Vivre dans une communauté des Premières Nations
Découvrez les modes de vie uniques des communautés des Premières Nations.
Sur cette page
La vie dans les communautés des Premières Nations
Les infirmières et infirmiers de Services aux Autochtones Canada qui travaillent dans les communautés des Premières Nations sont en mesure d'établir un équilibre entre leur vie personnelle et leur vie professionnelle. Dans le cadre de leur travail dans la communauté, ils établissent de solides relations avec les patients et les membres de la communauté.
Voici quelques facteurs à prendre en compte en tant que membre du personnel infirmier de SAC vivant dans une communauté des Premières Nations :
Aventure
Vivre dans une communauté des Premières Nations permet de voyager et de partir à la recherche de nouvelles aventures. Nombreuses sont les personnes qui apprécient les occasions uniques d'explorer la nature sauvage et la beauté naturelle du Canada en s'adonnant à la raquette, à la pêche, au canot et à la randonnée pédestre.
Commodités
Chaque communauté a un magasin où l'on peut acheter des produits d'épicerie et des articles ménagers. L'accès aux produits d'épicerie est parfois limité par rapport à certaines communautés du Sud. Il n'y a pas toujours de commodités comme des salles d'entraînement et des restaurants.
Coût de la vie
Le coût de la vie peut être plus élevé que dans les communautés du Sud du Canada. Le personnel infirmier de SAC reçoit une indemnité de poste isolé, selon les heures travaillées et l'éloignement de la communauté.
Logements
Les logements peuvent être situés à l'intérieur ou à proximité de l'établissement où travaille le personnel infirmier. Les logements sont souvent partagés avec d'autres membres du personnel infirmier dans la communauté. Chaque personne possède sa propre chambre à coucher, mais partage parfois un espace de vie commun comme une cuisine ou un salon.
Accès à Internet
La connexion téléphonique et Internet peut être plus lente ou moins fiable qu'en milieu urbain. Les intempéries et les pannes de courant peuvent également retarder l'accès à Internet.
Déplacements
En général, le personnel infirmier se rend dans les communautés et en revient en fonction d'horaires convenus, par exemple, de 2 à 4 semaines de service et de 2 à 4 semaines de congé. Certaines communautés ne sont accessibles que par avion ou par route de glace pendant les mois d'hiver.
Conditions météorologiques
Les communautés des Premières Nations se caractérisent par des populations clairsemées, l'isolement géographique et des conditions climatiques extrêmes. Les conditions météorologiques peuvent varier selon la communauté.
Les cultures des Premières Nations
Les communautés des Premières Nations sont résilientes et diversifiées, et ont une longue et riche histoire. Chaque communauté a ses propres traditions, langues et systèmes de gouvernance. En dépit de leurs différences, les Premières Nations valorisent toutes fortement la communauté, la spiritualité et les liens ancestraux collectifs avec la terre et les ressources naturelles.
Dans les communautés des Premières Nations, la culture est profondément ancrée dans les traditions, les récits et le symbolisme. Les peuples des Premières Nations partagent leurs traditions par l'art et la danse afin de préserver leur histoire et leurs valeurs.
Le fait de vivre dans une communauté des Premières Nations au Canada est une expérience unique en son genre. Le personnel infirmier de Services aux Autochtones Canada (SAC) qui vit dans les communautés des Premières Nations établit de solides relations avec les patients et les membres de la communauté. Le sentiment d'appartenance à la communauté, les relations durables entre le personnel infirmier et les patients, et l'immersion culturelle sont 3 caractéristiques propres à la pratique des soins infirmiers à SAC.
En savoir plus sur les peuples et les cultures autochtones.
Personnel infirmier de SAC : Vivre dans les communautés des Premières Nations
Découvrez comment les membres du personnel infirmier de SAC sont tombés sous le charme avec de l'aventure, du sentiment d'appartenance et des relations étroites qu'ils ont tissées en vivant dans les communautés.
Les membres du personnel infirmier qui vivent dans les communautés des Premières Nations ou à proximité de celles-ci ont l'occasion de découvrir leur mode de vie unique. Qu'il s'agisse d'événements communautaires ou d'explorations en plein air, il y a toujours quelque chose à faire!
Transcription de la vidéo : Personnel infirmier de SAC : Vivre dans les communautés des Premières Nations
Madeline Tiegs : Je crois que ce qui rend unique l'expérience de vivre au sein d'une communauté des Premières Nations, c'est de voir les différentes personnes et les différents modes de vie et façons de faire des gens.
Texte à l'écran : Kenn Aseron, infirmière en santé publique, SAC
Kenn Aseron : Le fait de vivre dans un endroit un peu plus isolé signifie qu'il y a moins de distractions et que le rythme de vie est moins frénétique qu'en ville. On peut donc aller au lac, se promener ou simplement profiter de la communauté en tant que telle.
Texte à l'écran : Jessica Zwaagstra, infirmière responsable, SAC
Jessica Zwaagstra : La communauté organise beaucoup d'événements différents.
Kenn Aseron : À l'heure actuelle, ils fabriquent des mocassins dans l'autre immeuble. Ils nous enseignent l'histoire des mocassins, la façon dont ils sont fabriqués et les différentes parties qui les composent.
Texte à l'écran : Madeline Tiegs, infirmière auxiliaire autorisée, SAC
Madeline Tiegs : Il n'y a pas grand-chose, mais la communauté compte pour beaucoup. Il n'y a donc pas de Walmart au bout de la rue, ni d'endroit où l'on peut rapidement passer prendre un café, par exemple.
Vous faites de votre expérience ce que vous voulez qu'elle soit.
Texte à l'écran : Lana Angeconeb, infirmière en santé communautaire, SAC
Lana Angeconeb : Ce que je préfère de la vie dans les communautés des Premières Nations, c'est d'avoir l'occasion de faire ce qu'ils font dans la communauté, comme la pêche sur glace, la raquette ou la motoneige, ou aller à bord d'un bateau et pêcher—ou simplement aller sur le lac, se baigner et être à l'extérieur. Si vous êtes un adepte de plein air et que vous aimez la nature, c'est l'endroit idéal, parce qu'il n'y a que de la nature ici.
Jessica Zwaagstra : Il y a tant à voir. Comme les aigles partout, les castors, tout. Je pense que nous avons pris une vingtaine de poissons en une heure. C'est la nature à l'état sauvage. C'est vraiment excitant.
Madeline Tiegs : Peu de gens ont l'occasion de se rendre dans le Grand Nord de l'Ontario et d'admirer les magnifiques paysages, les aurores boréales.
Lorsque vous êtes ici, vous devez profiter de tout ce qui se passe.
Jessica Zwaagstra : Il y a toujours quelque chose à faire. Il y a toujours un endroit où aller, et il y a toujours une nouvelle expérience à vivre.