offert à tous les Canadiens, y compris les Premières nations, les Inuits et les Métis.

Préparation du gouvernement

Messages Clés :

  • Pendant la crise COVID-19, la santé et le bien-être des Premières nations, des Inuits et des Métis ont été et resteront notre priorité principale.
  • Nous avons pris des mesures immédiates et importantes pour veiller à ce que les communautés autochtones soient prêtes à faire face aux besoins liés à la COVID-19 et à y répondre.
  • En date du 2 juin, Services aux Autochtones Canada avait traité et expédié 855 commandes d'équipement de protection individuelle.
  • Nous sommes en train de répondre au besoin de professionnels de la santé supplémentaires et nous avons étendu les contrats d'infirmerie existants pour soutenir les interventions d'urgence.
  • Pour les communautés qui ont besoin d'infrastructures sanitaires alternatives de pointe et d'autres ressources, nous explorons toutes les options avec nos partenaires afin de répondre au mieux aux besoins des communautés.
  • Nous continuerons à travailler en étroite coordination avec nos partenaires pour surveiller les épidémies, fournir des équipements de protection individuelle et nous tenir prêts à déployer des ressources supplémentaires si nécessaire.

Si l'on insiste sur le personnel médical :

  • Nous reconnaissons les préoccupations relatives à la capacité des professionnels de la santé.
  • Nous élargissons les contrats existants afin d'ajouter des ressources infirmières supplémentaires dans les communautés des Premières nations en fonction des besoins.
  • Nous facilitons également des soutiens pour d'autres professionnels de la santé, tels que les médecins, ambulanciers et les intervenants de première ligne, pour aider à soutenir les interventions d'urgence dans les communautés.
  • Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour faire en sorte que les communautés autochtones soient prêtes à répondre à une épidémie de COVID-19.

Si on insiste sur la deuxième vague de la COVID-19 :

  • Depuis le début de la pandémie de COVID-19, les communautés autochtones ont mené les interventions pour protéger la santé et le bien-être de leurs communautés, notamment en fermant les frontières communautaires et en pratiquant la distanciation physique.
  • SAC continue de travailler avec les provinces et les territoires pour s'assurer que les communautés autochtones peuvent accéder aux stocks provinciaux et territoriaux d'équipement de protection individuelle.
  • SAC a répondu et continue de répondre aux besoins urgents en lien avec les éclosions de COVID-19 de façon opportune et flexible. Cette réponse se poursuivrait en cas de deuxième vague de COVIiD-19.
  • SAC continue de soutenir la préparation des communautés grâce à des investissements continus, par exemple, avec l'annonce récente de 285,1 millions de dollars pour soutenir la réponse de santé publique continue à la COVID-19 dans les communautés autochtones.
  • L'investissement financera les réponses communautaires à la pandémie, une augmentation des ressources de soins de santé primaires pour les communautés des Premières nations, une augmentation de la capacité et un soutien supplémentaire pour les services communautaires dans les communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Le gouvernement du Canada est optimiste quant aux efforts actuellement en cours par les chercheurs pour identifier les traitements et les vaccins.
  • Par conséquent, il est essentiel que les Canadiens continuent de pratiquer les mesures approuvées pour limiter la transmission : restez à la maison et loin des autres si vous êtes malade, lavez-vous souvent les mains, couvrez votre toux avec un mouchoir ou votre manche, pratiquez la distanciation physique, nettoyez et désinfecter les surfaces et les objets et protéger ceux qui sont le plus à risque.

Contexte

Pendant la crise de COVID-19, la santé et le bien-être des Premières nations, des Inuits et des Métis ont été et resteront notre priorité principale. Pour les communautés qui ont besoin d'infrastructures sanitaires alternatives de pointe et d'autres ressources, nous explorons toutes les options avec nos partenaires afin de répondre au mieux aux besoins des communautés.

Depuis le 1er juin, nous avons acheté ce qui suit pour répondre aux besoins d'espace pour le dépistage, triage, l'isolement, l'hébergement et le stockage :

  • 64 logements polyvalents ont été achetés pour livraison directe à 28 communautés.
  • 10 structures d'isolement mobiles ont été achetées pour le stockage et le déploiement ultérieur selon les besoins (maintien/envoi).
  • 26 unités de dépistage et d'évaluation ont été achetées pour une livraison directe à 22 communautés.
  • 23 unités de contrôle et d'évaluation ont été achetées pour le stockage et le déploiement ultérieur selon les besoins (maintien/envoi). À ce jour, 4 de ces structures ont été déployées dans les communautés.
  • 14 unités de stockage ont été achetées pour une livraison directe à 11 communautés.

Au 1er juin, nous avons également débuté 49 projets immobiliers mineurs, dont 31 projets de rééquipement d'immobiliers pour permettre aux espaces existants qui sont disponibles (p. Ex. écoles et garderies, camps de construction, arénas, salles communautaires, centres de jeunesse et anciens postes de soins infirmiers) de servir d'espaces de santé supplémentaires.

Nous avons également soutenu 12 location d'hôtel et 9 location d'espace qui ont été lancées par 16 communautés et 3 organisations de conseils tribaux.

43 sites ont été identifiés pour des fournitures potentielles et des équipements de ré-outillage dans 41 communautés.

Communautés rurales, isolées et accessibles par avion

  • Le gouvernement du Canada reconnaît que pendant cette crise, ceux qui vivent dans des régions éloignées et accessibles par avion seulement sont particulièrement vulnérables.
  • Nous travaillons activement avec nos partenaires afin de s'assurer que les ressources pour ceux qui travaillant sur le terrain sont disponible.
  • Nous avons également soutenu des partenaires autochtones tels que l'Autorité sanitaire des Premières Nations de Sioux Lookout et l'Autorité sanitaire de la région de Weeneebayko pour augmenter l'équipement de soins intensifs dans les collectivités éloignées des Premières nations de l'Ontario.
  • En coordination étroite avec nos partenaires, nous continuerons à suivre de près les besoins en capacité de pointe pour les communautés isolées et éloignées.

Si on insiste sur les soutiens pour le transport aerien du personnel infirmier :

  • Pendant la pandémie, toutes les communautés autochtones accessibles par uniquement par avion où SAC emploie du personnel infirmier au sud du 60ième parallèle seront desservies par l'initiative aérienne CARE de SAC. Cela assurera la continuité des services, tout en minimisant le risque de transmission.
  • Cette initiative fournit une source de revenus aux compagnies aériennes desservant les communautés autochtones, contribuant à soutenir leur viabilité économique à long terme.
  • En date du 3 juin, 668 infirmières et autres prestataires de soins de santé ont été transportés en toute sécurité.

Soutien économique

Soutien aux communautés autochtones

Messages Clés :

  • Nous reconnaissons les préoccupations concernant les capacités et les ressources des communautés autochtones en lien avec la réponse a la COVID-19.
  • C'est pourquoi nous travaillons activement à :
    • Étendre les contrats d'infirmiers existants pour répondre aux besoins des communautés des Premières nations;
    • Évaluer le besoin d'autres professionnels de la santé tels que les médecins, ambulanciers et les intervenants de première ligne pour aider aux interventions d'urgence;
    • Aider à la coordination avec les provinces et territoires ou soutenir les efforts d'approvisionnement des fournitures telles que de l'équipement de protection individuelle, de l'eau en bouteille et du désinfectant pour les mains, si nécessaire; et
    • Identifier la disponibilité de l'infrastructure communautaire existante afin de les ré-outiller pour répondre aux besoins croissants en infrastructures de santé. Si une communauté a besoin d'une infrastructure de santé de pointe mais ne peut utiliser les espaces communautaires existants, l'achat, la livraison et l'installation d'infrastructures supplémentaires telles que des unités médicales mobiles sont possible.
  • Avec la réduction des vols commerciaux et les restrictions de voyage en place, nous devons nous assurer que nous avons un moyen stable et sécuritaire pour transporter les professionnels de la santé et les fournitures nécessaires vers et depuis les communautés des Premières Nations éloignées.
  • À cette fin, nous nous efforçons d'organiser des vols nolisés de façon régulière à travers le pays pour assurer le mouvement continu des travailleurs et des fournitures de soins de santé tout en minimisant l'exposition des communautés aux infections.
  • Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour protéger la santé et la sécurité des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.

Infrastructure communautaire insuffisante :

  • Nous reconnaissons les défis en matière des besoins d'infrastructure auxquels sont confrontées de nombreuses communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Nous explorons toutes les options afin de répondre aux besoins en matière d'infrastructure de santé communautaire de pointe liée à la COVID-19, y compris pour le soutien au dépistage, au triage, à l'isolement et à l'hébergement des professionnels de la santé.
  • Nous avons clairement indiqué que le soutien aux communautés autochtones n'est pas limité par la capacité financière.
  • Nous continuerons à travailler en étroite collaboration avec les collectivités individuelles et nos partenaires pour coordonner les ressources et pour garder les collectivités en sécurité.

Si l'on pose des questions sur la COVID-19 et les avis concernant la qualité de l'eau potable :

  • Lorsqu'un avis concernant la qualité de l'eau potable ou un avis de ne pas consommer l'eau est émis, l'eau du robinet peut tout de même être utilisée pour se laver les mains avec du savon et pour toute hygiène personnelle.
  • Si un avis de ne pas consommer l'eau est en place, de l'eau embouteillée avec du savon ou un désinfectant pour les mains avec un taux d'alcool minimum de 60 % devrait être utilisé pour se laver les mains.
  • Des lettres ont déjà été envoyées aux collectivités des Premières Nations faisant actuellement l'objet d'un avis concernant la qualité de l'eau potable. Pour ces collectivités, SAC fourni des provisions, comme des bouteilles d'eau et du désinfectant pour les mains lorsque cela s'avère nécessaire.

Contexte :

Depuis que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a classifié la COVID-19 comme une pandémie, la DGSPNI travaille avec les communautés pour identifier les besoins en infrastructures de santé d'urgence afin de soutenir la capacité de dépistage, de triage et d'isolement en cas de possibles éclosions de COVID-19, et d'accueillir du personnel de santé supplémentaire déployé dans les communautés pour répondre à la COVID-19.

L'engagement communautaire fait partie intégrante de la compréhension des besoins locaux liés à la réponse à la COVID-19, qui sont évalués au cas par cas compte tenu des contextes uniques et des variations de l'un à l'autre. L'approche principale consiste à déterminer si l'infrastructure communautaire existante est suffisante et disponible pour un ré-outillage afin de répondre aux besoins des communautés en matière d'opérations de pointe. Si une communauté a besoin d'une infrastructure de santé de pointe mais ne peut pas utiliser les espaces communautaires existants, l'achat, la livraison et l'installation d'infrastructures supplémentaires telles que des unités médicales mobiles est possible. Une liste de spécifications a été élaborée et peut être partagée avec les fournisseurs pour identifier l'étendue des travaux et peut être modifiée pour répondre aux besoins de la région ou de la communauté.

Une fois qu'une communauté a déterminé le type et la quantité d'espace requis (c.-à-d. pour répondre à des besoins de dépistage, triage, hébergement et isolement), elle peut soit travailler directement avec les fournisseurs et se procurer ces structures (par le biais d'un transfert du crédit 10 à leur accord de contribution de SAC), soit pourrait choisir de passer par une processus d'approvisionnement concurrentiel. Services Publics et Approvisionnement Canada est impliqué et conseillerait sur les options d'approvisionnement, comme par exemple, des demandes de propositions (DP) qui pourrait donner aux fournisseurs la possibilité de soumettre une soumission.

La DGSPNI a ajouté les informations sur le fournisseur de Bâtiment Manitou International à sa liste d'options de fournisseurs qui sont utilisées pour répondre aux demandes de la communauté.

Soutien aux étudiants indigènes

Messages Clés :

  • Nous reconnaissons que les étudiants autochtones de niveau postsecondaire doivent relever des défis particuliers en raison de la COVID-19.
  • Pour tenir compte de l'augmentation des coûts entraînée par la pandémie, nous investissons 75,2 millions de dollars en 2020–2021 pour appuyer les étudiants dans le cadre des stratégies actuelles des Premières Nations, des Inuit et de la Nation métisse en matière d'éducation.
  • Cela comprend 2,52 millions de dollars pour les étudiants Inuits, 7,24 millions de dollars pour les étudiants de la Nation métisse et 65,5 millions de dollars pour les étudiants des Premières Nations.
  • Les fonds peuvent être utilisés pour fournir des soutiens aux étudiants, comme les frais de scolarité pour les inscriptions d'été ou les conditions scolaires supplémentaires, l'achat de technologie et d'équipement pour soutenir la prestation des cours en ligne, les frais de subsistance et les services de garde d'enfants.
  • De plus, les étudiants autochtones ont accès aux neuf milliards de dollars de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire et aux nouveaux diplômés que le premier ministre a annoncés le 22 avril 2020, notamment la Prestation canadienne d'urgence pour les étudiants.

Contexte :

Éducation postsecondaire

Dans le budget de 2017, le gouvernement a annoncé qu'il mènerait, en collaboration avec ses partenaires autochtones, un examen approfondi de tous les programmes fédéraux visant à soutenir les étudiants autochtones de niveau postsecondaire. En 2017 et 2018, Services aux Autochtones Canada a tenu une série de discussions avec des étudiants autochtones et divers types d'intervenants et a consulté l'Assemblée des Premières Nations, Inuit Tapiriit Kanatami et le Ralliement national des Métis au sujet des réformes possibles de l'éducation postsecondaire. Dans le cadre de ce processus, les trois organisations autochtones représentatives ont élaboré des propositions de politiques fondées sur les distinctions, en vue de transformer l'éducation postsecondaire des Autochtones.

À la lumière de l'examen et des propositions de politiques des organisations autochtones nationales, le gouvernement a investi, dans le budget de 2019, 814,9 millions de dollars sur 10 ans et 61,8 millions de dollars par la suite dans les stratégies d'éducation postsecondaire des Autochtones fondées sur les distinctions. Pour les Premières Nations, cela comprend 327,5 millions de dollars sur 5 ans, pour renouveler et accroître le financement du Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire, et 7,5 millions de dollars sur 3 ans, pour appuyer la participation à l'élaboration de modèles régionaux intégrés pour l'éducation postsecondaire des Premières Nations. De plus, le budget de 2019 prévoyait une somme de 125,5 millions de dollars sur 10 ans et de 21,8 millions de dollars par la suite pour la nouvelle stratégie sur l'éducation postsecondaire des Inuit, de même qu'une somme de 362 millions de dollars sur 10 ans et de 40 millions de dollars par la suite pour la nouvelle stratégie sur l'éducation postsecondaire des Métis. Ces stratégies misent sur une aide financière directe pour les étudiants (frais de scolarité, fournitures scolaires et logement), des programmes et services complémentaires et une capacité institutionnelle et de gouvernance en appui de la prestation de services.

Les étudiants autochtones de niveau postsecondaire font face à des enjeux particuliers (p. ex. instabilité financière et dépenses imprévues) en raison de la pandémie de COVID-19. Les collèges et les universités ont fermé leurs campus pour tous les services non essentiels et les étudiants ont dû se tourner vers l'apprentissage en ligne. L'instabilité financière est au cœur des préoccupations, puisque les mesures prises pour freiner la propagation de la COVID-19 ont aggravé la situation des étudiants (c.-à-d. possibilités limitées de trouver un emploi d'été).

Le 22 avril 2020, le premier ministre a annoncé la mise en œuvre d'une stratégie globale de soutien aux étudiants de niveau postsecondaire et aux nouveaux diplômés, qui prévoit une augmentation ponctuelle de 75,2 millions de dollars en 2020–2021, soit 2,52 millions de dollars pour les étudiants inuits, 7,24 millions de dollars pour les étudiants de la Nation métisse et 65,5 millions de dollars pour les étudiants des Premières Nations. Les fonds seront acheminés aux étudiants des Premières Nations par l'entremise du Programme d'aide aux étudiants de niveau postsecondaire. Le financement versé aux étudiants inuits proviendra principalement des quatre organisations visées par les accords sur les revendications territoriales des Inuit (la Société régionale inuvialuite, Nunavut Tunngavik Incorporated, la Société Makivik et le gouvernement du Nunatsiavut). Dans le cas des étudiants de la Nation métisse, les fonds seront acheminés à la Nation métisse de la Colombie-Britannique, à la Nation métisse de l'Alberta, à la Nation métisse de la Saskatchewan, à la Fédération des Métis du Manitoba et à la Nation métisse de l'Ontario. Ajouté à l'aide fondée sur les distinctions déjà accordée aux étudiants des Premières Nations, inuits et métis, cet investissement contribuera à atténuer les répercussions de la pandémie de COVID-19 sur les étudiants autochtones de niveau postsecondaire, de manière à leur permettre de poursuivre leurs études.

Refuges pour les femmes

Messages Clés :

  • Les refuges des communautés autochtones constituent un lieu de refuge essentiel pour les femmes et les enfants qui fuient la violence.
  • 50 millions de dollars ont été alloués aux refuges pour femmes et aux centres d'aide aux victimes d'agressions sexuelles dans tout le Canada pour les aider à gérer ou à prévenir une épidémie dans leurs installations.
  • Ceci inclue 10 millions de dollars en financement directe pour 46 refuges d'urgence des Premières Nations sur réserve et au Yukon pour soutenir les femmes et les enfants autochtones fuyant la violence.
  • Ces nouveaux fonds fourniront les refuges une capacité supplémentaire pour gérer ou prévenir une épidémie dans leurs installations.

Si l'on insiste au sujet des 12 nouveaux refuges :

  • Bien que nous encourageons les Canadiens et Canadiennes à rester chez eux pendant cette pandémie, nous sommes très conscients que ce foyer n'est pas un endroit sûr pour les personnes qui subissent de la violence domestique ou conjugale.
  • Le 29 mai 2020, nous avons annoncé l'octroi de 44,8 millions de dollars sur cinq ans pour la construction de 12 nouveaux refuges destinés à protéger les femmes et les enfants autochtones qui fuient la violence domestique.
  • Ce financement permettra de construire dix refuges dans des communautés des Premières Nations sur réserve à travers le pays, et deux dans les territoires.
  • Le gouvernement fournira également 40,8 millions de dollars pour soutenir les coûts opérationnels de ces nouveaux refuges au cours des cinq premières années, puis 10,2 millions de dollars par an de façon continue.
  • Ce financement s'ajoute aux 10 millions de dollars en soutiens de COVID-19 déjà annoncés pour les refuges des Premières Nations et au million de dollars par an de façon continue visant à mobiliser les dirigeants et les fournisseurs de services métis à la mise en place de refuges et de projets communautaires de prévention de la violence pour les femmes et les filles métisses, les personnes LGBTQ et les personnes bispirituelles.

Si l'on insiste sur les refuges pour les femmes inuites :

  • Nous comprenons que les femmes inuites sont confrontées à des difficultés accrues lorsqu'elles cherchent refuge contre la violence domestique.
  • L'annonce récent au sujet de la construction de deux nouveaux refuges dans les Territoires pour les femmes et les enfants autochtones fuyant la violence est un pas dans la bonne direction. Toutefois, nous savons qu'un soutien accru est nécessaire pour les femmes inuites vivant dans l'Inuit Nunangat et partout au pays.
  • Dans l'avenir, nous continuerons à travailler avec Pauktuutit Inuit Women of Canada et d'autres partenaires inuits à la construction de refuges et à la mise en place de mesures de soutien pour les femmes inuites.

Si l'on insiste sur la fermeture d'un refuge pour femmes :

  • Nous sommes au courant des cas signalés de COVID-19 dans le Foyer pour femmes autochtones de Montréal.
  • La santé et la sécurité des membres des communautés, qu'ils résident dans une réserve ou non, est une priorité absolue pour ce gouvernement.
  • Le gouvernement du Québec est responsable de gérer la situation à Montréal et d'enquêter sur les cas potentiels.
  • Nous demeurons déterminés à aider les partenaires provinciaux à réagir à cette éclosion.

Si l'on insiste davantage sur la fermeture du Foyer pour femmes autochtones de Montréal

  • En avril 2020, sous le Fonds de soutien aux communautés autochtones, SAC a alloué 210 000 $ au Foyer pour femmes autochtones de Montréal pour soutenir ses propres activités et pour le centre de jour Résilience Montréal pour les sans-abri.
  • Nous continuerons d'offrir du soutien et de répondre aux besoins de capacité de pointe au besoin.

Fonds d'urgence pour l'Autorité financière des Premières nations

Messages Clés :

  • Le Canada reconnaît l'impact de la pandémie de COVID-19 sur les gouvernements et les économies des Premières nations.
  • Le gouvernement du Canada a annoncé plus tôt cette semaine 17,1 millions de dollars pour l'Administration financière des Premières nations afin qu'elle puisse s'acquitter de ses obligations envers les détenteurs d'obligations cette année tout en accordant un allégement des intérêts de prêt bien nécessaire à 58 Premières nations emprunteuses.
  • Cette mesure s'ajoute à 380 millions de dollars en soutien direct aux communautés autochtones et à 306,8 millions de dollars pour soutenir les entreprises autochtones annoncées précédemment dans le cadre du Plan de réponse économique COVID-19 du Canada.
  • Depuis 2012, 63 de ses membres emprunteurs ont créé 9 000 emplois, ce qui a eu un effet multiplicateur de 1,8 milliard de dollars. Ces prêts se sont traduits par de nouvelles unités de logement, des écoles, des projets énergétiques, des centres de bien-être, des infrastructures et du développement économique.
  • Nous reconnaissons que davantage de soutien pourrait être nécessaire et, en collaboration avec les institutions dirigées par les Premières Nations, nous continuons d'explorer les mesures de secours, de report et de rétablissement du COVID-19.

Contexte :

La Loi sur la gestion financière des Premières Nations est une loi facultative conçue par les Premières Nations afin d'exercer leurs compétences sur les fonctions essentielles de gouvernance au niveau de la gestion financière et de la fiscalité. Le régime comprend aussi un mécanisme permettant aux Premières Nations d'obtenir du financement pour les infrastructures, le développement économique et communautaire directement des marchés financiers par l'entremise de l'Administration financière des Premières Nations. Il y a 294 Premières Nations qui sont inscrites à la Loi.

La Loi a créé le Conseil de gestion financière des Premières Nations, la Commission de la fiscalité des Premières Nations et l'Administration financière des Premières Nations pour maintenir et superviser le régime.

l'Administration financière des Premières Nations est une société sans but lucratif qui permet aux Premières Nations d'attirer des investissements de capitaux privés à long terme à des taux préférentiels via l'émission d'obligations. La Commission offre également des services d'investissement aux Premières Nations et aux organisations des Premières Nations.

Mesures de Soutien aux Premières Nations pendant la période de la COVID-19

Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada est en contact avec les institutions financières depuis la mi-mars et explore les mesures possibles de redressement, de report et de rétablissement relatives à la COVID-19.

Sur la base des discussions avec les institutions et des recommandations d'atténuation et de rétablissement relatives à la COVID-19 figurant dans leurs lettres du 24 mars et du 9 avril 2020, des mesures d'allégement ont été approuvées pour les Premières Nations avec des prêts de l'Administration financière des Premières Nations et d'autres mesure sont considérées tel que du support pour le report de perception des taxes, tout en maintenant les services essentiels dans les collectivités afin de mettre à contribution et améliorer le régime de la Loi sur la gestion financière des Premières Nations à des fins de rétablissement.

L'Autorité financière des Premières nations a pris des mesures directement pour alléger la pression financière sur ses membres emprunteurs, y compris l'option de différer les paiements de capital.

Le gouvernement du Canada a récemment accordé 17,1 millions de dollars à l'Administration financière des Premières Nations afin qu'elle puisse accorder un allégement des intérêts aux Premières Nations en 2020. Cet investissement fournira aux Premières Nations l'allégement dont elles ont grandement besoin afin qu'elles puissent se concentrer sur les besoins urgents en matière de santé et de sécurité de leurs collectivités et protègera la cote de crédit récemment mise à niveau de l'Administration financière des Premières nations, ce qui bénéficiera aux membres emprunteurs qui pourront profiter de taux d'intérêt plus bas.

L'Administration financière des Premières Nations continue de surveiller les répercussions de COVID-19 sur ses membres emprunteurs et a récemment envoyé une lettre aux ministres des Finances, des Services aux Autochtones et des Relations Couronne-Autochtones concernant d'autres propositions en soutien aux Premières Nations qui empruntent auprès de l'Administration financière des Premières Nations si les effets du COVID-19 se poursuivent à moyen terme. Ces dernières sont sous considération.

La proposition d'un fond d'urgence de 50 millions de dollars vise la création d'une réserve qui serait géré par l'Administration financière des Premières Nations qui fournirait aux membres emprunteurs, un soutien relié à leurs intérêts ou leurs versements en capital dans l'éventualité où ils éprouverait des difficultés à rembourser leurs prêts en raison des impacts de la COVID-19. Relations Couronne-Autochtones et Affaires du Nord Canada examine actuellement cette proposition et collaborera avec l'Administration financière des Premières Nations sur cette mesure ainsi que sur d'autres initiatives pour soutenir les membres emprunteurs.

Efforts de réponse à COVID-19 au Québec

  • Nous accordons une attention particulière aux besoins de préparation et d'intervention des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Nous travaillons activement avec les communautés pour nous assurer que les ressources nécessaires sont en place.
  • La santé et la sécurité des communautés est une priorité absolue et, pour respecter la vie privée des individus atteints de la COVID-19, nous ne ferons pas de commentaires sur les détails du cas.
  • Nous continuerons à soutenir la communauté et à nous occuper de la capacité d'intervention d'urgence, le cas échéant.

Si on insiste sur l'éclosion dans un refuge pour femmes à Montréal :

  • Nous sommes au courant des cas positifs signalés de COVID-19 dans un refuge pour femmes autochtones à Montréal.
  • La santé et la sécurité des membres des communautés, qu'ils résident dans une réserve ou non, est une priorité absolue pour ce gouvernement.
  • Le gouvernement du Québec est responsable de gérer la situation à Montréal et d'enquêter sur les cas potentiels.
  • Nous demeurons déterminés à aider les partenaires provinciaux à réagir à cette éclosion.
  • En 2020, SAC a alloué 150 000 $ au refuge pour femmes autochtones pour soutenir ses propres activités et le jour de la résilience pour les centres de sans-abri.
  • Nous continuerons d'offrir du soutien et de répondre aux besoins de capacité de pointe au besoin.

Si on insiste sur l'accès au EPI dans les Nations Innu du QC.

  • SAC fournit et maintient un stock d'équipement de protection individuelle (EPI) et de désinfectant pour les mains à utiliser dans les communautés autochtones en cas d'urgence sanitaire.
  • La réserve d'EPI de SAC est accessible aux communautés autochtones qui peuvent avoir besoin d'un accès à l'EPI pour assurer la sécurité des travailleurs de la santé et des autres personnes qui soutiennent la disposition de soins de santé en cas d'urgence sanitaire.
  • En date du 2 juin, SAC avait envoyé 885 demandes d'EPI auprès des communautés des Premières nations.
  • De ces 885, 28 ont été expédiées aux diverses nations innues du Québec pour soutenir leurs activités de préparation à la COVID-19.
  • SAC a expédié quatre envois d'EPI directement à la communauté d'Uashat mak Mani-Utenam, qui ont toutes été traitées et reçues dans un délai maximum de 10 jours.
  • SAC demeure en communication régulière avec le [caviardé], avec tous les centres de santé des communautés innues et avec le leadership innu, y compris le chef Mackenzie, pour répondre à leurs besoins en matière d'EPI.
  • Nous continuerons d'offrir du soutien et de travailler avec les Innus pour répondre à la capacité de pointe, au besoin.

Efforts d'intervention contre la COVID-19 au Manitoba

  • Le 20 mars 2020, le Manitoba a promulgué des ordonnances de santé publique en vertu de la Loi sur la santé publique pour répondre à la menace de la COVID-19.
  • Le 1er juin, la province amorcera sa phase 2 de réouverture des services.
  • SAC travaille en étroite collaboration avec le gouvernement provincial et les partenaires autochtones pour partager les informations nécessaires à la préparation et à la réponse à COVID-19 et pour veiller à combler toute lacune dans le financement de la réponse à la COVID-19.
  • SAC travaille en étroite collaboration avec le gouvernement provincial et les partenaires autochtones pour partager les informations nécessaires à la préparation et à la réponse à la COVID-19 et pour veiller à combler toute lacune dans le financement de la réponse à la COVID-19.
  • L'équipe de coordination et d'intervention en cas de pandémie de la COVID-19 dirigée par les Premières nations a dirigé la coordination entre les organismes. Il s'agit d'une pratique exemplaire.

Si on insiste sur la situation à Pukatawagan :

  • Nous reconnaissons les défis en matière d'infrastructure auxquels font face de nombreuses communautés des Premières nations.
  • Nous explorons toutes les options pour répondre aux besoins d'infrastructure communautaire en lien avec COVID-19, y compris le soutien de la capacité de dépistage, de triage et d'isolement ainsi que l'hébergement pour des professionnels de la santé supplémentaires.
  • SAC travaille avec les communautés pour explorer la faisabilité d'utiliser les espaces existants tels que les écoles ou les bureaux de bande pour soutenir les infrastructures de santé temporaires en lien avec la réponse à la COVID-19.
  • Les représentants de SAC et la Première nation de Mathias Colomb sont en communication régulière depuis avril pour répondre aux besoins immédiats en matière d'infrastructure liés à COVID-19.
  • SAC a déployé des fonds pour la Première nation de Mathias Colomb pour l'achat d'une unité de triage de dépistage ainsi que la modernisation de leur centre jeunesse qui soutiendra le ré-outillage de cet espace qui servira à des fins d'isolement. Une fois terminé, le centre jeunesse réaménagé servira à la fois de soutien aux infrastructures pour les plans de lutte contre la pandémie et sera plus tard utilisé pour les activités et les programmes destinés aux jeunes.
  • Depuis le 8 juin 2020, SAC est au courant des restrictions aux frontières communautaires qui empêchent les équipes de construction d'accéder à la communauté pour rénover le centre de jeunesse. SAC reste en contact avec la communauté pour déterminer une voie à suivre.
  • La communauté a confirmé qu'elle n'avait pas besoin d'une unité mobile ou d'abris médicaux temporaires.

Contexte

Groupes de travail et partenariats pour la COVID-19

La région du Manitoba travaille en étroite collaboration avec les communautés et les partenaires pour planifier l'intervention en lien avec la COVID-19 dans les communautés des Premières nations. Depuis le début de l'urgence en lien avec la COVID-19, Services aux Autochtones Canada (SAC) collabore directement avec les communautés, les conseils tribaux et la Croix-Rouge pour soutenir la formation à la planification communautaire en cas de pandémie. Un certain nombre de communautés ont participé à la formation de trois jours qui s'est déroulée du 17 au 19 mars et ont directement informé la DGSPNI de la capacité et de l'équipement des communautés.

SAC continue de participer à l'équipe de coordination et d'intervention en cas de pandémie de COVID-19 dirigée par les Premières nations, qui comprend également des représentants provinciaux de Santé partagée, Santé Manitoba, Aînés et vie active et Relations avec les Autochtones et le Nord.

ISC participe également à un certain nombre d'autres tables pour planifier et soutenir la réponse à la COVID qui incluent les communautés, les conseils tribaux, la province du Manitoba, les régies régionales de la santé et d'autres organisations de santé et des Premières nations.

Soutiens financiers

En plus du Fonds de soutien aux communautés autochtones, les responsables de SAC continuent de travailler avec diligence pour identifier d'autres sources de financement existantes et nouvelles pour soutenir les membres, les communautés et les entreprises des Premières Nations à mesure que de nouvelles opportunités se présentent, notamment des réaffectations, des reports et de nouveaux financements.

Planification en cas de pandémie

Bien que ce ne soit pas une exigence, les communautés ont été encouragées à soumettre leurs plans pour examen et rétroaction par le personnel de la santé publique de SAC (DGSPNI). À leur tour, les plans dirigés par la communauté fournissent plus d'information à la DGSPNI pour évaluer les besoins de financement en identifiant les ressources actuellement disponibles dans les diverses communautés et les ressources et capacités qui manquent.

De plus, le Centre des opérations d'urgence de SAC, créé au début de la pandémie, continue de diriger, de coordonner et de surveiller les expéditions de trousses d'isolement de la Croix-Rouge canadienne, sous contrat avec SAC, à toutes les Premières nations qui en ont fait la demande. Les kits d'isolement comprennent des lits bébé, des oreillers, des couvertures et des kits d'hygiène personnelle, avec des serviettes, des thermomètres, des EPI et des produits de nettoyage.

Du 23 avril 2020 à la fin mai, SAC a proposé une formation quotidienne aux communautés, via les systèmes de télésanté et de téléconférence, pour fournir des conseils concernant le nettoyage des sites d'isolement.

Plus récemment, SAC a organisé des exercices sur table virtuels dirigés par la Dre Marcia Anderson pour que les directeurs de la santé exercent leurs actions prévues dans deux scénarios différents. À leur tour, les communautés ont pu exprimer leurs besoins et identifier les zones de vulnérabilité, auparavant inconnues.

Équipement de protection individuelle (EPI)

Services aux Autochtones Canada continue de travailler en étroite collaboration avec les partenaires provinciaux et fédéraux de la santé pour accéder aux stocks provinciaux et nationaux afin de se procurer et de distribuer des équipements de protection individuelle pour les établissements de santé et de soins de longue durée au nom des communautés des Premières nations du Manitoba. L'allocation de ces fournitures est coordonnée aux niveaux fédéral, provincial et territorial pour assurer un soutien durable à la réponse du système de santé du Canada concernant la COVID-19.

À ce jour, SAC a distribué des EPI aux centres de santé, aux postes de soins infirmiers, à l'hôpital Percy E. Moore, à l'hôpital de Norway House, aux programmes de soins à domicile et en milieu communautaire, aux foyers de soins personnels et aux programmes de santé publique des Premières nations. Le Centre d'opérations d'urgence (COU) de SAC continue de surveiller et de suivre la distribution régulièrement pour s'assurer que les stocks d'EPI dans la communauté sont suffisants et sûrs. Là où l'offre de services de santé est faible, le COU travaille à intensifier l'accès et la distribution. À l'heure actuelle, il y a un approvisionnement adéquat en EPI dans les établissements de santé pour soutenir tous les programmes et les prestataires de soins de santé.

En ce qui concerne les foyers de soins personnels dans les réserves du Manitoba, Services aux Autochtones continuent de travailler avec les communautés pour surveiller et s'assurer qu'il y a suffisamment d'inventaire dans ces établissements. D'après l'inventaire actuel, la plupart de ces installations ont plus d'un mois d'approvisionnement en EPI dans les communautés, ce qui dépasse les recommandations actuelles. En cas de pénurie, les foyers de soins personnels peuvent accéder à des fournitures supplémentaires de l'établissement de santé local ou contacter directement le bureau régional.

Déclaration des données pandémiques

Le Secrétariat à la santé et aux services sociaux des Premières nations, en partenariat avec l'Équipe d'intervention en cas de pandémie de la COVID des Premières nations, a travaillé avec la province du Manitoba et la DGSPNI pour compléter les rapports de données sur l'impact de la COVID sur les membres des Premières nations vivant dans les réserves et hors des réserves.

Première nation Mathias Colomb / Pukatawagan

En coordination avec les communautés des Premières nations à travers le Canada, Services aux Autochtones Canada a examiné, évalué et soutenu leur préparation pour répondre aux demandes urgentes de la COVID-19 en matière de soins de santé, et a exploré avec chaque communauté la faisabilité de l'utilisation (c.-à-d. le ré-outillage) des espaces existants tels que les écoles ou les bureaux de bande pour soutenir les opérations temporaires d'infrastructure de pointe en réponse à la COVID-19. Si l'espace existant n'est pas disponible pour un réoutillage, SAC fournit un financement pour une infrastructure de santé de pointe, au cas par cas, qui répond aux spécifications uniques et adaptées requises pour répondre aux besoins de la communauté locale pendant cette crise sanitaire.

Le Ministère a collaboré avec Services publics et Approvisionnement Canada pour entreprendre une demande de propositions pour des structures mobiles spécialisées afin de soutenir le dépistage et le triage amélioré, l'isolement des membres de la communauté et un espace d'hébergement supplémentaire pour les professionnels de la santé afin de s'assurer que la Première Nation de Mathias Colomb et d'autres communautés avec des besoins similaires disposent des ressources dont ils ont besoin, quand et s'ils en ont besoin. Dans ce cas, le personnel de soins primaires travaillant dans la communauté a indiqué que les installations actuelles n'avaient pas la capacité suffisante pour répondre à une éclosion potentielle. Les unités ne seront pas utilisées comme hôpitaux ruraux.

En plus de ces unités, SAC au Manitoba a acquis cinq unités prêtes à déployer (Garden Hill, St Theresa Point, Bloodvein, Nelson House et Tataskweyak), ainsi que 10 unités Blu-Med en prévision de tout besoin futur. Le personnel a donné la priorité à Pukatawagan en tant que communauté ayant des déficits d'espace connus, renforcée par les dirigeants communautaires au cours des derniers mois lors de réunions pour discuter de leur état d'urgence lié à la violence communautaire et de l'amélioration des services de santé.

La première discussion de SAC avec la Première Nation de Mathias Colomb sur les infrastructures pour soutenir leur préparation à la COVID-19 a eu lieu le 24 avril 2020. Le Ministère a depuis lors tenu deux discussions avec la communauté les 5 et 6 mai concernant les options d'infrastructure de pointe, qui comprenaient la mise à niveau des installations existantes et l'achat d'une unité de dépistage et de triage dans la communauté pour répondre aux besoins immédiats liés à COVID-19, tout en soutenant les priorités d'infrastructure à plus long terme de la communauté.

À cet effet, SAC a engagé des fonds pour la Première nation de Mathias Colomb pour la modernisation de son centre jeunesse. Une fois terminé, ce centre est censé servir à la fois de soutien aux infrastructures pour les plans de lutte contre la pandémie et sera plus tard utilisé pour les activités et les programmes destinés aux jeunes. Ce projet d'immobilisations était également une demande clé pour soutenir l'état d'urgence de la communauté lié à la violence communautaire. Les fonctionnaires du Ministère poursuivent leurs discussions avec la communauté sur d'autres besoins en infrastructure, y compris l'utilisation des unités dynamiques.

En date du 28 mai 2020, des désaccords internes au sein de la communauté et une anxiété et une peur accrues face à l'entrée de la COVID-19 dans la communauté retardent actuellement les autorisations de la communauté pour que les équipes de construction entrent et commencent à travailler. Cela mettra fin à tout progrès vers l'achèvement du centre de jeunesse ou l'installation de l'abri dynamique. Les dirigeants régionaux et communautaires ont également collaboré pour atténuer la crainte croissante à l'égard de la COVID-19, y compris une récente discussion à la radio locale avec la communauté. Le leadership communautaire consulte actuellement la communauté pour évaluer le soutien.

Investissements COVID-19 en Saskatchewan

Soutiens supplémentaires à La Loche, SK :

  • En réponse à l'éclosion de COVID-19 dans le nord de la Saskatchewan, Services aux Autochtones Canada a fourni 2,3 millions de dollars aux efforts conjoints entre les partenaires du Conseil tribal de Meadow Lake, la Nation métisse de la Saskatchewan et le Centre de commandement des communautés du nord-ouest, qui sert de point clé de coordination et de soutien logistique pour les communautés du nord de la Saskatchewan.
  • Les fonds seront administrés conjointement et compléteront les efforts communautaires en cours pour vaincre la COVID-19 dans la région, et soutiendront les efforts liés aux fournitures médicales, à la sécurité alimentaire, à l'isolement, aux services de sécurité, à l'accès à l'équipement de protection individuelle (EPI) et fournitures de nettoyage, aux soutiens aux aînés et aux soutiens en santé mentale.
  • Services aux Autochtones Canada continuera de travailler avec le Centre de commandement des communautés du nord-ouest, y compris les autorités sanitaires provinciales, les Premières nations et les communautés métisses de la région pour soutenir leurs efforts grâce à un accès accru aux tests, à une surveillance accrue, à la recherche des contacts et à la prévention des infections et aux mesures de contrôle.
  • Ce financement s'appuie sur l'engagement continu du Ministère envers les communautés du Nord-Ouest, qui comprend un soutien financier et des EPI.
  • Les partenaires communautaires ont fait un excellent travail dans la gestion de l'éclosion et j'applaudis leur approche collaborative et efficace.

Les efforts d'intervention reliées à la COVID-19 à La Loche, SK :

  • Le Ministère travaille en étroite collaboration avec l'Autorité sanitaire intertribale du Nord, le Conseil tribal de Meadow Lake, les chefs des Premières nations, les deux communautés des Premières nations touchées, l'Autorité de la santé de la, le gouvernement de la Saskatchewan, le gouvernement municipal de La Loche, la Nation métisse de la Saskatchewan et le Centre de commandement des communautés du nord-ouest sur les efforts d'intervention face à la COVID-19 dans le nord de la Saskatchewan
  • L'Autorité de la santé de la Saskatchewan a demandé l'aide du Ministère pour accroître la capacité d'appui aux communautés touchées par ses efforts de dépistage et de sensibilisation mobiles. L'Autorité de la santé de la Saskatchewan a déployé des infirmières le 2 mai 2020, dont quatre de SAC. Ces quatre infirmières sont maintenant rentrées chez elles.
  • À ce jour, le Ministère a financé plus de 6 millions de dollars pour les communautés des Premières nations touchées par des cas positifs de COVID-19 dans la région du Nord-Ouest.
  • Le Ministère continue d'être en contact fréquent avec les dirigeants des communautés touchées à proximité de La Loche, ainsi qu'avec tous les dirigeants des communautés des Premières nations du nord et du nord-ouest de la Saskatchewan.

Si on insiste sur l'EPI à La Loche, SK :

  • La région de la Saskatchewan a établi des processus pour se procurer des EPI de qualité médicale à partir des stocks provinciaux et nationaux.
  • La région travaille en étroite collaboration avec le bureau national de SAC, le ministère de la Santé et l'Autorité de la santé de la Saskatchewan pour répondre aux besoins en matière d'EPI liés à la santé et pour atténuer les problèmes.
  • Nous avons soutenu les efforts de renforcement des capacités de pointe du Conseil tribal de Meadow Lake, des communautés des Premières nations et de l'Autorité de la santé intertribale du Nord, en collaboration avec l'Autorité de la santé de la Saskatchewan, notamment pour la capacité de pointe des soins infirmiers.
  • Quatre des infirmières de Service aux Autochtones Canada ont passé un mois à La Loche pour soutenir les efforts. Ils sont maintenant chez eux et travaillent avec d'autres communautés des Premières nations pour soutenir les efforts de dépistage.
  • L'Autorité de la santé intertribale du Nord, le Conseil tribal de Meadow Lake et la Fédération des nations souveraines autochtones ont déployé des EPI dans les communautés touchées.
  • Le Ministère soutient les efforts de mobilisation des EPI et des trousses d'analyse et travaille avec l'Autorité de la santé intertribale du Nord pour obtenir des EPI et des trousses d'analyse supplémentaires en soutien à ces efforts.
  • L'Autorité de la santé intertribale du Nord travaille en étroite collaboration avec les communautés des Premières nations pour confirmer les inventaires actuels et soumettre des demandes d'EPI au besoin. La province de la Saskatchewan et le gouvernement du Canada ont fourni des envois d'EPI.

Si on insiste sur la demande d'EPI de la FSIN et sur la situation des EPI en SK :

  • La région de la Saskatchewan a établi des processus pour mobiliser l'EPI médical à partir des stocks provinciaux et nationaux.
  • De plus, le Ministère a fourni 6,18 M de $ pour des EPI non médicaux pour les travailleurs communautaires essentiels de la Saskatchewan. De ce montant, la Fédération des nations autochtones souveraines a reçu 3,7 millions de dollars, la Première nation de Pasqua a reçu 2,01 millions de dollars et 458 000 dollars ont été fournis pour d'autres demandes communautaires à ce jour.
  • Services aux Autochtones Canada s'associe à la Fédération des nations autochtones souveraines pour soutenir l'approvisionnement en EPI non médicaux supplémentaires auprès de divers fournisseurs. Les demandes adressées au Département pour les EPI non médicaux sont envoyées à la Fédération des nations autochtones souveraines pour être remplies et distribuées.
  • La Fédération des nations autochtones souveraines a établi un processus efficace pour se procurer et livrer des EPI non médicaux pour les travailleurs communautaires essentiels dans les 74 collectivités des Premières nations de la Saskatchewan. Les fournisseurs qui approchent le Ministère ont été encouragés à travailler directement avec la Fédération des nations autochtones souveraines pour déterminer leurs besoins en produits EPI non médicaux.

Décès d'un ainé dû à COVID-19 à La Loche, en Saskatchewan

  • Le gouvernement du Canada exprime sa plus profonde sympathie à la famille et à toutes les personnes touchées dans la communauté.
  • La Loche est une municipalité voisine de la nation Dénée de Clearwater River. Les autorités sont en contact régulier et il y a des réunions quotidiennes du centre de commandement de l'incident du Nord-Ouest.
  • La nation dénée de Clearwater River dispose d'un plan de lutte contre la pandémie que nous l'aidons à mettre en œuvre.
  • La santé et la sécurité de la communauté est notre priorité absolue.
  • La santé et la sécurité de la communauté est une priorité absolue et pour respecter la vie privée des personnes atteintes de COVID-19, nous ne commenterons pas les détails du cas.
  • Le gouvernement de la Saskatchewan fournit des services de soins de santé primaires dans la communauté de La Loche et mon ministère continuera de travailler avec toutes les parties, y compris le Conseil tribal de Meadow Lake et l'Autorité de la santé intertribale du Nord.

Processus de demande de financement COVID-19

Messages clés :

  • SAC soutient les plans de réponse à la COVID-19 des communautés en renforçant la capacité en lien avec les services de santé, les infrastructures de santé communautaire, la prévention et le contrôle des infections, et en répondant aux demandes d'équipement médical, d'autres fournitures, de services de santé mentale et de soins de longue durée.
  • Les communautés peuvent soumettre des demandes de financement liées à la COVID-19, y compris celles liées aux besoins de santé publique et d'infrastructure, par l'intermédiaire de leur bureau régional.
  • Le Ministère travaille sur une approche à guichet unique pour les demandes des communautés et SAC reconnaît qu'il est plus facile pour les communautés de pouvoir présenter une seule proposition pour tous ses besoins de financement.
  • Certaines provinces, comme la Saskatchewan, ont une approche entièrement intégrée selon laquelle une communauté soumet une proposition complète pour les soutiens en lien avec la COVID-19, y compris les interventions d'urgence, les soutiens sanitaires et les besoins en infrastructure. Cette approche n'est adoptée par toutes les provinces et dans certaines situations.
  • Actuellement, SAC dispose de trois voies d'autorité pour financer les demandes liées à la communauté.
    • Les demandes liées aux infrastructures de santé sont approuvées par le biais du Programme des établissements de santé pour répondre aux besoins croissants en infrastructures de santé;
    • Les demandes relatives à l'équipement de protection individuelle (EPI) ou autres équipements et aux fournitures médicales sont acheminées au médecin régional de leur région et passent par le programme de soins primaires; et
    • Les demandes de logement, de routes ou d'autres besoins non liés aux soins de santé sont actuellement traitées par les Opérations régionales et peuvent avoir des formulaires de demande et des exigences distincts.
  • Des propositions détaillées ne sont pas requises. Cependant, le Ministère exige un niveau minimum d'information pour évaluer la demande, comme le coût, l'article requis, et une brève description de l'article et de la fonction essentielle pour aider leur communauté à réduire la propagation du COVID-19 ou pour répondre aux cas dans leur communauté.
  • Le Ministère continue de fournir des renseignements d'orientation aux collectivités sur la façon de soumettre des demandes de financement.

Contexte :

Le Ministère travaille de façon proactive avec les communautés autochtones pour cerner et répondre à leurs besoins uniques découlant de la pandémie de COVID-19. En utilisant les autorités existantes des programmes, les fonctionnaires du Ministère dans les bureaux régionaux travaillent avec les communautés pour :

  • Répondre aux besoins croissants en infrastructures de santé et en espace dans les établissements de santé grâce au programme des établissements de santé.
  • Coordonner l'achat d'équipement de protection individuelle (EPI) et veiller à ce que des ressources humaines en santé suffisantes soient disponibles pour fournir une capacité d'appoint, si et quand cela est nécessaire dans le cadre du programme de soins primaires.

Le Département a élaboré des documents d'orientation qui aident à clarifier le processus de soumission d'une demande de financement par l'intermédiaire des bureaux régionaux de SAC.

Par exemple, la DGSPNI a élaboré un processus pour travailler avec les communautés afin de déterminer les besoins particuliers en matière d'infrastructure, notamment en identifiant divers fournisseurs et options disponibles. La première approche consiste à explorer avec les communautés si des espaces communautaires existants sont disponibles pour les ré-outiller et fournir des fournitures et de l'équipement en fonction des besoins de la communauté.

Dans certains cas, bien que les communautés soient tenues de soumettre des demandes distinctes pour différents besoins en lien avec la COVID-19 (par exemple, fournitures médicales, infrastructures non sanitaires, structures mobiles de triage, isolement ou hébergement), cette approche est nécessaire en raison des différences dans les types de demandes. Si une demande d'infrastructure est envoyée à la DGSPNI mais ne relève pas du programme des établissements de santé, elle est financée par d'autres autorités de programme au sein du ministère pour s'assurer que la demande est appuyée.

Grâce à ce processus, en date du 27 mai, SAC s'est impliquée auprès de 235 communautés et 149 unités ont été financées. Un financement a été accordé pour aider à :

  • identifier 70 communautés à réutiliser les espaces communautaires existants et les doter des dispositions appropriées en fonction des besoins de la communauté, comme du matériel médical et de bureau, des lits et du mobilier;
  • se procurer 49 unités médicales mobiles pour la présélection/le triage; et
  • se procurer 64 logements polyvalents (par exemple, des remorques mobiles, des structures portatives à parois rigides et souples).

La DGSPNI continue de travailler avec les bureaux régionaux et les experts en soins de santé pour recueillir et valider des informations essentielles sur les caractéristiques individuelles des communautés, comme la taille, le degré d'éloignement ou d'isolement et la qualité de l'infrastructure existante. SAC collabore également avec les directeurs locaux de la santé, les agents de santé et les infirmières par l'intermédiaire des médecins hygiénistes régionaux, qui travaillent à leur tour avec des partenaires provinciaux pour veiller à ce que les populations des Premières nations soient pleinement intégrées aux plans provinciaux.

De plus, les communautés sont encouragées à travailler en étroite collaboration avec leurs bureaux régionaux lorsqu'elles recherchent un soutien pour répondre à d'autres besoins communautaires ou de santé. Les communautés peuvent continuer à soumettre des demandes de financement non liées à la préparation et aux réponses à la COVID-19 (par exemple, le logement) par le biais des processus réguliers établis pour les programmes responsables.

Dans le cas des soutiens liés aux services à l'enfance et à la famille et au principe de Jordan, les processus existants restent en place et les dépenses peuvent continuer d'être soumises par les agences de services à l'enfance et à la famille des Premières nations, ou par les familles ou les fournisseurs de services, et cela même lorsqu'elles sont liées à des besoins spécifiques reliés à la COVID-19.

Soutien en santé

Santé Autochtone

Santé Autochtone :

  • Nous travaillons à éliminer l'écart en matière d'accès aux soins de santé de qualité entre les Autochtones et non-Autochtones du Canada en :
    • appuyant 63 équipes communautaires de santé mentale desservant 344 collectivités. Le nombre d'équipe était de 11 en 2015; et
    • approuvant plus de 572 000 demandes de services et de produits ont été approuvées sous le principe de Jordan depuis 2016; et
    • fournissant la couverture des prestations de santé à plus de 873 000 membres des Premières nations et Inuits en 2018–19.
  • Nous travaillons également avec nos partenaires Autochtones à s'assurer qu'ils soient aux commandes lorsqu'il s'agit de concevoir et de fournir leurs programmes et services de soins de santé.

Si on insiste sur les services de santé :

  • Nous continuons d'appuyer les investissements à long terme dans le but d'améliorer la santé et le bien-être des communautés autochtones. En écoutant réellement les communautés autochtones, nous avons avancées des dossiers tels que :
    • S'assurer que 92 % des mères voyageant pour leur accouchements, entre juin 2017 et mars 2019, soient accompagnées d'une personne de leur choix; et
    • L'achèvement de 193 des 208 projets d'infrastructure de santé en cours depuis 2016.
  • Nous continuerons de travailler avec nos partenaires à l'amélioration des services et des programmes de santé pour les peuples autochtones.

Le lien entre la loi sur la santé des Autochtones basée sur les distinctions et le COVID :

  • La pandémie de COVID-19 a souligné la nécessité de mécanismes solides et d'un financement adéquat pour garantir que les Premières nations, les Inuits et les Métis ont accès à des services de santé et de santé mentale de haute qualité.
  • Le Canada s'est engagé à travailler avec les partenaires des Premières nations, des Inuits et des Métis pour élaborer conjointement une législation sur la santé des Autochtones fondée sur les distinctions au moyen d'un processus de collaboration concerté et convenu.
  • Le co-développement offre l'occasion d'avancer les priorités communes en matière de santé après la crise de COVID-19.
  • L'amélioration de la santé et du bien-être des Premières nations, des Inuits et des Métis demeure une priorité pour le gouvernement du Canada.

Les services de santé dans le Nord :

  • Nous travaillons avec des partenaires territoriaux et autochtones pour améliorer la santé et la sécurité des Premières nations et des Inuits du Nord.
  • Bien que les gouvernements territoriaux soient responsables de la prestation des soins de santé dans les territoires, nous travaillons en partenariat avec eux pour veiller à ce que les Premières Nations et les Inuits aient accès au soutien et aux services dont ils ont besoin et adaptés à leur culture, incluant les activités sur le territoire.
  • Jusqu'à date en 2021/21, nous avons investi 29,6 millions de dollars pour soutenir les programmes et services de santé mentale dans toutes les 72 collectivités des Premières Nations et des Inuits dans les trois territoires.
  • En réponse à COVID-19, un groupe de travail autochtone pan-territorial a été créé pour partager, chaque semaine, les connaissances et répondre en collaboration aux besoins urgents et émergents des communautés.
  • Le gouvernement du Canada aide les communautés autochtones à mettre en œuvre des mesures d'urgence culturellement pertinentes pour promouvoir l'éloignement physique sur les terres.
  • Nous continuerons de travailler avec des partenaires autochtones pour les aider à protéger leur santé et leur sécurité pendant la pandémie de COVID-19.

Contexte :

Services aux Autochtones Canada (SAC) travaille en collaboration avec des partenaires en vue d'améliorer l'accès à des services de haute qualité pour les Premières Nations, les Inuits et les Métis. Notre vision consiste à appuyer les peuples autochtones et à leur donner les moyens de fournir des services de façon indépendante et de gérer les conditions socioéconomiques dans leurs communautés.

La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits au sein de SAC soutient les Premières Nations et les Inuits dans leur objectif d'influencer, de gérer et de contrôler les programmes et les services de santé qui les touchent.

Le modèle de transfert des responsabilités en santé aux Autochtones le plus avancé est celui de la Colombie-Britannique, où une entente-cadre tripartite a été signée en 2011 et a laissé place, en 2013, au plein transfert des opérations régionales de la Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits à une Autorité sanitaire des Premières Nations nouvellement établie.

Soutien en santé

  • Pendant la crise COVID-19, la santé et le bien-être des Premières nations, des Inuits et des Métis sont des plus grandes préoccupations.
  • Nous travaillons activement avec les communautés indigènes pour nous assurer que les ressources nécessaires sont en place pour prévenir et combattre la propagation de COVID-19.
  • En date du 2 juin, Services aux Autochtones Canada a expédié 885 envois d'équipement de protection individuelle.
  • Nous répondons étroitement au besoin de professionnels de la santé supplémentaires et avons étendu les contrats de soins infirmiers existants pour soutenir les interventions d'urgence.
  • Pour les communautés qui ont besoin de ressources alternatives, nous explorons toutes les options avec nos partenaires afin de répondre au mieux aux besoins des communautés, y compris, mais sans s'y limiter, le soutien militaire.
  • Un soutien plus large est également apporté aux communautés par le biais du Fonds de soutien communautaire.
  • Nous reconnaissons que chaque communauté a ses propres besoins uniques et c'est pourquoi nous avons conçu le Fonds de soutien communautaire pour donner aux communautés un maximum de flexibilité pour répondre aux besoins locaux.
  • Nous mettons activement des ressources à disposition et nous sommes prêts à déployer des ressources supplémentaires.

Dépistage :

  • Les écouvillons de dépistage COVID-19 sont fournis par les provinces aux unités de santé publique et aux postes de soins infirmiers des Services aux Autochtones (SAC).
  • Tous les tests de confirmation pour COVID-19 sont administrés par les laboratoires provinciaux et nationaux.
  • Les provinces et les territoires reconnaissent la nécessité d'augmenter rapidement la quantité de tests COVID-19 partout au Canada. Des options sont à l'étude pour le déploiement au Canada, tels que de tests de dépistage au point de service lorsqu'ils sont approuvés par Santé Canada, validés de façon rigoureuse, et rendus disponibles.
  • Le gouvernement du Canada évalue activement et achète des tests au point de service approuvés. Cela se fait en collaboration avec les gouvernements provinciaux et territoriaux et comprend la priorisation des besoins des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis, en particulier celles des régions rurales, éloignées et isolées.
  • Les discussions en cours portent notamment sur la garantie que les centres de santé des communautés des Premières Nations disposent de l'équipement approprié pour soutenir ces tests, ainsi que des procédures de formation requises pour les administrer.
  • Dans les cas où les SAC offrent des services directement dans les communautés des Premières nations, le personnel infirmier informera les coordonnateurs régionaux des urgences sanitaires et les Médecins-hygiénistes régionaux de tout cas probable de COVID-19 afin que les SAC soient prêts à fournir tout soutien supplémentaire dont ils pourraient avoir besoin.
  • Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour protéger la santé et la sécurité des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.

Pénurie de personnel infirmier :

  • En collaboration avec les provinces et les territoires, nous accordons une attention particulière aux besoins de préparation et d'intervention des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis de tout le Canada.
  • Nous reconnaissons les préoccupations relatives à la capacité des professionnels de la santé. Nous avons élargi les contrats existants et avons mis en place de nouveaux contrats afin d'ajouter des ressources infirmières supplémentaires dans les communautés des Premières nations, selon les besoins.
  • Du 16 mars au 3 juin 2020, 52 infirmières de première ligne ont été embauchées pour soutenir la réponse COVID-19 dans les communautés des Premières Nations.
  • Nous évaluons également la nécessité de faire appel à d'autres professionnels de la santé, tels que les médecins, auxiliaires médicaux et les intervenants de première ligne, pour soutenir les interventions d'urgence dans les communautés.
  • Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour faire en sorte que les communautés autochtones soient prêtes à répondre à une épidémie de COVID-19.

Si l'on insiste sur les infirmières cubaines :

  • Nous travaillons avec des partenaires, tels que la Southern Chiefs Organization, la province du Manitoba et les communautés des Premières nations, pour planifier la poursuite des services de santé alors que nous gérons la réponse à COVID-19.
  • Nous évaluons activement le besoin de professionnels de la santé pour aider à soutenir les interventions d'urgence dans les communautés.
  • Comme mesure de préparation, nous élargissons les contrats existants pour les agences de soins infirmiers et explorons le besoin de d'autres professionnels de la santé tels que les ambulanciers et les intervenants de première ligne pour compléter la capacité existante si cela s'avérait nécessaire.
  • Services autochtones Canada continuera d'adopter une approche globale, notamment en collaborant avec la province du Manitoba, afin de solliciter des professionnels de la santé supplémentaires qui pourront être mis à la disposition des communautés susceptibles de voir un certain nombre de cas probables ou confirmés de COVID-19 et qui pourraient avoir besoin d'un soutien en matière de capacité d'intervention d'urgence.

L'état des cas

En date du 15 juin, le nombre total de cas COVID-19 signalés dans les communautés des Premières nations est de 247. Cinq personnes sont décédées et 190 sont rétablies.

Cas confirmés en Saskatchewan

  • Nous accordons une attention particulière aux besoins de préparation et d'intervention des communautés des Premières nations, des Inuits et des Métis.
  • Nous travaillons activement avec l'autorité de santé intertribale du Nord l'autorité de la sante de la Saskatchewan et les autres communautés où des cas positifs de la COVID-19 ont été confirmés par des tests pour nous assurer que les ressources nécessaires sont en place.
  • La santé et la sécurité des individus et des communautés sont une priorité absolue et pour respecter la vie privée des individus atteints de la COVID-19, nous ne ferons pas de commentaires sur les détails des cas individuels. Nous continuerons à soutenir les communautés et à nous occuper de la capacité d'intervention en cas de crise, le cas échéant.

Cas confirmés en Ontario :

  • Nous travaillons activement avec les communautés où des cas positifs de la COVID-19 ont été confirmés par des tests pour nous assurer que les ressources nécessaires sont en place.
  • La santé et la sécurité des individus et des communautés est une priorité absolue et, pour respecter la vie privée des individus atteints de la COVID-19, nous ne ferons pas de commentaires sur les détails du cas.
  • Nous continuerons à soutenir les communautés et à nous occuper de la capacité d'intervention d'urgence, le cas échéant.

Cas confirmés au Québec :

  • Nous travaillons activement avec les communautés pour nous assurer que les ressources nécessaires sont en place.
  • La santé et la sécurité des communautés est une priorité absolue et, pour respecter la vie privée des individus atteints de la COVID-19, nous ne ferons pas de commentaires sur les détails du cas.
  • Nous continuerons à soutenir la communauté et à nous occuper de la capacité d'intervention d'urgence, le cas échéant.

Cas confirmés en Alberta :

  • La santé et la sécurité des communautés est une priorité absolue et, pour respecter la vie privée des individus atteints de la COVID-19, nous ne ferons pas de commentaires sur les détails du cas.
  • Nous travaillons avec les Premières Nations de l'Alberta pour répondre aux besoins de capacité de pointe, y compris un soutien en infrastructures pour les mesures d'isolement et des ressources supplémentaires pour les soins de première ligne.
  • Nos médecins hygiénistes régionaux et nos équipes de contrôle des maladies transmissibles travaillent activement en partenariat avec les communautés où des cas de COVID-19 ont été confirmés pour mettre en œuvre des mesures de contrôle des maladies et de santé publique pour soutenir le confinement et atténuer la propagation communautaire.

Cas confirmés dans l'ATL et situation au N.-B.:

  • Il n'y a aucun cas connu de COVID-19 parmi les résidents des communautés des Premières nations ou des inuites de l'Atlantique.
  • En réponse à une éclosion de COVID-19 près des communautés des Premières nations dans le nord du Nouveau-Brunswick, nos médecins hygiénistes travaillent avec le personnel de santé communautaire et les responsables provinciaux de la santé publique pour empêcher sa propagation aux communautés des Premières nations et pour préparer son arrivée éventuelle.

Cas confirmés dans les territoires :

  • Il y a des cas confirmés dans les Territoires du Nord-Ouest et le gouvernement des Territoires du Nord-Ouest teste toute personne présentant des symptômes de grippe et ayant voyagé en dehors des Territoires du Nord-Ouest au cours des 14 derniers jours.
  • En date du 1er juin, tous les cas positifs dans les Territoires du Nord-Ouest sont rétablis.
  • Il y a des cas confirmés au Yukon. Conformément au protocole sur les maladies transmissibles au Yukon, le gouvernement territorial ne divulgue pas le lieu où se trouvent les personnes concernées.
  • En date du 1er juin, tous les cas positifs au Yukon sont rétablis.

Santé mentale et toxicomanie

Messages Clés :

  • Le gouvernement est conscient que la toxicomanie a des effets dévastateurs sur les individus, les familles et les communautés et sur leur santé et bien-être général.
  • Nous investissons présentement 425 millions de dollars annuellement pour des services communautaires répondant aux besoins en bien-être mental des Premières Nations et Inuits.
  • Cela inclut 200 millions de dollars en récents investissements sur cinq ans pour les services de prévention et de traitement de la toxicomanie.
  • Nous continuons d'appuyer les investissements à long terme qui améliorent la santé et le bien-être des autochtones.

Si on pose des questions concernant COVID-19 et la consommation :

  • Nous reconnaissons que de nombreuses communautés autochtones font face à des défis uniques dans la lutte contre le COVID-19, ce qui peut entraîner une augmentation du stress ou de la consommation.
  • Le financement annoncé par le Canada pour les communautés autochtones dans le cadre de la réponse à COVID-19 peut être utilisé pour soutenir l'accès aux services de bien-être mental tout en respectant la distanciation physique.
  • Nous travaillons avec des partenaires pour mettre en œuvre des approches à distance de la prestation de services, comme la télé- et vidéo-consultation pour les services de toxicomanie et d'autres programmes existants. La ligne d'aide Espoir pour le mieux-être continue d'offrir des services d'intervention en cas de crise par téléphone ou par clavardage, avec des investissements de capacité de pointe prévus pour des conseillers supplémentaires.
  • Nous travaillons également avec des partenaires autochtones pour promouvoir des ressources supplémentaires pour les jeunes autochtones et pour développer une plateforme en ligne pour soutenir les équipes communautaires de bien-être mental.

Si on insiste sur l'accès limité aux communautés des Premières Nations durant COVID-19 :

  • Il est essentiel de soutenir le bien-être mental pendant et après la pandémie de COVID-19. Il existe un large éventail de ressources virtuelles disponibles promue par SAC pour aider les communautés autochtones au niveau de leur bien-être mental.
  • Les services de traitement, de prévention et de suivi des toxicomanies se poursuivent dans la mesure du possible tout en respectant les mesures de santé publique et de distanciation physique reliées à la COVID-19. Des conseils, des soutiens culturels et d'autres formes de traitement sont disponibles via la télé-santé et les plateformes en ligne.
  • Les centres de traitement et les programmes communautaires assurent également la disponibilité des médicaments pour la thérapie agoniste opioïde (TAO).
  • Les investissements du Fonds de soutien aux communautés autochtones du gouvernement du Canada peuvent être dirigés vers ces solutions novatrices et d'autres afin de maintenir la disponibilité des services existants tandis que l'accès à certaines communautés a été restreint pour empêcher la propagation de la COVID-19.
  • L'exécutif de l'Assemblée des Premières Nations a adopté une motion pour aider les communautés à utiliser les approches dont elles ont besoin. L'APN ne demandera pas aux provinces de fermer les magasins d'alcool. Les discussions se poursuivront sur cette question, notamment par le biais du Comité des Chefs sur la santé.
  • Nous continuerons de travailler avec des partenaires pour nous assurer que des soutiens au mieux-être mental sont disponibles pour les communautés.

Les Cries de Montreal Lake durant COVID-19 :

  • Nous continuons de travailler en étroite collaboration avec nos partenaires pour nous assurer qu'il n'y a pas de lacunes dans les services pendant la crise COVID-19.
  • La Nation crie de Montreal Lake continue de mettre en œuvre son approche stratégique pour relever les défis en lien avec la méthamphétamine cristalline.
  • Le programme communautaire de désintoxication fonctionne à pleine capacité et les ressources supplémentaires nécessaires à la lumière de COVID-19 sont soutenues.
  • Les patients ayant accès a la méthadone et la suboxone continuent de recevoir du soutien dans le cadre du programme. Les infirmières employées dans la communauté et les équipes de bien-être mental fournissent un soutien conformément aux mesures préventives COVID-19.

Contexte

Les communautés autochtones à l'échelle du Canada sont touchées de façon disproportionnée par la crise des opioïdes; cela est tout particulièrement le cas des Premières Nations de la Colombie-Britannique, de l'Alberta et de l'Ontario. Selon l'Assemblée des Premières Nations, la crise a pris des proportions épidémiques dans certaines communautés des Premières Nations, où de 43 % à 85 % des membres sont dépendants aux opiacés (Assemblée des Premières Nations, résolutions nos 82/2016 et 68/2017). Au printemps 2017, le ministère des Services aux Autochtones Canada a commencé à faire le suivi des cas de surdoses d'opioïdes présumées dans 153 communautés participantes des Premières Nations. Il continue de travailler avec des partenaires de partout au pays pour améliorer la collecte de données et la reddition de comptes ainsi que pour mieux comprendre la façon dont cette crise touche différentes populations.

Le gouvernement du Canada a annoncé d'importants investissements pour aider à régler la crise. Le budget de 2018 prévoit 200 millions de dollars sur cinq ans (de 2018–2019 à 2022–2023) et 40 millions de dollars par année par la suite pour appuyer de nouveaux investissements dans les services de prévention et de traitement des problèmes de consommation de substances auprès des Premières Nations et des Inuits, ce qui comprend des fonds pour lutter contre la crise des opioïdes actuelle. L'investissement permettra de soutenir jusqu'à : 25 autres sites de thérapie agoniste opioïde offrant des services complémentaires; une autre 75 des activités sur le terrain; services améliorés dans un réseau de 45 centres de traitement financés par le gouvernement fédéral; et, des rénovations majeures à plus de 20 de ces centres. Services aux Autochtones Canada a alloué plus de 425 millions de dollars cette année fiscale pour la prise de mesures adaptées à la culture visant à soutenir le mieux-être mental des Premières Nations et Inuit, notamment la prestation de traitement, la réduction des facteurs de risque, la promotion de facteurs de protection et l'amélioration des résultats de santé associés au mieux-être mental.

Services aux Autochtones Canada offre plusieurs services tout au long du continuum de la toxicomanie.

  1. Dans le cadre du Programme des services de santé non assurés (SSNA), une couverture est offerte aux Premières nations inscrites et aux Inuits reconnus pour :
    • La méthadone, buprénorphine/naloxone (c.-à-d. Suboxone et génériques), morphine à libération lente et traitement agoniste opioïde injectable (iOAT) pour le traitement des troubles liés à l'utilisation d'opioïdes. Pour promouvoir la sécurité des clients, les clients recevant ces traitements sont inscrits au programme de sécurité des clients anciennement connu sous le nom de programme de surveillance des ordonnances. Avant d'offrir une couverture pour la buprénorphine/naloxone, le programme des SSNA confirme que la communauté dispose d'une infrastructure pour l'entreposage et la manipulation sécuritaires des médicaments.
    • La naloxone, utilisée pour traiter les surdoses, à la fois par injection et par pulvérisation nasale (Narcan);
    • Le transport médical des clients devant accéder à un traitement supervisé pour les troubles liés à la consommation d'opioïdes (p. ex. méthadone, suboxone). Le besoin continu de déplacement du client est examiné tous les six mois;
    • Jusqu'à 22 heures de counseling professionnel en santé mentale tous les 12 mois, avec des heures supplémentaires au besoin.
  2. En plus de la couverture offerte dans le cadre du programme des SSNA, dans les établissements où SAC fournit des services de soins primaires dans les communautés des Premières Ntions, l'injection de naloxone est disponible pour l'administration par des professionnels de la santé afin d'inverser les effets d'une surdose. Il y a également un approvisionnement limité de naloxone en vaporisateur nasal (Narcan) dans les postes de soins infirmiers qui est disponible gratuitement pour les membres de la communauté. La naloxone injectable est inscrite dans le Formulaire du poste de soins infirmiers comme un médicament « essentiel ».

Soutien fondé sur les distinctions

Préparation et plans d'intervention dans les communautés des Premières Nations

Messages clés :

  • La sûreté et la sécurité des communautés autochtones sont d'une importance cruciale.
  • Nous travaillons en étroite collaboration avec les partenaires des Premières Nations, et nous avons publié le plan de préparation et d'intervention dans les communautés des Premières nations de SAC. Ce plan évolutif s'appuie sur le Plan canadien de lutte contre la pandémie de grippe 2009 ainsi que sur les leçons tirées des épidémies antérieures telles que le H1N1.
  • Ce plan ne remplace pas le besoin critique pour les Premières Nations de posséder des plans de pandémie communautaires mis à jour et testés.À l'échelle nationale, 94 % des communautés des Premières nations ont un plan de lutte contre la pandémie.
  • Nous reconnaissons qu'une réponse efficace de la communauté dépend de la maîtrise de l'infection par la distanciation physique, l'identification des individus infectés et l'identification efficace de contacts.
  • Alors que les provinces et les territoires envisagent de rouvrir, nous travaillerons avec les dirigeants autochtones afin que leurs défis uniques soient mitigés.

Contexte

Depuis 2009, une annexe spécifique au Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza sur les considérations de planification pour les Premières Nations vivant dans les réserves est le fondement de la planification de la pandémie des Premières Nations. La Direction générale de la santé des Premières nations et des Inuits (DGSPNI) de Services aux Autochtones Canada est membre du Comité du Plan canadien de lutte contre la pandémie d'influenza, qui joue un rôle de coordination essentiel dans la réponse nationale à la pandémie. Le Réseau national des urgences en santé, axé sur la santé publique des Premières nations dans les réserves, a été créé grâce aux nouveaux fonds de près de 80 millions de dollars sur cinq ans du budget de 2019 pour les urgences en santé des Premières nations.

Services aux Autochtones Canada a continué de travailler avec les partenaires des Premières nations, les principaux ministères fédéraux et leurs homologues provinciaux et territoriaux pour protéger la santé et la sécurité des communautés des Premières nations en répondant à la crise de santé publique résultant de la COVID-19. Depuis que le Canada a été informé par l'Organisation mondiale de la santé des éclosions de maladies respiratoires à Wuhan, en Chine, la DGSPNI a été liée aux communications nationales et aux efforts de préparation et d'intervention menés par l'Agence de la santé publique du Canada. Le 2 janvier 2020, l'administrateur en chef de la santé publique de SAC a envoyé une communication au Réseau national des urgences en santé sur les informations émergentes sur le nouveau coronavirus. Services aux Autochtones Canada a informé de façon proactive le Réseau national des urgences en matière de santé propre aux Premières nations vivant dans les réserves des nouveaux renseignements sur la COVID-19. Depuis la publication de séances d'information sur les principaux éléments des efforts d'intervention de Services aux Autochtones Canada au début de mars, les bureaux régionaux ont activé leurs centres de commandement d'urgence et veillé à ce que les partenaires des Premières nations soient tenus informés des efforts de préparation et d'intervention. Des communications nationales ont également été publiées régulièrement, notamment des séances d'information hebdomadaires au Comité des Chefs exécutifs et au Comité des Chefs de la santé de l'Assemblée des Premières nations.

Soutien pour les Métis

Messages Clés :

  • Le Canada a consacré des ressources pour répondre aux besoins urgents des communautés des Métis reliés à COVID-19.
  • Alors que les gouvernements provinciaux et territoriaux fourniront l'orientation et le soutien en matière de soins de santé en ce qui concerne la préparation dans les communautés métisses, dans le cadre du Fonds de soutien aux communautés autochtones, 30 millions de dollars ont été distribués par chacun des membres directeurs.
  • En outre, d'autres organisations métisses dans les centres urbains et hors réserve ont reçu un financement dans le cadre de l'investissement de 15 millions de dollars basé sur des propositions, et sont en outre admissibles à un financement supplémentaire dans le cadre du fonds urbain et hors réserve de 75 millions de dollars.
  • Cette mesure apporte un soutien aux ainés et aux personnes vulnérables membres de la communauté; des mesures pour faire face à l'insécurité alimentaire; une assistance en matière de santé mentale, des services d'intervention d'urgence et d'autres mesures de préparation.
  • Ainsi, les fonctionnaires rencontrent régulièrement des représentants métis nationaux et régionaux et les partenaires fédéraux afin de partager des informations à propos des besoins des communautés métisses et la réponse fédérale.

Contexte

  • Dans le cadre de la réponse du gouvernement du Canada à la COVID-19, 30 millions des 305 millions de dollars du fonds de soutien aux communautés autochtones ont été prévus pour les organisations et les gouvernements métis. Les fonds ont été répartis comme suit :
    • 3 750 000 dollars pour la Nation métisse de la Colombie-Britannique;
    • 7 500 000 dollars pour la Nation métisse de l'Alberta;
    • 7 500 000 dollars pour la Nation métisse de la Saskatchewan;
    • 7 500 000 dollars pour la Fédération des Métis du Manitoba;
    • 3 750 000 dollars pour la Nation métisse de l'Ontario.
  • Ce financement a été versé à chacun des gouvernements métis durant la semaine du 27 avril 2020.
  • Dans le cadre du fonds de 15 millions de dollars axés sur des propositions, d'autres organisations métisses ont reçu du financement, dont le Conseil général des établissements métis de l'Alberta (environ 890 000 dollars) et quatre organisations métisses dans les Territoires du Nord-Ouest.
  • En outre, des fonds de 2,3 millions de dollars ont été annoncés pour soutenir les efforts continus de lutte contre la COVID-19 à La Loche, dans le nord-ouest de la Saskatchewan. Ce financement soutient le Plan de réponse à la pandémie du nord-ouest de la Saskatchewan; il s'agit d'efforts collectifs déployés par les Premières Nations, les Métis et les partenaires municipaux, provinciaux et fédéraux en vue de coordonner la réponse au nombre croissant de cas de COVID-19 dans le nord-ouest de la Saskatchewan.
  • Durant la pandémie de COVID-19, les communications ont été renforcées afin de permettre aux partenaires métis de recevoir les renseignements les plus récents sur le soutien financier d'urgence et les échéanciers.
  • Le gouvernement est résolu à continuer de travailler avec les Métis pour mieux déterminer la préparation et l'intervention face à la COVID-19 dans les communautés métisses et y donner suite.
Autres fonds offerts aux Métis :
  • Le 18 avril, le premier ministre a annoncé l'octroi de 306,8 millions de dollars pour soutenir les petites et moyennes entreprises autochtones au moyen de prêts sans intérêt et de contributions non remboursables.
  • Le gouvernement continue de travailler avec les gouvernements métis afin de combler les lacunes dans le financement de la réponse à la COVID-19.
Utilisation des fonds :
  • Les gouvernements métis reçoivent des fonds directement de Services aux Autochtones Canada. Les fonds destinés aux gouvernements métis sont utilisés pour des mesures telles que :
    • le soutien aux personnes âgées et aux jeunes ainsi qu'aux membres vulnérables de la communauté;
    • la lutte contre l'insécurité alimentaire;
    • le soutien aux activités liées à la terre;
    • le soutien à l'enfance, notamment en éducation;
    • l'aide en santé mentale et les services d'intervention d'urgence;
    • les mesures de préparation pour freiner la propagation de la COVID-19;
    • les fournitures médicales.
Logement de la Nation métisse :
  • L'amélioration des conditions de logement des Autochtones est une priorité pour notre gouvernement. Le gouvernement collabore à l'élaboration et à la mise en œuvre de stratégies sur le logement autochtone fondées sur les distinctions avec des partenaires des Premières Nations, des Inuits et des Métis.
  • Le budget de 2018 a prévu un financement de 500 millions de dollars sur 10 ans pour appuyer la Stratégie de logement de la Nation métisse. Ce financement et cette stratégie, qui reposent sur la fourniture de logements selon une approche dirigée par les Métis, constituent une étape importante en vue de répondre aux besoins des citoyens métis en matière de logement.
  • La Stratégie nationale sur le logement comprend le Fonds de co-investissement à l'égard de projets dans toutes les sphères du logement, qu'il s'agisse de refuges pour les victimes fuyant la violence, de logements de transition et de soutien, de logements locatifs abordables et communautaires, ainsi que de l'accession à la propriété à prix abordable. Ce fonds continue d'être accessible à tous les Canadiens, y compris aux Métis.

Soutien aux communautés inuites

  • Nous reconnaissons les défis uniques auxquels sont confrontées de nombreuses communautés inuites.
  • Nous travaillons en étroite collaboration avec nos partenaires inuits, les provinces et territoires et l'Agence de la santé publique du Canada, afin d'assurer une préparation, des fournitures et des niveaux d'intervention adéquats dans les communautés inuites.
  • Nous communiquons régulièrement avec le groupe de travail sur la santé publique des Inuits de l'ITK afin d'adapter les soutiens et les ressources en fonction des besoins.
  • Nous continuerons à travailler avec nos partenaires pour faire en sorte que les communautés inuites soient prêtes à réagir à une éventuelle flambée de COVID-19.

Divers (COVID-19)

Collecte des données

Données spécifiques aux communautés autochtones :

  • Les Premières nations, les Inuits et les risquent davantage d'être touchés de manière disproportionnée par le COVID-19.
  • Nous reconnaissons la valeur de de l'accès et l'analyse de données ventilées, précises, et menées par les autochtones.
  • Cela contribuera à soutenir les communautés des Premières nations, Inuits et Métis à promouvoir des approches culturellement sûres et fondées sur la science.
  • Outre un meilleur accès aux tests, les gouvernements doivent procéder à une collecte de données ventilées plus efficace, plus solide et plus systématique.
  • Nous prenons des mesures actives pour combler ce manque de données.

Si l'on insiste sur le soutien plus important du gouvernement :

  • En plus de l'investissement effectué par SAC, le 23 avril, le Premier ministre a annoncé 10 millions de dollars pour une initiative canadienne de surveillance des données plus importante et plus globale.
  • Cette initiative établira une approche coordonnée de la modélisation COVID-19 et de l'accès aux ensembles de données, grâce à un réseau national d'experts.
  • Notre priorité absolue est et restera la santé et la sécurité des communautés des Premières Nations, Inuits et Métis et nous prenons des mesures actives pour combler ce manque de données.

Si on insiste sur le suivi et la modélisation de la COVID-19 pour les Premières nations, Inuits et Métis :

  • Il est essentiel que nous adoptions une approche pangouvernementale pour ralentir la propagation de cette pandémie et protéger tous les Canadiens.
  • SAC travaille avec les Chefs des Premières Nations, Inuits et Métis, les partenaires de services autochtones et l'Agence de la santé publique du Canada pour soutenir l'identification, la surveillance et la réponse continues à la COVID-19.
  • Cette analyse de données menée par les autochtones aidera à éclairer l'intervention face à la COVID-19 dans les communautés autochtones.
  • Nous avons besoin du soutien des provinces et des territoires pour aider les communautés autochtones à obtenir une image complète des données sur les mesures de santé publique.

Cérémonies et rassemblements

Messages Clés :

  • Tout au long de cette pandémie, le Canada ne doit pas et ne veut pas interdire ces importantes pratiques culturelles et spirituelles.
  • Toute décision d'annuler ou de reporter ces pratiques culturelles demeure la seule décision des dirigeants de la communauté.
  • SAC continuera à travailler avec les dirigeants des Premières nations pour fournir des conseils et des orientations sur les mesures de santé publique tout en respectant les pratiques culturelles et les besoins de la communauté.
  • Nous respectons pleinement les mesures que le chef et le conseil, les Ainés et les organisateurs des cérémonies ont mises en place pour réduire la propagation de COVID-19 au sein de leurs propres communautés.

Si on insiste sur les évènements de PowWow au Manitoba :

  • SAC a été mis au courant des pow-wow prévus pour la fin juin par la Première nation du Lac Manitoba.
  • SAC travaille avec le [caviardé] et les dirigeants des Premières nations, y compris le grand chef Dumas, pour fournir des conseils et des lignes directrices à toutes les Premières nations du Manitoba sur les meilleures pratiques pour respecter les mesures de santé publique et la distance physique lors des cérémonies culturelles et rassemblements.
  • Nous avons pleinement confiance dans les mesures que les Chefs du Manitoba ont mises en place pour réduire la propagation du COVID-19 dans leurs propres communautés, y compris la décision de la Première Nation du Lac Manitoba de reporter le PowWow.
  • Nous encourageons les provinces et les territoires à travailler également en collaboration avec des partenaires autochtones pour soutenir les communautés lors des prochains rassemblements.

Les défis juridictionnels

Messages Clés :

  • Les gouvernements fédéral, provinciaux, territoriaux et autochtones ont tous un rôle à jouer pour assurer la santé et la sécurité des personnes vivant dans les communautés autochtones. La pandémie de COVID-19 a mis en évidence les possibilités pour le système de santé de fournir plus efficacement une réponse de santé publique coordonnée pour les communautés autochtones, et cela à travers leur collaboration.
  • Par exemple, en Colombie-Britannique, l'Autorité sanitaire des Premières Nations de la C.-B. et le gouvernement provincial ont travaillé de façon transparente à la coordination de la distribution de l'équipement de protection individuelle, du matériel de communication et des ressources de santé au sein des communautés autochtones. La force de la relation établie entre l'autorité sanitaire et le gouvernement provincial a permis une réponse rapide et coordonnée.
  • Les succès constatés en Colombie-Britannique renforcent la volonté du Ministère d'explorer comment les organisations fédérales, provinciales et autochtones peuvent travailler plus efficacement ensemble à la fois pendant une urgence sanitaire, mais aussi lors de la prestation de services de santé quotidiens.

Si on insiste :

  • Le gouvernement du Canada reconnaît que de nombreuses communautés des Premières Nations portent un lourd fardeau au niveau de la sante en raison de notre histoire commune de colonisation. Cela met de nombreuses communautés plus à risque pendant la pandémie.
  • Services aux Autochtones Canada travaillera en étroite collaboration avec les dirigeants et les communautés autochtones pour soutenir la réouverture progressive de leurs communautés au fur et à mesure qu'ils décident du rythme et du moment qui leur conviennent.
  • Les provinces et les territoires peuvent adopter des stratégies différentes, mais en fin de compte, les communautés décideront de ce qui leur convient le mieux, compte tenu des circonstances de leur communauté.

Contexte :

La pandémie de COVID-19 a révélé des vulnérabilités et des lacunes dans la capacité du système de santé à fournir efficacement une réponse coordonnée de santé publique pour les communautés autochtones et ce, en collaboration avec elles.

La mesure dans laquelle les besoins et les pressions des communautés autochtones ont été prises en compte par les gouvernements provinciaux et territoriaux tout au long de la pandémie a été largement tributaire des relations préexistantes entre les gouvernements F/P/T et les dirigeants autochtones. Par exemple :

  • Les nouvelles ressources nettes nécessaires aux Premières nations de la Colombie-Britannique en réponse à la COVID-19 ont été moindres par rapport aux autres régions en raison des relations établies entre le gouvernement provincial et l'Autorité de la santé des Premières Nations de la Colombie-Britannique.

Ces résultats soutiennent la nécessité d'une plus grande transformation de la santé chez les Autochtones pour favoriser les relations entre les gouvernements autochtones et provinciaux. Cela aiderait à assurer qu'un cadre clair de rôles et de responsabilités est en place pour assurer la coordination entre tous les niveaux de gouvernement, à la fois pendant une urgence sanitaire, mais aussi pour les services de santé quotidiens.

Le discours du Trône de décembre 2019 a annoncé l'intention du gouvernement d'élaborer conjointement une législation sur la santé des Autochtones au cours de ce mandat. La législation sur la santé des Autochtones représente une occasion unique de transformer la prestation des soins de santé avec les peuples autochtones en mettant en place un cadre qui clarifie les rôles fédéral, provincial et autochtone dans la prestation des services de soins de santé.

Réouverture provinciale des services

L'Agence de la santé publique du Canada (ASPC) a élaboré un document d'orientation intitulé « Naviguer vers une nouvelle normalité », qui comprend des mesures de soutien pour aider les Canadiens à vivre en toute sécurité avec le COVID-19 jusqu'à ce qu'un vaccin et/ou un traitement efficaces soient trouvés. Bien que le document comprenne des conseils utiles et pratiques, il est rédigé dans le but de soutenir tous les Canadiens; les réalités des Premières nations, des Inuits et des Métis au Canada sont souvent différentes de celles du reste du Canada.

Même si le document de l'ASPC servira de fondement à l'approche de SAC, en particulier les composantes des conseils de santé publique fondés sur des données probantes, les réalités, les cultures et les expériences vécues des Premières nations, des Inuits et des Métis au Canada doivent être prises en considération. SAC soutiendra les points suivants :

  • Le leadership communautaire prendra la décision en fonction des besoins de la communauté — Les provinces et les territoires peuvent adopter différentes stratégies, mais en fin de compte, les communautés décideront de ce qui leur convient le mieux, compte tenu des circonstances de leur communauté. Des circonstances telles que la situation géographique d'une communauté, l'accès aux ressources de soins de santé, la démographie, les conditions de vie ou la prévalence des conditions médicales sous-jacentes qui exposent les membres de la communauté à un risque plus élevé de graves conséquences du COVID-19 joueront un rôle important lors de la prise de ces décisions.
  • Les décisions sont guidées par la science et sont fondées sur des preuves — Les décisions d'assouplir et/ou de rétablir des mesures doivent être basées sur les situations de santé publique actuelles, comme conseillé par les responsables de la santé publique.
  • Coordination et collaboration — Une solide collaboration est la clé du succès continu. Les gouvernements conviennent de soutenir la poursuite des chaînes d'approvisionnement transfrontalières pour maintenir l'activité économique, l'accès à l'équipement de protection et la sécurité alimentaire pour tous les Canadiens. Les gouvernements continueront de partager des informations sur les défis et les opportunités. Étant donné que différentes régions peuvent avoir besoin d'avancer à des moments différents et de manières potentiellement différentes, il sera important de maintenir la coordination et la collaboration qui ont eu lieu tout au long de la pandémie (par exemple, des directives cohérentes sur les exigences en matière de santé et de sécurité au travail).
  • Transparence — Le partage des données, d'une manière qui protège la vie privée et ne prête pas à la stigmatisation, est essentiel pour comprendre la situation à travers le Canada et est essentiel pour éclairer les efforts de réouverture des divers segments de l'économie.
  • Flexibilité et proportionnalité — Les mesures de santé publique sont censées être flexibles et basées sur les besoins de la communauté et doivent tenir compte des risques proportionnels pour la santé publique, en notant que ces risques évolueront avec le temps. Cela comprend des renseignements sur les risques liés à la maladie et à la santé de tous les Canadiens, ainsi que sur les avantages sociaux et économiques pour eux. Il comprend également des contextes locaux et sectoriels (par exemple, différents lieux de travail, établissements d'enseignement et activités sociales). Il est reconnu qu'il y aura des différences au sein des juridictions quant aux approches adoptées et que des mesures devront peut-être être réimposées si la compréhension des risques pour la santé publique change.

Essai du favipiravir

Messages Clés :

  • Services aux Autochtones Canada s'intéresse aux résultats de l'essai et nous surveillerons les résultats de ces études.
  • À l'heure actuelle, le favipiravir n'est utilisé au Canada que dans le cadre d'études de recherche.
  • Services aux Autochtones Canada n'est pas un participant direct et nous n'avons pas été approchés pour informer l'approche de l'étude.
  • Services aux Autochtones Canada suivra les conseils de Santé Canada et de l'Agence de la santé publique du Canada au cours de l'essai.

Contexte :

Le gouvernement du Canada est optimiste quant au travail actuellement entrepris par les chercheurs cliniques pour identifier les traitements et les vaccins. Le favipiravir est un antiviral à large spectre découvert et approuvé par Fujifilm Toyama Chemical au Japon. Des études récentes suggèrent que le favipiravir pourrait avoir une utilité potentielle pour le traitement de la COVID-19.

En collaboration avec Fujifilm Toyama Chemical, des chercheurs canadiens de premier ligne et des intervenants gouvernementaux, une entreprise canadienne, Appili Therapeutics, parraine un essai clinique randomisé pour évaluer le favipiravir en tant qu'agent de lutte contre les éclosions de COVID-19 dans le cadre des soins de longue durée. Les résidents des soins de longue durée représentent le plus grand nombre de décès dus à la COVID-19 au Canada.

Santé Canada a accordé une autorisation réglementaire à l'étude de phase 2 d'Appili, qui est considérée comme une mesure préventive contre les éclosions de COVID-19. Le Dr Allison McGeer, clinicien-chercheur principal à l'Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum de Sinai Health à Toronto, en Ontario, est le principal chercheur de l'étude. Les chercheurs inscriront environ 760 sujets, résidents et membres du personnel, dans 16 foyers de soins de longue durée en Ontario.

Services de police dans les collectivités des Premières Nations

Messages Clés :

  • Nous nous sommes engagés à offrir, dans toutes les régions du pays, des services de police adaptés sur le plan culturel, sans préjugés et professionnels. Pour atteindre cet objectif, il est important que la GRC soit constituée des personnes issues de tous les milieux. La GRC est une organisation qui valorise la dignité et qui sait que le respect se gagne.
  • La GRC continue de déployer des efforts pour moderniser sa culture, notamment pour être plus inclusive et plus diversifiée.
  • À l'instar de nombreux ministères, la GRC a adopté l'Analyse comparative entre les sexes + pour examiner les problèmes et les inégalités systémiques. Elle se sert de cet outil pour revoir ses pratiques de recrutement et la formation offerte aux agents de première ligne et pour continuer à apporter des changements importants à son milieu de travail et à ses politiques opérationnelles.
  • La GRC travaille avec son nouveau conseil consultatif de gestion pour mettre à profit l'expertise de ce dernier dans un certain nombre de domaines, comme la culture du milieu de travail, les ressources humaines et la gouvernance.
  • La GRC fait des progrès concrets pour établir des bases qui favoriseront le changement et faire avancer des questions clés comme la diversité et l'inclusion, le mieux être et la réconciliation.
  • La GRC appuie aussi activement les plans d'action nationaux visant à lutter contre la violence fondée sur le sexe, ainsi que les appels à la justice découlant de l'Enquête sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées et la stratégie antiracisme dirigée par Patrimoine canadien.
  • Un certain nombre d'initiatives sont en cours, mais la GRC étant une très grande organisation, il faudra un certain temps pour voir des changements dans son effectif. Toutefois, je suis convaincu que l'organisation est sur la bonne voie.

Contexte :

La GRC s'est engagée à moderniser sa culture pour favoriser un milieu de travail inclusif qui privilégie la diversité. Elle accorde la priorité au recrutement de candidates et candidats qualifiés issus de milieux très divers afin d'offrir aux communautés du Canada des services de police adaptés sur le plan culturel. Nous pensons que la diversité fait de nous une organisation plus innovante et plus résiliente, mieux en mesure de servir tous les citoyens et citoyennes du Canada.

La GRC collabore actuellement avec divers groupes culturels et communautaires, partout au Canada, afin de mieux faire connaître les possibilités de carrière dans le domaine policier. Des présentations sur les carrières et des activités de recrutement organisées partout au pays permettent de répondre aux questions précises des personnes de divers groupes qui postulent et entrent à la GRC.

Nous comptons poursuivre nos efforts en vue de nous doter d'un effectif plus diversifié grâce à des initiatives ciblées, comme des salons de l'emploi et des activités culturelles, qui présentent la GRC comme un employeur de choix et d'attirer des personnes qui n'auraient peut-être pas envisagé une carrière dans la police.

Depuis deux ans, la GRC examine ses politiques et ses programmes afin de s'assurer qu'ils sont exempts d'obstacles. Elle a notamment procédé à une ACS+ de son processus de recrutement, ce qui a permis de cerner les éléments à améliorer. D'autres examens sont en cours concernant les domaines qui présentent des obstacles pour les candidates et candidats de groupes diversifiés. La GRC élabore aussi une stratégie pour accroître la diversité dans ses échelons supérieurs à la suite de la vérification récente de la dotation des postes d'officiers.

Récemment, la GRC a lancé un programme pilote pour aider les candidates et candidats inuits tout au long du processus de recrutement. L'objectif est de les encourager à envisager une carrière policière à la GRC et de mieux comprendre les défis particuliers qui les attendent afin d'améliorer le processus de candidature.

Notices biographiques

Comité permanent des affaires autochtones et du Nord (INAN), 43e législature, 1re session

Gary Anandasangaree

Gary Anandasangaree

Jaime Battiste

Jaime Battiste

Bob Bratina

Bob Bratina

Marcus Powlowski

Marcus Powlowski

Adam van Koeverden

Adam van Koeverden

Lenore Zann

Lenore Zann

Bob Zimmer

Bob Zimmer

Gary Vidal

Gary Vidal

Arnold Viersen

Arnold Viersen

Jamie Schmale

Jamie Schmale

Sylvie Bérubé

Sylvie Bérubé

Mumilaaq Qaqqaq

Mumilaaq Qaqqaq

Gary Anandasangaree, Scarborough-Rouge Park, (Ontario)

Gary Anandasangaree

Notice biographique

M. Anandasangaree a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015.

Avant d'être élu à la Chambre des communes, M. Anandasangaree a plaidé en faveur de l'éducation et de la justice en tant qu'avocat spécialisé dans la défense des droits de la personne et activiste communautaire de renommée mondiale. Il a été président du Canadian Tamil Youth Development Centre et de la Canadian Tamils' Chamber of Commerce et avocat-conseil auprès du Congrès tamoul canadien. Il a également été conseiller juridique auprès d'IMBA (agents et courtiers en hypothèques indépendants), membre du conseil d'administration du Fonds action jeunesse, membre du conseil consultatif du chef des services de police de Toronto ainsi que membre du programme de subventions pour les nouveaux arrivants de Centraide.

M. Anandasangaree a fait ses études à la faculté de droit Osgoode Hall. Il a été admis au barreau en 2006 et a ensuite dirigé son propre cabinet à Scarborough. Ce défenseur des questions portant sur les droits de la personne a fréquemment représenté Lawyer's Rights Watch Canada aux Nations Unies. Il défend également les jeunes de son quartier en intervenant dans des dossiers d'expulsion et de suspension injustifiées d'élèves.

M. Anandasangaree s'est vu remettre la Médaille du jubilé d'or ainsi que la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II pour souligner son engagement en matière de services communautaires et de défense des intérêts locaux. Il a également obtenu le prix Gold Key « One to Watch » décerné par la faculté de droit Osgoode Hall et le prix du « Young Practitioner » remis par la South Asian Bar Association.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Subventions destinées aux entreprises autochtones en raison de la COVID-19 : « Les entreprises autochtones offrent de bons emplois et sont des chefs de file au sein de leurs collectivités. Le premier ministre @JustinTrudeau a annoncé un financement de 306,8 M$ pour aider les petites et moyennes entreprises autochtones et soutenir les institutions financières autochtones. Cet investissement garantit l'accès à des prêts sans intérêt et à des contributions non remboursables par l'intermédiaire des IFA. Il aidera des milliers d'entreprises dans tous les secteurs de notre économie et les personnes qui sont employées par ces entreprises. Il y a encore du travail à faire et nous devons aider davantage de personnes. Nous transmettrons sous peu des renseignements sur d'autres mesures visant à soutenir les entreprises autochtones » [traduction]. Twitter, 18 avril 2020
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Notre gouvernement est saisi du dossier. Le Cabinet du premier ministre s'occupe de la situation et travaille sans relâche à sa résolution. Nous voulons tous la paix. Nous voulons tous que la circulation ferroviaire soit rétablie à l'échelle du pays. La ministre des Relations Couronne-Autochtones et le ministre des Services aux Autochtones ont affirmé qu'ils sont prêts à rencontrer les chefs héréditaires dès que possible. Compte tenu de l'offre que la GRC en Colombie-Britannique a faite hier aux chefs, nous espérons que nous pourrons progresser vers une résolution pacifique. » Hansard, 21 février 2020
  • Langues autochtones : « Nous ne pourrons jamais nous en remettre. Je pense que bien peu de personnes qui sont ainsi brimées et qui doivent livrer bataille parviennent un jour à s'en remettre, mais il est nécessaire que nous entamions le processus. C'est essentiellement pour cette raison que les appels à l'action de la Commission de vérité et réconciliation sont importants et que la relance linguistique est si essentielle. » Hansard, 2 mai 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Accord États-Unis-Mexique-Canada : Nous sommes parvenus à un bon accord qui profite à tout le monde et qui protège les droits des femmes, des minorités et des Autochtones ainsi que l'environnement; protège les droits des travailleurs et garantit l'existence de normes minimales en la matière dans les trois pays signataires. Hansard, 3 février 2020
  • Environnement : Le gouvernement est déterminé à atteindre la cible de zéro émission nette d'ici 2050; à interdire les plastiques à usage unique d'ici 2021; à protéger 25 % des océans et 25 % des terres du Canada d'ici 2025, une proportion qui passera à 30 % d'ici 2030; atteindre une économie carboneutre nécessitera un engagement énorme de tous pour atteindre cette cible d'ici 2050. Hansard, 11 décembre 2019
  • Projet de loi C-18 (Loi modifiant la Loi sur le parc national urbain de la Rouge, la Loi sur l'Agence Parcs Canada et la Loi sur les parcs nationaux du Canada) : Le Canada demeure au centre des efforts visant à conserver les éléments de son patrimoine, de sa flore, de sa faune et de ses paysages; l'intégrité écologique doit être la priorité absolue dans le cadre de la gestion du parc urbain national de la Rouge si nous voulons que le Canada reste un chef de file en matière de conservation à l'échelle internationale. Hansard, 17 février 2017

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Racisme contre les personnes noires : « Nous ne pouvons nous permettre de laisser l'histoire se répéter. Nous devons non seulement nous attaquer au racisme contre les personnes noires et nous éduquer les uns les autres, mais aussi nous soutenir mutuellement, ainsi que nos frères et nos sœurs du monde entier, pour lutter contre toute forme de racisme et de discrimination » [traduction]. Twitter, 30 mai 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • M-24 (Mois du patrimoine tamoul) (Motion adoptée le 5 octobre 2016) — Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait reconnaître les contributions que les Canadiens d'origine tamoule ont apportées à la société canadienne, la richesse de la langue et de la culture tamoules ainsi que l'importance de faire connaître le patrimoine tamoul pour les générations qui suivront en déclarant chaque mois de janvier comme étant le mois du patrimoine tamoul.

Jaime Battiste, Sydney-Victoria (Nouvelle-Écosse)

Jaime Battiste

Notice biographique

Né dans la Première Nation de Potlotek, en Nouvelle-Écosse, M. Battiste a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, Jaime a publié des ouvrages sur les lois, l'histoire et les connaissances des Mi'kmaw. Après avoir obtenu son diplôme en droit à l'Université Dalhousie en 2004, M. Battiste a travaillé comme professeur, conseiller principal, coordonnateur de la citoyenneté et chef régional de l'Assemblée des Premières Nations.

M. Battiste a effectué un travail de bénévolat considérable dans les domaines de l'athlétisme, de la défense des intérêts des jeunes, des événements communautaires et de la défense des droits de la Nation mi'kmaq. Il est membre du Cercle sportif autochtone, copropriétaire des Eagles d'Eskasoni, catégorie junior B. De 2001 à 2006, il a été le représentant du conseil jeunesse de la Nouvelle-Écosse au Conseil jeunesse national de l'Assemblée des Premières Nations. En 2005, il a fait partie des modèles nationaux autochtones, titre que lui a décerné l'Organisation nationale de la santé autochtone. En 2006, alors qu'il était président du Conseil jeunesse de l'Assemblée des Premières Nations, il a été l'un des membres fondateurs du Mi'kmaw Maliseet Atlantic Youth Council (MMAYC), un organisme de représentation et de défense de la jeunesse micmaque et malécite dans la région de l'Atlantique. En 2018, M. Battiste a reçu la Médaille du souverain pour les bénévoles.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Réponse du gouvernement à la COVID-19 : « Notre gouvernement investit 100 M$ pour répondre aux besoins alimentaires urgents des Canadiens vulnérables, y compris ceux qui vivent dans les communautés autochtones et nordiques. Cet argent permettra de s'assurer que les organismes achèteront de la nourriture et la livreront à ceux qui en ont le plus besoin » [traduction]. Twitter, 3 avril 2020
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « J'invite aujourd'hui les dirigeants autochtones et non autochtones du Canada à s'engager à ce que notre relation fonctionne. L'intervention politique, et non policière, peut réduire les tensions. C'est la seule solution. Ce qu'il faut, c'est une discussion politique et de la négociation, et non des propos incendiaires. Nous devons inspirer l'espoir. Si je n'ai qu'un message à véhiculer dans ce discours, c'est qu'il y a toujours de l'espoir. Le politicien en moi le croit et le manifestant en moi le croit aussi. » Hansard, 18 février 2020
  • Éducation des Premières Nations : « En Nouvelle-Écosse, les Micmacs ont pris le contrôle de leur système d'éducation il y a 20 ans avec Mi'kmaw Kina'matnewey, que nous appelons MK pour ceux qui ne sont pas doués sur le plan linguistique. Le taux d'obtention de diplôme a augmenté de 30 % et atteint aujourd'hui environ 90 %. Il semble évident que les systèmes d'éducation dirigés et gérés par les Premières Nations donnent de meilleurs résultats pour les élèves des Premières Nations. Je crois aussi savoir que 23 nations Anishinabek ont signé une entente historique d'autonomie gouvernementale en matière d'éducation. » INAN, 25 février 2020
  • Langues autochtones : Notre gouvernement met en œuvre la Loi sur les langues autochtones en affectant 337 millions de dollars au cours des cinq prochaines années aux langues autochtones et 1 500 dollars par année aux élèves des Premières Nations de la maternelle à la douzième année, dans le cadre de la nouvelle politique de financement de l'éducation élaborée conjointement. Twitter, 27 janvier 2020
  • Reconnaissance du rôle des Autochtones : « En tant que tout premier député micmac et en tant que membre de la nation d'Eskasoni, j'aimerais souligner le rôle important qu'ont joué les Autochtones dans l'histoire du Canada. Le gouvernement est résolu à collaborer pour promouvoir les langues autochtones et le bien-être des Autochtones au Canada. » Hansard, 27 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Environnement : « L'Indigenous Leadership Initiative a organisé le colloque Land Needs Guardians à Ottawa pour discuter des problèmes liés aux changements climatiques et à la perte de la biodiversité; les nations autochtones sont à l'avant-garde d'un mouvement, qui prend de l'ampleur, visant à confier la protection de zones de conservation à des intervenants autochtones. » Hansard, 5 février 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Soins de santé au Cap-Breton : Ce que j'ai entendu surtout lorsque j'ai fait du porte-à-porte, c'est la nécessité d'améliorer l'accès aux soins de santé au Cap-Breton. J'ai rencontré l'hon. @PattyHajdu, ministre de la Santé, pour discuter de ce qui importe le plus aux Cap-Bretonnais en matière d'accès de qualité aux services de santé. Ce sera l'une de mes nombreuses priorités. Je me réjouis de travailler avec la ministre et d'améliorer l'accès aux services sur lesquels nous comptons chaque jour. Twitter, 19 décembre 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Bob Bratina, Hamilton Est-Stoney Creek (Ontario)

Bob Bratina

Notice biographique

Né à Hamilton (Ontario), M. Bratina a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Bratina a travaillé en radiodiffusion dans le cadre d'émissions du matin et d'événements sportifs locaux. En 1998, il a été admis au Temple de la renommée de l'Association des journalistes de football du Canada. Il a également été en nomination pour le titre de citoyen de l'année d'Hamilton, en plus d'être désigné citoyen de l'année dans la circonscription d'Hamilton Mountain. En outre, il a siégé à de nombreux conseils d'administration, notamment ceux de GO Transit, de l'Art Gallery of Hamilton, du Theatre Aquarius et de HECFI.

En 2004, il a été élu député de Hamilton Centre, puis à nouveau en 2006. Ses préoccupations concernant les taux élevés de plomb dans l'eau potable de la ville se sont traduites par la mise en œuvre d'un programme de prêts pour le remplacement des canalisations d'approvisionnement en eau et d'un programme de dépistage du plomb dans le sang chez les jeunes enfants. Il a été élu maire de Hamilton en 2010 et a vu l'achèvement d'un nouveau stade, le développement du centre-ville ainsi que la mise sur pied d'une initiative visant à résoudre l'impasse du projet local du récif Randle.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en et la GRC : « Toutes les collectivités, y compris les communautés autochtones, devraient bénéficier d'un service de police professionnel et dévoué. Voilà pourquoi nous allons élaborer conjointement un cadre législatif pour les services de police des Premières Nations et augmenter le nombre de collectivités desservies par le Programme des services de police des Premières Nations. Nous veillerons à ce que les agents et les services de police disposent des outils et des ressources nécessaires pour protéger les personnes vulnérables et renforcer la sécurité des collectivités. » Hansard, 20 février 2020Qualité de l'eau : « Nous ne pouvons plus demeurer passifs par rapport aux conduites d'eau en plomb et à leurs effets sur la qualité de l'eau potable. L'heure est venue pour le gouvernement fédéral de collaborer avec ses partenaires provinciaux, territoriaux, municipaux et autochtones à l'élaboration d'une solution pancanadienne à ce problème qui touche les très jeunes plus que les aînés et les familles à faible revenu plus que les bien nantis. Les enfants habitant dans un vieux quartier défavorisé ne devraient pas être exposés à un sérieux risque pour la santé à cause de l'endroit où ils vivent ou de la situation économique de leur famille. » Hansard, 7 février 2017

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Acier et projet de loi C-101 (Loi modifiant le Tarif des douanes et la Loi sur le Tribunal canadien du commerce extérieur) : Il est essentiel que le gouvernement dispose des outils et des ressources nécessaires pour protéger les Canadiens, tout en continuant d'encourager les investissements étrangers, le commerce et la croissance économique. Le projet de loi C-101 assurerait cette protection. Les modifications proposées permettraient au gouvernement de réagir rapidement et de façon appropriée à une augmentation marquée des importations qui serait susceptible de nuire aux producteurs et aux travailleurs canadiens. Hansard, 6 juin 2019
  • Anciens combattants : Nous devons continuer à investir dans les prestations et les services aux anciens combattants. Nous comptons regagner la confiance des anciens combattants, qui ont subi pendant 10 ans des compressions sur le plan du financement et du personnel. Hansard, 25 septembre 2018

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Acier : J'ai appuyé l'industrie de l'acier toute ma vie [...] J'avais des métallurgistes à la porte qui me remerciaient pour ce que j'avais fait. (Stelco) fonctionne; les retraités touchent leur pension; nous avons investi des millions de dollars dans l'installation de production. Hamiltonnews.com, 22 octobre 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • M-69 (Qualité de l'eau) (Motion adoptée le 7 février 2017) — Que, de l'avis de la Chambre : a) le Comité permanent des transports, de l'infrastructure et des collectivités devrait entreprendre une étude sur (i) la présence de plomb dans l'eau du robinet au Canada, (ii) les efforts faits à ce jour par les provinces, les territoires et les municipalités pour remplacer les conduites de distribution d'eau en plomb, (iii) les efforts déployés actuellement par le gouvernement fédéral pour aider les autres ordres de gouvernement à assurer un approvisionnement sécuritaire en eau potable; b) le Comité devrait faire rapport à la Chambre au plus tard le 1er décembre 2017; c) à la suite du dépôt du rapport en question, le gouvernement fédéral devrait travailler avec les principales parties concernées, dont les provinces, les territoires, la Fédération canadienne des municipalités, ainsi que les partenaires autochtones, pour discuter des manières possibles de régler le dossier des conduites de distribution d'eau en plomb, et notamment du rôle éventuel que doit jouer le gouvernement fédéral à cet égard.

Marcus Powlowski, Thunder Bay-Rainy River (Ontario)

Marcus Powlowski

Notice biographique

Né à Fort William (Ontario), M. Powlowski a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, M. Powlowski a été médecin urgentologue au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. En plus d'être docteur en médecine, il est également titulaire d'un baccalauréat en droit (LL.B) de l'Université de Toronto et d'une maîtrise en droit (LL.M) de l'Université Georgetown. Il a également étudié à l'Université Harvard, où il a obtenu une maîtrise en santé publique avec spécialisation en droit et politique de la santé.

Pendant deux ans, M. Powlowski a travaillé comme médecin dans des communautés nordiques des Premières Nations et, pendant sept ans, il a pratiqué la médecine dans de nombreux pays en développement d'Afrique et d'Océanie. Il a œuvré pendant plusieurs années comme conseiller en matière de réglementation de la santé auprès de l'Organisation mondiale de la Santé. Il poursuit ses activités de bénévolat dans le cadre d'un projet médical en Éthiopie.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : « Avant la COVID-19, il y a eu la grippe H1N1, une autre maladie virale comparable. Cette pandémie a touché de façon disproportionnée les communautés autochtones nordiques pour les raisons que vous avez citées, probablement les déterminants sociaux de la santé usuels, le manque d'eau potable, la surpopulation, ce genre de choses. Toutefois, je crois qu'il y avait aussi une composante génétique. À l'époque, j'étais médecin à l'hôpital régional de Thunder Bay, où nous avions beaucoup de lits de soins intensifs occupés par des habitants des communautés nordiques. Certains jeunes atteints de la grippe H1N1 étaient si malades qu'il a été nécessaire de les intuber et de les brancher à un respirateur. La proportion de personnes atteintes de maladies plus graves est la préoccupation ultime suscitée par la COVID-19. Si vous vivez dans l'une de ces communautés nordiques strictement accessibles par les airs, la seule chose à faire est d'envoyer les malades par avion. Dans le cas d'une épidémie, vous allez probablement avoir besoin de plus d'avions, de meilleurs systèmes de transport. Est-ce que l'on a tenu compte de cela et est-ce qu'on s'y est préparé? » INAN, 12 mars 2020
  • Manifestations des Wetsu'wet'en : « Il est impératif que nous usions de tous les recours possibles pour résoudre la situation des barricades de manière pacifique. » Hansard, 18 février 2020
  • Financement des services : « Ce que j'entends constamment à Thunder Bay, c'est que nous avons chez nous ce groupe important, mais que nous ne recevons pas les fonds nécessaires pour lui offrir des services. Le principe de Jordan dit que personne ne devrait tomber entre les mailles du filet, mais on dirait ici qu'on ne fait que colmater des brèches au lieu d'élaborer un vrai plan. Que fait-on pour aider les Autochtones qui viennent dans des villes comme celles-là à obtenir les services dont ils ont besoin pour s'intégrer, s'ils le souhaitent, à la société? » INAN, 25 février 2020
  • Conditions de vie des Autochtones : Je souscris entièrement aux efforts visant à améliorer les conditions de vie de la population autochtone : nous pouvons faire mieux que ce que nous faisons actuellement. Netnewsledger.com, 21 juillet 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • COVID-19 : HESA, 15 avril 2020
    • Je sais que notre gouvernement fédéral se démène pour s'assurer que, dans la mesure du possible, nous acheminons les EPI aux gens sur le terrain.
    • Au fil des ans, en raison du nombre peu élevé de maladies infectieuses, nous sommes devenus beaucoup plus soucieux de faire tout en notre pouvoir pour ne pas empiéter sur les libertés individuelles, et nous hésitons beaucoup à prendre des mesures coercitives, d'une sorte ou d'une autre, pour contrôler la propagation de maladies infectieuses. C'est ce que pensent les universitaires de la santé publique. Même si le gouvernement a été critiqué pour avoir adopté cette approche, elle correspond aux attitudes qui prévalent chez les universitaires de la santé publique et dans les milieux de la santé publique du monde occidental. Je vous renvoie la question de savoir si la communauté de la santé publique a commis une erreur à cet égard.
  • Logement : Le gouvernement investit concrètement dans les collectivités canadiennes; le coût des loyers grimpe partout au pays; le gouvernement fédéral doit jouer un rôle structurant dans le secteur du logement. Hansard, 29 janvier 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Discrimination contre la communauté LGBTIQ+ : « Les personnes LGBTIQ+ font encore face à d'importantes difficultés dans leur vie quotidienne. Lorsque nous cessons de souligner les exceptions et que nous commençons à examiner comment nous pourrions mieux nous soutenir mutuellement, nous brisons le silence et continuons à exiger un changement systémique » [traduction]. Twitter, 17 mai 2020
  • Armes à feu : Étant donné qu'il n'existe actuellement aucune définition juridique du fusil d'assaut militaire au Canada, certains membres de la communauté avec lesquels j'ai parlé sont sceptiques quant à la pertinence d'une interdiction fondée sur ce terme dans le cadre d'une politique cohérente en matière d'armes à feu. Un tel terme, selon eux, est plus politique que stratégique, et cherche à cibler certaines armes à feu sans fondement rationnel. Ipolitics.ca, 21 janvier 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Adam van Koeverden, Milton (Ontario)

Adam van Koeverden

Notice biographique

Né à Toronto (Ontario), M. van Koeverden a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élu, M. van Koeverden était un kayakiste de vitesse professionnel. Il a remporté de nombreuses médailles olympiques, notamment la médaille d'or en canoë-kayak masculin aux Jeux olympiques d'Athènes en 2004, et a également remporté de nombreuses médailles lors d'épreuves de championnats du monde, dont la médaille d'or en 2007, puis à nouveau en 2011.

M. van Koeverden a également travaillé comme conseiller en gestion chez Deloitte, ainsi que comme communicateur, écrivain et producteur pour CBC Sports. Il a obtenu un baccalauréat en kinésiologie de l'Université McMaster en 2007 et a prononcé le discours d'adieu de sa promotion.

Il a grandi dans un logement coopératif au sein d'une famille monoparentale dirigée par une femme et a fait beaucoup de bénévolat pour des organisations comme Right To Play, WaterAid, Special Olympics, Parkinson Canada et la Fondation David Suzuki. Il a également été président de la Commission des athlètes olympiques canadiens, et a été membre du groupe de travail du gouvernement fédéral sur l'intégration des sexes et la violence fondée sur le sexe dans le sport.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « Nous pouvons certainement tous convenir qu'il est dans l'intérêt de tous d'en arriver à un processus et à un règlement sans violence. Or, les propos que nous avons entendus de la part du chef de l'opposition sont tout sauf pacifiques, puisqu'il a laissé entendre que les Autochtones devraient prendre conscience de leurs privilèges. Le chef de l'opposition en a rajouté dans sa déclaration d'aujourd'hui en exigeant qu'on intervienne rapidement et avec force. » Hansard, 18 février 2020
  • Énergie : « Comme nous le savons tous, de nombreuses communautés continuent de compter sur le diesel comme source d'énergie primaire. Beaucoup d'entre elles nous ont dit que cela devient de plus en plus difficile du fait que les effets du changement climatique influent sur leur capacité d'accéder au diesel, ainsi que sur son coût. » INAN, 25 février 2020
  • Inclusion des Autochtones : « Je suis reconnaissant aux Inuits d'avoir inventé l'embarcation dont je me suis servi pendant de nombreuses années. En tant qu'homme blanc venant d'Oakville, je tiens toujours à exprimer ma reconnaissance aux peuples autochtones pour les artéfacts que, souvent, nous utilisons. Beaucoup de personnes ignorent par exemple que la crosse est un sport autochtone, ainsi que le kayak. Selon moi, la reconnaissance de ces faits est un aspect très important de la vérité et de la réconciliation. Je serais heureux de parler davantage de ce sujet, car, à l'égard de la vérité et de la réconciliation, le bilan du gouvernement est éloquent, même s'il reste beaucoup de travail à accomplir, pour tous les partis représentés à la Chambre. » Hansard, 12 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Égalité dans le sport et la société : Trouver des solutions pour que tous les Canadiens puissent pratiquer des activités sportives, récréatives et physiques; examiner les obstacles auxquels se heurtent les femmes occupant des rôles de premier plan à l'intérieur et à l'extérieur de l'industrie du sport; s'efforcer d'élargir la portée de la Stratégie canadienne de lutte contre le racisme, et faciliter l'accès aux activités sportives et communautaires pour les nouveaux arrivants au pays. Hansard, 27 janvier 2020
  • Environnement : La tarification du carbone est une solution très efficace. Le gouvernement a décidé d'adopter un régime de tarification du carbone partout au pays; grâce à nos investissements dans l'énergie verte et les infrastructures vertes, nous nous rapprocherons de notre cible de zéro émission d'ici 2050. Hansard, 12 décembre 2019
  • Santé mentale : Les lieux de travail au Canada doivent avoir des normes en matière de santé mentale en place; les gens ne devraient pas avoir à attendre des mois avant d'obtenir les services de santé mentale dont ils ont besoin; le gouvernement va s'efforcer de mettre en place des normes pertinentes en matière de santé mentale dans les lieux de travail. Hansard, 27 janvier 2020
  • Coopératives de logement : Ma mère construit et gère des coopératives depuis plus de 30 ans; une des façons d'atténuer la pauvreté consiste à réduire les profits de sorte que, lorsque les gens paient leur loyer, ils n'aient pas à s'assurer que quelqu'un fait de l'argent; je défendrai toujours ardemment le logement coopératif. Hansard, 12 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Allocation canadienne pour enfants : Le Canada est un exemple de ce à quoi peuvent ressembler des mesures concrètes en matière de réduction de la pauvreté. Grâce à des programmes comme l'Allocation canadienne pour enfants, les familles de Milton et de partout au pays disposent de plus d'argent chaque mois, qu'elles peuvent consacrer à l'achat d'aliments sains, à des sports et à des loisirs ainsi qu'à des moments de qualité ensemble. Twitter, 6 février 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Lenore Zann, Cumberland-Colchester (Nouvelle-Écosse)

Lenore Zann

Notice biographique

Née à Sydney (Australie), Mme Zann a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Zann a travaillé comme actrice au cinéma, à la télévision, au théâtre et comme narratrice hors champ. De plus, elle a participé à de nombreux films et émissions de télévision et de radio et à des séries d'animation.

Mme Zann a été élue à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse en 2009, puis à nouveau en 2013 au sein du NPD de la Nouvelle-Écosse. Élue pour la première fois députée de l'opposition, elle a été désignée porte-parole du NPD pour les questions touchant l'éducation, l'environnement, la condition féminine, la Commission des droits de la personne, les affaires autochtones ainsi que la vérité et la réconciliation, l'agriculture, l'enseignement postsecondaire, l'African NS Affairs et les affaires gaéliques. Elle a été l'adjointe du ministre du Tourisme, de la Culture et du Patrimoine.

Chaque été, Mme Zann travaille à la production et à la mise en scène d'une pièce de théâtre communautaire pour la Truro Theatre Society, dont la distribution est composée de personnes de tous âges, notamment d'élèves des écoles locales.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Wet'suwet'en Protests : "As we heard from the Mohawk leaders, and from AFN National Chief Perry Bellegarde last week, we need to resolve this impasse through dialogue and mutual respect. Therefore, we only ask that the Wet'suwet'en be willing to work with our federal government as a partner to find solutions." Hansard, Feb 20, 2020
  • Nouvelles relations fiscales : « [L]es collectivités autochtones qui évoluent vers l'autonomie gouvernementale et l'autodétermination obtiennent de meilleurs résultats sur toute la ligne. M. Battiste a parlé d'éducation, par exemple. C'est la même chose en santé. Il faut notamment établir avec les collectivités des relations financières qui leur permettront de faire leurs propres choix sur les investissements à consentir. Le gouvernement a proposé une nouvelle politique financière d'autonomie gouvernementale axée sur la collaboration comme meilleure façon de répondre aux besoins des Premières Nations autonomes. » INAN, 25 février 2020
  • Rôle des Autochtones dans l'environnement : « Les Premières Nations de la Nouvelle-Écosse, les Micmacs, s'emploient très activement à lutter contre toutes manifestations de dégradation environnementale dans la province. Je suis très fière d'être montée sur la ligne de front avec elles pour attirer l'attention sur le problème et réclamer que le gouvernement en reconnaisse la gravité, particulièrement quand on sait que de grandes entreprises polluent les terres voisines des collectivités des autochtones. » Hansard, 12 décembre 2019
  • Racisme environnemental : « L'un des projets de loi que j'ai présentés à l'Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse visait à lutter contre le racisme environnemental. Il reconnaissait le nombre disproportionné de sites d'enfouissement, de déchets toxiques et de dépotoirs, ainsi que l'intensité de la pollution causée par les grandes sociétés, sur les terres des Premières Nations et des communautés noires. À l'avenir, j'aimerais que le racisme environnemental prenne plus de place dans les discussions, surtout à la Chambre. » Hansard, 12 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Violence des gangs : La violence trouve ses racines dans la pauvreté, le désarroi, le manque d'éducation, l'absence d'espoir en l'avenir, les problèmes de santé mentale et les dépendances. Hansard, 12 décembre 2019
  • Santé et toxicomanie : Il faut investir davantage dans la recherche sur les dépendances; en Nouvelle-Écosse, les personnes qui veulent rencontrer un conseiller en toxicomanie se butent à des temps d'attente qui atteignent parfois 125 jours ou même 365 jours. Hansard, 12 décembre 2019
  • Accord États-Unis-Mexique-Canada : Le nouvel accord maintient l'accès préférentiel aux marchés; modernise les éléments obsolètes de l'ALENA, notamment les obligations en matière de travail en vue d'éliminer la discrimination fondée sur le sexe en milieu de travail. Hansard, 12 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Habitat environnemental à Terre-Neuve : Une évaluation environnementale au large des côtes de Terre-Neuve pourrait accélérer l'exploration pétrolière et gazière dans une zone qui abrite des coraux et des éponges sensibles, et qui comprend un habitat important pour les baleines en voie de disparition. Nous avons jusqu'au 21 février pour agir : ecologyaction.ca/ocean. Twitter, 8 février 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Bob Zimmer, Prince George-Peace River (Colombie-Britannique)

Bob Zimmer

Notice biographique

Né à Dawson Creek (Colombie-Britannique) et élevé à Fort St. John (Colombie-Britannique), M. Zimmer a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2011, puis à nouveau en 2015 et en 2019.

Avant d'être élu, M. Zimmer a commencé sa carrière en travaillant pour l'entreprise familiale de menuiserie de son père, a obtenu son certificat de compagnon charpentier menuisier Sceau rouge et a ensuite créé sa propre entreprise de construction.

Il a obtenu un diplôme de premier cycle de l'Université Trinity Western en cinétique humaine et en histoire et science politique ainsi qu'une licence en éducation de l'Université de la Colombie-Britannique.

M. Zimmer exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les affaires du Nord et les fonctions de porte-parole adjoint pour l'Agence canadienne de développement économique du Nord. Il copréside le caucus parlementaire du plein air.

Au cours de la 42e législature, il a été président du Comité permanent de l'accès à l'information, de la protection des renseignements personnels et de l'éthique (2017–2019), vice-président du Comité permanent des ressources humaines, du développement des compétences, du développement social et de la condition des personnes handicapées (2016–2017), porte-parole pour la Porte d'entrée de l'Asie-Pacifique, président du caucus conservateur de la Colombie-Britannique et du Yukon, et président du petit déjeuner de prière national. Durant la 41e législature, M. Zimmer a siégé à plusieurs comités, dont le Comité permanent de l'agriculture et de l'agroalimentaire (2013–2014), le Comité permanent des ressources naturelles (2013–2014), le Comité permanent des anciens combattants (2012–2013) et le Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2012–2013).

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Présence des Wet'suwet'en au comité INAN : « Je ne comprends pas pourquoi les libéraux et les néo-démocrates du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord voteraient contre une motion visant à entendre les voix du peuple wet'suwet'en. J'ai entendu les chefs héréditaires Theresa Tait-Day, Gary Naziel et Herb Naziel ainsi que les chefs élus des Wet'suwet'en et ils ont de nombreuses questions qui méritent des réponses. Que cachent les libéraux, pourquoi ne permettent-ils pas aux chefs élus et héréditaires de venir au comité et de se faire entendre? » [traduction]. The National Telegraph, 29 mai 2020
  • Motion du comité INAN : « Les libéraux veulent un laissez-passer gratuit sans imputabilité. Nous avons essayé de présenter une motion au comité #INAN, mais elle a été déclarée irrecevable, car elle n'est pas « liée à la COVID » (même si elle l'est). À l'heure actuelle, le Parlement est une imposture, et non @Justin-Trudeau, il ne fonctionne pas » [traduction]. Twitter, 27 mai 2020
  • COVID-19 : « Le Nord du Canada fait face à de nombreux défis qui lui sont uniques par rapport au reste du pays, et la pandémie de la COVID-19 ne fait pas exception à la règle. Malheureusement, à l'heure actuelle, le gouvernement fédéral a choisi une approche uniforme en ce qui concerne les mesures d'urgence pour les entreprises, ce qui a compromis l'admissibilité de nombreuses industries vitales du Nord à une aide dont elles ont grandement besoin. Les conservateurs demandent au gouvernement d'écouter les entreprises et les chefs autochtones du Nord et de travailler avec eux pour s'assurer que personne ne passe à travers les mailles du filet en ce qui concerne l'obtention de l'aide nécessaire » [traduction]. Communiqué de presse, 21 avril 2020
  • Subventions d'urgence pour les entreprises du Nord : « [L]es entreprises du Nord ont des besoins très différents des entreprises du reste du Canada. Étant donné que leur période annuelle d'activité est plus courte et qu'on trouve parmi elles, par exemple, de petites entreprises minières, il est évident que l'approche uniforme du gouvernement pour fournir de l'aide d'urgence aux entreprises est malheureusement très peu utile pour soutenir l'économie du Nord. L'association minière du Yukon, celle des Territoires-du-Nord-Ouest et du Nunavut ainsi que d'autres entreprises du Nord ont dit que les programmes comme la Subvention salariale d'urgence du Canada ne fonctionneront pas dans le Nord. Le gouvernement écoutera-t-il ces dirigeants? Apportera-t-il des changements à son approche pour que les entreprises du Nord aient une chance de survivre à cette situation? » Comité plénier, 20 avril 2020
  • COVID-19 (suite) : « Toute éclosion éventuelle de la COVID-19 dans les collectivités éloignées du Nord pourrait avoir un effet dévastateur, et ces collectivités ont besoin de fournitures et d'équipements médicaux rapidement utilisables pour aider à prévenir la propagation » [traduction]. Communiqué de presse, 10 avril 2020
  • COVID-19 (suite) : « Étant donné les récents rapports de Premières Nations préoccupées par le manque d'EPI disponibles pour les travailleurs de la santé dans leurs collectivités, le gouvernement doit se pencher sur la façon dont il s'assure que nos collectivités du Nord ont accès à cet équipement d'une importance vitale maintenant et dans les semaines à venir » [traduction]. Communiqué de presse, 10 avril 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Entreprises de bois d'œuvre : On ne peut pas payer les droits compensateurs sur le bois d'œuvre imposés par les États-Unis. Cette situation ne fait que bloquer des milliards de dollars de capitaux. Si les entreprises de bois d'œuvre échouent, ce seront ensuite les usines de pâte à papier qui fermeront leurs portes, alors que nous avons besoin de produits de pâtes pour la fabrication d'équipement de protection individuelle et de papier de toilette. Comité plénier, 20 avril 2020
  • Moyens de défense dans le Nord : Nos moyens de défense dans le Nord doivent être mis à jour dès maintenant. Le Système d'alerte du Nord est dépassé, et des spécialistes indiquent que notre radar à courte et longue portée est essentiellement désuet. Comité plénier, 20 avril 2020
  • Compagnies aériennes dans le Nord : Les compagnies aériennes desservant le Nord sont indispensables pour répondre aux besoins essentiels comme la nourriture et les médicaments. Comité plénier, 20 avril 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Crise du secteur de l'énergie : « Toute action du gouvernement devrait être axée sur des solutions réelles qui garantissent la survie à court terme des employeurs et des travailleurs du secteur de l'énergie et sur des mesures à plus long terme qui assureront la reprise et la croissance future au Canada » [traduction]. Communiqué de presse, 3 avril 2020
  • Armes à feu : En fait, la plupart des propriétaires d'armes à feu respectent les lois canadiennes sur les armes à feu. Ce sont les criminels qui ne le font pas. S'il est peut-être beaucoup plus difficile de poursuivre les gangs et les trafiquants d'armes à feu, c'est précisément ce que ce gouvernement devrait faire pour renforcer la sécurité des Canadiens. Alaska Highway News, 20 janvier 2020

Questions écrites

  • Q-195, Subventions et contributions de moins de 25 000 $ accordées par l'Agence canadienne de développement économique du Nord, depuis le 1er janvier 2018 – 27 janvier 2020
  • Q-55, Cabinet du premier ministre et bureaux du ministre — 5 décembre 2019
  • Q-54, Scandales de Cambridge Analytica et d'AggregateIQ — 5 décembre 2019

Affaires émanant des députés

  • Projet de loi C-346, Loi modifiant la Loi sur les armes à feu (permis)(rejeté en deuxième lecture à la Chambre, novembre 2017 — 42e législature)
  • M-589 (Réglementation des armes à feu) (Motion débattue pendant une heure, 26 mai 2015 — 41e législature) — Que, de l'avis de la Chambre : a) le Canada dépasse déjà les normes sur les armes à feu prévues à la résolution 55/255 des Nations Unies (la résolution); b) les règles envisagées dans la résolution ne feraient rien pour accroître la sécurité publique et alourdiraient seulement le fardeau du milieu des armes à feu respectueux des lois; par conséquent, le gouvernement a déjà plus que rempli ses obligations à l'égard de la résolution et n'est pas tenu de prendre d'autres mesures.
  • M-588 (Protocole des Nations Unies sur les armes à feu) (Motion retirée, 26 mars 2015 - 42e législature) — Que, de l'avis de la Chambre, le régime de marquage des armes à feu des Nations Unies n'améliore en rien la sécurité publique et ne fait qu'ajouter au fardeau des utilisateurs d'armes à feu respectueux des lois et, qu'en conséquence, le gouvernement ne devrait pas avoir l'obligation de le mettre en œuvre.

Gary Vidal, Desnethé-Missinippi-Rivière Churchill (Saskatchewan)

Gary Vidal

Notice biographique

Né à Meadow Lake (Saskatchewan), M. Vidal a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2019.

Avant d'être élu, M. Vidal a été maire de Meadow Lake (Saskatchewan) de 2011 à 2019. Il a obtenu son diplôme de l'école secondaire Carpenter en 1983, puis a poursuivi ses études à l'Université de la Saskatchewan et au Briercrest Bible College.

Il est comptable professionnel agréé (CPA, CGA) et partenaire de la firme comptable Pliska Vidal & Co. depuis 1988. Il a assumé la charge de vice-président du caucus des maires de la Saskatchewan de 2016 à 2018, et a siégé au conseil d'administration de SaskWater de 2008 à 2017. Dans l'exercice de ses fonctions, il a également été président du comité de gouvernance et des responsabilités d'entreprise, président du comité de vérification et des finances et président du conseil d'administration de 2015 à 2017.

M. Vidal exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les services aux Autochtones.

M. Vidal a fait du bénévolat dans diverses fonctions de direction au sein de son église locale ainsi que du conseil d'administration du Bethel Gospel Camp, un camp biblique interconfessionnel pour enfants. Parmi ses autres activités de bénévolat, il est entraîneur et directeur d'équipes de hockey mineur, de baseball et de football. En 2012, il a reçu la Médaille du jubilé de diamant de la reine Elizabeth II.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Comité INAN : « Surpris d'entendre @ccab_national @BullTabatha dire à notre comité #INAN qu'aucune entreprise autochtone n'a obtenu de marché du gouvernement pour produire des EPI alors que beaucoup en ont la volonté et la capacité. Le gouvernement doit faire mieux » [traduction]. Twitter, 30 mai 2020
  • Législation et COVID-19 : « La législation actuelle ne tient pas compte des Premières Nations au Canada — nous devons veiller à ce que ces entreprises aient accès aux mêmes programmes afin qu'elles puissent survivre pendant cette période difficile » [traduction]. Twitter, 24 avril 2020
  • Législation et COVID-19 (suite) : « [L]es Premières Nations du Canada utilisent généralement le modèle de la société en commandite pour se lancer en affaires. On retrouve de telles sociétés en commandite dans tous les secteurs de l'économie canadienne, y compris la foresterie, l'exploitation minière, la fabrication, la construction et la vente au détail. La crise de la COVID-19 a sur ces sociétés le même effet que sur l'ensemble de l'économie canadienne. On indique dans ce mémoire que les sociétés en commandite ne seront admissibles à aucun des montants prévus dans le cadre de ce programme de subvention salariale. Il y a selon moi une lacune grave dans la mise en place de cette subvention salariale si les entreprises des Premières Nations en sont exclues en raison de leur recours au modèle des sociétés en commandite. » FINA, 8 avril 2020
  • Élections des Premières Nations et COVID-19 : « Le ministre Miller et son ministère doivent être en contact direct avec ces Nations immédiatement et leur fournir des éclaircissements. Ces élections sont dangereuses, et le gouvernement doit faire tout son possible pour empêcher les éclosions dans les collectivités autochtones » [traduction]. Twitter, 26 mars 2020
  • Consultation des Premières Nations : « Pourquoi les provinces n'ont-elles pas été consultées ou mobilisées plus tôt? Le ministre des Services sociaux de la Saskatchewan a dit tenir à ce qu'aucun enfant ne soit laissé pour compte. A-t-on l'intention de faire participer davantage les ministères provinciaux au processus qu'ils ne l'ont peut-être fait pendant l'élaboration du projet de loi? » INAN, 25 février 2020
  • Suicides de jeunes Autochtones : « Si les jeunes du nord de la Saskatchewan pouvaient se tourner vers les personnes qu'ils admirent et respectent — leurs parents, leurs frères et sœurs aînés — et constater qu'ils réussissent dans l'industrie du Nord de la Saskatchewan, ils auraient de l'espoir et n'auraient pas à envisager le suicide comme porte de sortie. » Hansard, 30 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Bois d'œuvre et USMCA : Manque de transparence du gouvernement, on ne peut pas examiner l'accord de près; aucun accord sur le bois d'œuvre, travailleurs en difficulté, craintes de fermeture des scieries. Hansard, 10 décembre 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Augmentations d'impôts liées à la COVID-19 : « Aujourd'hui, les libéraux ont ENCORE augmenté les impôts des Canadiens! Pendant la pandémie de la COVID-19, Justin Trudeau a augmenté sa taxe sur le carbone, rendant tout plus cher pour les Canadiens. Mes collègues et moi qui venons de la Saskatchewan avons donc écrit au ministre des Finances pour lui demander d'arrêter! » [traduction]. Twitter, 1er avril 2020

Questions écrites

  • Q-186, Prises de contrôle par des intérêts étrangers et acquisitions d'entreprises canadiennes par des entreprises d'État étrangères, transactions visées par le Règlement sur Investissement Canada et la Loi sur Investissement Canada — 27 janvier 2020
  • Q-187, Membres des Forces armées canadiennes (FAC) en affectation à l'étranger — 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Arnold Viersen, Peace River-Westlock (Alberta)

Arnold Viersen

Notice biographique

Né à Barrhead (Alberta), M. Viersen a été élu pour la première fois à la Chambre des communes en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Viersen a travaillé comme apprenti mécanicien automobile et a obtenu son certificat de compagnon du Northern Alberta Institute of Technology (NAIT). Il a également obtenu un diplôme en commerce de l'Université Fraser Valley (UFV) tout en poursuivant sa carrière dans le secteur de l'automobile.

Au cours de la 42e législature, M. Viersen a exercé les fonctions de porte-parole adjoint pour les questions touchant les affaires rurales. Il a défendu les droits et les préoccupations des familles, des exploitations agricoles et des industries rurales en Alberta et dans tout le Canada. Depuis 2015, il est membre du Comité permanent des affaires autochtones et du Nord.

M. Viersen participe à un certain nombre de caucus parlementaires, notamment le caucus des affaires autochtones, le caucus du plein air et le caucus pro-vie. Il est également membre du groupe d'amitié parlementaire Canada-Pays-Bas, du groupe des parlementaires pour la non-prolifération et le désarmement nucléaires et du groupe des parlementaires amis des Kurdes.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Victimes autochtones de la traite de personnes : « [I]l est bien connu que les femmes autochtones sont de loin le groupe de victimes le plus important de la traite des personnes au Canada même si elles ne représentent que 4 % des femmes du pays. Un rapport déposé en 2014 par la Fondation canadienne des femmes établit qu'au moins 50 % des femmes victimes de la traite des personnes à des fins sexuelles au Canada sont autochtones. À Winnipeg, ce taux est plutôt de 70 ou 80 %, tandis que, à Edmonton, tout près de chez moi, de 40 à 50 % des victimes de crimes sexuels sont des femmes autochtones. » INAN, 12 mars 2020
  • Responsabilité liée aux élections de bande : « [L]'une des préoccupations qui revient constamment dans ma circonscription concerne les élections de bande et l'application régulière de la loi lorsque des membres de la bande estiment qu'il y a une irrégularité ou un changement de date, ce genre de choses. Dans un cas où il n'y a pas quorum parce que des gens ont démissionné du conseil de bande, ils ne sont plus en mesure d'obtenir le quorum et on s'attend à ce qu'AANC intervienne pour combler le vide. Parce qu'il n'y a plus quorum, ces bandes ne peuvent pas émettre de chèques et les gens ne sont pas payés. Je parle de la Première Nation Kapawe'no. Quel est le processus prévu pour résoudre certains de ces problèmes d'application régulière de la loi en matière d'élections? » INAN, 25 février 2020
  • Langues autochtones : « Ce ne sont pas seulement les langues autochtones qui sont en difficulté au Canada. Sans les fondements économiques, ce sont la culture, le mode de vie et les communautés qui sont menacés si les gens ne sont pas en mesure de les financer et de survivre dans le contexte économique de leur région. » Hansard, 2 mai 2019
  • Pipelines et communautés autochtones : « L'une des choses qui ont vraiment aidé les communautés autochtones du Nord de l'Alberta, c'est leur participation à l'industrie pétrolière et gazière et la richesse qu'elle leur a apportée. Lorsque les communautés disposent des fonds nécessaires, elles redeviennent des communautés; leur culture commence à s'épanouir et leurs langues peuvent être préservées. » Hansard, 2 mai 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Traite de personnes et travail du sexe : La légalisation de la prostitution entraîne des cas de violence à l'endroit de personnes qui travaillent dans ce secteur. C'est ce qui s'est passé en Allemagne, en Nouvelle-Zélande et aux Pays-Bas. La légitimation de la prostitution banalise les comportements violents, la misogynie et la chosification des femmes et des filles. Hansard, 4 février 2020.

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Aide liée à la COVID-19 : « Nous sommes tous dans le même bateau. Que vous soyez agriculteur, propriétaire d'une petite entreprise, travailleur du secteur du pétrole et du gaz, travailleur de première ligne ou étudiant — si vous avez besoin d'aide ou d'assistance — communiquez avec le personnel de mon bureau. Nous sommes là pour vous aider à surmonter cette épreuve » [traduction]. Twitter, 15 avril 2020
  • Exploitation sexuelle en ligne : « Les parents doivent rester vigilants en ce qui concerne les activités en ligne de leurs enfants. Comme les jeunes passent plus de temps en ligne en cette période de confinement, les risques d'exploitation sexuelle en ligne augmentent » [traduction]. Twitter, 14 avril 2020

Questions écrites

  • Q-113, Nouveau logo « Le cœur grand ouvert » dévoilé par Destination Canada — 27 janvier 2020
  • Q-112, Participation du gouvernement à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques COP25 à Madrid (Espagne) en décembre 2019 – 27 janvier 2020
  • Q-111, Achat, par le gouvernement, en 2019, de billets ou de laissez-passer pour des activités de Canada 2020
  • Q-110, Montant total des frais de paiement en retard pour les services téléphoniques depuis le 1er juin 2018 – 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • M-212 (Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes) (Motion inscrite au Feuilleton des avis, 20 février 2019) — Que, de l'avis de la Chambre, le gouvernement devrait encourager les Canadiens à sensibiliser la population à l'ampleur de l'esclavage moderne au Canada et à l'étranger, et à prendre des mesures pour lutter contre la traite des personnes, en désignant le 22e jour de février de chaque année la Journée nationale de sensibilisation à la traite des personnes, pour coïncider avec l'anniversaire de la déclaration unanime de la Chambre de condamner la traite des personnes et l'esclavage sous toutes ses formes, adoptée le 22 février 2007.
  • M-47 (Instruction au Comité permanent de la santé [contenu violent et sexuel en ligne]) (Motion adoptée le 6 décembre 2016) — Que le Comité permanent de la santé reçoive instruction d'étudier les effets de santé publique liés à la facilité de trouver et de visionner en ligne du contenu violent et sexuellement explicite avilissant sur les enfants, les femmes et les hommes, en reconnaissant et en respectant la compétence des provinces et des territoires à cet égard et que ledit Comité fasse rapport de ses conclusions à la Chambre au plus tard en juillet 2017.

Jamie Schmale, Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario)

Jamie Schmale

Notice biographique

Né à Brampton (Ontario), M. Schmale a été élu à la Chambre des communes pour la première fois en 2015, puis à nouveau en 2019.

Avant d'être élu, M. Schmale a travaillé comme adjoint exécutif et directeur de campagne de l'ancien député conservateur Barry Devolin (Haliburton-Kawartha Lakes-Brock (Ontario). Il a obtenu un diplôme en radiodiffusion au Collège Loyalist (Ontario) et a commencé sa carrière comme présentateur de nouvelles. Il est devenu par la suite directeur des nouvelles pour CHUM Media.

M. Schmale exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions ayant trait aux relations entre la Couronne et les Autochtones.

Au cours de la 42e législature, M. Schmale a été le porte-parole de l'opposition pour les questions touchant le développement économique du Nord et le porte-parole adjoint pour les ressources naturelles. Il a été membre du Comité permanent de la procédure et des affaires de la Chambre (2015–2017) et du Comité permanent des ressources naturelles (2017–2019).

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Présence des Wet'suwet'en au comité INAN : « Il est épouvantable que les libéraux, avec le soutien du NPD qui représente les Wet'suwet'en dans la circonscription de Skeena-Bulkley Valley, bloquent une motion donnant une voix aux Autochtones » [traduction]. Communiqué de presse officiel, 29 mai 2020
  • Fonds de soutien aux communautés autochtones pendant la pandémie : « Le 20 mars, le ministre Miller a fourni tous les détails quant à la répartition et à l'utilisation de ces 305 millions de dollars. D'après ce que j'ai pu comprendre, 215 millions de dollars sont alloués aux membres de l'Assemblée des Premières Nations, soit plus de 334 000 membres des Premières Nations vivant dans une réserve; 45 millions de dollars sont mis à la disposition des quelque 47 000 Inuits vivant sur leurs quatre territoires traditionnels au Canada; et 30 millions de dollars sont alloués aux communautés affiliées au Ralliement national des Métis et à leurs 42 000 membres en Ontario, au Manitoba, en Saskatchewan, en Alberta et en Colombie-Britannique. Cela laisse environ 15 millions de dollars pour près de 643 000 membres des Premières Nations vivant à l'extérieur d'une réserve, plus d'un demi-million de Métis non affiliés au Ralliement national des Métis, et près de 18 000 Inuits vivant à l'extérieur des quatre régions de l'ITK. » FINA, 8 avril 2020
  • Réponse du gouvernement à la COVID-19 : Débats, 20 avril 2020
    • « [L]e ministre des Services aux Autochtones a déclaré que son ministère avait fait parvenir des boîtes d'équipement de protection personnelle aux Premières Nations dans l'ensemble du pays. Cependant, il y a encore des communautés autochtones qui déplorent avoir très difficilement accès à ce type d'équipement essentiel à la survie. Le ministre peut-il rendre compte du nombre de communautés des Premières Nations qui n'ont toujours pas reçu leur équipement de protection personnelle? »
    • « Le ministre peut-il nous dire si le gouvernement a consulté les trois institutions énoncées dans la Loi sur la gestion financière des premières nations avant de créer le fonds d'aide aux entreprises autochtones pouvant atteindre 336 millions de dollars? »
    • « [D]es 305 millions de dollars qui ont été annoncés pour le Fonds de soutien aux communautés autochtones, 15 millions de dollars, soit moins de 5 %, ont été consacrés aux organismes autochtones urbains. Alors que 60 % des Autochtones au Canada vivent en milieu urbain, comment le gouvernement peut-il expliquer cette répartition de l'argent? »
    • « [Q]uels groupes autochtones hors réserve ou non inscrits ont participé aux décisions sur la façon la plus efficace d'affecter ces 15 millions de dollars? »
    • « [N]ous croyons comprendre que Services aux Autochtones Canada n'a pas encore approuvé le versement des fonds destinés aux groupes autochtones hors réserve ou non inscrits. Quand cet argent sera-t-il débloqué? »

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • L'industrie pendant la COVID-19 : Le secteur forestier traversait une crise avant la pandémie. Des usines fermaient leurs portes et des milliers de travailleurs perdaient leur emploi. Si notre industrie forestière est en péril, la production de fournitures médicales, de papier hygiénique et de divers autres produits essentiels est aussi en péril. L'industrie du tourisme a été dévastée, et la relance après la crise de la COVID-19 demeure incertaine. Les réservations ont été annulées jusqu'en 2021. Les petites entreprises souffrent des lacunes de la Banque de développement du Canada. Les petites et moyennes entreprises qui, juste avant l'interruption des services, avaient obtenu des prêts et n'avaient pas encore ouvert leurs portes sont censées payer les intérêts sur du capital qu'ils n'ont pas encore à rembourser. Débats, 20 avril 2020
  • Pétrole et gaz : Soutenir le secteur du pétrole et du gaz; les projets de loi anti-énergie réglementent à outrance le projet d'oléoduc d'ouest en est. Hansard, 13 juin 2019

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Armes à feu : Après tout, pour freiner l'augmentation des crimes commis avec des armes à feu, il faut lutter contre les criminels et les gangs, et non punir les propriétaires légitimes d'armes à feu. Voilà la solution. Twitter, 31 janvier 2020

Questions écrites

  • Q-193, Documents classifiés ou protégés, depuis le 1er janvier 2019 – 27 janvier 2020
  • Q-188, Norme de service de 16 semaines fixée par Anciens Combattants Canada pour prendre une décision en matière de prestations d'invalidité — 27 janvier 2020
  • Q-172, Achats, par le gouvernement, de crédits de carbone compensatoires — 27 janvier 2020

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Sylvie Bérubé, Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou (Québec)

Sylvie Bérubé

Notice biographique

Mme Bérubé a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Bérubé a travaillé pendant 30 ans au CISSS de l'Abitibi-Témiscamingue, notamment dans le domaine des ressources humaines et de l'information. Elle a également été directrice du comité social de l'Hôpital de Val-d'Or, administratrice de l'organisme Taxibus, membre de l'association de la sécurité de l'information du Québec et présidente du Parti Québécois d'Abitibi-Est.

Mme Bérubé exerce actuellement les fonctions de porte-parole pour les questions touchant les affaires autochtones.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • COVID-19 : Aucune.
  • Manifestations des Wet'suwet'en : « [D]epuis que le gouvernement a abdiqué son leadership dans la crise ferroviaire, la situation dégénère. Les barrages se multiplient au Québec et ailleurs. Au moment où il décidait de se cacher du conflit, vendredi dernier, le premier ministre a affirmé qu'il voulait dialoguer, mais que cela prend deux interlocuteurs pour un dialogue. » Hansard, 25 février 2020
  • Avis d'ébullition de l'eau : « Je représente la circonscription d'Abitibi-Baie-James-Nunavik-Eeyou et, actuellement, il y a des situations qui dégénèrent relativement à l'accès à l'eau potable et aussi en matière de logement. Vous dites que vous avez un groupe de travail mixte composé de l'Assemblée des Premières Nations. Qui, parmi les Premières Nations, siège au comité du groupe mixte? » INAN, 25 février 2020
  • Traités : « Le respect et l'interprétation des traités sont plus que jamais nécessaires afin de sortir du colonialisme dont ont souffert et souffrent encore à ce jour les Premières Nations de ce pays. Cela devrait être une des priorités dans le discours du Trône. » Hansard, 12 décembre 2019
  • Principales questions autochtones dans le Nord du Québec : « En ce qui a trait aux affaires autochtones, les dossiers importants sont les logements sociaux, l'itinérance et les infrastructures dans le Nord du Québec. La fonte des neiges est également très importante pour eux puisque cela change leur culture. En ce qui a trait à l'environnement, il faut travailler avec les Premières Nations. » Hansard, 28 janvier 2020

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Infrastructure du Québec : Nécessité d'investir dans les transports, les télécommunications, les infrastructures aéroportuaires; le transport ferroviaire des matières dangereuses est oublié par le fédéral. Hansard, 28 janvier 2020
  • Logement : Le secteur minier d'envergure dans le comté provoque une rareté de logement; il faut des investissements pour améliorer les aqueducs et les systèmes d'égouts. Hansard, 28 janvier 2020

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Relations entre le gouvernement du Québec et le gouvernement fédéral : « Ce n'est jamais facile avec le fédéral. On envoie de l'argent à Ottawa qu'on pourrait garder chez nous et le fédéral met des bâtons dans les roues du Québec. » Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019
  • Questions relatives au Québec : « On ne sera jamais aussi bien servis que par nous-mêmes. Plusieurs dossiers du fédéral m'agacent, dont la couverture internet, le financement de logement social, l'inaction concernant la Loi sur les Indiens et la taxe sur le bois d'œuvre qui affecte notre région. » Lecitoyenvaldoramos.com, 1er juillet 2019

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

Mumilaaq Qaqqaq, Nunavut (Nt)

Mumilaaq Qaqqaq

Notice biographique

Née à Baker Lake (Nunavut), Mme Qaqqaq a été élue pour la première fois à la Chambre des communes en 2019.

Avant d'être élue, Mme Qaqqaq était animatrice, conférencière et bénévole, surtout connue pour son discours prononcé à la Chambre des communes à l'occasion de la Journée internationale de la femme en 2017 dans le cadre du programme « Héritières du suffrage », conçu pour permettre aux jeunes femmes de parler de la vision qu'elles ont pour leur pays à la Chambre des communes. Elle a travaillé comme agente d'emploi pour Nunavut Tunngavik Incorporated et comme spécialiste de programmes de mieux-être auprès du ministère de la Santé du gouvernement du Nunavut. Elle a occupé des postes au sein d'Inuit Tapiriit Kanatami, notamment auprès de Susan Aglukark à l'Arctic Rose Foundation et à Northern Youth Abroad. Elle est diplômée de l'école secondaire Jonah Amitnaaq.

Mme Qaqqaq est actuellement porte-parole pour les questions touchant l'Agence canadienne de développement économique, les affaires du Nord, en plus d'être porte-parole adjointe pour questions en matière de ressources naturelles.

Déclarations relatives aux questions autochtones

  • Conflit d'intérêts au sein du Conseil d'approvisionnement COVID-19 : « Le gouvernement fédéral a eu un conflit d'intérêt évident lorsqu'il a acheté des fournitures médicales à une société ayant des liens avec son propre Conseil d'approvisionnement COVID-19. Je suis fier que mes collègues de la commission INAN aient convenu que nous avons besoin de réponses. » Twitter, 30 mai 2020
  • MMIWG retard du plan d'action : « Je ne peux même pas commencer à me faire à l'idée. La justice, la sécurité et les soins sont ce dont les gens ont besoin en ce moment! Nous devons protéger nos femmes. Il y a une énorme inégalité. Nos femmes méritent d'être en sécurité et protégées! » Twitter, 28 mai 2020
  • Soutien du gouvernement à COVID-19 : « Les Nunavummiut attendent toujours l'aide liée à COVID-19 du gouvernement fédéral, qui a été promise il y a quelques semaines. Alors que les communautés font tout ce qu'elles peuvent pour se préparer — en ce moment, nous avons besoin que le gouvernement fédéral fournisse les ressources qu'il a promises. » Twitter, 26 avr. 2020
  • COVID-19 (suite) : « Les gens s'inquiètent du manque d'installations et de services nécessaires pour aider à faire face à la pandémie. C'est là que le gouvernement doit avoir un plan qui corresponde à notre réalité. Et agir rapidement. » Twitter, 1er avr. 2020
  • Services aux Inuits : « Nous constatons continuellement le manque de services pour les Inuits et les Métis. Il est difficile de parler de choses comme la formation sur l'entretien des infrastructures du système d'eau alors que ces infrastructures ne sont même pas là au départ. » INAN, 25 février 2020
  • Wetsu'wet'en Protestations : « La rencontre avec les chefs du Wetsu'wet'en serait un pas dans la bonne direction pour la réconciliation, mais ce que nous voyons à nouveau, c'est l'échec du Premier ministre. Ses promesses non tenues envers les habitants de ma circonscription se voient tous les jours, avec un manque et une mauvaise qualité des soins de santé, des soins de santé mentale, du logement, de l'éducation et des transports. » Hansard, 21 février 2020
  • Nutrition Nord : « Depuis le lancement du programme Nutrition Nord, la sécurité alimentaire s'est en fait détériorée au Nunavut. Des gens dans le besoin peinent à se procurer des produits essentiels et de la nourriture de qualité. Le Nunavut est le seul territoire accessible par avion seulement. La situation est donc pire encore dans ma circonscription. » Hansard, 29 janvier 2020
  • Changement climatique et populations du Nord : « lls mettent en péril la vie des chasseurs et menacent leur capacité à subvenir aux besoins de leur famille et de leur communauté. Nous devons gérer la situation en fonction de ce qu'elle est : une crise. » Hansard, 6 décembre 2019
  • Infrastructure du Nord : « Au Nunavut, nous continuons à nous battre pour que nos droits fondamentaux soient reconnus, à savoir avoir un endroit sûr où vivre, avoir les moyens de nous nourrir et avoir accès à l'eau potable. » Hansard, 6 décembre 2019

Questions générales soulevées en comité lors de la période des questions

  • Aucune.

Questions d'ordre général soulevées dans les médias

  • Le changement climatique : « Le changement climatique est déjà une réalité dans Nunavut et continuera à menacer nos communautés et notre mode de vie. Je m'engage à me battre pour une action climatique réelle dès maintenant et à soutenir la prochaine génération de dirigeants qui savent qu'ils ne peuvent pas ignorer le changement climatique. » Twitter, 22 avr. 2020

Questions écrites

  • Aucune.

Affaires émanant des députés

  • Aucune.

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